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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 6 décembre 2016

Brut et joli, la folie en partage

PHILIPPE GODIN 
Brut et joli, la folie en partage
Sans-titre-gouache-papier 1950
Brut et joli, l’exposition actuelle au Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) constitue un événement culturel majeur, pas seulement parce que la collection Sainte-Anne est unique par son nombre, sa diversité et son originalité, mais dans la mesure où le MAHHSA ouvre un espace singulier dans le champ des relations de l'art avec l'altérité psychique. Domaine qui doit être, plus qu'aucun autre, protégé de la marchandisation à outrance de nos vies.
Sainte-Anne est depuis longtemps un centre artistique. Il a maintenant son musée ! Le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne vient de se voir attribuer l’appellation Musée de France au printemps dernier.
C’est la reconnaissance par l’Etat d’une politique d’ouverture visant à développer les liens entre l’art et la psychiatrie depuis la fin de la seconde guerre mondiale. D’une part, l’hôpital a fait le choix d’accueillir certains artistes qui font la démarche de proposer leur travail dans un contexte différent, pour un public très diversifié. C’est le cas des artistes contemporains Annette Messager, Martial Raysse ou Gérard Gasiorowski pour l’exposition actuelle. D’autre part, Sainte-Anne a voulu présenter des créations faites par certains de ses patients. « Brut et joli » est la première exposition de ce nouveau musée.
Raysse, Martial - Bel Amour détrempe sur toile - 1998 27 cm x 32 cm - IMR - 1032
L’hôpital vers son dehors
A l’heure où les savoirs, les disciplines, et les communautés se replient dangereusement sur eux-mêmes, Sainte-Anne incarne un lieu exemplaire de rencontres et d’échanges, entre médecins, artistes, penseurs et publics variés. Le MAHHSA (Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne), pratique depuis longtemps cet esprit d’ouverture de l’hôpital vers son dehors.

Tout a commencé dans les années 1940. Si l’hôpital – inauguré le 1er janvier 1867, il fêtera ses 150 ans l’année prochaine – est spécialisé dans le traitement des maladies mentales, il se vit aussi comme un centre artistique et culturel. Écrivains, philosophes, artistes côtoient médecins et psychiatres dans la fameuse salle de garde, lieu de fresques célèbres et de tous les échanges : avec les surréalistes surtout qui portent un véritable intérêt aux productions artistiques des malades mentaux.

"Eternity Has No Door Of Escape", projet de film sur l'Art Brut à soutenir par crowfunding

L’ART BRUT


   05.12.2016


Ce projet de film par Arthur Brgnis retracera l’histoire de l’Art Brut du début du siècle dernier à aujourd’hui à travers quatre figures emblématiques et incontournables.


Jean Dubuffet, qui théorisa l’art brut sera la figure tutélaire du film. Hans Prinzhorn qui fut le premier à considérer les œuvres d’aliénés comme des œuvres à part entière puis Harald Szeemann qui l’introduisit dans l’art contemporain, et Alain Bourbonnais qui l’ouvrit à l’art autodidacte sous différentes formes seront nos guides, nos passeurs. Ce récit choral nous permettra de mettre en lumière leurs interrogations, leurs réflexions qui continuent de hanter le monde de l’art brut et de l’art en général.



Didier Eribon et Elisabeth Roudinesco, le 14 décembre, à la Sorbonne, au séminaire « Actualité de la philosophie et des sciences sociales »

[...] A l’occasion des 40 ans de la parution de La Volonté de Savoir de Michel Foucault, Didier Eribon et Elisabeth Roudinesco interviendront sur l’héritage de cet ouvrage et sur la manière dont nous pouvons penser, à partir de lui, le pouvoir, la sexualité, la psychanalyse, la résistance… c’est-à-dire la politique et la critique contemporaines.
La séance se tiendra le mercredi 14 décembre 2016, à 20h, à la Sorbonne, Amphithéâtre Bachelard, (Galerie Gerson),  14 rue Cujas, 75005  Paris.
Entrée libre, ouvert à toutes et à tous. Pour celles et ceux qui ne sont pas de la Sorbonne, pour pouvoir entrer c’est très simple mais il faut juste nous envoyer un mail à seminaire.actualite@gmail.com avec votre nom et nous vous enverrons une invitation à montrer à l’entrée

lundi 5 décembre 2016

Hommes et femmes scrutent différemment les visages

Le Monde Blogs  28 novembre 2016



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Lorsqu’ils scrutent un visage, les hommes ont tendance à se focaliser sur la région des yeux (à gauche), tandis que le regard des femmes se promène davantage. © Coutrot et al./Journal of Vision.
FERMEZ les yeux puis rouvrez-les. Voilà. A partir de cet instant, à chaque seconde qui s’écoule, l’équivalent d’un gigabit de données venues du monde extérieur passe le sas de vos pupilles et envahit votre monde intérieur. Comme le précise le neuroscientifique Antoine Coutrot (University College de Londres), notre encéphale, bien qu’étant très performant, « ne peut traiter une telle somme d’informations. Afin de sélectionner les régions de la scène visuelle les plus pertinentes et de leur allouer un maximum de ressources, nous bougeons nos yeux en moyenne trois fois par seconde. » Et le plus beau de l’histoire tient au fait que ces petits mouvements oculaires livrent en retour au monde extérieur des informations sur notre monde intérieur ! Encore faut-il savoir les détecter et les interpréter.
C’est ce que viennent de faire Antoine Coutrot et quelques-uns de ses collègues dans une étude publiée le 28 novembre par le Journal of Vision. Pour y parvenir, ils ont utilisé la technique de l’oculométrie (ou eye-tracking en anglais). « Les regards des sujets sont capturés avec un oculomètre, explique le chercheur français. Il s’agit d’une petite caméra capable de repérer le centre de la pupille de l’observateur et donc de savoir où ce dernier regarde. Ces caméras ont une très bonne résolution temporelle – une position oculaire toutes les millisecondes – et spatiale. »

Les schizophrènes sont-ils dangereux ?

Shutter Island, Fight Club, Shining, Black Swan... Au cinéma, les schizophrènes sont (presque) toujours des fous dangereux. Mais qu'en est-il dans la « vraie vie » ? Faut-il avoir peur de la schizophrénie ? On fait le point avec Antoine Spath, psychologue à Paris.
La schizophrénie est une maladie qui véhicule beaucoup d'idées reçues. Pour l'imaginaire commun, le schizophrène, c'est un homme un peu bizarre qui a plusieurs personnalités, qui « entend des voix dans sa tête » et qui se comporte comme un fou... On l'imagine facilement sous le masque d'un tueur en série : on a peur de lui.
Il faut dire qu'au jeu des fantasmes, le cinéma ne nous aide pas. Dans Shining, Jack Nicholson (glaçant) essaye d'assassiner sa femme et son fils, poussé par ses hallucinations. Dans Black Swan, la jolie danseuse (Nathalie Portman) se transforme en créature violente et inquiétante. Dans l'excellent Psychose d'Alfred Hitchcock, Norman Bates est un tueur en série schizophrène particulièrement effrayant. Et on ne vous parle même pas de Shutter Island...
« Dans la vie réelle, les schizophrènes ne sont pas plus dangereux que vous et moi, affirme d'emblée Antoine Spath, psychologue à Paris. Bien sûr, certains meurtriers sont schizophrènes, comme d'autres sont diabétiques : est-ce vraiment une raison pour stigmatiser tous les malades ? »

Fin de vie : des repères et un kit officiel pour les professionnels de santé

Coline Garré   06.12.2016

Le ministère de la Santé publie sur son site Internet des repères à l'usage des professionnels de santé, pour « mieux accompagner la fin de vie en France », après que la loi Leonetti-Claeys du 2 février 2016 a renforcé les droits des patients, rendu les directives anticipées plus contraignantes et ouvert le droit à une sédation profonde et terminale.
« Chacun peut exprimer ses volontés sur la fin de vie, qu'il soit en bonne santé ou malade. Parlons-en avant : vous êtes les mieux placés pour aborder la fin de vie avec les patients », exhorte ce guide.

Au Kenya, la grève de 5 000 médecins et soignants hospitaliers plonge le pays dans la confusion

Anne Bayle-Iniguez   06.12.2016

Au Kenya, la grève nationale de 5 000 médecins, infirmières, pharmaciens et dentistes hospitaliers, lancée ce lundi, a des conséquences dramatiques pour la sécurité des patients.
Un jeune homme de 24 ans et deux femmes sont décédés dans deux hôpitaux publics, où aucun service minimum n'est fourni, selon des sources hospitalières. D'autres ont été dirigés vers des soins en cliniques, que la majorité de la population ne peut pas s'offrir financièrement.
Un agent de sécurité a aidé une femme à accoucher, et une enfant orpheline a été laissée seule dans une chambre sans personne pour s'occuper d'elle, rapporte la presse.
Un accord de 2013 non respecté
Selon la police, plus d'une centaine de patients se sont échappés du seul hôpital psychiatrique du pays ce lundi, situé dans la capitale Nairobi.

Prévention des addictions en milieu professionnel : la MILDECA plaide pour une nouvelle approche

Stéphany Mocquery   06.12.2016

Les conduites addictives dans un contexte professionnel, en particulier la consommation de drogues et de psychotropes, sont une préoccupation récente du monde du travail et des pouvoirs publics.
La deuxième journée nationale de prévention des conduites addictives en milieux professionnels, organisée par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), le ministère du Travail et le ministère de la Fonction publique a été l'occasion de plaider pour une nouvelle approche des conduites addictives en milieu professionnel.
Nouvelles normes de travail, tensions et addictions
Les nouvelles normes du travail contemporain (flexibilité, intensification du travail, individualisation du travail et des responsabilités, etc.) induisent des tensions (précarité, hyperactivité et hypercompensation, stress, etc.) pouvant conduire certains agents à adopter des comportements addictifs aux drogues, licites ou illicites, et aux psychotropes.
Pour le Pr Michel Reynaud, psychiatre addictologue et président du Fonds Actions Addictions, « l'entreprise peut être plus ou moins incitative ou, au contraire, plus ou moins régulante ». Par ailleurs, « les individus sont plus ou moins vulnérables aux addictions ». Enfin, les raisons qui font qu'un employé va se tourner vers la consommation de substances addictives peuvent être très différentes, comme « rechercher une sensation ou gérer un malaise au sein de l'entreprise », les deux pouvant cependant se combiner.

Quel impact pour CRISPR ?

internetactu.net  29/11/2016

Quelle sera la véritable innovation disruptive des prochaines années, celle qui va changer radicalement notre rapport au monde ? L’IA, les robots, la réalité virtuelle ? La surprise pourrait nous venir de la biotech, avec CRISPR (que nous avons déjà présenté dans un article précédent). Je ne vais pas dans les lignes qui suivent égrener toutes les innovations impliquant cette technique, parce qu’il y en a au moins une par jour. Peut-être avez vous déjà lu d’ailleurs dans la presse qu’une équipe chinoise a appliqué pour la première fois cette technique à un patient humain atteint d’un cancer. Voyons plutôt les questions posées par l’impact de cette technologie, au plan éthique, économique, mais aussi politique.
Les questions éthiques
Les bioéthiciens se sont naturellement emparés de l’affaire. C’est notamment le cas du Conseil de bioéthique de Nuffield, qui a publié en septembre 2016 un imposant rapport de 130 pages sur les conséquences d’une généralisation de l’ingénierie génétique. Cette organisation a ainsi repéré deux problématiques potentielles qui, selon elle, doivent être particulièrement surveillées. La première est celle de la reproduction humaine. Ne risque-t-on pas de créer des « bébés à la carte » ? L’autre concerne le bétail.

La bataille des dons fait rage entre les associations

Décembre concentre entre 30 % et 40 % de la collecte annuelle. Les grandes institutions s’en sortent le mieux.
LE MONDE ECONOMIE  | Par Denis Cosnard
A Paris pour le Téléthon, samedi 3 décembre.
A Paris pour le Téléthon, samedi 3 décembre. Vincent Isore / IP3 PRESS/MAXPPP
Chaque jour, Marie-Carmen Carles croise les doigts. Pourvu qu’aucun événement ne perturbe la collecte de dons qu’elle orchestre pour le Secours catholique. En novembre et décembre, l’organisation récolte environ 35 millions d’euros, autant que durant les dix autres mois de l’année. « C’est le moment où il ne faut pas se rater ! »
En 2015, les attentats du 13 novembre à Paris avaient tout bouleversé.
« Juste après, il y a eu quinze jours de sidération pendant lesquels les gens n’ont plus donné, raconte Mme Carles. Décembre a été meilleur, sans compenser complètement le manque à gagner. »
Cette année, tout a été préparé pour obtenir davantage. Première étape : la publication en novembre de données sur la pauvreté. Un rapport repris par les médias, et cité lors du dernier débat de la primaire de la droite. Deuxième temps, le lancement d’une campagne pour soutenir l’association. Au programme, affiches, publicités dans la presse et à la télévision, témoignages dans les paroisses… Enfin, 2 à 3 millions de Français vont recevoir dans les prochains jours des courriers et des mails les appelant à faire un don.

L’auteur de bande dessinée Gotlib est mort

Adepte de l’absurde et de l’humour noir, il a créé des personnages très singuliers, de Gai-Luron au professeur Burp, en passant par Superdupont…
LE MONDE
Marcel Gottlieb, le 4 mai 2005.
Marcel Gottlieb, le 4 mai 2005. FRANCOIS GUILLOT / AFP
Marcel Gottlieb, plus connu sous le pseudonyme de « Gotlib », est mort, dimanche 4 décembre, à l’âge de 82 ans, a fait savoir son éditeur. Il s’est fait avant tout connaître pour ses histoires humoristiques comme Gai-Luron et la Rubrique-à-brac.
« Les millions de lecteurs ayant appris à rire dans les pages de la Rubrique-à-brac, desDingodossiers ou de Gai-Luron perdent un humoriste fascinant, un dessinateur virtuose, un touche-à-tout iconoclaste et un ami cher qui parvenait à provoquer le rire à la moindre de ses pages », ont annoncé à l’Agence France-Presse les éditions Dargaud.
Gotlib

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À la clinique Arago, exercice de simulation dans le « bloc des erreurs »

Sophie Martos  24.11.2016


Arago
Les Drs Luc Kerboull et Olivier Schraub, Mathilde de Vaucorbeil ... Crédit Photo : S. Martos
À l'occasion de l'opération annuelle de la sécurité des patients, du 21 au 25 novembre, la clinique chirurgicale Arago, dans le XIVe arrondissement de Paris, a ouvert ses portes ce mercredi à Anne-Marie Armanteras-de Saxcé, directrice générale de l'offre de soins (DGOS, ministère de la Santé), pour échanger et mesurer l'implication des équipes médicales autour de la qualité et de la sécurité des soins. Au programme : visite du « bloc des erreurs », présentation de la fiche de liaison de sortie et de la conciliation médicamenteuse. « Le Quotidien » était présent.

Le bailleur accompagne ses locataires psychiquement fragiles

LeJSD>  02 décembre 2016


Alternative à l’expulsion, un programme de maintien à domicile des locataires souffrant de troubles mentaux est développé depuis deux ans au sein de PCH, avec le relais des professionnels de santé.

Gérer un parc de logements sociaux est une chose. S’occuper des troubles mentaux des personnes qui en sont les locataires en est une autre. Depuis 2015 pourtant, l’Office public Plaine Commune Habitat développe un programme intitulé « Logement et santé mentale », d’ailleurs primé dernièrement par la Fédération des OPH. « L’objectif était d’accompagner, par les professionnels de santé mentale, une vingtaine de personnes par an, en situation de troubles du comportement.
On en est à une centaine sur 18 mois !» D’après Nassira Abbas et Tania Berki, les besoins sont d’autant plus grands qu’ils ont souvent à voir des situations d’isolement et de rupture de lien social, comme elles en voient se multiplier. L’une est directrice des politiques sociales, et l’autre était assistante sociale dans le « service dédié à l’accompagnement des locataires en difficulté ». Des fonctions en première ligne de cette détresse humaine « qui dérange » entre toutes, la maladie mentale. Pour remédier aux troubles de voisinage qui peuvent en résulter, « l’urgence et le manque de réponse adaptée rendaient inéluctable l’expulsion du locataire », expliquent-elles.
Le dispositif qu’elles ont mis en place avec l’Établissement public de santé de Ville-Evrard, la direction municipale de la santé et son Conseil local de santé mentale est exemplaire. Tania Berki, qui en est la coordinatrice, rapporte le cas de cette femme, seule avec son fils de 12 ans, dont des « locataires réclamaient son départ. Elle décompensait en harcelant ses voisins avec une arme blanche ». Sitôt le signalement effectué, Tania Berki s’est rendue au domicile, a mené une première enquête, et constaté que « l’enfant n’était pas en danger ».

Qui est fournisseur de vie ?

Humeurs médicales Luc Perino


Dans nos pays, l’hygiène du corps, de l’eau et des aliments a certainement fait gagner quinze ans d’espérance moyenne de vie à la naissance (EMVN) ; les vaccinations, autant, et les antibiotiques ont ajouté quelques années à ce bilan. Ces chiffres sont considérables, car la population bénéficiaire de ces progrès a été celle des enfants dont la survie a mathématiquement le plus fort impact sur les chiffres de l’EMVN. La mortalité des enfants de moins de 1 an était encore de 25% en 1925, contre 0,4% aujourd’hui.
Enfin les progrès de l’habitat, de l’éducation, et des conditions de travail ont grandement contribué à faire passer l’EMVN de 25 à 70 ans entre 1750 et 1950.


Handicap : le gouvernement annonce une nouvelle feuille de route censée renforcer l'accès aux soins

Coline Garré    05.12.2016

Crédit Photo : AFP Zoom
« Simplifier la vie quotidienne des personnes handicapées et améliorer leurs droits sociaux », tel est l'horizon de la feuille de route composée de 90 mesures, que le gouvernement a présenté lors du comité interministériel du handicap, le 2 décembre, à Nancy.
« Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes, alors même que 12 millions de Français vivent avec un besoin spécifique en matière d'autonomie », a reconnu le Premier ministre Manuel Valls.
Consultations spécifiques, soins dentaires, et audioprothèses
Au chapitre de l'accès aux soins, 7,4 millions d'euros supplémentaires seront débloqués pour financer des consultations dédiées au handicap en 2017 et 2018 et 10 millions pour des unités de coordination, rattachées à la psychiatrie de secteur, destinées à accompagner les personnes handicapées psychiques. Ces dernières pourront aussi bénéficier de 800 nouvelles places au sein de résidences accueil et de pensions de familles, et de 30 places d'appartement de coordination thérapeutique.

Des mesures pour améliorer les conditions de travail des hospitaliers

05.12.2016


Les médecins libéraux devront attendre début 2017 pour qu'on s'occupe d'eux. Mais pour l'heure, Marisol Touraine a présenté lundi matin sa "Stratégie nationale d'amélioration de la qualité de vie au travail" à destination des établissements de santé et médico-sociaux avec création d'un observatoire national, mise en place de médiateurs, ou d'un numéro vert à l'intention des hospitaliers… 
"Prendre soin de ceux qui nous soignent", voilà l'ambition évoquée lundi par la ministre. En septembre déjà, elle avait en effet annoncé la préparation d'un plan, émue du suicide de 5 infirmiers l'été dernier.

Fugues, enlèvements... Quatre graphiques pour comprendre les disparitions d'enfants et d'adolescents

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Violaine Jaussent  25/05/2015


A l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus, organisée lundi 25 mai, francetv info détaille le nombre et le type de disparitions constatées chaque année en France.

En 2014, 1 077 disparitions inquiétantes de mineurs ont été enregistrées en France.
En 2014, 1 077 disparitions inquiétantes de mineurs ont été enregistrées en France. (TINA MARIE PHOTOGRAPHY / FLICKR RF / GETTY IMAGES)

Ils ont 5, 8, 12 ou 16 ans... Parfois, ce sont des nourrissons. Ils sont introuvables pendant quelques heures, des mois, voire des années. Environ 50 000 mineurs disparaissent chaque année en France, selon des chiffres issus du Fichier des personnes recherchées (FPR) du ministère de l'Intérieur. Ces données sont rassemblées par le Centre français de protection de l'enfance-Enfants disparus (CFPE-Enfants disparus), qui gère le 116 000, numéro d'urgence gratuit, mis en place pour écouter et soutenir les familles d'enfants disparus.
Francetv info vous propose plusieurs graphiques pour comprendre ces disparitions de mineurs en France, à l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus, organisée lundi 25 mai.
Note : Les données utilisées dans les graphiques donnent des tendances. Ce sont des indicateurs généraux et il s'agit de personnes enregistrées dans un fichier pendant une année. 

Dépister la maladie mentale avant son diagnostic

QUEBEC    VALÉRIE BIDÉGARÉ         29 NOVEMBRE 2016