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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 29 décembre 2017

Les enfants de mère consommatrice de drogues souffrent pendant leur première année de vie !

15/12/2017

Le nombre de femmes enceintes consommatrices de drogues, particulièrement d’opiacées et donc de syndromes de sevrage néonatal est en augmentation. Par exemple aux USA, le pourcentage de mères sous opiacés a augmenté de 2000 à 2009 de 1,19 à 5,63/1 000 naissances à l’hôpital et le nombre de syndromes de sevrage des nouveau-nés de 1,20 à 3,39/1 000 naissances. Ces enfants ont un risque augmenté de prématurité, de petits poids de naissance et de pathologies respiratoires, neurologiques et gastro-intestinales. Les risques pendant la première année sont également connus mais n’ont pas fait l’objet d’une étude statistique étendue.

L’IRM fonctionnelle pour prédire le suicide

14/12/2017






La juste prédiction du risque de suicide est un idéal difficile à atteindre par les psychiatres. Elle repose essentiellement sur des indices cliniques, et finalement en grande partie sur les idées suicidaires que les patients peuvent rapporter. Or, la majeure partie des patients décédés par suicide ne signalent pas d’idées de suicide dans la période qui précède leur geste fatal. Pour avancer dans la compréhension des processus menant au suicide, les chercheurs d’une équipe de Pittsburgh ont tenté d’identifier un biomarqueur du risque suicidaire, en utilisant l’IRM fonctionnelle.

Et la parole des femmes se libéra

M LE MAGAZINE DU MONDE LE 
Depuis les révélations sur le producteur Harvey Weinstein, les femmes n’en finissent plus de dénoncer le harcèlement et les agressions qu’elles ont subies. Une lame de fond moins soudaine qu’il n’y paraît.






On ne se souviendra ni de l’heure ni de la date exacte, mais on gardera le souvenir diffus de cet automne où il s’est passé quelque chose, de ces semaines étourdissantes, quand l’on ne parlait que de « ça ». Sur les réseaux sociaux. A la radio, à la télévision, dans les journaux. Dans les cafés. Pendant les repas de famille. Partout. Des centaines de milliers de femmes ont dit « moi aussi ».

La main posée sur la cuisse ou sur les épaules. Moi aussi. Le frottement dans le métro. Moi aussi. Les baisers de force dans un couloir. Moi aussi. Les SMS égrillards. Moi aussi. Les « si tu montes dans ma voiture, j’aurai envie de te violer » murmurés avec désinvolture. Moi aussi. Les « putes », les « salopes », les sifflets et la peur de marcher seule dans la rue. Moi aussi. Les tentatives de viol. Les viols. Moi aussi. Moi aussi. Moi aussi. A l’infini.

MC Solaar: «L’éloignement, c’est comme une psychanalyse»

Soirmag
BELGIQUE


Le rappeur au cœur tendre nous donne de ses nouvelles après dix ans d’absence et nous offre une leçon de “Géopoétique”.

(©) Benjamin Decoin.
(©) Benjamin Decoin.

On l’avait laissé au "Chapitre VII" de son existence, pensant qu’il écrirait bientôt la suite. Seulement voilà, dix années ont passé, et pas de nouvelles de MC Solaar. Certes, une fois par an, il ne manquait pas de jouer les "Enfoirés" mais, de retour en chanson, il n’en était pas question. C’est pourquoi ce nouvel album a tout d’une très bonne nouvelle, qu’on découvre sous la forme d’un traité de "Géopoétique" et qui parle de l’influence de la géographie intime du presque cinquantenaire sur sa poésie, toujours aussi allumée, toujours aussi entraînante.
Vous avez pris une année sabbatique qui aura duré une décennie. Ça n’a pas été trop dur de revenir ?
Je suis victime de mes lectures. J’ai trop lu de livres d’utopistes qui disaient qu’il fallait aller bosser en usine, partir à la campagne fabriquer des fromages de chèvre, pour savoir ce qu’était la vraie vie. J’ai voulu aller vers la vraie vie, passer de l’autre côté. Je voulais également être là pour mes enfants, afin de ne pas avoir de regrets. Mais ça aurait pu être moins long. Je ne conseillerais à personne de faire la même chose.

Edito : Le cerveau : un monde encore inconnu !

RTFLASH   22/12/2017

Depuis une vingtaine d’années, les avancées dans la connaissance de notre cerveau ont été spectaculaires et sans précédent et l’on peut dire sans exagérer que nous avons plus progressé en deux décennies qu’en deux siècles dans la compréhension de cet « organe-univers » d’une incroyable complexité qu’est le cerveau humain.
Sans prétendre évidemment faire la liste exhaustive de toutes les découvertes intervenues dans les domaines de la neurobiologie et des sciences cognitives depuis la fin du siècle dernier, j’ai voulu cette semaine en rappeler quelque unes qui me semblent particulièrement marquantes, tant elles sont venues enrichir et parfois remettre en cause les principales théories scientifiques concernant le fonctionnement du cerveau.
Très longtemps, les scientifiques ont pensé que les neurones constituaient les unités fondamentales à étudier pour comprendre le cerveau. A contrario, les structures d’interconnexion dites neuronales (axones et dendrites) et les autres types de cellules cérébrales, comme les cellules gliales, ont été longtemps considérées comme secondaires et vues comme des éléments qui ne jouaient qu'un rôle subsidiaire
Prenons l’exemple des dendrites qui constituent 90 % du tissu de neurones de notre cerveau et forment les prolongements filamenteux du neurone servant à recevoir et conduire l'influx nerveux. Très longtemps, ces structures cérébrales ont été considérées comme des éléments passifs de l'activité électrique. Pourtant, des chercheurs de l'UCLA (Université de Californie à Los Angeles) viennent de démontrer qu'elles génèrent en réalité dix fois plus d'impulsions que le soma, corps principal des neurones dont elles sont le prolongement (Voir UCLA Newsroom).

Crimes sexuels : pour un droit en trois paliers

Par Irène Théry, sociologue, directrice d'études à l'EHESS 
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Image issue de la série photographique «Silenzio #2».
Image issue de la série photographique «Silenzio #2».
Photo François Fontaine. Agence VU

Si on relevait le seuil de non-consentement absolu de 6 à 13 ans, âge où la puberté est accomplie et seuil de la responsabilité pénale, deux exigences seraient remplies : protéger au mieux les victimes de violences sexuelles et accompagner les adolescents vers l’indépendance.


La catastrophe du suicide en Iran, le résultat funeste de la dictature théocratique

Hot News Portal
 27 décembre 2017



Le suicide bouleversant d’une mère avec son bébé et sa jeune fille
La tendance croissante au suicide chez les différentes classes et groupes d'âge ainsi que l'augmentation des suicides collectifs, sont devenues une catastrophe humanitaire humaine en Iran. Les victimes de la plupart de ces suicides se trouvent dans les provinces occidentales et méridionales défavorisées du pays, telles qu’Ilam, Kermanchah, Lorestan, Hamedan et Khouzistan, et la majorité étant principalement des femmes et des jeunes, y compris même des jeunes de 13 ans.
« Le suicide en Iran a augmenté d’une façon étonnante », selon le site Internet officiel Khabar Online. « De 2011 à 2015, les suicides ont augmenté de 66% chez les femmes et de 71% chez les hommes. Pendant des années, les statistiques sur le suicide n'ont pas été communiquées aux médias comme elles le devraient et les entités impliquées refusent pour la plupart de le faire. Les suicides parmi les jeunes sont également très élevés. »

Hôpital : le tabou des médecins aux diplômes étrangers

Par Eric Favereau — 

Des médecins formés à l’étranger manifestent devant le ministère de la Santé pour une meilleure reconnaissance de leurs compétences, le 15 novembre.
Des médecins formés à l’étranger manifestent devant le ministère de la Santé pour une meilleure reconnaissance de leurs compétences, le 15 novembre.Photo Garo. Phanie

Face à la pénurie de personnel, nombre d’établissements, en particulier dans les zones peu attractives, ont de plus en plus recours à des praticiens formés à l’étranger et contraints à la précarité. Symptôme de la crise de l’hôpital.

C’est l’angle mort de la crise des hôpitaux publics : les «médecins à diplômes étrangers». On évite d’en parler, on fuit le sujet. Les directeurs d’hôpitaux, par exemple, ne veulent surtout pas l’aborder. «Vous nous informez que vous conduisez une enquête sur les questions de démographie médicale en France et sur les médecins à diplômes étrangers, répond ainsi le directeur de l’hôpital de Château-Thierry (Aisne).Nous ne souhaitons pas participer à votre enquête.»Ajoutant, bon prince : «Mais nous sommes pleinement à disposition si vous souhaitez à l’avenir avoir un exemple de structuration territoriale des filières de prise en charge.»


MALADIE DE PARKINSON : DES CHAUSSURES AVEC LASER INTÉGRÉ POUR CORRIGER LA DÉMARCHE

jeudi 28 décembre 2017

Adolescents face au cannabis : mode d’emploi

Un livre pratique et didactique écrit par trois professionnels de terrain pour aider les parents à accompagner leur enfant exposé à la drogue.

LE MONDE  | Par 

Le livre. Quand faut-il s’inquiéter ? Quand et comment en parler ? Et surtout comment gérer ensuite ? Face à la consommation de cannabis de leur adolescent – une situation banale puisque à 17 ans près d’un sur deux a déjà expérimenté cette drogue et 9 % sont des fumeurs réguliers –, beaucoup de parents paniquent ou se trouvent désemparés. C’est à eux, mais aussi à tous les adultes en contact avec ces jeunes, que s’adresse l’ouvrage Adolescents et cannabis. Que faire ?, rédigé par trois psychologues spécialistes des addictions, Jean-Pierre Couteron, également président de la Fédération Addiction, Muriel Lascaux et Aude Stehelin.

Pas à pas, forts de leur expérience de professionnels de terrain mais sans jamais se faire donneurs de leçons, le trio invite les parents à réfléchir sur les enjeux du cannabis à l’adolescence, puis à agir concrètement en trois étapes.

mercredi 27 décembre 2017

« Les raisons de ne pas croire en un dieu sont les mêmes que celles de ne pas croire au Père Noël »

Dans une tribune au « Monde », Franck Ramus, spécialiste des sciences cognitives, regrette que la liberté de conscience des enfants soit bafouée.

LE MONDE  | Par 

Tribune. Que diriez-vous de parents qui raconteraient à leur enfant l’histoire du Père Noël, mais qui, alors que l’enfant grandit, ne lui diraient jamais qu’il s’agit d’une histoire inventée ? Et qui, alors que l’enfant commence à douter et à opposer des arguments rationnels à l’existence du Père Noël (par exemple, l’impossibilité physique de livrer tous les foyers du monde en une nuit), maintiendraient mordicus que l’histoire est vraie, que ses détracteurs sont mal intentionnés, qu’il est essentiel pour l’enfant d’y croire, et que, s’il n’y croit pas, le Père Noël lui infligera des punitions bien plus graves que de ne plus lui livrer de cadeaux ?

Vous trouveriez certainement que ces parents jouent une farce bien cruelle à leur enfant, qu’ils le maintiennent dans un état de sujétion intellectuelle et psychique inacceptable, et qu’ils lui rendent un bien mauvais service en cultivant et en perpétuant sa crédulité d’enfant au lieu de développer son esprit critique. Vous considéreriez cette attitude comme un abus de pouvoir inexcusable, et vous auriez raison.

Le déjà-vu défie les méthodes scientifiques

Julie Schupbach    18 décembre 2017 



La science demeure incapable d’expliquer le phénomène de déjà-vu. Outre un manque de connaissances sur les mystères du cerveau, ce sont aussi des lacunes dans les outils d’analyse qui retardent l’enquête.

Marcher dans la rue puis d’un seul coup, être saisi de cette sensation étrange. L’impression d’avoir déjà vu la scène et d’en connaître par avance les moindres détails. Le sentiment est surprenant, inqualifiable, suscitant souvent l'incrédulité. Plus de deux personnes sur trois prétendent en avoir déjà fait l’expérience, mais aucune théorie ne semble être en mesure de l’expliquer. Tour d’horizon des idées scientifiques face à la question.
En l’an 300, le philosophe saint Augustin, se questionnait déjà sur le sujet. Certains écrits parlent ensuite de communion avec les ancêtres, d’autres de rêves prémonitoires, ou encore des souvenirs erronés. On doit d’ailleurs l’introduction du terme déjà-vu au médium – et philosophe – français Michel Boirac, en 1876. Plus récemment, c’est à la neurologie de suggérer des explications. Finie la subjectivité, place à l’expérimentation.

Irak : une formation en psychothérapie

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Disponible : 27/12/2017 au 29/12/2037

Ces dernières années, des millions d'Irakiens ont vécu de multiples traumatismes : violence des combats contre le groupe Etat Islamique, décès de leurs proches, tortures voire viols, ou embrigadement forcé... Le pays ne comptait qu'une poignée de psychologues pour les aider. Un cursus a vu le jour pour former de nouveaux spécialistes irakiens.