Les troubles du sommeil explosent depuis la pandémie. Mais les centres du sommeil des hôpitaux et cliniques sont trop submergés pour répondre à la demande. À Toulouse, le centre de l’insomnie prend le relais et aide les patients en s'appuyant sur les thérapies comportementales et cognitives.
Le musée de la métropole lilloise consacre une expo à l’influence majeure que l’art psychiatrique a pu avoir sur le mouvement emmené par André Breton et Jean Dubuffet.
Il y a comme un air de famille entre le Diable et l’Imbécile. Ces deux sculptures, des têtes à cornes, ont la même taille, la même couleur noire, une patine similaire – bien que l’une soit en bronze et l’autre en bois – et de gros yeux ronds. N’y-a-t-il que nous pour voir une proximité formelle entre Der Teufel (le diable), œuvre de Johann Karl Brendel, dit le «Cas 17», appartenant à la collection Prinzhorn de l’hôpital psychiatrique universitaire d’Heidelberg, et l’Imbécilede Max Ernst, œuvre du Centre Pompidou ? Qu’on se rassure, il y a aussi le LAM, le musée de Villeneuve d’Ascq qui œuvre en faveur d’un art «décloisonné». Et Max Ernst lui-même qui, bien sûr, connaissait le magnifique diable du «Cas 17»… C’est d’ailleurs le peintre dadaïste qui, dès 1922, fait découvrir les «maîtres schizophrènes» aux surréalistes, en faisant circuler Expressions de la folie, le catalogue des œuvres des malades mentaux de l’hôpital d’Heidelberg, sélectionnées par le psychiatre Hans Prinhzorn.
Par Jean-Claude Comorassamy - Publié le Lundi 31 Octobre 2022
LA REUNION
Dernièrement lors de l'inauguration de l'Unité Vanille nouvelle version et de la nouvelle Unité de Soins Intensifs de Psychiatrie (USIP) de l'EPSMR, que nous pouvons dire ce fut un réel moment de plaisir, de retrouvaille, riche d'échange, de partage et de convivialité.
A la lumière de ces deux éléments, il apparaît clairement que les deux structures viennent ici enrichir un peu plus la diversité de la prise en charge des patients au sein de l'Établissement Public de Santé Mentale de la Réunion.
L’adoption d’un régime alimentaire favorisant une bonne santé est de plus en plus importante dans nos sociétés. Lorsque la recherche d’une alimentation saine devient irraisonnée et exagérée, on parle d’orthorexie nerveuse. Une revue, parue dans Psychologie Française, fait le point sur ce trouble de la conduite alimentaire dont la prévalence semble en augmentation.
Si sa définition a évolué au cours du temps, le concept d’orthorexie nerveuse, qui a vu le jour en 1997, repose sur une préoccupation obsessionnelle et des comportements compulsifs en lien avec l’alimentation saine. L’alimentation est considérée comme « saine » sur la base de données scientifiques, de théories alimentaires ou de convictions personnelles.
Schématiquement, les restrictions alimentaires débutent généralement autour du sel, du sucre et/ou des matières grasses puis s’élargissent à d’autres produits considérés comme non sains, cette perception étant subjective. Les sujets atteints d’orthorexie nerveuse s’intéressent aussi souvent à la nature des contenants alimentaires, aux modes de transformation et de préparation des aliments.
Dans un communiqué qui fait écho aux alertes de la pédiatrie sur sa situation, dans un contexte d’épidémie de bronchiolite qui frappe durement les services, l’Association nationale des puéricultrices(teurs) diplômé(e)s et des étudiants (ANPDE) se positionne pour une mise en place renforcée de la prévention et l’ouverture du premier recours aux infirmiers puériculteurs (IPDE).
Les infirmiers travaillant en France avec un diplôme étranger sont assez peu nombreux comparé aux pays voisins (Belgique, Allemagne, Royaume-Uni). Le recrutement d'infirmiers formés hors de nos frontières aurait pu apparaître comme un moyen de faire face à la pénurie de soignants, aggravée depuis 2021. Apparemment ce n'est pas aussi simple.
La tension sur le marché du travail des infirmiers à l'échelle mondiale s'est accrue d'un cran (voire plusieurs) depuis la crise sanitaire liée au Covid.
Selon le président du Conseil international des infirmières (ICN), Howard Catton, il manquait 6 millions d'infirmiers dans le monde avant la pandémie et il en manquera 13 à 15 millions après.
« La tension entre les besoins et les infirmières disponibles a augmenté, observe James Buchan, maître de cherche à l'université de Sidney et Edimbourg, auteur principal du rapport « Sustain and retain » (soutenir et retenir) publié en janvier par l'ICN. Les pays essaient de reconstruire leur système de santé alors que leurs infirmières ont traversé des périodes de stress importants et certaines sont en burn-out. »
L’amas cellulaire a prospéré dans l’encéphale du rongeur, rendant possibles de nouvelles études des maladies neuropsychiatriques humaines. Mais l’utilisation expérimentale de ces cérébroïdes soulève de nombreuses questions éthiques.
Faire pousser une petite boule de neurones humains de la taille d’une tête d’épingle dans une boîte de Petri est devenu un acte routinier pour nombre de laboratoires dans le monde. Désignées sous le nom d’organoïdes de cerveau, ces cultures en 3D de tissus cérébraux vivants ont ouvert une nouvelle ère dans la recherche sur l’encéphale humain. Mais jusqu’où peut-on aller lorsqu’il s’agit de créer un modèle de cerveau en laboratoire ?
Récemment, des chercheurs américains ont poussé encore plus loin le potentiel de maturation de ces organoïdes en les transplantant dans les cerveaux de rats nouveau-nés, ensuite rapidement colonisés par les cellules humaines. Un outil inédit pour l’étude des maladies neuropsychiatriques de l’homme et pour tester de nouveaux traitements, selon les chercheurs. Mais il pose aussi une série de questions éthiques.
Décrites depuis des décennies, les expériences de mort imminente interrogent les scientifiques… et les croyants. Le médecin a travaillé sur des dizaines de témoignages qui, selon lui, ne prouvent rien sur ce qu’il advient après la mort mais fournissent des « clés » pour nos vies ici-bas.
La science a-t-elle son mot à dire sur l’au-delà ? Oui, répond le psychiatre Christophe Fauré, dans un livre déroutant. Le médecin, qui s’intéresse aussi au bouddhisme (notamment depuis sa retraite de deux ans dans un centre du bouddhisme tibétain en Dordogne entre 2001 et 2003), s’était déjà longuement penché sur la question du deuil, à travers différents ouvrages. Dans Cette vie… et au-delà. Enquête sur la continuité de la conscience après la mort (Albin Michel, 368 pages, 21,90 euros), qui paraît le 2 novembre − Jour des morts dans la tradition catholique −, il dresse cette fois-ci un état des lieux des avancées de la recherche sur plusieurs types d’« expériences de l’au-delà » vécues à travers le monde par des centaines de milliers d’individus.
Quelle est l’histoire de ce concept qui oscille dès le départ entre le politique, le social et le biologique ? Et pourquoi avons-nous tant de mal à en finir avec l’idée qu’il existe une pluralité de races humaines, ancrées dans le biologique ?
Avec
Gaëlle Pontarotti Philosophe, post-doctorante à l'IHPST
La notion de race s’est imposée au XVIIIe siècle dans le milieu des sciences naturelles, au cœur d'un contexte scientifique spécifique qui se caractérisait par une volonté d’ordonner la nature. L’esprit du temps est alors au classement : hommes, plantes, animaux, tout doit être classé. Alors que la classification des plantes est formalisée par le botaniste suédois Carl von Linné, les zoologues cherchent à appliquer la même méthode au monde animal. Et de l’animal, ils arrivent à l’être humain. En effet, les savants ont déjà observé les ressemblances entre l’homme et les grands singes, les anthropoïdes. À cet effet, une science s’institutionnalise : l’anthropologie. En vertu d’une démarche qui se veut scientifique, chaque race se voit définie par ses caractéristiques physiques.
"Linné et Buffon divise l’humanité en plusieurs variétés, ils ne parlent pas toujours de race", analyse Gaëlle Pontarotti. Ils représentent deux approches : une approche externaliste chez Buffon et une approche internaliste chez Linné. "Pour Buffon, ce sont les circonstances qui font les variétés humaines. Alors il y a un type originel qui est l’homme blanc, et ensuite il y a une dégénération, les individus dégénère en fonction du climat et des mœurs. Linné est beaucoup plus fixiste et pour lui la race est inscrite dans les gènes, transmise par hérédité infaillible."
Le projet de budget 2023 de l’administration pénitentiaire confirme la priorité donnée à la prison comme moyen privilégié de traiter la délinquance et la criminalité.
L’administration pénitentiaire a en charge beaucoup plus de personnes en milieu ouvert (190 000) qu’en détention (70 000). On pourrait s’attendre à ce que plus de moyens soient affectés au milieu ouvert. Pourtant, c’est la prison, et plus spécifiquement la construction de 15 000 places de prison sur 10 ans, qui se taille la part du lion dans budget 2023.
Le montant du budget pénitentiaire est de 4,9 milliards d’euros, soit 700 euros par habitant. Les objectifs affichés sont 1- de renforcer la sécurité des personnels et des établissements ; 2- de favoriser la réinsertion des personnes placées sous main de justice ; 3- de lutter contre la surpopulation carcérale. Ils sont principalement tournés vers le monde carcéral.
Le chantier de la nouvelle prison de Bordeaux-Gradignan en juillet 2022
Il arrive que votre enfant hurle, tape, se roule par terre dans tous les sens. Dans ce genre de contexte, une pédiatre recommande la contention d’amour. Mais qu’est ce que c’est exactement ?
Alors qu’en France 40 % des personnes décédées sont crématisées, les endeuillés sont nombreux à ne pas savoir quoi faire de l’urne, faute de connaître la loi. Au fil des récits de dispersion des cendres se dessine une galerie d’au revoir rocambolesques et de rituels bricolés.
« On était sur la pointe des Guettes, en Bretagne, on a ouvert la boîte et les cendres sont tombées d’un bloc, en tas par terre, à nos pieds. » La scène de dispersion des restes du père de Marine (tous les prénoms ont été changés) n’a rien de la cérémonie émouvante que l’on imagine en pareilles circonstances. Elle n’est pas sans rappeler le dernier voyage de Donny dans The Big Lebowski, le café soluble et le vent en moins.
« Il avait plu. On a failli tomber dans la boue avant d’arriver au bord de la falaise, détaille Marine. On n’a pas fait de discours du type, “Va-t’en, va voir la mer, papa !” On est restés en plan, on n’a rien dit. Mon frère a ouvert le carton qui contenait les cendres de mon père, et s’est trouvé face à un gros sachet en plastique. On était autour et on se disait : “Ça commence bien…” Il a réussi à l’ouvrir après avoir lutté, mais rien ne s’est envolé comme on l’avait imaginé. Il s’est tourné vers nous, gêné. On s’est sentis bêtes. On a pris un bâton pour les étaler. Bref, ça n’avait rien de solennel du tout. »
Pour l’essayiste, le refus des limites physiques de l’existence a conduit l’être humain à dominer, exploiter voire détruire une nature qu’il considère comme séparée de lui.
Avec ses slasher movies, ses squelettes dansants et ses déguisements macabres, la fête des morts nous révèle paradoxalement combien celle-ci a disparu du reste de nos vies et à quel point elle nous effraie. En parallèle de cet effacement de la sphère publique, les progrès technologiques et médicaux semblent n’avoir de cesse de repousser cette funeste échéance. Aux avant-postes de ce progrès scientifique, le transhumanisme promet une nouvelle vie, loin de la Terre. Ce déni de la mort est avant tout un déni de notre condition terrestre, affirme l’essayiste et traducteur Pierre Madelin dans la Terre, les corps, la mort - Essai sur la condition terrestre (Editions Dehors). Au cœur de l’anthropocène et nourri par toute une tradition de pensée occidentale, le refus des limites physiques de l’existence a conduit l’être humain à dominer, exploiter voire détruire une nature qu’il considère comme séparée de lui. C’est pourtant au prix d’une acceptation de la mort que nous pourrions repenser la place de la vie humaine dans la chaîne du vivant, et mieux prendre soin d’elle, et de la Terre.
Emma Saunders Journaliste spécialisée dans le divertissement 29 octobre 2022
Bien que The Good Nurse, traduit par "L'ange de la mort", ne manque pas de tension psychologique, il ne s'agit pas de la production sensationnaliste typique sur un tueur.
Basé sur le livre éponyme du journaliste Charles Graeber et réalisé par Tobias Lindholm, le film raconte l'histoire vraie de l'infirmière Amy Loughren qui a contribué à mettre fin aux actes odieux de son collègue Charles Cullen, qui a tué des dizaines de patients dont elle s'occupait pendant plus de dix ans alors qu'elle travaillait dans plusieurs hôpitaux américains entre la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Loughren et Cullen sont joués par les lauréats des Oscars Jessica Chastain et Eddie Redmayne.
Acheter en commun des forêts pour les protéger ou les gérer de façon durable : l’idée fait son chemin chez certains citoyens. Si la rentabilité de ces groupements forestiers reste symbolique, le sentiment d’utilité, lui, est bien réel.
Leurs parties communes se comptent en hectares. Leurs AG ne tournent pas autour de l’entretien du local à poubelles, du ravalement de façade ou des nuisances sonores des voisins du 4e. On y cause plutôt maintien d’un couvert forestier, régénération naturelle, feuillus ou résineux. On y fait le tour du propriétaire, en plein air, chaussé de bottes, sur les pas d’un expert ès arbres qui inspecte troncs, acidité du sol, pénétration de la lumière dans la canopée… Plus bucolique que l’inventaire des fissures du plafond de la cage d’escalier !
Au lieu d’investir dans la pierre, de placer leur épargne dans une assurance vie, ou de la laisser dormir à la banque, des particuliers choisissent d’acheter en commun des forêts, pour les protéger et les gérer de façon durable, en se réunissant en groupements forestiers citoyens. Le Cerf vert,La Forêt hospitalière, Green Forest, Les Grands Pins, ces collectifs aux appellations sylvestres se multiplient depuis deux ans. En 2021, il en existait à peine une dizaine sur le territoire, ils sont près du triple aujourd’hui. Sans compter les projets en cours.
« J’ai voulu que le spectateur fasse des rencontres dans tout ce qu’elles ont de plus intense », explique la réalisatrice Séverine Mathieu. @DR
[bref] L’hôpital psychiatrique, Séverine Mathieu l’a connu à l’occasion d’ateliers cinéma qu’elle a guidés. Mais un jour, elle a eu envie d’aller voir comment se passe la vie des personnes une fois passée la phase critique de la maladie, quand elles se retrouvent seules face à la Cité. Elle en a fait un film, actuellement dans les salles.
Certains imaginent un film de bout en bout puis s’attellent à le voir mis en œuvre de la façon la plus fidèle à ce qu’ils s’étaient imaginés. La réalisatrice Séverine Mathieu, elle, ne travaille pas tout à fait de cette manière. Dès ses débuts, alors qu’elle veut faire un film sur les relations mères-filles de femmes issues de l’immigration, elle demande à des femmes de se replonger dans leur histoire pour reconstituer des scènes importantes de leur vie. « L’aventure de la création partagée m’intéresse ».
Alors que le système de santé français craque, Pierre, Benoît, Léo et Chloé, médecins de père en fils et fille, expliquent comment les transformations de la société ont eu un impact sur leur métier et la nouvelle relation entre patients et praticiens.
Dans la famille Bey, on n’a jamais vraiment discuté du métier. La médecine, on « vivait dedans ». Pour l’arrière-grand-père, Henri, le grand-père, Pierre, le père, Benoît, et deux des petits-enfants, Léo et Chloé, le goût s’est transmis spontanément sur quatre générations.
Que deux aient opté pour la médecine générale, un pour la cancérologie et l’autre pour l’anesthésie-réanimation, que deux se soient installés en libéral et que les autres aient préféré l’hôpital, le même fil rouge guide leur trajectoire : le contact avec le patient, le sentiment du service rendu, la satisfaction d’accompagner les gens lors des événements marquants qui jalonnent leurs vies.
INTERVIEWPaul El Kharrat se dévoile dans son nouveau livre « Bienvenue dans mon monde », paru le 12 octobre
Paul El Kharrat publie son troisième livre « Bienvenue dans mon monde » aux éditions Harper Collins. — Aura Constantin
Ancien champion des 12 coups de midi sur TF1, Paul El Kharrat a sorti son troisième ouvrage, Bienvenue dans mon monde aux éditions Harper Collins le 12 octobre 2022.
Diagnostiqué autiste Asperger à l’âge de 16 ans, il raconte à 20 Minutesvouloir utiliser la notoriété qu’il cultive en participant régulièrement auxGrosses têtes sur RTL, pour montrer aux Françaises et Français « qu’il y a d’autres normes qui sont aussi respectables que celles qui sont imposées par cette société ».
Pour la suite ? Paul El Kharrat confie vouloir tenter sa chance en tant que comédien : « Je suis conscient que rien n’arrive en un jour, il faut chuter, tomber pour arriver à quelque chose. »
À 23 ans, Paul El Kharrat est désormais l’auteur d’un troisième livre, Bienvenue dans mon monde, dans lequel il fait entrer le lecteur dans son intimité de personne atteinte d’autisme Asperger. L’ancien champion de l’émission de TF1Les 12 coups de midi est aussi un chroniqueur régulier des Grosses têtes, sur RTL et a participé au jeu de stratégie Les Traîtres, sur M6. Fort de cette actualité et de ces apparitions médiatiques, il compte bien profiter de sa notoriété pour faire avancer la sensibilisation à l’autisme.
Avoir un enfant est un engagement familial à vie, et un engagement financier sur au moins dix-huit ans. Découvrez combien cela coûte.
De toutes les décisions prises au cours d’une vie, avoir des enfants est sans nul doute celle qui aura le plus d’impact sur tous les plans. Affectif, bien sûr, mais aussi sur le rythme de vie et les loisirs, et sur le plan financier également. La confiance en l’avenir est d’ailleurs un élément déterminant dans le choix des couples. Par exemple, l’Insee avait noté une nette baisse de la natalité en France neuf mois après le premier confinement de 2020. Mais combien coûte un enfant à ses parents ?
Le montant varie nettement d’un milieu social à un autre, selon le type de famille (monoparentale, recomposée…), le fait qu’un parent ou deux travaille(nt), la durée des études ou encore le nombre total d’enfants. On ne peut donc dégager qu’une moyenne. En 2015, un rapport interministériel s’était penché sur la question. Ses conclusions doivent cependant être interprétées au regard de l’évolution du coût de la vie au cours des dernières années.
L’inceste n’est pas seulement un crime sexuel, c’est un crime généalogique, une atteinte à la filiation qui engendre des liens innommables. Comment fonctionnent les familles incestueuses ? Quelles sont les caractéristiques psychodynamiques de l’agresseur ? Qui sont ces parents non abuseurs, incapables de protéger leurs enfants ? Quid de l’inceste entre frères et sœurs mineurs ? Que faire lorsqu’un patient suivi en psychiatrie révèle une problématique incestueuse ? Repères pour accompagner les victimes, les auteurs et les proches.
Dossier réalisé en collaboration avec la Fédération française des Centres ressources pour intervenants auprès des auteurs de violence sexuelle (FFCRIAVS)