Par L'Obs avec AFP
Chengdu (Chine) (AFP) - C'est un soir d'hiver en 2012, dans un village de l'est de la Chine. Assis sur le sol de sa chambre, un adolescent de 16 ans, le scalpel à la main, entreprend de trancher ses organes génitaux, pendant que sa mère dort dans la chambre d'à côté.
Ce garçon tente au risque de sa vie de reproduire des opérations vues en ligne dans des dizaines de tutoriels, afin de se débarrasser de son sexe de naissance.
Stoppé par la douleur, l'ado interrompt son opération à mi-parcours.
Il s'appelle désormais Alice et raconte à l'AFP: "J'étais désespéré, j'avais peur. J'avais cette impression qu'il fallait tout nettoyer et en finir une bonne fois pour toutes."
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