Paris, le Bas-Rhin, l'Ariège et le Pas-de-Calais viennent d'être choisis pour expérimenter sur leurs territoires la mise en place d'un référent de parcours. L'information a été donnée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, à Hospimedia. Toutefois, même si les quatre ont été désignés, le top départ des expérimentations n'a pas encore été donné. Globalement, l'objectif de cette démarche est d'inventer un nouveau mode d'accompagnement social des personnes en difficulté. La Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) en partenariat avec l'Assemblée des départements de France (ADF) et l'Association nationale des directeurs d'action sociale et de santé (Andass) pilotent le dispositif. Le cahier des charges a défini ce nouveau professionnel comme celui qui possède "une vision globale d'interventions sociales qu'il coordonne, en accord avec la personne, en lien avec l'ensemble des intervenants également susceptibles de l'accompagner".
Les tests de ce dispositif avant son déploiement font partie des mesures annoncées dans le plan d'action en faveur du travail social et du développement social (mesure 5). Le référent de parcours tel qu'il a été imaginé va donc au-delà de la constitution d'instances de résolution des situations complexes. Ses actions doivent s'articuler avec les autres démarches de coordination actuellement en place comme celles d'une réponse accompagnée pour tous ou les méthodes d'action pour l'intégration des services d'aide et de soins dans le champ de l'autonomie (Maia).
L'organisation de l'expérimentation semble laissée dans ses modalités au libre choix des départements. Il est néanmoins précisé que les initiateurs de la démarche doivent se mettre "en lien avec les autres institutions en charge de l'accompagnement des personnes en nouant les partenariats nécessaires". Par ailleurs, l'expérimentation peut être conduite sur un territoire infradépartemental. Sa durée est prévue pour un an. Côté finances, 400 000 euros (€), intégrant l'évaluation du dispositif, ont été alloués au programme. Autre précision, chaque territoire concerné bénéficie d'une aide de 50 000 € versés au lancement de la démarche et de 30 000 € à son issue, et sous condition que "le projet mis en œuvre soit conforme aux engagements pris par la collectivité".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire