BELGIQUE
Le rappeur au cœur tendre nous donne de ses nouvelles après dix ans d’absence et nous offre une leçon de “Géopoétique”.
(©) Benjamin Decoin.
On l’avait laissé au "Chapitre VII" de son existence, pensant qu’il écrirait bientôt la suite. Seulement voilà, dix années ont passé, et pas de nouvelles de MC Solaar. Certes, une fois par an, il ne manquait pas de jouer les "Enfoirés" mais, de retour en chanson, il n’en était pas question. C’est pourquoi ce nouvel album a tout d’une très bonne nouvelle, qu’on découvre sous la forme d’un traité de "Géopoétique" et qui parle de l’influence de la géographie intime du presque cinquantenaire sur sa poésie, toujours aussi allumée, toujours aussi entraînante.
Vous avez pris une année sabbatique qui aura duré une décennie. Ça n’a pas été trop dur de revenir ?
Je suis victime de mes lectures. J’ai trop lu de livres d’utopistes qui disaient qu’il fallait aller bosser en usine, partir à la campagne fabriquer des fromages de chèvre, pour savoir ce qu’était la vraie vie. J’ai voulu aller vers la vraie vie, passer de l’autre côté. Je voulais également être là pour mes enfants, afin de ne pas avoir de regrets. Mais ça aurait pu être moins long. Je ne conseillerais à personne de faire la même chose.
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