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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 2 octobre 2015

Solutions contre la stigmatisation des sourds en psychiatrie

 30/09/2015
Les personnes sourdes sont très largement stigmatisées dans notre société. Doublement fragilisés, les patients sourds ayant des troubles mentaux souffrent d’erreurs médicales ou perdent leur autonomie lors des soins psychiatriques à cause de préjugés. Une meilleure connaissance de leurs aptitudes de communication et l’intervention d’un interprète en langue des signes garantissent une amélioration de la prise en charge clinique de ces patients.

Est-ce meilleur quand c’est long ?

 01/10/2015




Si « le mieux est l’ennemi du bien », comme l’affirme un dicton au parfum de paradoxe, et si cette considération peut s’appliquer également aux psychothérapies, les conclusions a priori surprenantes d’une étude réalisée au Royaume-Uni ne devraient alors pas nous étonner (1).
Examinant (sur une population de 26430 adultes) l’association entre la durée de la thérapie (psychologique) et le degré d’amélioration chez le patient (apprécié par les scores obtenus à l’échelle d’évaluation CORE-OM [1] (Clinical Outcomes in Routine Evaluation, résultats cliniques dans l’évaluation courante), cette étude montre que le niveau d’amélioration clinique s’avère « comparable, quelle que soit la durée de la thérapie ».  En l’occurrence, 60 % des patients ont obtenu une « amélioration fiable et cliniquement significative », avec des différences « modestes » autour de ce résultat, selon les divers services intervenant en matière de santé mentale.

VEN 02 OCT À ANGERS (49) Rencontres des acteurs et partenaires de la psychiatrie publique

Co-organisée par la FHF Pays de la Loire et l'ADESM, cette journée se concentrera notamment sur :
1- Le parcours de soins de l'usager en santé mentale
2- Psychiatrie et urgences
3- Psychiatrie et addictions
4- recherche clinique en psychiatrie

Limoges - Psychiatrie : le nouveau bâtiment pour les hospitalisés d'office inauguré à Esquirol

30/09/15

Lors de l’inauguration et de la visite des salles de sport, le directeur Antoine Pacheco et le maire Émile-Roger Lombertie n’ont pu s’empêcher de tester le parquet... - Photo Pascal Lachenaud
Lors de l’inauguration et de la visite des salles de sport, le directeur Antoine Pacheco et le maire Émile-Roger Lombertie n’ont pu s’empêcher de tester le parquet... - Photo Pascal Lachenaud
Ouvert en juin, le bâtiment destiné aux patients hospitalisés sans leur consentement a été inauguré, mardi, au centre hospitalier Esquirol de Limoges, en présence de diverses personnalités.

Lot-et-Garonne : le centre psychiatrique, La Candélie, fête ses 50 ans

30/09/2015 


Des journée portes ouvertes sont organisés au sein de l'établissement de Pont-du-Casse bâti sur le modèle d'un hôpital-village


jeudi 1 octobre 2015

Une bonne santé, définition du bonheur pour les plus de 70 ans

30.09.2015


Contrairement aux idées reçues, la majorité des seniors (84 %) s’affirment heureux, un quart d’entre eux estimant même que le bonheur augmente avec les années, indique ce mercredi l’Observatoire de l’âge. Invités à livrer spontanément leur « définition du bonheur », les seniors de plus de 70 ans citent la santé (53%), l’entourage (52%) et l’idée de profiter de la vie (25%), selon l’enquête réalisée par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, L’Express et France Inter, et publiée à la veille de la Journée mondiale des personnes âgées, jeudi 1er octobre.

Des enfants qui naissent « prépollués »

LE MONDE |  | Par 
A l'hôpital pédiatrique Necker à Paris, en juillet 2015.
Les substances chimiques auxquelles les populations sont quotidiennement exposées ont des effets sur la santé de plus en plus manifestes. C’est le sens de l’alerte publiée jeudi 1er octobre dans l’International Journal of Gynecology and Obstetrics par la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO). Elle met en avant la responsabilité de certains polluants de l’environnement dans les troubles de la fertilité et souligne l’urgence d’agir pour réduire l’exposition aux pesticides, aux polluants atmosphériques, aux plastiques alimentaires (bisphénol A, phtalates…), aux solvants, etc.

C’est la première fois qu’une organisation regroupant des spécialistes de santé reproductive s’exprime sur les effets délétères de ces polluants, présents dans la chaîne alimentaire et dans l’environnement professionnel ou domestique. Un appel soutenu par des ONG dont Women in Europe for a Common Future (WECF) et Health & Environment Alliance (Heal).





À Vernon, la clinique psychiatrique ouvre ce jeudi

PARIS NORMANDIE 30-09-2015


Santé. Les premiers patients de la nouvelle clinique des portes de l’Eure, dédiée à la psychiatrie, sont hospitalisés aujourd’hui. Construit à Fieschi, il a vu un millier de personnes le visiter ce week-end.

À Vernon, la clinique psychiatrique ouvre ce jeudi
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«Super ! » « Impressionnant », « C’est beau ! » Les premiers Vernonnais à avoir franchi, comme visiteurs ce week-end, les portes de la nouvelle clinique psychiatrique des portes de l’Eure - c’est son nom -, sont sous le charme.
L’établissement, construit dans le nouveau quartier Fieschi, accueille ses premiers patients ce jeudi. Sa capacité est de 89 lits.
« La montée en charge des patients sera progressive », explique la directrice de la structure, Corinne Arabeyre.

mercredi 30 septembre 2015

Peindre sous hallucinogène

LE MONDE |  | Par 

"Sans titre", de Pierre-Xavier Lafitte, pastel encre sur papier.

Une exposition nommée « Psilocybine » ? De quoi s’agit-il ? De botanique et de chimie. La psilocybine est un ester d’acide phosphorique. Elle a été isolée en 1958 par le chimiste bâlois Albert Hofmann, celui-là même qui avait, en 1943, extrait le LSD de l’ergot de seigle. Pour la psilocybine, sa matière première était les sclérotes d’un champignon que cultivait le mycologue Roger Heim au Muséum national d’histoire naturelle de Paris à partir d’exemplaires récoltés au Mexique par un savant et banquier américain, Robert Gordon Wasson, en 1953, et qui les lui avait envoyés.

Pourquoi tant d’intérêt pour cette petite plante grêle ? Parce que ses propriétés sont connues depuis longtemps. Hallucinogène, elle partage cette particularité avec une autre plante d’Amérique centrale et du sud des Etats-Unis, un petit cactus sans épines que les Aztèques nommaient peyotl. Il produit un alcaloïde identifié en 1894 et synthétisé en 1919 : la mescaline.

Au nom de la mère : ces parents qui choisissent le « matronyme »

Le Monde.fr | Par 


Avant-garde éclairée ou minorité résiduelle ? D’après une étude de l’Insee, seuls 6,5 % des parents choisissent de donner uniquement le patronyme de la mère à leur enfant, alors que cette possibilité est offerte par la loi depuis 2005. Sachant que, dans 9 cas sur 10, ce choix vient de ce que le père n’a pas reconnu sa progéniture à la naissance, cela fait tomber à 0,65 % la proportion de parents ayant fait ce choix sans contrainte. Le Monde a voulu comprendre cette démarche singulière en lançant un appel à témoignages. Compte-rendu non exhaustif.

Une démarche égalitaire

Quelles que soient les motivations qui ont présidé au choix du patronyme maternel, il ressort des témoignages l’idée que la transmission du nom n’a pas été dans le couple l’objet de batailles de pouvoir. Institutrice à Perpignan, Fanny Baroukh explique ainsi avoir été surprise lorsque son compagnon a abordé le sujet, avant la naissance de leur premier fils en 2013 : « La démarche vient vraiment de lui. Moi, j’étais persuadée que tous les hommes étaient attachés à transmettre leur nom. » Xavier (le prénom a été modifié) a eu un fils et confie également ne pas s’être senti « particulièrement attaché à [son] nom ». Il justifie cet état d’esprit par des convictions personnelles : « Des gens veulent laisser des traces. Moi, je considère que je suis de passage. Rien ne nous appartient et encore moins notre nom. Le plus important, c’est de transmettre des valeurs. »





Les vies multiples de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul

Par Thomas Laborde — 


L'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, dans le sud de Paris, ici en 2008. L'établissement a fermé ses portes en 2011.
L'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, dans le sud de Paris, ici en 2008. L'établissement a fermé ses portes en 2011. Photo Stéphane de Sakutin. AFP 

Beaucoup de Parisiens y sont nés, mais l'établissement a dû fermer. Avant de laisser place à un nouveau quartier, il est réhabilité en lieu d'interactions sociales, solidaires et culturelles, où centres d'hébergement, entreprises et habitants se côtoient.

«Avant, il y avait des barbelés et des gardes avec des chiens», confie Carine Petit, maire du XIVarrondissement, à propos de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul. Des barbelés, il en reste quelques-uns, mais ils sont petit à petit enlevés comme les fenêtres sont démurées par les membres de l’association de lutte contre l’exclusion Aurore, qui a pris possession des lieux depuis la désaffectation de l’établissement, en 2011, pour y installer des centres d’hébergement.

Pourquoi les Françaises n’allaitent pas aussi longtemps que le préconise l’OMS

LE MONDE | Par 

Les mères françaises arrêtent très tôt d’allaiter leurs bébés. Alors que 69,7 % des mères choisissent d’allaiter immédiatement après la naissance de leur nourrisson, moins d’un enfant sur cinq reçoit encore du lait maternel six mois plus tard. A un an, ils ne sont plus que 5,3 % à être toujours allaités, dont 2,9 % de manière prédominante (avec seulement de l’eau ou du jus de fruit en plus du lait maternel).

Age, poids, niveau d’étude, profession et revenus de la mère, mais aussi profession ou pays de naissance du père… S’appuyant sur des données collectées en 2011 sur plus de 18 000 enfants nés en France, une étude publiée mardi 22 septembre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire dresse le portrait-robot des femmes qui ont choisi d’allaiter. Objectif de cette enquête, inédite par son ampleur : « Mieux cibler les profils des mères qui allaitent le moins longtemps afin de pouvoir aider les médecins à les soutenir », explique Sandra Wagner, qui mène ce projet d’étude à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

La fin des notes n’est pas vraiment pour demain

LE MONDE |  | Par 
Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls lors d'une visite au lycée Jean Gay à Verfeil, le 11 septembre 2015.

En matière d’évaluation des élèves, le débat est prompt à ressurgir. Prompt, aussi, à être résumé, presque caricaturé, en une seule question : « suppression des notes… ou non ? » Avant même que la ministre de l’éducation ne communique, mercredi 30 septembre, les grandes lignes d’une réforme lancée par ses prédécesseurs (Vincent Peillon et Benoît Hamon), l’interrogation a ressurgi sur Internet, chez certains syndicats… Au risque de laisser croire à une « petite révolution » fomentée depuis la Rue de Grenelle. Cela reste à voir.

Selon les premiers projets d’arrêtés que  Le Monde  a pu consulter, la réforme qui se dessine entend valoriser l’évaluation par compétences, les « échelles de progrès » – de 1 à 4 – sans renoncer à l’évaluation traditionnelle « pour les enseignants qui y sont attachés », précise-t-on dans l’entourage de la ministre, où l’on n’ignore pas que sur ce sujet, le procès en laxisme n’est jamais très loin. Mais faire cohabiter ces deux logiques, est-ce parvenir à l’évaluation bienveillante promise par la gauche ? L’inquiétude sur la réforme du collège – ses nouveaux programmes, son architecture générale bouleversée par la part d’autonomie accordée aux établissements, la part d’interdisciplinarité dans les enseignements – n’est pas encore retombée que Najat Vallaud-Belkacem prend le risque de raviver la flamme. La ministre de l’éducation nationale s’apprête à rendre public, mercredi, les grandes lignes de la réforme de l’évaluation qui sera soumise, mi-octobre, à la communauté éducative.


mardi 29 septembre 2015

Donnez vos lapsus : ils intéressent la science

Nic Ulmi 19 septembre 2015 


(Getty Images/Purestock)
Une banque de données accueille les fourchements de la langue. Ceux-ci ne révèlent pas seulement des désirs cachés, mais également les structures du langage
Tout le monde n’est pas Nicolas Sarkozy. Il n’est pas donné à n’importe qui de s’envoler, comme lui, dans la stratosphère du pataquès en proclamant, le 5 septembre 2015, devant les Républicains des Pays de la Loire réunis à La Baule en université d’été, que «la France, de toute éternité, a toujours été du côté des opprimés et toujours été du côté des dictateurs». Loin de cette bourde majestueuse, le citoyen lambda se contente, lui, de proférer des lapsus ordinaires: il dit tare pour barre, il annonce qu’il va à la buanderie pour «lécher le singe» ou à la cuisine pour «tresser un jus de prisson».
Mais qu’importe. Nos modestes bévues verbales intéressent la science. A l’Université du Kansas, le psychologue Michael S. Vitevitch et son équipe viennent de créer un outil en ligne pour recueillir les fourchements de nos langues et les mettre à la disposition de quiconque veut les étudier. Présentée dans un article publié fin août dans la revue Frontiers in Psychology, la banque de données s’appelle SpEDi, acronyme de Speech Error Diary, ou «Journal des erreurs d’élocution». On s’inscrit, on livre les lapsus qu’on entend ou qu’on commet, on télécharge ceux des autres (essentiellement en anglais, un équivalent francophone n’existe pas) et on finit par se demander à quoi ça sert.

L’étude I-share sur la santé des étudiants30 000 jeunes suivis pendant 10 ans

28.09.2015


L’étude « i-share » lancée il y a plus de deux ans et demi poursuit son recrutement. L’objectif : suivre 30 000 jeunes étudiants pendant 10 ans partout en France. IST, comportements à risques mais aussi migraine, étude de la réserve cérébrale... ses objectifs sont multiples. 

L’étude i-share est une étude de cohorte multidisciplinaire dont les centres de recherche se situent au sein des universités de Bordeaux et Versailles. Lauréat du programme « Investissements d’Avenir » lancé en 2009, le projet bénéficie d’un financement de 8 millions d’euros.

L’étude a deux objectifs : en santé publique, évaluer l’impact et la fréquence de certaines maladies, explorer les facteurs de risque, tester des stratégies de prévention, de dépistage et de prise en charge ; en recherche biomédicale, caractériser les déterminants de maladies telles que la migraine, la santé mentale, les IST ainsi que les comportements et consommations à risque. La biobanque de données biologiques (prise de sang), génétiques et d’imagerie permettra de réaliser des projets de recherche de pointe.

Plus de poisson, moins de dépression

 24/09/2015

Selon les estimations de l'OMS la dépression concerne à l’échelon mondial 350 millions d'individus, représente la première cause d'incapacité et peut conduire au suicide. Malgré l'existence de traitements efficaces, l’impact en matière de santé publique reste majeur et des efforts sont menés pour tenter de prévenir la dépression par le biais d’une modification du style de vie. Ainsi certaines études épidémiologiques ont suggéré le bénéfice d'une consommation élevée de poisson, ce qui demeure cependant controversé.

Plus d’un tiers des patientes atteintes d’un cancer du sein souffrent de dépression

 29/09/2015

Le cancer du sein (CS) est le cancer le plus fréquent chez la femme. Depuis que son diagnostic et son traitement ont été grandement améliorés, la mortalité associée à cette pathologie a diminué et le CS est quasiment devenu une maladie chronique. En 1983, Derogatis et al. avaient observé, parmi 215 patientes atteintes de ce cancer, que près d’une sur deux présentait un ou plusieurs troubles psychiatriques. Plus récemment, en 2005, une autre étude a montré que le diagnostic du CS s’accompagne d’une augmentation de la  prévalence de la dépression et de l’anxiété. Le but du nouveau travail que nous avons menés (L Jacob et coll.) a été de préciser la prévalence de ces deux pathologies et d’analyser les potentiels facteurs de risque associés chez des femmes atteintes de CS en Allemagne.

L’efficacité des antidépresseurs serait modulée génétiquement

22/09/2015

Constituant une grande famille de protéines transmembranaires présentes au niveau de la barrière hémato-encéphalique, les transporteurs ABC (ATP-Binding Cassette, dont le plus connu est la glycoprotéine P[1]) limitent l’entrée des médicaments dans le cerveau, en particulier de certains antidépresseurs. Comme le gène ABCB1 code pour cette glycoprotéine P, il était tentant d’examiner si son polymorphisme génétique présente une incidence concrète sur l’efficacité des traitements antidépresseurs (et sur leurs éventuels effets secondaires), en rapport avec une limitation de l’activité de la glycoprotéine P.

L’enfant hypocondriaque

28/09/2015

J. VALLETEAU DE MOUILLAC*, LE HEUZEY M-F**, BOURILLON A**
* Paris
** Hôpital Robert-Debré, Paris


Le mot hypocondrie vient du grec « υπoχoνδρια» qui signifie « sous le cartilage des côtes » et implique donc un mal que l’on ne peut ni percevoir, ni palper. Ce sont des maux dont se plaignent certes de nombreux enfants et adolescents, mais peut-on les rattacher dans certains cas à une véritable hypocondrie et, si oui, comment ? Des questions qui posent le problème de l’existence même de ce symptôme chez l’enfant.

ROLAND BARTHES Le théâtre du langage

À partir d’archives, un vibrant (auto)portrait de Roland Barthes, décrypteur de signes passionné, écrivain et figure majeure du structuralisme en France, dont on fêtera le centenaire de la naissance le 12 novembre prochain.










#Cassepieds : pour que les patients déclarent les effets indésirables liés aux médicaments

28.09.2015

Pour sensibiliser le grand public, et tout particulièrement les patients atteints de maladies rares, à l’importance de déclarer les effets secondaires liés à la prise de médicaments, Maladies Rares Info Services a choisi une approche comique : l’association diffuse un mini-court-métrage humoristique, intitulé « #Cassepieds », parodiant la mini-série « Connasse », de Canal +.

Le film met en scène un personnage haut en couleur, interprété par le comédien Alexandre Lévy, lui-même atteint par une maladie rare rénale auto-immune. Véritable maestro des effets indésirables, il alpague n’importe qui dans des situations loufoques pour leur faire part de ses difficultés, importunant tant ses collègues de bureaux que des inconnus dans la rue.

lundi 28 septembre 2015

Comment les anti-avortement pratiquent la désinformation sur le Web

Le Monde.fr | Par 





En ce lundi 28 septembre, Journée mondiale pour le droit à l’avortement, le gouvernement a lancé un numéro vert pour renseigner sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), le 0800 08 11 11, associé à un site officiel, ivg.gouv.fr et à une campagne de communication. Car sur ce sujet sensible, l’information sur Internet est pléthorique mais loin d’être neutre.

Tapez « IVG » ou « avortement » sur un moteur de recherche, et vous trouverez, parmi les premiers liens, des sites comme ivg.net ou encore ecouteivg.org En apparence, ce sont des sites d’information ou d’aide pour des femmes confrontées à la question de l’avortement. Pour certains, c’est bel et bien le cas, et l’information, plus ou moins abondante, est fournie de manière neutre. Mais, comme l’a découvert l’AFP, qui a enquêté longuement sur le sujet, relayée par LeFigaro.fr, ce n’est pas le cas de tous, loin de là. 
Derrière l’apparence de l’information se cache en fait une manipulation.

Prenons ivg.net. Le site apparaît en troisième place dans le moteur Google, lorsque l’on recherche « IVG ». Il propose un numéro vert d’écoute, des rubriques « droit », « santé », « que faire »... et un lien vers un « centre de documentation médicale sur l’avortement ». De quoi orienter une femme ou une jeune fille en quête de réponses sur ces questions douloureuses. Mais en réalité, ce site, que tout présente comme objectif et neutre, ne l’est pas : il est conçu et animé par une association baptisée « SOS détresse » et un certain René Sentis, par ailleurs auteur d’ouvrages chrétiens sur l’amour et la fécondité. 


REVUE SANTE MENTALE N° 200 SEPTEMBRE 2015 LE TRAUMATISME PSYCHIQUE

N° 200 - Septembre 2015
Catastrophes naturelles, attentats, massacres, guerres, violences sexuelles… génèrent un nombre incalculable de psychotraumatismes. Au-delà du contexte actuel, comment penser le traumatisme psychique ? Face au réel de la mort, au sentiment de rupture de continuité d’existence ou d’anéantissement psychique, comment prendre en charge la souffrance de chacun dans la spécificité de son histoire ? Retour sur une clinique intemporelle au coeur de la pratique soignante.

Sommaire du N°200
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Secourir sans succomber à la détresse d'autrui
Intervenir auprès de personnes traumatisées expose le soignant à la fatigue de compassion, qui apparaît comme l’effet d’une double contrainte : se sentir en devoir...
Auteur(s) : Ari Gounongbé, docteur en psychologie et psychopathologie
NOMBRE DE PAGES : 6
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L'empire du traumatisme : enquête sur la condition de victime
Dans cet ouvrage incontournable, Didier Fassin et Richard Rechtman mettent en évidence que le traumatisme naît, non pas des découvertes de la clinique, mais de la morale qui...