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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 27 octobre 2021

Journal d'épidémie L’édifice Raoult se fissure enfin





par Christian Lehmann, médecin et écrivain  publié le 24 octobre 2021

Pour l’écrivain et médecin Christian Lehmann, les révélations de Mediapart font la démonstration de l’attitude inconsidérée du cathodique scientifique, propulsé en pleine lumière par la crise du Covid.

Retrouvez ici les précédents épisodes du Journal d’épidémie de Christian Lehmann.

Depuis des années, révèle Mediapart, l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille (IHU) a mené des expérimentations humaines en dehors de tout cadre légal dans le traitement de la tuberculose, avec des conséquences médicales sévères pour les patients. Se basant sur sa seule intuition, Didier Raoult a utilisé des antibiotiques peu efficaces contre le bacille de Koch, aux effets indésirables graves, sur des patients qui ont subi des complications et ont pu contaminer leurs proches en n’étant pas soignés correctement. Depuis le début de la crise du Covid, il aura donc fallu dix-huit mois – pendant lesquels les lanceurs d’alerte, une fois la sidération passée, se sont époumonés à tenter d’alerter les instances responsables de la santé publique en France, affrontant harcèlement, menaces, intimidations et attaques juridiques – pour que se fissure enfin la chape de plomb qui recouvre les irrégularités de fonctionnement de l’IHU sous l’égide de son directeur.

Téléconsultation Qui fait quoi et comment ?

Publié le : 05/10/2021 

Simple, accessible, évitant les déplacements et l’attente… D’un coup d’un seul, la consultation à distance s’est parée de toutes les vertus, s’imposant dans le paysage médical français. Mais à quel prix ?

La crise du Covid, et avec elle la peur d’être contaminé dans les salles d’attente des professionnels de santé, a fait émerger la téléconsultation. De même que les mesures dérogatoires, inimaginables jusqu’alors, décidées par les pouvoirs publics, comme la prise en charge intégrale par l’Assurance maladie de chaque téléconsultation d’un généraliste ou d’un spécialiste, effectuée ou non dans le cadre du parcours de soins coordonnés (cette mesure exceptionnelle a d’ailleurs été reconduite jusqu’au 31 décembre 2021, mais uniquement pour les personnes présentant des symptômes du Covid). Résultat : 4,5 millions d’actes de téléconsultation ont été remboursés lors du premier confinement, en avril 2020, contre une ­centaine de fois moins deux mois plus tôt (1). Pour autant, ce succès soudain et massif de la téléconsultation ne va pas sans quelques interrogations. Pour commencer, il existe une foule d’acteurs sur ce marché, et il est difficile de s’y retrouver.

La quête de la singularité, nouveau graal de la modernité

Catherine Portevin publié le  


Dans son ouvrage La Société des singularités, qui vient de paraître en France aux Éditions de la Maison des sciences de l’homme, le sociologue allemand Andreas Reckwitz montre que l’individualisme atteint un nouveau stade dans la quête éperdue de la singularité. Vouloir être différent des autres est notre nouveau graal. Ce qui met en danger le souci du général. Analyse.

Les immigrés rapportent davantage à l’Etat que ce qu’ils ne coûtent, selon l’OCDE

par LIBERATION et AFP  

En faisant le ratio entre les contributions que versent les immigrés et les aides qu’ils reçoivent, l’Organisation de coopération et de développement économiques estime que ce coût s’équilibre, voire est positif. L’étude pointe également l’effondrement du flux migratoire l’an dernier.

publié le 28 octobre 2021 à 13h07

De quoi mettre fin à bien des fantasmes d’extrême droite. En faisant le ratio entre les contributions versées par les immigrés et les dépenses publiques des Etats, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que ce coût s’équilibre, et peut même être positif, dans une étude consacrée à leur «impact budgétaire» publiée ce jeudi. «Dans tous les pays, la contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation», écrit l’OCDE, dans ce rapport qui porte sur ses 25 Etats membres entre 2006 et 2018.

Comprendre et accompagner la dysphorie de genre chez l’adolescent

28 OCTOBRE 2021

Lorsque l’identité de genre ressentie ne correspond pas au sexe biologique d’une personne et que cette différence engendre une souffrance, on parle de dysphorie de genre. Ou plutôt, de « non-congruence de genre », précise le Pr Philippe Duverger, pédopsychiatre et chef du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au CHU d'Angers. Suite de son interview aujourd’hui avec un focus sur les adolescents.

Destination Santé : Pour l’enfant, vous conseillez aux parents de ne pas se précipiter chez le médecin. Et pour l’adolescent ?

Pr Duverger : C’est un peu différent. Du fait de cette adolescence justement, il aura deux questionnements tout à fait normaux : des questions de choix de genre et des questions de choix de sexualité. Il devra s’affirmer en tant qu’homme ou femme dans un choix de genre, mais aussi en tant qu’hétérosexuel, homosexuel, bisexuel… dans un choix de sexualité. Ce sont deux choses différentes, qu’il ne faut vraiment pas confondre. Et chez l’adolescent, le choix de genre peut être fluctuant : pendant une année, on peut avoir quelque chose qui s’affirme du côté du féminin, et l’inverse l’année suivante. Là aussi, il ne faut pas aller trop vite, mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut rester passif.

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La logique ? Pas mon genre !





Ariane Nicolas publié le  


Le grand langage universel que prétend être la logique serait-il aussi le lieu où sont reconduits certains schémas patriarcaux ? Le sujet divise au sein des féministes. Nous avons mené l’enquête pour y voir clair auprès de femmes philosophes et de logiciennes. 

« Le monde crève de trop de rationalité, de décisions prises par des ingénieurs. Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR. » Ces propos, tenus par la candidate à la primaire écologiste Sandrine Rousseau dans Charlie Hebdo, en ont surpris – et agacé – plus d’un(e). Une féministe revendiquée comme elle peut-elle décemment lier féminité et irrationalité ? N’est-ce pas là reconduire un cliché millénaire, selon lequel les femmes seraient incapables de raisonner ? La Raison tant chérie des Lumières serait-elle un outil d’oppression plutôt que d’émancipation ? 

Intersexes : c’est à l’enfant, et à lui seul, d’exprimer qui il est

par Maïalen Mallet, Juriste spécialisée en droits humains et en bioéthique publié le 26 octobre 2021

Dès leur naissance, des personnes présentant des variations de développement génital subissent des traitements thérapeutiques ou chirurgicaux. Le but : conformer leur apparence physique aux stéréotypes masculins et féminins. Les pratiques et les consciences doivent changer, estime le parti Allons enfants qui soutient la reconnaissance du sexe neutre.

La France, pays des droits de l’homme, risque d’être condamnée pour torture sur des personnes intersexes ! Deux contentieux sont en cours devant la Cour européenne des droits de l’homme contre la France au sujet d’opérations que des enfants intersexués ont subies sans que leur consentement ne soit recueilli.

L'IHU de Raoult a bien testé des traitements refusés par l'Autorité du médicament


  • Le HuffPost avec AFP     


27/10/2021

Selon une enquête interne des hôpitaux marseillais, l'établissement a bien mené une expérimentation sauvage contre la tuberculose.







RECHERCHE MÉDICALE - La confirmation vient directement de l’Assistance publique - Hôpitaux de Marseille. Ce mercredi 27 octobre, à la suite d’une enquête interne, l’établissement hospitalier a assuré que l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille dirigé par le professeur controversé Didier Raoult a “continué à délivrer” des traitements expérimentaux contre la turberculose “malgré les réserves émises par l’Autorité française du médicament (ANSM)”. 

Le 22 octobre, le site d’information Mediapart a révélé que “depuis 2017, l’IHU “mène une expérimentation sauvage contre la tuberculose, provoquant chez plusieurs patients, dont un mineur, de graves complications”.

L’ANSM avait refusé ces essais

Selon Mediapart, cette expérimentation utilisait une combinaison de quatre médicaments dont l’efficacité conjointe n’avait jamais été évaluée et était menée malgré le refus de l’ANSM, qui doit donner son aval aux recherches impliquant des êtres humains, en particulier les essais cliniques de médicaments.

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La psycho- thérapie Se poser les bonnes questions

Au Québec, la psychothérapie est une activité réservée par la loi1, ce qui signifie que seules les personnes autorisées, c’est-à-dire les psychologues, les médecins et les détenteurs d’un permis de psychothérapeute, peuvent la pratiquer. Les personnes qui exercent ou prétendent exercer la psychothérapie sans y être autorisées pourraient être poursuivies pour exercice illégal.

La psychothérapie est un traitement dont l’efficacité est reconnue. En adoptant la loi qui encadre cette activité, le gouvernement a voulu mieux protéger le public contre des personnes qui ne possé- deraient pas les compétences pour la pratiquer et qui pourraient causer, malheureusement, bien des dommages.

L’obligation du double titre des psychothérapeutes

Afin d’alléger le texte de cette brochure, on y emploie le mot psychothérapeute pour désigner les professionnels autorisés à pratiquer la psychothérapie : les psychologues, les médecins et les détenteurs d’un permis de psychothérapeute. La loi prévoit toutefois que les psychothérapeutes ne peuvent se présenter uniquement sous ce titre : ils doivent utiliser un double titre comme « infirmière psychothérapeute ». Les psychologues et les médecins sont les seuls professionnels qui peuvent pratiquer la psychothérapie sans utiliser le titre de psychothérapeute.

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L’acide lactique, un antidépresseur naturel


 



Mercredi, 27/10/2021 

L’acide lactique, un antidépresseur naturel

Des chercheurs suisses de l'Université de Lausanne ont montré que l’acide lactique, ou lactate, une molécule produite par l’organisme pendant l’effort physique, agirait directement sur le cerveau et jouerait le rôle d’antidépresseur. Selon eux, cette molécule pourrait permettre de mieux traiter la maladie, que ce soit par des programmes d’exercice mais également en utilisant une molécule, aux propriétés antioxydantes, dérivée du métabolisme du lactate, le NAHD. Il s'agit de la forme active du nicotinamide, ou vitamine B3, connue pour son effet antidépresseur.

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mardi 26 octobre 2021

Combien y a-t-il de pauvres en France ?

LE 26/10/2021

À retrouver dans l'émission

LE POURQUOI DU COMMENT : ÉCONOMIE & SOCIAL

par Florence Jany-Catrice

Tenir un point de vue sur la pauvreté et sur son évolution commence souvent par fournir des chiffres. On dira, selon les dernières statistiques disponibles qu’il y a 9,3 millions de personnes pauvres en France.

Une vieille dame tenant son porte-monnaie ouvert sur ses genoux
Une vieille dame tenant son porte-monnaie ouvert sur ses genoux Crédits :  Andrew Bret Wallis - Getty

Comment la statistique publique s’y prend-elle pour comptabiliser le nombre de personnes pauvres ? L’Insee part d’une notion de "niveau de vie" d’un ménage qui tient compte non seulement du revenu de ce ménage, mais aussi de sa composition. Le niveau de vie médian est en France de 1440 euros mensuels en 2018 pour une personne seule (malheureusement dernière date où les données définitives sont disponibles). Cela signifie que la moitié des Français avait un niveau de vie inférieur à 1440 euros par mois. 

L’Insee retient ensuite, par convention, comme partout dans l’Union européenne, 60% de ce niveau de vie médian - on est alors à 1063 euros -, et il dénombre les personnes ayant un niveau de vie sous ce seuil de 1063 euros. Les 9,3 millions auxquels on aboutit représentent 14,8% de l’ensemble de la population. Selon l’Insee d’ailleurs, ce taux de pauvreté monétaire est à son niveau le plus élevé depuis 20 ans en France.

D’autres mesures sont utilisées

L’une d’elles est ce qu’on appelle la pauvreté institutionnelle. Elle consiste à compter le nombre de bénéficiaires des minima sociaux (RSA, minimum vieillesse, AAH, ASS etc). La Direction de la recherche et des statistiques en santé et en social, la Drees, dénombre 4,2 millions d’allocataires de minima sociaux à comparer, donc, aux 9,3 millions de personnes pauvres… Compter les pauvres par ces données "administratives" fournit donc à la fois une image partielle de l’état de la société, mais aussi un reflet des moyens de lutte contre la pauvreté mis en œuvre par l’action publique. 

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L’hypersensibilité, une notion en vogue ?

LE 27/10/2021

À retrouver dans l'émission

LA QUESTION DU JOUR

par Guillaume Erner

HSP, trois lettres pour « highly sensitive persons », qui désignent autrement dit celles et ceux que l’on qualifie désormais d’hypersensibles. L'hypersensibilité fait l'objet de nombreux articles et livres depuis quelques temps. Que recouvre précisément cette notion ?

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/ Crédits :  Alessandro De Leo / EyeEm - Getty

« Êtes-vous hypersensible ? », « Faire de son hypersensibilité un atout », « L’émotion augmentée, la force insoupçonnée des hypersensibles », « Vivre avec l’hypersensibilité »… Articles et livres consacrés à l’hypersensibilité font florès. Depuis 2019, l’hypersensibilité a même sa journée nationale, le 13 janvier de chaque année.

Mais quelle réalité recouvre cette notion ? L’hypersensibilité est-elle caractérisée, scientifiquement documentée ? 

Guillaume Erner reçoit Antoine Pelissolo, psychiatre, chef de service au CHU Henri-Mondor de Créteil, notamment co-auteur avec Célie Massini du livre Les émotions du dérèglement climatique, ed. Flammarion.

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Psychiaclic.fr

 Aide diagnostique et thérapeutique en psychiatrie destinée à l’accompagnement de la prise de décision des médecins généralistes pendant la consultation.

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Note du blogueur : Pour le fun, amusez-vous à taper l'occurence "psychanalyse" dans la fenêtre de recherche de la plateforme ... réponse "Aucun résultat". 


Exposition «L’énigme autodidacte», apprendre au dépourvu

par Clémentine Mercier  publié le 28 octobre 

Pâtissier, facteur, plombier, SDF… Dans une exposition passionnante, le musée d’Art moderne et contemporain de Saint-Etienne tisse des liens inattendus entre 44 artistes qui ont en commun d’avoir appris tout seuls.

Imaginez 1 000 mètres carrés avec des artistes qui font saliver : Yves Klein, Gianni Motti, Maurizio Cattelan, Christian Boltanski, Sophie Calle… acoquinés soudain avec d’autres, tout aussi stimulants, mais que l’on a plus l’habitude de voir dans des expositions d’art brut : Jeanne Tripier, Judith Scott, Emma Kunz, Henry Darger ou Marcel Bascoulard. Mais que font-ils tous ensemble dans ce grand bateau qu’est le musée d’Art moderne et Contemporain de Saint-Etienne ? Ce sont des autodidactes, nous apprend la belle exposition «l’Enigme autodidacte», qui s’intéresse à l’inclusivité dans l’art d’après-guerre. Comment se met-on à faire de l’art quand on n’y a pas été formé ?

lundi 25 octobre 2021

Numéro national de prévention du suicide : «Est-ce que vous avez des idées noires ?»

par Marlène Thomas et photos Claude Pauquet  publié le 23 octobre 2021

Mis en service le 1er octobre, le 3114, joignable jour et nuit, se distingue des lignes d’écoute par sa logique d’orientation et d’intervention. «Libération» a suivi deux répondantes de l’unité Poitou-Charentes.

Il est midi. Casque audio vissé sur le crâne, Lisa (1) brise le calme qui règne depuis le début de la matinée autour des deux bureaux.«Bonjour Nathalie (1), c’est Lisa, du 3114. Comment vous allez aujourd’hui ?» Affublée d’une blouse blanche, la psychologue de 24 ans est l’une des répondantes du numéro national de prévention du suicide, mis en service le 1er octobre. Soigneusement pesés, ses mots dessinent la situation d’isolement de cette octogénaire : des douleurs physiques causant des maux psychiques et une dépendance affective dans son couple. Une dizaine de minutes plus tard, Lisa questionne celle qu’elle a déjà eue à plusieurs reprises au téléphone : «Est-ce que vous avez des idées noires, Nathalie ?» Silence.

Contraception féminine : l’Assemblée entérine la gratuité jusqu’à 25 ans

par LIBERATION et AFP  publié le 23 octobre 2021

Les députés ont voté à l’unanimité l’extension du remboursement de la contraception pour les femmes âgées de 18 à 25 ans, dès le 1er janvier prochain. Les mineurs sont déjà concernées par ce dispositif.

La cinquième vague a-t-elle déjà commencé ?

Paris, le mardi 12 octobre 2021 – Tous les indicateurs semblent au vert et beaucoup de nos concitoyens pensent l’épidémie derrière eux. Pourtant certains signes commencent à alerter spécialistes et politiques.

Rebond d’incidence dans certains départements et mauvais signaux des eaux usées

La semaine passée, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait averti à l’occasion d’une conférence de presse donnée à l’issue du conseil de défense : "Dans près d'une trentaine de départements, l'épidémie ne recule plus, voire repart très légèrement à la hausse". La situation interpelle particulièrement le gouvernement dans plusieurs départements de la région Pays de la Loire et dans l’Aude. Par exemple, en Mayenne le taux d’incidence est remonté au-dessus des 50 cas pour 100 000 habitants en passant à 56 cas…et les cas augmentent en particulier chez les plus de 65 ans, population la plus susceptible d’être hospitalisée.


« Le changement climatique peut engendrer un stress pré-traumatique, par anticipation de la catastrophe »

Propos recueillis par   Publié le 23 octobre 2021

Canicules, inondations, tsunamis mais aussi pollution… Le psychiatre Antoine Pelissolo étudie l’impact du dérèglement de l’environnement sur la santé mentale et constate une forte progression de l’éco-anxiété chez ses patients.

Des manifestants de la « Marche du siècle pour le climat » à Lyon, en mars 2019.

Le professeur Antoine Pelissolo est chef de service de psychiatrie des hôpitaux Henri-Mondor et Albert-Chenevier (AP-HP, Créteil). Son dernier ouvrage, Les Emotions du dérèglement climatique(Flammarion, 220 pages, 19 euros), coécrit avec l’interne en psychiatrie Célie Massini, explore les effets directs et indirects du réchauffement climatique sur la santé mentale, et propose des solutions pour y faire face. Entretien avec un psychiatre inquiet mais optimiste.

Radiographie de la génération Z




LE 10/10/2021

À retrouver dans l'émission

SOFT POWER

par Frédéric Martel

Cette semaine, Soft Power s’intéresse à la génération Z. En compagnie de Frédéric Dabi (IFOP), d'Arnaud Cabanis (TikTok), de Nicolas Gastineau (Philosophie Magazine), d'Hugo Travers et de Stacy Algrain, l'émission fait le point sur ses préoccupations, sa culture...et son caractère composite.

Réputés “connectés”, “multiculturels”, désireux de “changer le monde” : quelle réalité, plus complexe qu'en apparence, derrière le terme de génération Z ?
Réputés “connectés”, “multiculturels”, désireux de “changer le monde” : quelle réalité, plus complexe qu'en apparence, derrière le terme de génération Z ? Crédits :  Getty

OK Boomer” contre jeunes “Zoomers”, Millennials pris entre le feu de leurs aînés et celui de la génération Z, qui les suit immédiatement : le débat public est envahi de ces nouveaux mots, venus le plus souvent des Etats-Unis, qui semblent repeindre les relations sociales en bras-de-fer entre les générations. Parmi-elles, celle qui fait l’objet de toutes les convoitises, que les études marketing comme la classe politique cherchent à cerner et à atteindre, c’est l’étoile montante de la pyramide des âges : la génération Z, celle des bébés nés entre 1997 et 2010, qui accèdent depuis 6 ans à la majorité civique. Mais qui veut la résumer en un seul slogan, fut-il “génération Covid” ou “digital natives”,risque d’omettre la variété d’expériences et la nature composite que ne peut pas manquer de porter une si large population. 

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2 NOVEMBRE JOURNEE MONDIALE POUR LE DROIT DE MOURIR DANS LA DIGNITE

 

 

Chers adhérents,

 

Comme chaque année, l’ADMD célébrera, le 2 novembre, la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité.

 

Je vous donne donc rendez-vous pour la 14e édition de cette Journée mondiale :

 

Place de la République, à Paris (au pied de la statue)

Mardi 2 novembre 2021, à 17 heures

 

Ce rassemblement s’achèvera vers 17h45.


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