Par Marie Nicollier 30.06.2019
SUISSE
Le professeur Ron Stoop dirige l’Unité de recherche sur la neurobiologie de l’anxiété et de la peur, rattachée au Département de psychiatrie du CHUV. Les laboratoires sont situés dans le nouveau Centre de neurosciences psychiatriques, à Cery.
Dépression, angoisses, TOC, phobies, bipolarité, stress post-traumatique, schizophrénie… La peur, mécanisme de survie primaire dont le rôle est de nous protéger, est une composante importante de nombreuses maladies psychiatriques. Un groupe lui est même dédié au sein du Département de psychiatrie du CHUV: l’Unité de recherche sur la neurobiologie de l’anxiété et de la peur. À sa tête: le Pr Ron Stoop. Il étudie les mécanismes physiologiques de ces sentiments dans l’espoir de mieux soigner les patients.
Y a-t-il des gens qui ne connaissent pas la peur ?
Il y a une vingtaine d’années, les scientifiques ont étudié le cas d’une personne atteinte d’une maladie génétique qui n’avait pas d’amygdale. C’est très, très rare. Et bien, cette dame n’avait pas peur… C’est là qu’on a découvert l’importance de l’amygdale. L’anxiété et la peur sont liées à cette région du cerveau. C’est le centre de traitement des émotions, un système d’alerte qui s’active lorsque nos sens évoquent la présence d’un danger.
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