blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 18 novembre 2016

La justice britannique donne le droit à une adolescente d’être cryogénisée

Dans une lettre adressée au juge avant sa mort, la jeune fille, atteinte d’une forme rare de cancer, l’avait prié de lui donner une chance de « vivre plus longtemps ».
Le Monde.fr avec AFP
Dans la salle d’opération de la fondation Alcor, en Arizona, on prépare les « patients » morts à la « cryopréservation ». Ils seront conservés à – 196 °C.
Dans la salle d’opération de la fondation Alcor, en Arizona, on prépare les « patients » morts à la « cryopréservation ». Ils seront conservés à – 196 °C. ALCOR LIFE EXTENSION FOUNDATION
Une adolescente souffrant d’un cancer en phase terminale a remporté, peu avant sa mort, une victoire sans précédent devant la justice britannique : le droit d’être cryogénisée, dans l’espoir que la médecine du futur puisse la ressusciter et la soigner. Son corps a désormais été transféré aux Etats-Unis dans un établissement spécialisé en cryogénisation.
Prise en octobre dernier par le juge Peter Jackson, de la Haute Cour de Londres, cette décision n’a été rendue publique que le vendredi 18 novembre, conformément aux souhaits de la défunte, qui avait également demandé le respect de son anonymat. En raison de son état, elle n’avait pas pu assister à l’audience.

La stimulation transcrânienne au service des Super soldiers







Dayton, le samedi 19 novembre 2016 – 
La stimulation transcrânienne à courant direct (tDCS) fait l’objet d’études toujours plus nombreuses. Ces travaux se partagent entre l’évaluation de cette technique dans le traitement de différentes maladies neurologiques et psychiatriques et l’observation des effets de la tDCS sur les performances cognitives.  Ces dernières expériences concernent de plus en plus fréquemment l’homme et intéressent notamment le champ militaire. En opération, la nécessité d’allier une concentration prolongée et la réalisation de tâches multiples représente des difficultés. Pour y faire face, certains corps d’armée ont pu utiliser des traitements censés stimuler l’attention, tels la ritaline ou le modafinil. Aujourd’hui, ils s’intéressent à la tDCS.

Des performances renforcées

La revue Frontiers in Human Neuroscience a ainsi récemment publié les travaux conduits par une unité de recherche de la base américaine de Wright-Patterson (située dans l’Ohio). Vingt militaires (16 hommes et quatre femmes) ont participé à l’expérience. Les sujets ont été divisés en deux groupes et devaient réaliser des exercices de simulation de pilotage, nécessitant notamment une prise de décision rapide et la réalisation de plusieurs tâches simultanées. Grâce à cinq électrodes, le premier groupe était exposé une tDCS anodique de  2mA pendant toute la durée du test (36 minutes). Le second ne reçut que trente secondes de stimulation au moment où commençait le programme. Les résultats mettent en évidence que les sujets exposés la tDCS présentaient une meilleure « capacité de traitement des informations » notent les auteurs dans leur résumé, permettant une « amélioration des performances ». L’exécution de tâches multiples était notamment meilleure dans le premier groupe. Sans doute ces résultats ont-ils convaincu l’armée américaine de poursuivre ses investigations en la matière.

L’âme n’est pas ce que vous croyez

Figures libres. La chronique de Roger-Pol Droit, à propos de « De l’âme », de François Cheng.
LE MONDE DES LIVRES  | Par Roger-Pol Droit
De l’âme, de François Cheng, Albin Michel, 160 p.

CC0 PUBLIC DOMAIN

C’est sans faire de bruit qu’elle s’est esquivée. Presque personne ne s’en est rendu compte. Pareille disparition constitue pourtant un changement radical, même s’il est resté inaperçu, presque subreptice. Qui s’est éclipsé ? L’âme. Autrefois, elle définissait l’être humain, constituait l’essentiel des individus comme de l’espèce. Le corps venait en second, comme accessoire crucial mais finalement transitoire.
Rien de tel à présent. Au ­contraire, l’humain se confond désormais avec son corps, et n’existe que par, pour et dans son organisme. L’âme semble donc n’être plus qu’un mot, un vocable ancien, issu d’une langue morte, dont nul ne sait ce qu’il voulait dire exactement. Contre pareille déshérence et désolation, ­François Cheng propose de « retrouver et repenser l’âme ».Il s’y emploie en écrivain et en philosophe, au fil de sept lettres composées en réponse à une amie.
Bien que ce livre porte le même titre qu’un traité fameux d’Aristote – De l’âme, version française du grec Péri psuchèsDe anima en latin –, on n’y cherchera pas de lourde argumentation métaphysique. Certes, toutes sortes de références et d’auteurs y sont ­con­voquées, des bouddhistes à Platon, de Maïmonide à Simone Weil, sans oublier peintres, musiciens et poètes. Mais il y a plus important.
Résultat de recherche d'images pour "De l’âme, de François Cheng"

Sécurité sociale : « Depuis les années 1970, les assurances complémentaires réduisent la protection des plus faibles »

La sociologue Colette Bec revient sur l’histoire de la « Sécu », à l’occasion de la sortie du documentaire « La Sociale » dans lequel elle apporte son éclairage.
LE MONDE | Propos recueillis par Adrien Pécout

Une image du documentaire français de Gilles Perret, « La Sociale », sorti en salles mercredi 9 novembre 2016.
Une image du documentaire français de Gilles Perret, « La Sociale », sorti en salles mercredi 9 novembre 2016. ROUGE PRODUCTIONS

Gilles Perret avait consacré deux de ses précédents documentaires au programme du Conseil national de la résistance (Walter, retour en résistance, en 2009,et Les jours heureux, en 2013). Toujours dans cette même veine – historique et militante –, le réalisateur signe à présent La Sociale, en salles depuis le 9 novembre. Le film revient sur les 70 ans de la Sécurité sociale, née en 1945 puis développée sous l’impulsion du ministre communiste Ambroise Croizat. Avant de subir un « effritement de ses principes fondateurs », selon Colette Bec, professeure émérite de sociologie à l’université Paris-5 Descartes, spécialiste de la question, qui apporte son éclairage dans le documentaire.
Quelle est la principale différence entre la Sécurité sociale telle qu’elle existe en 2016 et celle de 1945 ?
Les différences sont nombreuses, mais il y en a une qui me paraît essentielle : on constate un effritement des principes fondateurs depuis la fin des années 1960. Le déficit, dont on parle beaucoup ces temps-ci, et quasiment devenu un marronnier depuis des années. Il était déjà à l’origine de la réforme de 1967. Cette réforme est, selon moi, la première pierre d’une approche essentiellement comptable, qui va peu à peu reléguer au second rang les finalités politiques et sociales de la Sécurité sociale.
A partir de ce moment-là, on débattra de moins en moins de la place de la Sécurité sociale dans la société, plutôt de sa place dans l’économie. C’est le thème omniprésent du « trou » de la Sécurité sociale et la substitution significative du terme « charges » à celui de « cotisations ». Cette logique n’a fait que s’amplifier depuis. Elle a contribué à déstabiliser et à délégitimer les deux piliers de l’Etat social que sont le droit du travail et le système de Sécurité sociale.

La base documentaire en santé mentale et psychiatrie SantéPsy change de tête !

     16 novembre 2016

Le réseau Ascodocpsy offre un nouvel accès à la base SantéPsy qui propose des ressources spécialisées en psychiatrie et santé mentale. Elle recense près de 200 000 références d’articles de revuesmémoiresthèsesouvragestextes officiels et publications numériques. La base SantéPsy couvre essentiellement 8 thématiques addiction, droit de la santé, gestion administrative et hospitalière, psychanalyse psychiatrie, psychologie, soins infirmiers. Elle s’adresse à tout professionnel, en poste ou futur, souhaitant s’informer sur les dernières nouveautés parues dans la littérature scientifique en langue française.

Diminuer le nombre d'infirmiers accroît le risque de décès à l'hôpital

 par Aurélie TRENTESSE.

Les résultats d'une étude européenne publiée par le BMJ Quality and Safety démontrent que pour chaque remplacement d’un infirmier par un aide-soignant pour 25 patients, le risque de décès s’accroît de 21%. Explications.
Selon les résultats de l'étude "Nursing skill mix in European hospitals : cross-sectional study of the association with mortality, patient ratings and quality of care" (PDF), remplacer un infirmier par un aide-soignant pour 25 patients augmente le risque de décès de 21%.
Le consortium de chercheurs des universités de Pennsylvanie, Southampton et Louvain, du Kings College de Londres, de la Technische Universität Berlin, de l'Institut de Santé Carlos III et de l'Institut des sciences infirmières (Bâle) avaient pour objectif d'étudier la composition des personnels hospitaliers en Europe. Ainsi, le personnel moyen est de 6 soignants pour 25 patients, dont quatre infirmiers qualifiés, mais cette proportion varie d'un pays à l'autre. Les chercheurs constatent également, sur les 243 hôpitaux européens étudiés sur la période 2009-2010 en Angleterre, Belgique, Finlande, Irlande, Espagne et Suisse, des niveaux de formation différents entre les pays. En Allemagne, 82% des infirmiers ont suivi au moins trois ans de formation, contre 57% des professionnels en exercice au Royaume-Uni.

SEEPH 2016 : la 20e !

Accueil  visuel affiche seeph 2016

La Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, devenue depuis l’an dernier Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), fête cette année sa 20e édition. Placée sous le parrainage de Marie-Anne Montchamp - ex-Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Santé et de la Protection sociale - qui a construit et porté la loi sur le handicap du 11 février 2005, LADAPT, créatrice et organisatrice de la Semaine depuis 1997, continue de mobiliser ses partenaires français, et désormais européens, afin de renforcer l’accès à l’emploi pour tous.


INTERVIEW «Chez les footballeurs, la souffrance psychologique est banalisée»

Par Ramsès Kefi — 17 novembre 2016 


Concurrence accrue, porosité entres vies privée et professionnelle… Le sociologue Frédéric Rasera, qui s’est immergé quatre ans dans un club pro, raconte le métier de l’intérieur.

Au cours des années 2000, le sociologue Frédéric Rasera (Photo DR),enseignant à l’université de Lyon-II, a enquêté quatre ans sur le vestiaire d’un club de Ligue 2 (il garde le nom et les dates anonymes) et compilé ses observations dans un livre, Des footballeurs au travail. Ce n’est pas tant le jeu auquel il s’est intéressé, mais sur ce qui a été zappé à la longue : le foot pro est un vrai boulot, avec sa hiérarchie, ses contraintes et ses rapports de subordination.
Avec ses spécificités en matière d’organisation du travail, qui fait du joueur un entrepreneur au statut précaire à l’intérieur même d’un groupe - il y a presque un côté schizo de prime abord, d’autant qu’il y a de la passion au milieu. «J’ai voulu le banaliser, le sortir de cette forme d’apesanteur sociale qui biaise certains jugements», dit le chercheur.
Vous écrivez que «les footballeurs sont confrontés à des logiques d’individualisation au travail, mais courent le risque d’être taxés d’individualisme». Cela signifie quoi à l’échelle du foot ?
D’un côté, le football est un univers professionnel où le collectif est valorisé à l’extrême. Les joueurs doivent montrer en permanence leur implication pour l’équipe et participer à la vie du «vestiaire» qui ressemble, à première vue, à une bande de copains. Dans ce contexte, savoir chambrer est une vraie compétence, alors que le fait de se tenir à distance des discussions collectives ou des joies d’après-match est une «faute professionnelle». En même temps, il y a effectivement toute une organisation du travail très individualisée, qui commence dès l’embauche, dans la négociation des durées de contrat, des salaires, des clauses. Par exemple, certains bénéficient de primes en fonction du nombre de matchs joués au cours de la saison. Admettons qu’un joueur est censé en toucher une dès lors qu’il dépasse la barre des 20 matchs : si on arrive au 17e, au 18e et qu’il ne joue plus… Au-delà de l’aspect financier, il y a un énorme enjeu de visibilité, qui conditionne l’attractivité et la longévité sur le marché du travail. Il ne faut pas non plus éluder la passion : lorsqu’un entraîneur écarte un joueur, il touche à ce qu’il est en tant qu’homme.

jeudi 17 novembre 2016

Polyhandicapés placés en psychiatrie : la grève reprend aux hôpitaux de Saint-Maurice

Polyhandicapés placés en psychiatrie: la grève reprend aux hôpitaux de Saint-Maurice
Les agents des unités de psychiatrie Rosa Parks et Averroes des Hôpitaux de Saint-Maurice replantent leur piquet de grève ce jeudi 17 novembre entre 13h30 et 14h30,
pour protester contre le transfert de deux personnes issues de l’unité polyhandicapées Margueritte Bottard qui a fermé définitivement le vendredi 4 novembre.  Une première grève était intervenue début novembre, mais la situation n’a pas bougé, indique le syndicat CGT.
« Depuis, les soignants ont pris en charge ces deux personnes mais les structures ne sont pas adaptées et les assistants sociaux n’arriveront pas à trouver de places adaptées avant un an. Nous souhaitons que la direction prenne les choses en main et décroche son téléphone pour accélérer les choses », indique David François, délégué CGT. En parallèle du mouvement de grève, le syndicat a pris contact avec des associations d’usagers, contacté Adeline Hazan, contrôleure général des lieux de privation de liberté, et écrit aux conseillers techniques du ministère de la Santé et des affaires sociales.

Liens sociaux contemporains Rien ne va plus ?

  
Le SAPP organise une demi-journée le jeudi 24 novembre 2016 de 9h à 12h30 : 

Salle Notre Dame (rez-de-chaussée)
92 bis, boulevard du Montparnasse 75014 Paris

 Le sujet édifie ses premiers liens avec l’Autre, sa famille et la société (l’école, le monde du travail…). De quel ordre sont ces liens établis  avec l’autre et le collectif ? Comment le vivre ensemble se construit-il ?

Tout d’abord par le langage qui introduit lien, manque, séparation et aussi par les idéaux, les fictions collectives. C’est ainsi que  la transmission culturelle se fait d'une génération à l'autre au cours de l’histoire, à charge de chacun de se l’approprier et d’inventer.

Pour maintenir la cohésion sociale, la civilisation demande au sujet de se soumettre aux règles du collectif et pour cela  de sacrifier une  part  de sa vie pulsionnelle, à laquelle il ne peut toutefois  totalement renoncer (sexualité, agressivité). Pour ce faire, nous avons recours aux mythes, aux religions, aux lois, aux valeurs du groupe... Cette tension va produire ce que Freud va nommer le Malaise dans la civilisation.

Alors qu’aujourd’hui les moyens de communication, d’information se multiplient (facebook, twitter…), le discours capitaliste, où prédominent l’économie de marché et la technoscience, a pour effet de précariser, de fragmenter les liens et de mettre à mal le corps social.

Les fictions actuelles : la compétition, l’individualisme cynique et le sans limite de la finance, ce que P. Legendre nommait la férocité sociale, prônent la consommation et la jouissance comme valeurs essentielles. Quelles en sont les retombées sur nos subjectivités ? Quelles en sont les conséquences cliniques ?


« Dernières nouvelles du cosmos » : une Pythie dans une bouée

Pendant deux ans, Julie Bertuccelli a filmé une jeune femme autiste et artiste, Hélène.
LE MONDE  | Par Noémie Luciani


Hélène Nicolas dans le documentaire français de Julie Bertuccelli, « Dernières nouvelles du cosmos ».
Hélène Nicolas dans le documentaire français de Julie Bertuccelli, « Dernières nouvelles du cosmos ». PYRAMIDE DISTRIBUTION

Rien de plus bête – ou de plus humain –, en tout cas rien de plus tenace que ce réflexe consistant à classer en un coup d’œil une personne en fonction des promesses que son apparence nous semble faire ou non. Et rien de mieux qu’un beau film pour nous rappeler en douceur ces ­tristes banalités-là.
Lorsqu’on la découvre au début de Dernières nouvelles du cosmos, le nouveau documentaire de Julie Bertuccelli, Hélène ne semble pas avoir à offrir bien plus qu’une apparition incongrue – celle d’une jeune femme au regard lunaire marchant sous les arbres tout habillée, une grosse bouée en plas­tique autour de la taille –, faute de pouvoir communiquer à la ­caméra ce qui se cache derrière : Hélène a 30 ans, elle est autiste et ne parle pas. Elle rit souvent, et fait rire les autres avec elle ou les laisse au contraire interdits lorsque la signification de son rire reste obscure à tout autre qu’elle. Elle s’immobilise longtemps, puis bouge beaucoup, observe puis s’envole, l’œil au loin, dans une aventure intérieure à laquelle même sa mère, qui sait tant lire en elle en quelques gestes, n’est pas invitée.

La Haute Autorité de santé cherche à dynamiser le modèle français d'implication du patient

L'usager comme interlocuteur et même partenaire sur les questions de qualité et de sécurité des soins ? La HAS a déjà intégré cette expérience individuelle ou collective dans son travail d'évaluation, notamment dans la certification. Enquête à l'appui et sur la base de pratiques étrangères, elle cherche désormais à changer de paradigme.
Convaincue de l'apport du point de vue et de l'expérience des patients et des usagers du système de santé dans l'amélioration de la qualité des soins et l'évaluation des technologies de santé, la HAS a placé son colloque annuel, organisé ce 16 novembre à Paris, sur le thème de la dynamique patient. Sa présidente, Agnès Buzyn, a salué en introduction les acquis du pays et leur inscription dans la législation. Mais d'espérer désormais anticiper l'avenir en menant une réflexion scientifique prospective. Un mouvement est d'ores et déjà lancé à la HAS, qui se veut actrice du virage vers davantage de démocratie en santé, a-t-elle souligné. En effet, l'agence a intégré les usagers dans ses commissions, a développé l'indicateur de satisfaction du patient, évalue les parcours de patients traceurs dans la certification des établissements de santé et, il y a quelques jours, a lancé une expérimentation pour intégrer le point de vue des patients dans les évaluations des produits de santé (lire notre article). Néanmoins il faut maintenant "sortir du modèle actuel" français, selon Véronique Ghadi, chef de projet à la direction de l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins à la HAS.

Le procureur de Nîmes requiert la prison pour des soignants accusés de frapper des patients

Le tribunal correctionnel de Nîmes (Gard) a accueilli ce 15 novembre le procès de personnels soignants du centre hospitalier spécialisé (CHS) Mas-Careiron à Uzès, accusés d'avoir frappé des patients atteints de troubles autistiques, entre le 1er janvier 2012 et le 13 mars 2014. Deux stagiaires au sein de l'établissement avaient alerté les autorités sur des violences envers les patients et, après une enquête menée par la gendarmerie, quatre membres du personnel avaient été poursuivis.

L'Unafam estime que le handicap psychique souffre d'une mauvaise intégration professionnelle

À l'occasion de la semaine pour l'emploi des personnes handicapées, l'Union nationale des familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) fait, par voie de communiqué, un point sur l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap psychique. "Il existe peu de données sur le handicap psychique, seules quelques études ponctuelles. On estime cependant que la population des personnes en situation de handicap psychique est sous-représentée parmi celle des travailleurs handicapés", annonce d'emblée l'union. Et d'énumérer quelques chiffres : les personnes handicapées psychiques représentent 13% des deux millions de personnes bénéficiant de l'obligation d'emploi ; une personne handicapée psychique sur cinq a un emploi et seulement 11% de cette population est en établissements et services d'aide par le travail (Esat) ou entreprise adaptée. Des résultats insatisfaisants, puisque selon l'union, "le travail a un intérêt thérapeutique, la santé se reconstruit au sein même de l'activité. Le travail permet à la personne en situation de handicap psychique de reprendre confiance, de retisser le lien social et de retrouver sa place de citoyen, il contribue à son rétablissement."

La Fegapei fait le pari d'un nouveau métier pour le parcours de vie des personnes handicapées


Lancée au printemps 2016, l'expérimentation de la Fegapei pour un parcours de vie adapté des personnes handicapées est partie d'un constat simple : le manque d'accompagnement des personnes et des familles pour qu'elles puissent enfin s'ériger en décideurs de leur parcours. Le point à sept mois.

"Informer, orienter, guider, faciliter la recherche de solution et l'accès au droit commun". Tel est l'objectif que s'est fixée la Fegapei en lançant au printemps dernier l'expérimentation d'un nouveau dispositif pour le parcours de vie des personnes handicapées. Aujourd’hui, sept sites pilotes sont supervisés par cinq associations sur sept départements de Nouvelle-Aquitaine, du Grand-Est et de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Tous travaillent à la mise en œuvre de solutions adaptées pour les usagers et leurs familles.

Quatre départements viennent d'être sélectionnés pour expérimenter le référent de parcours

Paris, le Bas-Rhin, l'Ariège et le Pas-de-Calais viennent d'être choisis pour expérimenter sur leurs territoires la mise en place d'un référent de parcours. L'information a été donnée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, à Hospimedia. Toutefois, même si les quatre ont été désignés, le top départ des expérimentations n'a pas encore été donné. Globalement, l'objectif de cette démarche est d'inventer un nouveau mode d'accompagnement social des personnes en difficulté.

Le nouvel eugénisme à l’école des parents

BooKs  16 novembre 2016

Une équipe de scientifiques chinois a utilisé la technologie Crispr-Cas9, pour la première fois, afin d’altérer les gènes d’un être humain, annonce la revue Nature. Son but : tenter de soigner un homme atteint d’un cancer des poumons en modifiant l’ADN de certaines de ses cellules immunitaires. C’est la dernière expérience en date associée à cette nouvelle technique, dont le Graal est la modification de l’ADN des enfants à naître, possibilité qui pose des questions éthiques majeures. L’une des découvreuses de la technologie, Jennifer Doudna, a d’ailleurs appelé la communauté scientifique à ne pas jouer les apprentis-sorciers.

LES INFIRMIÈRES SCOLAIRES DANS LA RUE

   16 novembre 2016

Ce jeudi 17 novembre, les infirmières scolaires manifesteront face au rectorat à partir de 13 heures. Le syndicat Snics-Fsu justifie cette initiative s'inscrivant dans un cadre national : "L'académie de La Réunion cherche à s'affranchir des textes notamment ceux concernant les bilans médicaux que la loi prévoit pour les enfants de six ans". Nous publions le communiqué syndical dans son intégralité ci-dessous. (Photo d'illustration)