Sans que le mot « viol » ne soit jamais employé, une étude affirme que 6,5% des Américaines n’étaient pas consentantes lors de leur premier rapport.
Une Américaine sur quinze n’était pas consentante lors de son premier rapport sexuel, selon une étude qui souligne les effets négatifs à long terme de ce « traumatisme » sur leur santé.
Aux Etats-Unis, « le mouvement #MeToo a révélé à quel point les femmes sont souvent victimes de violences sexuelles, mais aucune étude récente n’avait évalué la prévalence de la contrainte lors du premier rapport sexuel et son impact en terme de santé », écrivent les chercheurs en guise d’introduction.
Publiée lundi dans une revue de l’Association américaine de médecine (JAMA Internal medecine), leur étude se base sur un échantillon de plus de 13 310 femmes âgées de 18 à 44 ans, interrogées dans le cadre d’une enquête des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) réalisée entre 2011 et 2017.
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