Le 26 février 2021
Désormais, les femmes battues pourront déposer plainte au sein même du centre hospitalier de Rambouillet. Pour assurer un meilleur accueil des victimes, 25 élèves infirmiers et internes ont également suivi une formation.
Mieux protéger, plus efficacement, plus rapidement. Tel est le but de la convention signée entre le commissariat de Rambouillet et le centre hospitalier de la ville. Celle-ci doit permettre la prise de plainte des femmes victimes de violences conjugales au sein même de l'établissement de santé.
Concrètement, dès qu'une personne arrive aux urgences et se déclare victime de violences intrafamiliales, elle sera isolée dans une chambre et la police sera prévenue. Ensuite, le dépôt de plainte se fera sur place dans un lieu sécurisé, si la victime donne son accord. Sinon, la femme sera convoquée au commissariat pour déposer plainte dans les jours qui suivent.
Repérer les signaux
Si la personne ne souhaite pas parler pas des violences qu'elle a subi, l'idée est de « ne surtout pas la brusquer ». « Il faut avant tout repérer les signaux, les femmes n'arrivent pas avec un œil au beurre noir », explique le Docteur Denis, chef des urgences. Depuis trois ans qu'il travaille à l'hôpital de Rambouillet, il voit passer des femmes battues toutes les semaines. « Ça peut être quelqu'un qui est pressé de partir, un regard insistant, des pleurs… Il y a toute une diversité de signes. »
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