Céline Boussié comparaît pour diffamation, après avoir dénoncé les mauvais traitements dans un centre où elle a travaillé.
LE MONDE | | Par Cécile Bouanchaud
Sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel de Toulouse, où elle devait comparaître, mardi 19 septembre, pour diffamation, Céline Boussié « ne se [sentira] pas à sa place ». Comme trois lanceurs d’alerte avant elle, cette ancienne employée de l’institut médico-éducatif (IME) de Moussaron, à Condom (Gers), est poursuivie par le centre « pour avoir rompu la loi du silence et tenté de faire connaître la vérité ». Celle de vingt ans de maltraitance présumée, visant des jeunes polyhandicapés, pensionnaires de cette structure de droit privé qui reçoit des financements de l’Etat.
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