12 septembre 2019
Malgré les nombreuses récriminations, campagnes de sensibilisation, interdictions…, l’excision persiste toujours dans certaines zones comme Saraya dans la région de Kédougou. Profondément ancrée dans la tradition, la pratique est considérée comme un pilier qu’il est hors de question d’abandonner quitte à se cacher ou à aller dans les pays limitrophes.
Par Elhadji Ibrahima THIAM et Oumar FEDIOR (Textes), Ndeye Seyni SAMB (Photos)
Ablation du clitoris, des petites et grandes lèvres, suture et rétrécissement de l’entrée vaginale, à l’aide d’une lame ou d’un couteau, la description de l’excision communément appelée mutilation génitale féminine (Mgf) peut choquer plus d’un. Mais dans certaines contrées, elle est bien plus qu’une simple mutilation sexuelle.
A Kédougou, par exemple, c’est une question d’identité culturelle qui, malgré les nombreuses péripéties, critiques, attaques et interdictions…, est encore présente dans certaines zones même si on s’en cache un peu plus. Une des localités les plus touchées par cette pratique selon beaucoup de Kédovins, c’est le département de Saraya (région de Kédougou) qui peine à s’en défaire.
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A Kédougou, par exemple, c’est une question d’identité culturelle qui, malgré les nombreuses péripéties, critiques, attaques et interdictions…, est encore présente dans certaines zones même si on s’en cache un peu plus. Une des localités les plus touchées par cette pratique selon beaucoup de Kédovins, c’est le département de Saraya (région de Kédougou) qui peine à s’en défaire.
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