Nathalie Helal
Publié le
A 29 ans, Mathieu s’épanouit de nuit, au contact de ses patients de l’unité de soins de psychiatrie adolescente.
21 heures, dans l’unité de soins en psychiatrie adolescente, à la clinique du Grésivaudan, dans l’Isère. Mathieu vient de prendre son poste, à l’instar de son collègue infirmier. L’un comme l’autre veille en permanence sur les 12 jeunes patients qui ont intégré leur service de post-aigus, c’est-à-dire, à la suite d’une crise, de schizophrénie ou une tentative de suicide. A cette heure-ci, les activités battent leur plein : jeux de société, films ou ateliers de bracelets brésiliens occupent les patients et leurs infirmiers.
C’est à 23 heures, moment du coucher, que les "tournées" de Mathieu dans les chambres commencent, entre crises d’angoisses des uns, insomnie et solitude des autres. "On intervient dès que ça ne va pas, et c’est toujours extrêmement enrichissant", précise le jeune homme, qui achève son service à 7 heures du matin, avec les transmissions à ses collègues de l’équipe de jour.
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