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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 30 juillet 2015

Au bout du fil, la solitude des personnes âgées

LE MONDE  | Par 

« C’est un masturbateur. » Marie (elle souhaite rester anonyme) chuchote en éloignant le combiné. Emmanuel Roy lui répond par un regard entendu. Les masturbateurs représentent « à peine 5 % des appelants », précise M. Roy, qui gère la plate-forme parisienne de la ligne téléphonique Solitud’Ecoute, un numéro vert animé par des bénévoles des Petits Frères des pauvres sept jours sur sept, de 15 heures à 18 heures. « L’autre jour, je lui ai pris la main, poursuit l’appelant. Elle n’a rien dit. Elle m’a serré la main. Ça m’a émoustillé… » Marie reste patiente. En aparté : « C’est un retraité veuf. Tout le monde le connaît. Il fantasme sur son aide ménagère. Quand il commence à entrer dans les détails, je ne le laisse pas aller plus loin. » De fait, elle coupe court : « On connaît la suite, monsieur. Allez, bonne journée ! »

Des chiens d'assistance pour les patients atteints de diabète


Créée en mars 2015, l'association de chiens d'assistance pour les diabétiques (Acadia) espère devenir le premier réseau d'éducation canine spécialisée sur le diabète en France. Primée par le concours Jeunes Talents Rhône-Alpes 2015, cette initiative a pour objectif d'améliorer la prise en charge des patients à long terme.


A l'origine de ce projet, une famille. Solène Grivolat et Arnaud Bertrand sont parents de deux enfants. En 2008, ils se retrouvent, malgré eux, confrontés à la maladie. Théo-Vic, alors âgé de 2 ans, souffre d'un diabète de type 1. Une nouvelle qui bouleversera radicalement la vie et les habitudes de cette famille. Immédiatement, Solène et son mari s'informent au sujet de la maladie. Directrice export dans l'industrie pharmaceutique etconseillère du commerce extérieur de la France, cette jeune mère s'intéresse peu à peu à la prise en charge des enfants diabétiques à l’étranger. J'ai eu connaissance de chiens d'alerte pour les patients atteints de diabète. Je me suis rendue compte qu'il y en avait un peu partout dans le monde sauf en France. Dotés d'un odorat 20 000 fois plus développé que le notre, ces chiens sont capables de détecter la catécholamine et l'acétone. De ce fait, une prévention efficace des hypo/hyperglycémies et de leurs complications est assurée. Une idée qui séduit Solène et son mari, désireux de voir un jour ces chiens intelligemment éduqués au chevet des diabétiques en France (tant pour leur assistance médicale que pour leur soutien moral). Nous sommes convaincus qu'un chien peut être un fort appui psychologique pour quelqu'un de bien portant, alors qui plus est pour une personne malade. 




Incendies : la pyromanie est-elle une vraie maladie ?

Par  

Deux hommes, soupçonnés d'être à l'origine de deux incendies en Gironde, ont été arrêtés et mis en examen, mardi. Francetv info a interrogé le psychiatre Pierre Lamothe, expert auprès de la Cour de cassation, pour tenter de comprendre les motivations des pyromanes.


Un individu dangereux s'évade de l'hôpital psychiatrique

29/07/2015

La police judiciaire recherche activement un violeur qui s'est évadé de l'hôpital psychiatrique de Melun, ce week-end.

mercredi 29 juillet 2015

Un modèle pour le triage des patients aux urgences

28/07/2015

Dans les plupart des services d’urgences et en raison de l’importance du flux des malades, le tri initial des patients est  effectué par un infirmier formé. Cette étape est cruciale, car en présence d’une « vraie » urgence vitale, une intervention précoce est déterminante pour le pronostic. Une équipe suisse a développé puis validé de façon prospective un score pour identifier les patients à haut risque de décès à l’arrivée aux urgences.

Manifestations psychiatriques et maladies rares

L. DE PONTUAL,
Hôpital Jean Verdier, Bondy 
Les manifestations psychiatriques sont fréquentes au cours de l’évolution de maladies rares, dont beaucoup comportent la possibilité d’une atteinte cérébrale. Ces manifestations sont polymorphes et non spécifiques. Les origines des maladies rares sont multiples : maladies génétiques, métaboliques, infections rares, auto-immunité, inflammation, etc. Elles sont souvent multi-organes avec une atteinte fréquente du système nerveux central.

Image corporelle des adolescents : des données faussement rassurantes

02/08/2015
La communication qui est faite auprès du grand public au sujet du poids est marquée par des messages extrêmes : d’un côté il existe un idéal de la minceur, voire de la maigreur qui peut aboutir à des complexes chez des personnes de corpulence normale. A l’inverse, l’obésité est présentée comme une pathologie chronique, mais ce sont souvent des cas d’obésité sévère qui sont pris comme exemples pour illustrer la maladie. Cela pourrait banaliser l’obésité modérée qui finirait par être considérée comme une situation normale.
Pour évaluer la perception de l’image corporelle chez des adolescents, des chercheurs anglais ont analysé les données collectées dans l’enquête Health Survey For England, entre 2005 et 2012, chez 2 668 garçons et 2 311 filles  âgés de 13 à 15 ans. Le poids était mesuré à domicile par un investigateur à l’aide d’un pèse personne portatif. Le statut pondéral était défini selon des critères internationaux  (International Obesity Taskforce Criteria). La perception corporelle était évaluée par la réponse à la question suivante : « Compte tenu de votre âge et de votre poids, diriez-vous que vous avez un poids normal, trop lourd ou trop léger ? ».

Ne pas méconnaître le poids des antécédents psychiatriques lors de la première consultation prénatale

 31/07/2015


Près de la moitié des femmes qui ont souffert d’une maladie psychiatrique feront une rechute durant la période périnatale ; elles sont par ailleurs plus sujettes aux complications telles que des retards de croissance intra-utérin, accouchements prématurés et mort in utero, d’où l’importance de connaitre l’existence de ce type de pathologie dès le début de grossesse. Un dépistage pas toujours évident, certaines femmes préférant cacher leur maladie de crainte de voir leur enfant leur être retiré à la naissance.

Quand Dieu est psychiatre

 15/07/2015









Dès le 19ème siècle, Durkheim démontra que « l’affiliation à une religion réduit le risque de suicide » mais le mécanisme précis de cette protection reste inconnu. Or, le The British Journal of Psychiatry vient de publier une étude visant à actualiser les travaux de Durkheim sur ce thème et portant sur une population d’Irlande du Nord (pays caractérisé par « un haut niveau de religiosité et de fréquentation des églises ») de plus de 1 100 000 sujets âgés de 16 à 74 ans (« Catholiques Romains, Protestants ou athées ») suivis pendant 9 ans. Les auteurs voulaient départager deux hypothèses initiales : si le facteur déterminant (de cette protection contre le suicide) consiste surtout dans la fréquentation d’une église, on devrait constater un taux de suicide plus faible chez les Catholiques car ils vont plus souvent à l’église (67 % d’entre eux s’y rendant au moins une fois par semaine, comparativement à 49 % des Chrétiens évangélistes et à 29 % des protestants). En revanche, si le critère principal réside surtout dans la « religiosité » (sensibilité tendant à accorder une importance excessive aux rites et aux traditions), ce risque de suicide sera plutôt minimisé chez les Chrétiens « conservateurs. »

mardi 28 juillet 2015

Un calcul, une fureur, une illumination, l’infini… leur premier émoi de matheux

PHILIPPE DOUROUX 

Ces mardi 21 et mercredi 22 juillet, les Ecoles normales supérieures de Paris, de Lyon, de Cachan et de Rennes publient la liste des candidats reçus dans leurs différents départements. Parmi eux se trouvent, en principe, les futurs grands mathématiciens de l’école française qui fait jeu égal avec celle des Etats-Unis au concours des médailles Fields, le Nobel des maths, décerné avant l’âge fatidique des 40 ans. Souvent, les mathématiciens sont marqués par le jour où ils ont compris que les mathématiques allaient devenir leur domaine, l’espace dans lequel ils étaient enfin chez eux.

L’héritage de la pensée de 68 est-il épuisé ?

Le Monde.fr | 

Dans quelles conditions avez-vous rencontré ce que l’on appelle « la pensée 68 » ?

Elisabeth Roudinesco : En 1966 paraissaient simultanément Les Mots et les Choses de Michel 
Foucault et les Ecrits de Jacques Lacan, une avant-garde littéraire et théorique qui proposait une nouvelle lecture de l’histoire à partir des structures. Il y avait quelque chose de novateur et d’équivalent à ce qu’on avait connu en 1945 avec Jean-Paul Sartre : un nouvel engagement. Mais avant d’être politique, celui-ci a d’abord été universitaire, à travers une nouvelle manière d’enseigner. A l’époque, j’étais en licence de lettres à la Sorbonne, or ce secteur était épouvantablement figé dans son académisme. Les professeurs de lettres considéraient que la modernité s’arrêtait à la fin du 19ème siècle. Les étudiants qui, comme moi, lisaient le Nouveau roman et découvraient des approches inédites comme celle de Michel Foucault ou Roland Barthes, étaient en révolte contre ce type d’enseignement poussiéreux. Impossible de prononcer le mot de « Nouveau roman » en classe. Et nous n’étudions même pas Marcel Proust à l’université ! Dès l’année 1967-1968, à la Sorbonne, un sentiment de supériorité des élèves par rapport aux enseignants était né, surtout envers les professeurs de linguistique, qui méprisaient Roman Jakobson ou Claude Lévi-Strauss, alors que nous les admirions. Paradoxalement, nous cherchions de bons maîtres, de vrais maîtres, pas des professeurs à polycopiés qui répétaient sans arrêt le même cours.

Cela dit, la pensée 68 n’existe pas, il s’agit d’une construction après coup. Avec Les mots et les Choses de Michel Foucault, j’ai découvert un auteur à la fois philosophe, historien et écrivain. Il avait un style, quelque chose qui avait un sens. C’était magnifiquement écrit. A l’époque, je lisais également les hellénistes, comme Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet. Mais j’avais parfaitement conscience que tous ces auteurs ne se ressemblaient pas, qu’ils avaient des conflits théoriques entre eux. C’était ce qui me plaisait, cette possibilité de faire naître le débat. Pour moi, Mai 68 a été avant tout l’occasion avant de destituer les mauvais professeurs.

Marcel Gauchet : Elisabeth Roudinesco a bien rappelé la dimension universitaire de Mai 68 qui fut aussi une révolte intellectuelle contre des universités complètement fossilisées et décalées par rapport à une scène intellectuelle d’une productivité prodigieuse. Quoique j’aie pu penser de cette galaxie d’auteurs par la suite, ils m’ont fait entrer dans la vie intellectuelle sous le signe de l’enthousiasme. 1966, c’est la date de la percée de la réflexion structuraliste. Elle avait été amorcée de longue date par Lévi-Strauss, mais elle prend à ce moment-là sa force de programme, avec la relance de la psychanalyse par Lacan et la reprise du modèle linguistique par la théorie littéraire, sans parler de l’éclatante nébuleuse philosophique qui gravite autour.

Comme beaucoup d’autres, j’ai eu le sentiment d’assister à l’émergence d’une théorie unifiée des sciences humaines. On avait l’impression que l’on pouvait réunir une théorie du sujet individuel renouvelée par la psychanalyse, une théorie renouvelée de la société à travers le structuralisme lévi-straussien, le tout appuyé sur une science de la production humaine la plus spécifique : le langage. Face à ce monde qui s’ouvrait, l’université officielle faisait figure d’institution sclérosée et dépassée. Mai 68 a été un mouvement placé sous le signe d’un extraordinaire appétit de savoir. Des relais de toutes espèces ont fonctionné pour donner à cet élan théorique une répercussion des plus larges, puisque le mouvement était animé par un esprit ultra-démocratique.

Mêmes éblouissements théoriques, mais importantes divergences politiques. Pour quelle raisons ?

Marcel Gauchet : Là où je me distingue d’Elisabeth Roudinesco, c’est sur le plan politique. Dans tous les auteurs qui ont été cités, il y en a un que j’ai d’abord lu avec intérêt pour vite constater ses limites, c’est Louis Althusser. La grande division politique de l’époque, parmi ceux qui se réclamaient de l’avant-garde intellectuelle, passait entre le communisme, majoritaire, et l’ultragauche, minoritaire. 
Le hasard des rencontres m’a fait bénéficier de l’héritage de Socialisme ou barbarie, le groupe de Cornelius Castoriadis et de Claude Lefort. De fait, il y a eu deux Mai 68. Un premier politiquement léniniste, qu’il soit communiste, trotskiste ou maoïste, et un second plus difficile à étiqueter mais qu’on peut dire libertaire, avec ses nuances spontanéistes, anarchiste ou ultragauchiste, aux côtés duquel je me situais.




L'Atih divulgue ses chiffres clés de l'hospitalisation 2014 en MCO, SSR, HAD et psychiatrie

L'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (Atih) a mis en ligne le 24 juillet ses chiffres clés de l'hospitalisation 2014 à partir des données collectées dans le programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI). L'occasion de disposer d'une vision synthétique de l'activité hospitalière en MCO, SSR, HAD et psychiatrie.

lundi 27 juillet 2015

Stephen Hawking et Elon Musk réclament l’interdiction des « robots tueurs »

Le Monde.fr |  Par 

C’est une nouvelle charge portée contre les dangers potentiels de l’intelligence artificielle (IA). Dans une lettre ouverte publiée lundi 27 juillet, plus d’un millier de personnalités, dont une majorité de chercheurs en IA et en robotique, ont réclamé l’interdiction des armes autonomes, capables « de sélectionner et de combattre des cibles sans intervention humaine ».

Parmi les signataires, on retrouve Elon Musk, le célèbre PDG du constructeur de voitures électriques Tesla et de SpaceX, et l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, qui avaient déjà fait part publiquement de leurs inquiétudes concernant l’IA. Mais aussi le cofondateur d’Apple Steve Wozniak, le linguiste américain Noam Chomsky ou encore Demis Hassabis, le fondateur de DeepMind, une entreprise consacrée à l’intelligence artificielle rachetée par Google.


« Une course à l’armement »


Publiée à l’occasion de l’IJCAI, une conférence internationale sur l’intelligence artificielle, qui se tient du 25 au 31 juillet à Buenos Aires, la lettre dénonce un danger imminent :


Près de deux millions de blouses blanches en France

27.07.2015

La France compte moins de deux millions de professionnels de santé, dont 220.000 médecins et environ 600.000 infirmiers, selon l'édition 2015 d'un panorama publié par la direction générale de l'offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé. Dans le détail, la DGOS, recense quelque 353.000 professionnels de santé dits "médicaux" (médecins, dentistes, pharmaciens, sages-femmes), et 1,529 million de professionnels de santé "non médicaux" ou paramédicaux (infirmiers, kinés, orthophonistes...).

Tuer beaucoup et de manière spectaculaire pour être célèbre

 
La recherche de la célébrité à tout prix pourrait expliquer la multiplication des meurtres aux Etats-Unis.
Jeudi soir, dans un restaurant de Manhattan, j’écoutais l’éminent psychiatre légiste Dr. Michael Welner parler des tueurs de masse devant un petit groupe d’enquêteurs professionnels. Au même moment, un homme ouvrait le feu dans un cinéma de Louisiane tuant deux spectatrices. Le portable du télégénique Dr. Welner s’est mis à sonner: à peine avait-il fini le tour des plateaux télé après la fusillade du Tennessee de la semaine dernière qu’il était déjà de nouveau sollicité. Le rythme des mass killings, ces tueries de masse par un seul individu est étourdissant aux Etats-Unis. Pourquoi le phénomène est-il distinctement américain ?
Michael Welner fait souvent la tournée 
des plateaux de télévisions pour intervenir 
après un meurtre de masse.

Le psychiatre ne rentre pas dans les débats politiques sur le contrôle des armes à feu. Il est de ceux qui estiment qu’avant toute chose, «people kill people» et que ces actes sont des «choix délibérés», plus courants aux Etats-Unis que dans d’autres pays occidentaux. Pourquoi ?

Un taux de suicide alarmant au Luxembourg

Le Quotidien LUXEMBOURG 26/07/2015


La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, était vendredi aux côtés duPremier ministre pour le briefing sur les travaux du gouvernement. (Photo : Fabrizzio Pizzolante)
La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, était vendredi aux côtés du 
Premier ministre pour le briefing sur les travaux du gouvernement. 
(Photo : Fabrizzio Pizzolante)

Face aux chiffres alarmants du taux de suicide au Luxembourg, le gouvernement a adopté un plan de prévention et quelque trente actions ciblées.

Prévention du suicide, mesures d’hygiène pour les tatouages, les piercings et autres décorations sur la peau et surtout une interdiction pour les mineurs de se livrer à ces pratiques sans autorisation parentale… La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, s’est penchée sur de gros dossiers au Conseil de gouvernement, vendredi.
Un millier de suicides entre 2000 et 2013, 85 rien que pour l’année 2014. Des chiffres alarmants qui ont poussé le gouvernement à mettre en place un plan de prévention contre le suicide. Le sujet ne devait plus être «tabou», comme l’avait rappelé le Premier ministre, Xavier Bettel, à son arrivée au pouvoir.

Santé psychique : les pairs praticiens offrent leur aide

SUISSE  

Déjà connue en Suisse alémanique, au Royaume-Uni ou en Amérique du Nord, cette nouvelle formation romande est réservée aux personnes qui ont elles-mêmes souffert dans leur santé mentale. 
Déjà 90 dossiers déposés pour la seconde volée de cours pour devenir pair praticien. Elle devrait démarrer en 2016. Avec une exigence incontournable inédite: avoir soi-même déjà été hospitalisé en psychiatrie. «Ce qui montre clairement que cette formation n’a pas pour but de concurrencer le personnel médical existant, mais bien d’apporter une aide supplémentaire aux personnes en souffrance psychique.»
Psychologue FSP, Esther Hartmann a été chargée d’élaborer ce nouveau cursus par l’association romande Pro Mente Sana en collaboration avec la Coraasp (Coordination romande des associations d’action en santé psychiatrique). A l’école d’études sociales et pédagogiques (eesp) de Lausanne, la première volée, qui a terminé fin octobre 2014 les quelque 150 heures théoriques et 50 heures de stage demandées, avait déjà fait le plein, avec 35 dossiers déposés pour quinze places disponibles.

Droit Le respect des droits des personnes handicapées doit passer par la réforme des système juridiques

Les droits des personnes déficientes intellectuelles font-ils l'objet d'une égale reconnaissance devant la loi et l'accès à la justice ? Un rapport de l'AJuPID, projet de l'Union européenne tente de faire le clair sur la question. En ressort la frilosité de certains gouvernements malgré les besoins de réforme pointés du doigt par les auteurs.

Une rouennaise internée en psychiatrie pour avoir frappé deux enfants sans raison

infoNormandie 28 Juillet 2015

Une rouennaise de 37 ans a été hospitalisée d'office au centre hospitalier spécialisé du Rouvray, près de Rouen, après avoir été examinée par un médecin à la demande des services de police.

Vendredi 24 juillet, dans l'après-midi, cette femme a eu un comportement bizarre, qui laisse à penser qu'elle n'a pas toute sa tête. En effet alors qu'elle marchait sur le trottoir rue Guillaume-le-Conquérant, à Rouen, elle s'en est pris brusquement et sans raison à un petit garçon de six ans qui se promenait avec sa grande sœur. Elle a ainsi frappé l'enfant au visage, lui occasionnant une plaie a la bouche.

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[Île-de-France] Le Psycom publie le "Guide de la santé mentale" en Seine-Saint-Denis

 28/07/15

Le Psycom, organisme public d'information, de formation et de lutte contre la stigmatisation en santé mentale, informe de la publication d'une première édition du "Guide de la santé mentale" en Seine-Saint-Denis, après avoir publié une version pour Paris et pour la Seine-et-Marne.

vendredi 24 juillet 2015

Si « Le Généraliste » était paru en juin 1902 Le chloroforme employé contre la simulation

17.06.2015


« Il y a quelque temps, on a fait grand cas, dans la “Chronique Médicale ”, du Pr Duplouy qui a eu recours à la chloroformisation pour résoudre un cas de surdi-mutité. Voulez-vous me permettre de rapprocher de ce cas l’idée que j’eus moi-même, mais en 1887 seulement, de soumettre à ce même mode d’anesthésie un jeune soldat atteint de “ mutisme ” pour moi fort douteux.

Une famille obtient réparation après le décès d'un résident d'Ehpad dû à un défaut d'organisation



La communauté de communes Limagne d'Ennezat a été condamnée fin juin à indemniser la famille d'un résident de l'Ehpad Le Bosquet, mort après avoir ingéré du liquide vaisselle. Le centre intercommunal d'action sociale (CIAS) est en effet gestionnaire de l'Ehpad public, situé à Ennezat (Puy-de-Dôme). Pour le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, le décès du résident en mars 2010 est dû à un défaut dans l'organisation et le fonctionnement du service (voir la décision ci-contre). Atteint de la maladie d'Alzheimer, le pensionnaire avait été admis en mai 2009 dans une unité fermée. Cette dernière accueillait au moment des faits quinze résidents et, le jour de l'accident, un seul agent social se trouvait dans le service. Or la tendance de ce résident à boire ou manger tout ce qui était à sa portée était connue de l'Ehpad, il présentait d'ailleurs "depuis son arrivée dans l'établissement un profil à risque". Ce défaut d'organisation, constitue, selon les juges, une faute "de nature a engager la responsabilité de la communauté de communes". Celle-ci a donc été condamnée à verser, au titre du préjudice moral, 15 000 euros à la veuve du résident et 5 000 à chacun de ses deux enfants. 

Handicap : la mise en accessibilité des bâtiments repoussée

Le Monde.fr avec AFP | 
Le Parlement a définitivement ratifié, mardi 21 juillet, l’ordonnance prévoyant de nouveaux délais pour la mise en accessibilité des lieux publics, prenant acte de l’impossibilité d’atteindre l’objectif de 2015 que la loi de 2005 avait fixé, au grand dam des associations de défense des handicapés.

Le Sénat a adopté définitivement le projet de loi, dans la version votée la veille par les députés. La proportion d’établissements recevant du public accessibles aux handicapés est estimée à environ 40 %.


Moins d'appels à SOS-Suicide, plus de produits de luxe : ces étranges effets de la crise grecque

 16-07-2015

CRISE DE LA DETTE – Les déboires de la Grèce, contrainte de céder devant ses créanciers pour éviter une sortie de l'euro, peuvent avoir des effets paradoxaux sur le moral de ses habitants.

Depuis la fin du mois de juin, la Grèce a connu un regain de tensions financières. Entre les négociations pour un troisième plan d'aide, le référendum du 5 juillet et les menaces de faillites bancaires, le pays est passé par toutes les émotions. On aurait légitimement pu penser les Grecs abattus, épargnant le moindre euro pour se préparer à un hypothétique Grexit. Pourtant chez certains, c'est exactement le contraire qui semble s'être produit.
Pour éviter de voir leurs économies réduites à peau de chagrin en cas d'abandon de l'euro, des Grecs ont ainsi eu la fièvre acheteuse : "Jusqu'au week-end dernier, les gens ont acheté beaucoup de choses pour protéger leur argent", explique à un journaliste de l'AFP Andréas Triantaphylidis, vice-président de l'Association des commerçants d'Athènes. Entre le 27 juin et le 10 juillet, les ventes d'appareils électroniques et de produits de luxe ont selon lui grimpé de 30 % par rapport à l'an dernier. Beaucoup de clients, qui ne peuvent plus accéder à leurs économies puisque les banques sont toujours fermées, ont choisi d'utiliser leur carte bancaire pour convertir autant que possible leur épargne en biens tangibles. "La semaine dernière, nous avons eu beaucoup de clients. Ils voulaient acheter tout ce qu'ils pouvaient, de peur de perdre la moitié de leurs économies", témoigne une employée de bijouterie d'Athènes dans le même reportage.

C’est arrivé le 10 juillet 1393 Mort de Guillaume de Harcigny

10.07.2015


Né en 1310, Guillaume de Harcigny, qui soigna Charles VI de sa folie, est né à Laon, ses parents, agriculteurs à Harcigny, au cœur de la Thiérache, étant venus vivre de leurs revenus sur les hauteurs de la montagne couronnée, rue des Cordeliers. Après avoir commencé son éducation médicale dans le chef-lieu de l’Aisne auprès d’un chanoine de la cathédrale, Guillaume d’Harcigny, après avoir été nommé maître en médecine à Paris complète sa formation en Italie, puis en Palestine, Syrie et Egypte où il s’initie à la médecine orientale auprès des médecins arabes.
À son retour, il s’installe à Laon dans sa maison natale et ouvre un cabinet à Noyon. Il opère, tout au long de son exercice des cures si remarquables qu’on vient le consulter de tous les coins du diocèse, notamment pour les maladies mentales, Guillaume d’Harcigny a, en effet, beaucoup appris au contact des médecins arabes et de leur pharmacopée riche de potions sédatives. Sa réputation ne cesse alors de grandir et l’écho de son nom se fait entendre jusqu’à la Cour. C’est ainsi qu’il devient l’ami d’Enguerrand VII de Coucy, l’un des quatre Officiers de la Couronne, Bouteiller de Charles VI.

La crise de folie de Charles VI

Aussi lorsque le roi est pris d’une crise de folie dans la forêt du Mans le 5 août 1392, tuant quatre de ses hommes, le sieur de Coucy fait appel à Guillaume d’Harcigny. Après avoir été désarçonné, Charles VI a été maitrisé par son entourage et ramené du Mans à Creil « pour lui faire prendre l'air sain sur les bords de l'Oise ». Là, selon Froissart, il est « mis entre les mains de Maître Guillaume de Harselli, médecin le plus expérimenté de France qui lui osta premièrement, la fièvre continue, puis luy fist retrouver le goust et luy fist revent son sens, non sans assuré qu'il avait auparavant. Harselli employa pour dompter la furie du Roy et luy fist une cage de fer qui se voist encore au château de Creil, pour retenir tant qu'il fust furieux pour luy faire voir lear ».

Six semaines de dévouement remarquable au service du roi

Guillaume de Harcigny établit alors son diagnostic : « Cette maladie est survenue au prince par coulpe [excès]. Il tient cela de tempérament moite de sa mère [Jeanne de Bourbon devenue folle à 35 ans], d'un grand affaiblissement du cerveau et d'excès commis à diverses époques [allusion au penchant connu du roi pour la dive bouteille]. » Le médecin conclut qu'il faut employer des médicaments appropriés au tempérament de son patient et les graduer d'après ses forces. Il interdit toutes visites à l'exception du duc d'Orléans et du duc de Bourgogne. Même s’il est alors octogénaire, Guillaume de Harcigny reste sans désemparer au chevet de son patient. Finissant par lui ôter la « fièvre lente », il préconise au roi de pratiquer modérément le cheval, la chasse à l'alouette ou à l'épervier pour « lui ôter des pratiques violentes et de fatigue ». Durant six semaines, du 15 août au 30 septembre 1392, va ainsi soigner Charles VI avec un dévouement remarquable.

En cette fin septembre, « quand Maître Guillaume de Harcigny vit que le roi était en bon point, il en fut tout joyeux ; ce fut raison car il avait fait belle cure », Le médecin présente alors le roi aux princes et déclare : « Le Roi, Dieu mercy est en bon état. Je vous le rends et livre. Dorénavant qu'on le garde de le courroucer et de le mercantolier car encore n'est-il pas bien ferme dans tous ses esprits, mais petit à petit son cerveau s'affirmera. Déduits, oubliances et déports de raison lui seront profitables de toutes autres choses. Mais du moins que vous pourrez, ni le chargez et travaillez de conseils car il a et aura encore, en toute saison le chef faible et tendre car il a été battu et formené de très dure maladie. »

Les princes du royaume vont tenter en vain de retenir Guillaume de Harcigny auprès du roi en lui offrant un traitement tellement élevé qu'il aurait lieu d'en être satisfait. On lui propose de devenir « Premier médecin du prince avec la faculté de pouvoir requérir l'envoi de quatre chevaux pris dans les écuries royales toutes les fois qu'il lui prendrait la fantaisie de venir à la Cour ». Las, Guillaume de Harcigny décline tous les honneurs : « Je ne serai désormais qu'un vieil homme faible et impotent ; je ne pourrais, en conséquence, supporter l'ordonnance de la Cour. Bref, je veux retourner à ma maison nourricière à Laon ». Les princes du royaume accèdent aux vœux du vieil homme et le laissent revenir sur sa terre natale après lui avoir fait don de mille couronnes d'or.

Guillaume d’Harcigny ne tarde pas à mourir, non sans avoir, auparavant, par testament, légué six mille florins d'or pour l'entretien des remparts entourant la ville de Laon ainsi que diverses sommes aux abbayes, aux couvents, aux églises et hostelleries pour venir en aide aux plus démunis. Un montant a été également défini pour sa sépulture. Le village d’Harcigny n’est pas oublié non plus par Guillaume qui reçoit cinq cents florins pour « avoir des ornements pour faire le service de Dieu dans ladite église ».

L’impressionnant transi de Guillaume de Harcigny

Du tombeau du médecin laonnois, il ne reste que le transi le représentant réalisé un an après sa mort. Alors que le gisant représente les défunts vêtus du costume qui les caractérise ( roi, évêque, chevalier...), le transi est une sculpture funéraire qui montre le défunt à l’état de cadavre. L’horreur et la putréfaction remplacent les sourires et les costumes d’apparat. Le transi de Guillaume de Harcigny est le plus ancien témoignage de ce type de sculpture conservé en France. Ce très haut-relief sculpté dans un monolithe de calcaire beige contenant des restes de fossiles et des grains de glauconie verdâtre est censé rappeler la décomposition. La dépouille, allongée sur le dos, très droite, montre un homme d’une stature haute et mince, au corps assez bien conservé un an après la mort. Le visage est squelettique et les cheveux ont poussé, les côtes apparaissent, mais les fessiers sont encore présents. Guillaume de Harcigny ne joint pas les mains dévotement, mais tente, de ses phalanges sèches, de cacher un sexe pourri depuis longtemps... Sur une inscription en latin au bas du tombeau, on peut lire : « Je rends mon âme à Dieu et mon corps à la terre ».

La statue a été sauvée des destructions de la Révolution, les habitants de Laon s’étant alors montré reconnaissants des dons généreux que Guillaume d’Harcigny avait faits pour sa ville natale. Le Directoire du gouvernement autorisa donc, en 1791, l’église des Cordeliers étant passé « bien national », la réinhumation du transi et des restes osseux dans la nef de la cathédrale Notre-Dame. En 1841, sous la conduite d'un médecin, on exhuma le transi mais les ossements conservés dans une boîte en plomb se perdirent...

En 1853, le Conseil de fabrique de la cathédrale fit don du transi de Guillaume à la ville de Laon. Il fut alors transporté, non sans casse, dans la chapelle des Templiers. Depuis sa restauration en 2003 par les Ateliers du Centre de Recherche et de Restauration, à Versailles, le transi de Guillaume de Harcigny se trouve désormais dans le hall d'accueil du Musée municipal d'Art et d'Archéologie de la ville de Laon.

Institut universitaire en santé mentale de Montréal La visioconférence pour réduire le trouble de l'anxiété

QUEBEC 7 juillet 2015


La psychothérapie par visioconférence pourrait diminuer de façon importante les symptômes des personnes atteintes du trouble d'anxiété généralisée (TAG), selon une étude réalisée à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
Cinq individus souffrant d'un TAG ont pris part à la recherche comprenant 14 séances hebdomadaires d'une heure chacune via visioconférence.