03/07/2019
CONFÉRENCES
L'ambition des neurosciences est de faire de l’exploration du cerveau le moyen de traiter les pathologies mentales (dépression, schizophrénie), mais aussi de problèmes sociaux et éducatifs (maîtrise des émotions). Ces sciences sont-elles devenues le baromètre de nos conduites et de nos vies ?
Après La Fatigue d’être soi et La Société du malaise, le sociologue Alain Ehrenberg livre un troisième volet de sa réflexion sur les troubles psychiques et les problèmes de santé mentale dans le contexte de nos sociétés qualifiées d’individualistes. Prenant acte de l’engouement actuel pour les neurosciences cognitives, il se demande si l'homme "neuronal" est en passe de remplacer l'homme "social". Sur quelles représentations de nous-mêmes repose l'intérêt pour les sciences du cerveau ? Quelles inquiétudes ces recherches traduisent-elles ? Assistons-nous à une "scientifisation" de notre comportement ?
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