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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 20 septembre 2017

Ce que les riches pensent des pauvres ?






Ce que les riches pensent des pauvres


Nantis/Social : qui perd son sang froid ?

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Les «invisibles» balayés par Irma

Par Michel Eynaud, Psychiatre des hôpitaux, Guadeloupe — 
A l'aéroport de Saint-Martin, le 10 septembre.
A l'aéroport de Saint-Martin, le 10 septembre. 
Photo Martin Bureau. AFP

Le cyclone a fait voler en éclat les apparences paradisiaques des îles touchées. Irma a rendu visibles ceux qu’on ne voit pas d’habitude : les plus pauvres, les plus fragiles psychologiquement. Le psychiatre Michel Eynaud s'inquiète de la très discrète prise en compte de la souffrance psychique.


Internés de force

Les Pieds sur terre par Sonia Kronlund


Documentaires   19/09/2017


Internés de force, ils racontent comment ils se sont retrouvés, contre leur gré, à passer plusieurs jours dans un hôpital psychiatrique. Médications forcées, interrogatoires ubuesques, voisins gênants, rares visites.

Vol au-dessus d'un nid de coucou (1976)Vol au-dessus d'un nid de coucou (1976) Crédits : © Splendor Film
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Pratique avancée et protocoles de coopération : les infirmiers vont-ils devenir des médecins de substitution?

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A l'heure où les médias généralistes évoquent de plus en plus les actions et projets visant à pallier  les déserts médicaux et à améliorer l'offre de soins, une confusion demeure dans les termes employés  pour les infirmiers concernés par ces mesures . Certains - y compris les établissements de santé -  mélangent des concepts aux enjeux radicalement opposés. Quelle est la différence entre "Pratique avancée" et "transferts de compétences"? Eclairage sur ces filières qui toutes deux donnent davantage de compétences aux infirmiers. 


Le bilan de santé inquiétant des étudiants infirmiers

Une enquête menée auprès de 14 000 étudiants infirmiers montre que leur état de santé psychologique et physique s’est dégradé.

LE MONDE  |

L’enquête de la Fnési montre, à nouveau, la grande difficulté psychique des étudiants infirmiers.
L’enquête de la Fnési montre, à nouveau, la grande difficulté psychique des étudiants infirmiers. JEFF PACHOUD / AFP

Epuisés, stressés, angoissés : c’est un bilan de santé catastrophique que révèle la Fédération nationale des étudiants en soin infirmiers (Fnési) avec la publication de son enquête sur le bien-être des étudiants infirmier, lundi 18 septembre. Au total plus de 14 000 étudiants infirmiers issus de dix-huit régions métropolitaines et d’outre-mer ont répondu à un questionnaire en ligne, en février et mars, « soit 15 % de la population des étudiants infirmiers, un échantillon représentatif », estime le syndicat étudiant.

Plus de la moitié d’entre eux déclarent que leur santé psychologique s’est dégradée depuis leur entrée en formation ; 78,2 % des étudiants se déclarent tout le temps ou souvent stressés, alors qu’ils n’étaient que 40,8 % en 2011 ; 61,8 % des étudiants se déclarent souvent ou tout le temps épuisés psychologiquement, un état qui s’accroît au fur et à mesure de l’avancée dans le cursus (85,9 % pour les étudiants de troisième année contre 66,2 % en première année).

Par ailleurs, 27,3 % indiquent avoir déjà consommé un ou plusieurs médicaments psychotropes durant leurs études (le taux atteint 36 % pour les étudiants de troisième année). « Nous recevons tous les jours des demandes d’aide des étudiants. Mal-être, stress, harcèlement, violence… Les témoignages se multiplient et rien n’a été fait depuis nos dernières enquêtes, en 2015 et 2011 », explique Ludivine Gauthier, secrétaire générale de la Fnési.


mardi 19 septembre 2017

Une femme jugée pour avoir dénoncé des maltraitances d’enfants handicapés

Céline Boussié comparaît pour diffamation, après avoir dénoncé les mauvais traitements dans un centre où elle a travaillé.

LE MONDE  | Par 
L’institut médico-éducatif de Moussaron, à Condom (Gers), en 2014.
L’institut médico-éducatif de Moussaron, à Condom (Gers), en 2014. PASCAL PAVANI / AFP

Sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel de Toulouse, où elle devait comparaître, mardi 19 septembre, pour diffamation, Céline Boussié « ne se [sentira] pas à sa place ». Comme trois lanceurs d’alerte avant elle, cette ancienne employée de l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron, à Condom (Gers), est poursuivie par le centre « pour avoir rompu la loi du silence et tenté de faire connaître la vérité ». Celle de vingt ans de maltraitance présumée, visant des jeunes polyhandicapés, pensionnaires de cette structure de droit privé qui reçoit des financements de l’Etat.



Pourquoi les femmes délaissent la pilule

La pilule reste le premier moyen de contraception en France, mais son usage décline. Les aînées qui se sont battues pour l’accès à la contraception observent et s’inquiètent.

LE MONDE  | Par 

AUREL
Attraper sa plaquette de pilules sur l’étagère de la salle de bains chaque soir au coucher, ou sur la table de chevet au réveil, puis avaler le comprimé garantie anti-grossesse sera peut-être bientôt le réflexe d’un autre temps. Le mouvement amorcé au début des années 2000 et confirmé au tournant de la décennie semble devenir une tendance de fond, encore inenvisageable il y a peu : les femmes, en France, délaissent de plus en plus la pilule.

Le vécu d’Apolline, 28 ans, première plaquette à 16 ans et dernière en 2012 par peur des hormones, souci de la planète et ras-le-bol des effets secondaires, résume celui de milliers d’autres femmes qui, pour certaines, ont répondu à notre appel à témoignages. Elles sont élève infirmière, graphiste, éducatrice spécialisée ; vivent à Paris, Lille, Caen, Marseille ; sont en couple ou pas ; ont déjà des enfants ou non, et ont toutes décidé d’arrêter la pilule.

Les enquêtes Fecond de 2010 et 2013, la référence sur les comportements sexuels des Français, avaient enregistré les débuts de cette désaffection. En trois ans, le recours à la pilule était passé de 50 % à 41 % chez les femmes entre 15 et 49 ans. On attend d’ici peu le volet contraception du baromètre santé de Santé publique France. Mais les signes ne trompent pas. Les gynécologues de ville confirment le phénomène. Les Apolline, Chloé, Lou témoignent en nombre sur la toile. Et si le livre J’arrête la pilule de Sabrina Debusquat, sorti début septembre (Les liens qui libèrent, 304 p., 19,50 euros), pèche par un manque de nuances et des raccourcis scientifiques, il a le mérite de faire exister publiquement cette génération post-pilule.

Les champions des rêves sous la loupe des chercheurs

Reportage dans le service des pathologies du sommeil de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, où des scientifiques étudient le rôle des rêves.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Un homme participe à une étude du sommeil.
Un homme participe à une étude du sommeil. TED SPAGNA / BSIP

« Tu te fous pas de ma gueule comme ça… Tu es restée m’attendre où ? Faut ­m’expliquer ça, hein ?… », s’énerve un homme, sur une vidéo. Dans un autre enregistrement, un monsieur pointe l’index puis dit : « Regarde. » Ces scènes banales pourraient être filmées dans la rue. Sauf que… les deux protagonistes dorment, sur un lit d’hôpital. Dans le service des pathologies du sommeil, à La Pitié-Salpêtrière (AP-HP, Paris), la somniloquie – fait de parler en dormant – est un thème de recherche à part entière.

« C’est un comportement très répandu, qui existe ponctuellement chez sept personnes sur dix, même si les propos sont inintelligibles dans la moitié des cas, souligne la professeure Isabelle Arnulf, qui dirige ce service. Malgré cette fréquence élevée, la somniloquie avait été peu étudiée, beaucoup moins que son équivalent chez les oiseaux, le chant nocturne. » La neurologue a lancé un programme de recherche à partir d’enregistrements vidéo, ce qui n’avait jamais été fait. Elle en a désormais presque 900, une collection unique.

Schizophrénie : «Je veux juste que mon frère soit interné et soigné !»

Le Quotidien

LUXEMBOURG
18/09/17

Les symptômes de Georges «s'apparentent à des hallucinations. Mon frère entend des voix et sa réalité n'est, a fortiori, pas la même que la nôtre. Sans parler des épisodes de paranoïa où il se sent poursuivi par les
services secrets voire par les nazis», témoigne madame T., sa sœur.
(Photo : dr)
Les symptômes de Georges «s'apparentent à des hallucinations. Mon frère entend des voix et sa réalité n'est, a fortiori, pas la même que la nôtre. Sans parler des épisodes de paranoïa où il se sent poursuivi par les services secrets voire par les nazis», témoigne madame T., sa sœur. (Photo : dr)

La sœur de Georges T., atteint de schizophrénie, lance un dernier cri d’alarme, afin que son frère soit enfin soigné dans une structure de psychiatrie aiguë.

Après des années de fatalisme puis de combat, la sœur de Georges est arrivée au stade de la saturation et du ras-le-bol. Elle se décide à écrire au ministère de la Santé, au mois de mars dernier, mais le gouvernement n’a pas estimé devoir lui répondre. Aujourd’hui, elle n’en peut plus et ne sait plus vers qui se retourner. Le Quotidien l’a rencontrée pour évoquer son combat contre cette maladie toujours inadéquatement prise en charge au Luxembourg, selon elle, à savoir la schizophrénie. Car madame T. entend rendre public ce problème qui concerne des centaines, voire milliers de personnes atteintes de psychoses au Grand-Duché, selon les chiffres de l’Association des familles ayant un proche atteint de psychose au Luxembourg (AFPL).
Votre frère Georges a été diagnostiqué schizophrène il y a plusieurs années, mais le CHEM (Centre hospitalier Emile-Mayrisch) d’Esch-sur-Alzette ne semble pas en mesure de l’interner plus de deux semaines. Avant d’aborder la problématique de la prise en charge de cette maladie au Grand-Duché, pouvez-vous nous expliquer comment « tout » a commencé. En clair, y a-t-il eu un élément déclencheur?
Madame T. : Eh bien, tout a débuté il y a environ une trentaine d’années. Mon frère Georges avait à l’époque 26 ans (NDLR : 62 ans aujourd’hui). Il travaillait dans le pavillon du parc de Merl, à Luxembourg. C’est alors, que les premiers signes de la maladie se sont manifestés : Georges a commencé à parler aux poissons du bassin du parc.


Nouvelles substances psychoactives « NSP » ou quand la ‘nouveauté’ interpelle !

Publié le 06/09/2017

L'Europe est confrontée à l'arrivée massive de nouvelles drogues de synthèse, drogues dont les effets peuvent être très graves, voire mortels, selon l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies. Afin de promouvoir l’usage d’une terminologie claire sur ce problème, l’ONUDC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) a réuni ces drogues qui circulent sur le marché sous les noms de ‘drogues de synthèse’, ‘euphorisants légaux’, ‘euphorisants végétaux’, ‘sels de bain’, ou ‘réactifs de laboratoire’ sous le vocable ‘Nouvelles substances psychoactives’ (NSP). Il s’agit donc « de substances dont il est fait abus, consommées pures ou sous la forme de préparations, qui ne sont contrôlées ni par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 ni par la Convention sur les substances psychotropes de 1971 mais qui peuvent toutefois représenter une menace de santé publique ». Le terme ‘nouvelles’ ne se réfère pas nécessairement à des inventions inédites – certaines NSP ont été synthétisées pour la première fois il y a 40 ans – mais à des substances qui sont apparues récemment sur le marché et qui n’ont pas été répertoriées dans les conventions ci-dessus.

lundi 18 septembre 2017

Soigner et prendre soin d’autrui : quels enjeux pour l’éducation et la formation ?


Volume 6 numéro 3
Bientôt disponible aux Éditions Champ Social, sur Cairnet sur Érudit
Numéro coordonné par :
Joris Thievenaz (Université Paris VI, Pierre et Marie Curie, Centre de recherche sur la formation du CNAM) et Paul Olry (Université de Bourgogne Franche-Comté, AgroSup Dijon),
Ce numéro thématique propose ainsi d’aborder l’activité de différents acteurs du soin et de l’accompagnement thérapeutique (médecins, aides-soignants, infirmiers, paramédicaux) dans une logique d’intelligibilité de leur action. Une attention particulière est accordée aux réflexions portant sur les dispositifs méthodologiques d’analyse du travail et d’observation (opérationnalisation, innovations, enjeux spécifiques, limite des dispositifs et co-production des connaissances…) ainsi que dans les modalités concrètes de traitements des matériaux de la recherche.

Au « Chasseur français », les petites annonces matrimoniales résistent au 2.0

Depuis plus d’un siècle, des célibataires espèrent trouver l’amour grâce aux annonces matrimoniales du mensuel. Une institution qui perdure à l’heure des sites de rencontres.

M le magazine du Monde  | Par 

Un jour sur deux, Gérard Granier, 71 ans, extrait une feuille de papier de lin de l’armoire de son salon, s’assoit à la table en bois qui sature l’espace de son petit F3 de Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) et écrit. Avec un stylo à bille, il remplit une page, recto verso, de son écriture « moyenne », comme il dit. Gérard écrit à Jeanine, depuis quelque temps déjà : « Je lui raconte mes journées, je me décris, lui dis que je suis un ancien ouvrier à la retraite, seul, et que je n’ai pas envie de mourir seul. »

Le dernier combat d’Anne Bert

Rencontre avec l’écrivaine, atteinte de la maladie de Charcot, qui a médiatisé son choix d’aller mourir prochainement en Belgique

LE MONDE  | Par 

Anne Bert, à Fontcouverte (Charente-Maritime), le 11 septembre.
Anne Bert, à Fontcouverte (Charente-Maritime), le 11 septembre. Theophile TROSSAT pour "Le Monde"

Matinales radio, pleines pages dans les magazines et les journaux nationaux… En ce début d’automne, Anne Bert est partout. Difficile d’ignorer la décision de cette écrivaine de 59 ans d’aller prochainement mourir en Belgique pour mettre un terme à sa descente aux enfers. Atteinte de sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de « maladie de Charcot », une pathologie neurodégénérative évolutive et incurable qui, petit à petit, la « momifie » et l’« emmure » vivante, elle a choisi de médiatiser sa décision dans l’espoir de faire évoluer la loi française interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.

Condamnées pour infanticide, des Sénégalaises racontent

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Des dizaines de femmes sont détenues pour avoir tué leur bébé à la naissance. Leur parole révèle les tourments d’une société écrasée par la peur de la honte.

A la prison de Monrovia, au Liberia, en 2011. Photo d’illustration.
A la prison de Monrovia, au Liberia, en 2011. Photo d’illustration. CRÉDITS : GLENNA GORDON/AFP

Une porte qui se referme aussitôt qu’elle est ouverte. Dans l’enceinte surmontée de fils barbelés de la maison d’arrêt et de correction de Thiès, au Sénégal, la sécurité est de mise. Les gardes surveillent les moindres faits et gestes des visiteurs. Dans cette prison séjournent 40 femmes condamnées ou en détention préventive. Parmi elles, plus de 20 % sont détenues pour infanticide.

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Luca, une cellule, un monde et nous

TRIBUNE LES INÉDITS DU CNRS
Par Patrick Forterre, Biologiste, professeur à l’université Paris-Sud, au sein de l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC) et à la tête d’une unité de l’Institut Pasteur. — 
Représentation de la double hélice de l'ADN.
Représentation de la double hélice de l'ADN. 
Photo Reuters

Même s’il vient de fêter les 20 ans de son baptême, l’existence du dernier ancêtre commun à tous les êtres vivants remonte à plus de 3 milliards d’années. Et on sait de mieux en mieux à quoi il ressemblait…

La biologie moléculaire l’a établi au siècle dernier : tous les êtres vivants partagent les mêmes grosses molécules porteuses d’information (ADN, ARN et protéines), et le même code génétique pour transférer l’information entre ces molécules. Cette unité du monde vivant indique une origine commune, un ancêtre possédant toutes ces caractéristiques. En clin d’œil à Lucy, celui-ci a été baptisé Luca (acronyme de l’expression anglaise Last Universal Common Ancestor) lors d’un colloque international organisé en France par la Fondation des Treilles en 1996.


Témoignage : « J’ai décidé de faire un enfant toute seule »

A 39 ans, cette cadre supérieure dans l’économie sociale et solidaire, qui vit en région parisienne, a décidé de se faire inséminer en Espagne.
LE MONDE 

JOCHEN GERNER


Mon envie d’enfant est ­venue assez tard. Avant, je me disais que j’avais le temps et que le jour où je m’y mettrais, ça arriverait tout seul. Et puis, à un moment, alors que j’étais très épanouie, à la fois dans mon métier et dans ma vie sociale, je me suis sentie vide. C’était presque physique, ce besoin de transmettre, de s’occuper de quelqu’un d’autre, de le protéger.

J’avais plus de 35 ans, je n’étais pas dans une relation, et j’ai réfléchi à plusieurs solutions. La première : bien calculer mon cycle, sortir un soir et faire un bébé avec quelqu’un que je ne reverrais ­jamais. La deuxième : avoir un enfant avec un ami homosexuel – c’est devenu classique aujourd’hui. La troisième, enfin : recourir à la procréation médicale assistée en Espagne ou en Belgique, puisqu’en France, ce n’est pas ­accessible aux couples lesbiens et aux femmes seules [le Comité consultatif national d’éthique a rendu un avis positif à ce propos fin juin


L'homme qui voulait "soigner par l'orgasme"

AGNÈS GIARD 



Il voulait libérer l’humanité par la jouissance. Il est mort en prison. Wilhelm Reich se comparait à Jésus-Christ (encore un). Comme lui, il a été cloué sur une croix… mais ses idées sont devenues notre crédo. Qui était ce gourou ?

«La chasteté, c’est mauvais pour la santé.» Cette pseudo-vérité, que l’on répète aujourd’hui comme une évidence, est l’idée maîtresse de Wilhelm Reich (1897-1957), dont tous les mouvements libertaires du XXe siècle ont fait leur maître à penser. Curieusement, alors que la plupart des médecins reprennent en coeur cette théorie, ils en désavouent l’auteur.

Payer les patients pour qu'ils prennent leur traitement ?

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Aux Pays-Bas, une étude souligne l’intérêt d’une incitation financière pour favoriser l’observance de patients schizophrènes.


Est-il légitime sur un plan éthique de payer des patients pour qu’ils prennent bien leur traitement ? Cette question est au cœur d’une étude publiée par des chercheurs hollandais dans la revue BMC Psychiatry. Cette étude a été menée auprès de patients atteints de schizophrénie ou de troubles psychotiques, soignés par des injections délivrées tous les mois en milieu hospitalier. Au total, 169 patients ont été répartis en deux groupes. Durant douze mois, les patients du premier groupe ont reçu leur traitement comme d’habitude. Ceux du second groupe, eux, ont reçu la somme de 30 € à chaque injection.
[...] Psychiatre et psychanalyste, le docteur Patrick Landman ne cache pas un certain malaise. « Cela me gêne qu’on introduise ainsi de l’argent dans la relation médecin-malade, estime-t-il. D’une certaine manière, cela revient à « acheter » les patients pour qu’ils prennent leur traitement. Et cela reflète les défauts des méthodes comportementalistes : quand c’est bien, on donne un bonbon, quand c’est mal, une fessée. C’est un peu infantilisant. »

L’incroyable histoire des jumelles Masha et Dasha

En-tête
Nées à Moscou en 1950, Masha et Dasha étaient  des jumelles dites siamoises, partageant le même corps jusqu’aux hanches et aussi le colon, la vessie, le système reproductif et le système immunitaire. L’équipe de la physiologiste soviétique Tatiana Alexieva, à l’Institut pédiatrique de Moscou, fit croire à la famille qu’elles étaient mortes et les enferma dans une cage de verre pour faire des expériences.


Contexte social et risque de schizophrénie : la poule ou l’œuf…

Publié le 13/09/2017

Commentant une étude britannique sur l’épidémiologie d’un premier épisode psychotique[1], l’éditorialiste de The American Journal of Psychiatry rappelle que certains éléments de l’environnement constituent des facteurs de risque « pour des psychoses non affectives comme la schizophrénie. » On constate en effet une incidence supérieure de cette maladie quand la densité de population est plus élevée, et quand au moins deux de ces quatre indicateurs (connus par les résultats des recensements) sont dégradés : accès à l’éducation, au travail, aux soins, et à un environnement de bonne qualité.

"On est plus proches de l'incarcération que de l'hospitalisation" : Agnès témoigne après son séjour au CHS d'Evreux

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Par Kathleen Comte     18 septembre 2017 

Agnès, 45 ans, a passé une semaine en janvier au CHS de Navarre à Evreux. Une expérience qu'elle ne souhaite à personne. Elle raconte son séjour sur son blog.
Agnès, 45 ans, a passé une semaine en janvier au CHS de Navarre à Evreux. Une expérience qu'elle ne souhaite à personne. Elle raconte son séjour sur son blog. © Radio France - Kathleen Comte

En janvier, Agnès - alors en pleine dépression - décide de se faire hospitaliser au Centre Hospitalier Spécialisé de Navarre à Evreux dans l'Eure. Un séjour d'une semaine qui ne se passe pas comme prévu. A sa sortie, elle témoigne sur son blog. Nous l'avons rencontrée.