3 Juil 2019
CAMEROUN
Elles recommencent à être nombreuses, les personnes souffrant de démence qui, sans encadrement, arpentent les rues de Yaoundé de jour comme de nuit.
Appelées diversement dans nos communautés, des «fous», «des malades de la tête», des «aliénés», des «tarés», des «cinglés», ces personnes qui ont perdu le bon sens font partie de notre décor quotidien. Dans les rues, dans les dépotoirs d’ordures, devant les édifices publics, leur présence est devenue banale.
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