LE 02/03/2021
À retrouver dans l'émission
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
par Adèle Van Reeth et Géraldine Mosna-Savoye
L’utérus est la matrice de la vie, l’origine selon Freud du premier traumatisme vécu : la naissance. Lieu de la maternité, l’utérus est aussi source de clichés sexistes qui perdurent aujourd'hui, comme l’origine de l’hystérie… Le corps féminin crée-t-il des états psychiques qui lui sont propre ?
Une émission présentée par Géraldine Mosna-Savoye
Les médecins grecs de l’Antiquité abordaient l’hystérie comme une affection qui avait à voir avec un organe génital propre aux femmes : l’utérus.
Freud détacha les symptômes hystériques de cette référence anatomique à l’utérus comme organe, mais ce qu’il conserva, c’est l’idée que ces symptômes avaient quand même à voir avec le corps, ce qu’il appela une “conversion somatique”.
Pour Freud, le corps n’est pas celui de l’organisme, celui de la médecine, mais le corps libidinal, investi de jouissance, de puissance, de libido. Lorsque quelque chose du désir est refoulé, cela peut alors passer par l’expression traumatique : une affection qui se présente comme venant du corps mais dont la cause est psychique et non organique…
Alors que reste-t-il de l’utérus dans l’hystérie telle qu’elle a été exploitée après Freud par la psychanalyse ?
L'invitée du jour :
Clotilde Leguil, professeure au département de psychanalyse de Paris 8 Saint-Denis, philosophe, et psychanalyste de l’Ecole de la Cause freudienne
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