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lundi 16 septembre 2019

Chez les trentenaires, pourquoi s’aimer est-il devenu si compliqué ?

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Marion Galy-Ramouno
 
 Le 15 septembre 2019

Applis rencontre et trentenaires

Au temps du numérique, pas facile de décrocher le bon numéro. Entre applis et réseaux, l’infini des possibles égare les trentenaires en mal de romantisme, et inspire Deux Moi, le nouveau film de Cédric Klapisch. Le meilleur endroit pour une rencontre ? On le cherche… sans algorithme.


Elle avait mis ses baskets fétiches, de la crème sur les jambes et son joli soutien-gorge, au cas où. Ce vendredi soir, celui qu’elle surnommera plus tard «Mirage» devait la rejoindre à une soirée. Jusqu’au bout, il lui a laissé entendre qu’il allait arriver. «Il m’a rappelée deux jours plus tard, comme si de rien n’était. Ce soir-là, j’ai eu l’impression d’être juste une option.» Judith Duportail est l’auteure de L’Amour sous algorithme (Éditions Goutte d’Or), une enquête inédite qui explore la manière dont Tinder a bouleversé les règles de la rencontre amoureuse. Longtemps accro à l’application la plus téléchargée au monde, cette journaliste de 33 ans y raconte son expérience et les limites de cette usine à «dater», insistant sur le nombre de fois où elle a senti qu’elle n’était que le second choix. «On nous fait croire qu’on peut commander un ou une petit(e) ami(e) comme on commande une pizza ou des sushis», analyse-t-elle aujourd’hui. «L’illusion de facilité a fait de nous des individus shootés à l’ego, exigeants mais très souvent désemparés.»


Bruno Strasser : « Une grande part de la connaissance numérique produite n’est pas rendue visible »

Les données collectées par les plates-formes ont une forte valeur scientifique et intellectuelle : leur étude permettrait de mieux comprendre le monde social, politique, épidémiologique. Pourtant, ces informations ne sont pas mises pas en commun.
Propos recueillis par   Publié le 16 septembre 2019
Le professeur Bruno J. Strasser, en 2015.
Le professeur Bruno J. Strasser, en 2015. Carmen Püntener
Bruno Strasser, biologiste et historien des sciences, professeur à l’université de Genève (Suisse) et de Yale (Etats-Unis), est l’auteur de Collecting Experiments, Making Big Data Biology (University of Chicago Press, 392 p, non traduit).

Le monde scientifique fait face à une avalanche de données numériques, appelées « big data ». Ce concept est-il si nouveau ?

Non, le big data, qui évoque tout autant une quantité massive de données qu’une surcharge informationnelle à traiter, est évoqué depuis des siècles dans le monde scientifique. Dans son livre Too Much to Know (Yale University Press, 2011), l’historienne Ann Blair décrit comment, submergés par les quantités d’informations écrites, les savants de la Renaissance inventaient des classements de bandelettes de papiers sur des crochets thématiques. Même sentiment de submersion des naturalistes au XVIe siècle quand les bateaux du Nouveau Monde reviennent avec dix fois plus d’espèces, plantes et animaux, que celles alors connues en Europe. Au XVIIe, Leibnitz se plaint devant cette masse grandissante d’ouvrages, désespéré à l’idée qu’on n’arrivera plus à tout lire…

Des rats jouent à cache-cache avec des scientifiques

Une équipe allemande a appris à des rongeurs les règles du jeu ancestral. Ils ont intégré toutes les subtilités d’usage.
Par   Publié le 14 septembre 2019
Quiconque a observé un tant soit peu la vie des animaux ne peut en douter : ils jouent. Peut-être pas les libellules ou les papillons. Mais les ânes, les singes, certains oiseaux, et évidemment les animaux de compagnie, chats et chiens. « Ils jouent entre eux ; ils jouent avec leur maître, quand ils en ont un ; ou ils jouent tout seuls, avec des objets, répète depuis des années Marc Bekoff, célèbre éthologue américain, qui a consacré au sujet plusieurs ouvrages. Ils le font parce que c’est important pour leur développement et parce que ça les rend heureux. » Ceux qui en doutent devraient changer d’avis à la lecture de l’étude publiée vendredi 13 septembre dans la revue Science.
L’équipe de chercheurs en neurosciences dirigée par Michael Brecht, à l’université Humboldt de Berlin, y détaille des parties de cache-cache particulièrement spectaculaires entre des rats et des humains. Le tout sans la moindre récompense matérielle – du moins pour les rongeurs.

Premier souvenir

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
16/09/2019
28 MIN

Si l’on vous demande "quel est votre premier souvenir?", quelle image voyez-vous apparaître ? Des enfants, des adultes et des adolescents racontent ce qui surgit de leur mémoire.
Young girl watering the garden with a hosepipe
Young girl watering the garden with a hosepipe Crédits : sparwasser - Getty
On a coutume de penser que les premiers souvenirs surviennent à l'âge de 3 ans. Amour parental, objets, angoisses infantiles... Qu'il soit anodin ou marquant, le premier souvenir reste à vie dans un coin de notre cerveau. Il resurgit parfois à un élément de la vie agissant comme une Madeleine de Proust, ou totalement par hasard. 
C'est l'arrivée en pension. On m'a pris mon ourson qui était mon seul repère. 
Bien plus sensible que visuel, c'est bien souvent les sentiments qui prennent le dessus dans la description d'un premier souvenir. La honte, l'amour ou la plénitude vécu intensément pour la première fois dans sa vie d'enfant.

Ruban d’espoir : au Maroc, des psys luttent pour briser le tabou qui entoure la santé mentale

Psychologies

Par Lucien Fauvernier - Mis à jour le 12 Septembre 2019

Depuis la fermeture en 2015 des mausolées qui enfermaient – plus qu’ils ne soignaient –, les Marocains atteints de troubles psychiques, la situation des malades psychiatriques s’est améliorée dans le pays. Il reste, néanmoins, un travail considérable à réaliser pour mieux accompagner les patients pendant les soins. Et permettre, ensuite, leur réinsertion au sein d’une société où la question de la santé mentale demeure un tabou très important. Explications de Lydia-Hanaa Faris et Rim Akrache, psychologues et fondatrices de l’association Ruban d’espoir.


Education des enfants : 4 raisons d’adopter la Communication Non Violente

Psychologies

Par Léa Collet - Mis à jour le 16 Septembre 2019

Face à une éducation actuelle encore souvent empreinte de critiques, de jugements ou encore de punitions et de frustrations, la Communication Non Violente semble être la clé d’une éducation saine pour les enfants. Découvrez tous les conseils pour l’adopter et apprendre à votre enfant l’expression de ses sentiments, la bienveillance et l’empathie envers autrui.

Rappelez-vous ce jour où un de vos professeurs vous a gentiment dit que vous ne compreniez rien aux mathématiques ou que vous étiez nul(le) en chant. Rappelez-vous quand vous étiez petit et qu’à la maison, au moment du repas, vous aviez le droit à un « Finis ton assiette sinon tu seras privé de dessert », « Range ta chambre ou tu ne sortira pas jouer avec tes amis ». Autant de phrases que les parents et le corps éducatif peuvent parfois lancer, sans forcément réaliser l’impact négatif qu’elles vont produire sur les jeunes enfants.
Pourtant dans leur esprit, ces phrases ne se répercutent pas de la même façon. L'adulte, lui, va pouvoir prendre du recul. Mais l’enfant, jusqu'à 5 ans, n'en a pas encore la capacité. Employer une communication agressive n’aide en rien au bon développement de ce dernier et c’est ce que démontre la Communication Non Violente (CNV), méthode fondée par Marshall B. Rosenberg dans les années 60.

L'automutilation, geste du désespoir pour des trans en Chine



Par L'Obs avec AFP


Chengdu (Chine) (AFP) - C'est un soir d'hiver en 2012, dans un village de l'est de la Chine. Assis sur le sol de sa chambre, un adolescent de 16 ans, le scalpel à la main, entreprend de trancher ses organes génitaux, pendant que sa mère dort dans la chambre d'à côté.

Ce garçon tente au risque de sa vie de reproduire des opérations vues en ligne dans des dizaines de tutoriels, afin de se débarrasser de son sexe de naissance.
Stoppé par la douleur, l'ado interrompt son opération à mi-parcours.
Il s'appelle désormais Alice et raconte à l'AFP: "J'étais désespéré, j'avais peur. J'avais cette impression qu'il fallait tout nettoyer et en finir une bonne fois pour toutes."

« It’s Nothing », la maladie mentale vue de l’intérieur

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Article rédigé par Frédéric Bouchard    13 septembre 2019

QUEBEC

Quelques mois après avoir présenté « Constellations » au Festival REGARD, Anna Maguire se retrouve au TIFF pour la première mondiale de « It’s Nothing », un court métrage évoquant le thème délicat du trouble alimentaire, plus particulièrement de l’anorexie. Basé sur l’expérience personnelle de Julia Lederer qui a écrit le scénario, le film propose de jeter un oeil sur ce phénomène d’une manière plus intime et intérieure. La réalisatrice britanico-canadienne s’est entretenue avec Qui fait Quoi en marge du TIFF à propos de ce projet qui était originalement écrit comme une pièce de théâtre destinée aux jeunes adultes.
TIFF : « It’s Nothing », la maladie mentale vue de l’intérieur



Par Lionel Durel publié le 16 septembre 2019

Alzohis, une start-up française vient de mettre au point un test qui offre la possibilité de détecter rapidement et précisément la maladie d’Alzheimer.

Avec NoraTest, une avancée forte vient de naitre pour détecter la maladie d’Alzheimer qui touche 900.000 français et française, avec 225 000 nouveaux cas recensés tous les ans. Avec une détection précoce, cette maladie pourrait être évitée sur 33% des malades.

NoraTest bientôt sur le marché


Cet outil révolutionnaire devrait rapidement se retrouver sur le marché et permettre d’identifier les porteurs de la maladie d’Alzheimer, maladie qui affecte progressivement les fonctions cognitives d’un individu occasionnant des pertes de mémoire, de langage et de désorientation.
Le chercheur montpelliérain Romain Verpillot, docteur en chimie analytique au sein de la start-up française Alzohis explique : “Nous avons découvert des petites molécules qui présentaient des signatures spécifiques de la maladie d’Alzheimer.


Autisme : pourquoi les femmes sont sous-diagnostiquées

Santé Magazine, le féminin qui fait du bien !

16/09/2019

Les médecins diagnostiqueraient davantage l’autisme chez les femmes si leur capacité à dissimuler leurs difficultés sociales étaient mieux comprises, suggère une nouvelle étude scientifique.

Si les femmes autistes sont généralement diagnostiquées plus tard que les hommes, et que les hommes sont plus affectés que les femmes (trois à quatre garçons pour une fille selon les estimations), ce serait surtout parce que les fillettes, jeunes filles et femmes autistes seraient plus susceptibles de dissimuler leurs symptômes.
C’est ce qu’affirment des chercheurs dans une nouvelle étude scientifique publiée dans la revue Autism et présentée il y a quelques jours au British Science Festival de l'Université de Warwick (Royaume-Uni). 

Aller voir un psy, une preuve de courage pour 73% des Français

HUFFPOST  Par Sandra Lorenzo  16/09/2019

Pourquoi est-il encore si difficile d'aller "voir quelqu'un" et de l'assumer dans notre vie de tout les jours si cela semble si bien accepté par la société?


THÉRAPIE - J’ai eu mon premier rendez-vous chez un psy à 11-12 ans grâce à mes parents. Dès ma pré-adolescence, ils ont pris soin de ma santé en m’amenant chez les spécialistes dont j’avais besoin, qu’il s’agisse d’un dermatologue, d’un orthodontiste, plus tard d’un gynécologue ou d’un psy. J’avais bien conscience que ce n’était pas la norme, je ne parlais évidemment pas de mes séances à mes amis du collège.
Mais cette première expérience m’a aidée, sans dramatiser mes problèmes d’alors. Cela m’a surtout appris à oser franchir le pas et à aller “voir quelqu’un” quelques années plus tard quand ma santé mentale le nécessitait. 
Selon le sondage exclusif réalisé par l’institut YouGov pour Le HuffPost, pour 73% des Français, entreprendre une thérapie est synonyme de courage, mais 30% des personnes interrogées assurent qu’une thérapie doit rester secrète. Voilà certainement pourquoi on parle pudiquement d’aller “voir quelqu’un” et non pas d’aller chez un psy, d’entreprendre un travail sur soi, de commencer une thérapie. 



Pascal Chabot : «Il faut penser la qualité comme une nouvelle "figure du bien"»

Par Nicolas Celnik — 

Pascal Chabot : «Il faut penser la qualité comme une nouvelle 'figure du bien'»
Pascal Chabot : «Il faut penser la qualité comme une nouvelle "figure du bien"» Photo Plainpicture


Qualité de vie, qualité de soin, contrôle qualité… Dans son dernier livre, «Traité des libres qualités» (Puf), le philosophe tente d’analyser le monde à travers cette notion impossible à définir mais qui s’est propagée à toute la société.

«Qu’est-ce donc le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne sais plus.» La question que s’était posée Saint-Augustin vaut pour d’autres concepts qui colmatent utilement des brèches d’impensés dans le langage. Sur quels critères définir un livre de qualité ? Vous obtiendrez à cette question autant de réponses différentes que de personnes interrogées. Continuant un projet entamé avec Global burn-out (2013), l’Age des transitions (2015) ou Exister, résister, ce qui dépend de nous (2017), Pascal Chabot, philosophe enseignant à l’Ihecs (Bruxelles), exhume, dans son Traité des libres qualités (Puf, septembre 2019) le concept pour interroger le monde industriel et techno-capitaliste.

Accoucher à la maison pour moins de complications ?

Publié le 
Si la grossesse se déroule normalement, les mamans peuvent accoucher à domicile. Et les complications (hémorragie du post-partum, épisiotomie…) seraient moins fréquentes comparées aux données rapportées dans les cliniques et les hôpitaux.

Les accouchements à domicile, non médicalisés, sont proposés aux femmes dont la grossesse se déroule sans difficulté particulière. Au moindre problème, la sage-femme transfère la femme à l’hôpital.
Mais comment les naissances à la maison se déroulent-elles en France ? Pour le savoir, consultons le premier état des lieux des Accouchements Accompagnés à Domicile (AAD) mené en 2018 auprès de 1 043 naissances. Tous les voyants sont au vert.

Collectif Initiative pour une Clinique du Sujet STOP DSM En finir avec le carcan du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux



11/10/2019 – Les médicaments psychotropes sont-ils un remède à la souffrance psychique ?


L'Appel des Appels

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COMMENT EN SOMMES-NOUS ARRIVES A L’APPEL DES APPELS ? Où EN SOMMES-NOUS ? QUE PEUT-ON DÉSIRER ?

L’appel des appels vous donne rendez-vous les vendredi 6 septembre après-midi et samedi 7 septembre 2019 toute la journée au théâtre Toursky, 16 promenade Léo Ferré, à Marseille (métro Nationale, ligne 2 rouge), pour en débattre.

DIX ANS APRÈS, L’APPEL DES APPELS ET LES NOUVELLES INSURRECTIONS

APPEL DES APPELS ACTE 2 ?

Décembre 2008. A l’initiative de deux psychanalystes, Roland Gori et Stefan Chedri, un Appel des appels, ayant vocation de rassembler tous ceux qui luttaient contre la « casse » de leurs métiers, était lancé. Près de 90000 « professionnels de l’humain » s’y sont reconnus. Ont suivi des journées de travail, la constitution d’une Association, la construction d’un site, et dès 2009 un premier ouvrage au titre ambitieux : « Pour une insurrection des consciences », coordonné par Roland Gori, Barbara Cassin et Christian Lavalparu aux Éditions des Mille et une nuits. Cet ouvrage réunit des contributions de professionnels du soin, de l’éducation, de la recherche, de l’enseignement, du travail social, de la justice, de la culture et de l’information révoltés par les nouvelles procédures technocratiques et comptables inspirées du néolibéralisme, engagées par les réformes lors de la présidence de Nicolas Sarkozy. Aucune de ces analyses qui alertaient sur la perte de sens des métiers, l’emprise de l’évaluation comptable, la prolétarisation des professionnels et la mise en servitude des citoyens, n’est devenue obsolète. L’ubérisation des métiers, la paupérisation des professionnels et la dégradation des services rendus aux citoyens n’a fait que croître et s’accélérer sous la magistrature d’Emmanuel Macron. Au nom de la productivité et de la rentabilité, on a assisté, par ailleurs, à des vagues de suppressions d’emplois dans l’industrie, jusqu’à des fermetures d’usines aux technologies de pointe (Alsthom), et désormais dans la fonction publique.