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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 29 août 2019

Médicaments : une révolution s'annonce avec cette nouvelle approche

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Publié le 28/08/2019

La pharmacologie actuelle fonctionne majoritairement en inhibant certains récepteurs clé pour entériner l'action d'une ou plusieurs protéines données. Seulement, cette technique se heurte à des problèmes colossaux en terme d'application clinique. C'est pourquoi de nouvelles équipes développent ce que l'on nomme des dégradeurs de protéines ciblés qui auraient une application clinique bien plus large.


Scolarisation des enfants en situation de handicap : Sophie Cluzel salue un « vrai mouvement » vers l'école inclusive

PAR COLINE GARRÉ   
 
PUBLIÉ LE 28/08/2019

Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées
Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées 
Crédit photo : AFP
Cette rentrée 2019, les écoles accueilleront quelque 23 500 enfants en situation de handicap de plus que l'an passé, s'est félicitée la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel. Au total, « plus de 361 000 élèves handicapés sont accueillis en milieu ordinaire, sans compter les 70 000 qui sont scolarisés dans les établissements médico-sociaux » a-t-elle déclaré. Et de saluer « la mise en place du grand service public de l'école inclusive », déjà amorcé en 2018, comme elle l'avait explicité dans nos colonnes

Jeux d'ados

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
28/08/2019
28 MIN

Expérimenter le mal, tester ce que la douleur fait à soi ou aux autres : des adolescents racontent quelques "jeux violents" auxquels ils se sont adonnés, ou dont ils ont été victimes.
Film "La Guerre des boutons" par Yves Robert (1962)
Film "La Guerre des boutons" par Yves Robert (1962)
“Naruto”, “collège contre collège” : à 14 et 18 ans, deux adolescents racontent les jeux violents auxquels ils se sont adonnés. 
Une bagarre qui n'est plus un jeu, c'est quand les coups vont dans la figure.
Théo, lui, avait 14 ans quand il a été victime du "petit pont massacreur".  Un "jeu" qui n'en est pas un, puisqu'il consiste à rouer de coups un camarade de classe. 

Miracle Morning : les conseils de celles qui l’ont testé pour le mettre en place

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Le 27 août 2019

La Miracle Morning, soit se lever une heure plus tôt pour entre autres méditer, écrire et faire du sport ? C’est ce qu’ont testé dernièrement trois blogueuses. Et c’est un franc succès. Comment la mettre en place chez vous ? Par où commencer ? Elles vous dévoilent leurs astuces.

C’est quoi déjà, la Miracle Morning ?

Testé et approuvé. Liane, Efi et Cécile se sont lancées dans le challenge Miracle Morning. Le MM - pour les intimes - est un programme matinal proposé dans le livre mondialement connu du même nom d’Hal Elrod, sorti en 2012. Le concept est simple. Tous les matins, les trois femmes se lèvent une heure plus tôt et profitent des premiers instants de la journée pour réaliser six exercices succincts appelés S.A.V.E.R.S : Silence, Affirmations, Visualisation, Exercice, Reading (lecture) et Scribing (écriture).
L’idée est donc de débuter par 10 minutes de méditation, de prière, de relaxation ou de respiration profonde, puis se remémorer oralement ses objectifs, sa légitimité à être sur cette Terre, ses envies etc. La troisième activité consiste à imaginer vivre ses rêves pour se motiver à affronter la journée. Ensuite, place au sport avec la pratique de votre choix : Yoga, pilates, jogging… Puis, c’est au tour de la lecture de prendre place avec des livres de non-fiction plutôt ciblés développement personnel. Et enfin, la retranscription de ses pensées, de son ressenti, de tout ce qui trotte dans la tête sur le papier.

« C’est quand que tu vas t’occuper de mon père ! » : à Strasbourg, les soignants face aux incivilités

Des vigiles devraient bientôt être mobilisés en permanence aux urgences de Strasbourg. Les personnels dénoncent des incivilités fréquentes.
Par   Publié le 29 août 2019
L’année dernière, un patient ivre a attrapé à la gorge Florian Brunet. « Ça a duré deux secondes, mais ça fait un choc », raconte l’infirmier de 24 ans, devenu représentant du collectif Inter-Urgences dans le Grand-Est pour pouvoir « agir sur les conditions de travail de son service ». Depuis deux ans, ce jeune délégué Force ouvrière (FO) travaille aux urgences de l’hôpital de Hautepierre, qui compte plus de 800 lits, à Strasbourg.
Aux abords de l’immense bâtiment, ni banderole ni affiche ne rappellent le mouvement massif de grève qui touche les services d’accueil des urgences en France depuis le mois de mars. Les syndicats ont en effet signé avec la direction le 10 juillet un protocole d’accord prévoyant notamment « le recrutement de 150 soignants sur l’ensemble de l’établissement » et la « poursuite de l’ouverture de 40 lits de médecine ».

Alzheimer : Hymne à la Joie et Marche Funèbre n’ont pas la même efficacité pour intégrer de nouvelles informations

Univadis

Par Caroline Guignot    29 août 2019

À retenir

À court terme, des patients souffrant de maladie d’Alzheimer ont une meilleure capacité à retenir des informations chantées sur une mélodie connue que des informations parlées. Par ailleurs, la valence de la musique, c’est-à-dire l’émotion qu’elle procure,  joue un rôle car les informations retenues sur une musique gaie sont mieux mémorisées que sur une musique triste. En revanche, l’évaluation des informations retenues après 24 heures montre que, si la musique favorise le maintien de leur mémorisation, la valence n’a plus d’influence, au contraire des sujets contrôles.

La musique est un moyen de plus en plus étudié dans l’approche non médicamenteuse des maladies neurodégénératives favorisant l’apparition d’une démence. Il a été décrit par ailleurs que la familiarité d’une mélodie, le nombre d’exposition, le délai avant restitution et la valence de la musique peuvent jouer un rôle déterminant sur l’aide à la mémorisation par la musique. Ce travail, mené par une équipe parisienne, suggère que les zones et activités cérébrales impliquées dans la mémorisation de musiques sont mieux préservées de la neurodégénérescence liée à la maladie et peut constituer une approche non médicamenteuse pour aider les patients à retenir des informations relatives à leur quotidien.

Hymne à la Joie ou Marche Funèbre ? 

Dans cette étude, 13 personnes souffrant de maladie d’Alzheimer (MA) et 26 sujets sains, sans expérience musicale particulière, ont été recrutées et soumises à trois expériences de mémorisation, immédiate (10 minutes) et retardée (24 heures), d’informations relatives à la vie quotidienne. Trois textes écrits et évalués dans des études préalables auprès de populations vieillissantes, ont été utilisés : ils étaient constitués de huit parties, comportant chacune 4 à 7 mots issus d’un vocabulaire courant et relatifs à des activités du quotidien. Ils ont été enregistrés par une chanteuse professionnelle : l’un était parlé, le second chanté sur l’Hymne à la Joie de Beethoven (version piano, valence positive) et le troisième chanté sur la Marche Funèbre de Chopin (valence négative).


Thunberg, persona non greta

29/08/2019
3 MIN

Pourquoi les seniors détestent-ils autant la jeune militante suédoise ? Hypothèses…
mon dieu que cette jeune fille a l'air méchante
mon dieu que cette jeune fille a l'air méchante Crédits : Lionel Bonaventure - AFP
J'ai deux adolescents à la maison. Je l'ai été moi-même il n'y a pas si longtemps. C'est dire si je comprends parfaitement le dégoût que l'on peut avoir pour cette catégorie d'individus. A fortiori pour ceux qui la ramènent un peu trop, considérant que ni votre âge, ni votre expérience ni le savoir et la sagesse que vous avez accumulés jusqu’ici ne font le poids face à leurs certitudes. 
L’apparition de Greta Thunberg sur la scène médiatique eut donc d’abord pour effet de me conforter dans cet irrépressible rejet. D’autant que je suis, par ailleurs, allergique à tout phénomène d’engouement collectif, considérant, comme Brassens que ‘’le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on est plus de quatre, on est une bande de cons’’.
C’est alors que je suis tombé sur un tweet de Laurent Alexandre. S'il n’est plus nécessaire de rappeler qui est Greta Thunberg, rappelons qui est Laurent Alexandre. C’est un médecin - on lui doit le site d’information médicale Doctissimo - il fait des conférences et des livres sur l’Intelligence Artificielle. Sur son compte Twitter, il se présente comme anti-collapsologue et… anti@gretathunberg !
Le 21 juillet, il tweete : ‘’Je suis pas jaloux de @gretathunberg ! J’aimerais pas avoir des TOC graves, une dépression infantile, un mutisme sélectif, un Asperger avec monoideation, et des troubles alimentaires graves me conduisant à être minuscule ! Je respecte l’enfant malade mais regrette sa manipulation’’

Quelle violence !

Je peux comprendre qu’on soit agacé par l’extrême médiatisation de cette jeune fille, qu’on puisse douter de sa sincérité et de celle de son entourage, qu’on puisse même remettre en cause ses convictions. On peut en débattre.
Mais l'attaquer sur son physique, sur son trouble du spectre autistique : les mots m’en tombent !

Le trouble bipolaire de type II, parlons en !

Publié le 19/08/2019

En donnant la plume, successivement, à des psychiatres aux opinions opposées sur la validité nosographique du concept de trouble bipolaire de type II, The Canadian Journal of Psychiatry ouvre le débat sur la pertinence de ce diagnostic : traduit-il ou non un concept valable ? Hostiles à ce diagnostic, Gin S. Malhi & coll. estiment qu’il représentait une réponse « compréhensible et pragmatique aux problèmes cliniques », quand il fut introduit dans la nosographie « officielle » (DSM-III, en 1980, puis DSM-IV, en 1994), mais ils jugent sa persistance actuelle « déconcertante. »

A 5 ans, la lutte des classes

Par Sonya Faure et Simon Blin — 

Photo Bernard Demenge. Hans Lucas

Education, apprentissage des codes, alimentation, loisirs… Dans «Enfances de classe», une équipe de sociologues dirigée par Bernard Lahire explore en profondeur comment les inégalités s’instaurent dès la maternelle.

Ils voulaient créer «un choc sensible». Décrire au plus près des habitudes et des corps l’inégalité sociale qui frappe les enfants dès la maternelle pour «qu’on ne puisse plus dire qu’on ne savait pas». Sans doute la violence de cette phrase, à la toute fin de ce livre de plus de 1 200 pages, est de celles qui créent la commotion attendue : «On peut dire que ces enfants, qui naissent dans des environnements familiaux extraordinairement différents, ne sont vraiment pas les mêmes enfants. Seule leur apparente similitude biologique produit l’illusion d’une proximité sociale.» Enfances de classe, qui paraît ce jeudi aux éditions du Seuil, rassemble une enquête de grande ampleur menée pendant cinq ans par 16 sociologues sous la direction de Bernard Lahire, professeur de sociologie à l’Ecole normale supérieure de Lyon.

« L’impact sanitaire du changement climatique menace d’annuler les progrès du XXe siècle »

L’élévation de la température due au réchauffement de la planète provoque une dégradation de la santé humaine qui ne fera qu’empirer, alerte le médecin Jean-David Zeitoun dans une tribune au « Monde ». Il plaide pour des mesures drastiques.

Départ massif d'infirmières au département de psychiatrie du CHUL

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ÉLISABETH FLEURY   Le jeudi 29 août

QUEBEC

Pas moins d’une douzaine d’infirmières quitteront le département de psychiatrie du CHUL en septembre, a appris Le Soleil. Il semble que le débordement chronique et la surcharge de travail liés à la fermeture de lits en psychiatrie ne soient pas étrangers à ce départ massif.


Troubles de l’attachement du jeune enfant

Publié le 21/08/2019





D.R.

S. TERENO
Institut de psychologie, Université Paris Descartes ; Laboratoire de psychopathologie et processus de santé (EA 407), Paris

Dans l’approche de la psychopathologie développementale, l’être humain est considéré comme un système dynamique et intégré dans lequel tous les aspects du développement sont constamment en interaction(1) et où, à chacune des étapes, une nouvelle structure émerge de la structure de l’étape précédente. Dans ce contexte, les contributions de la théorie de l’attachement à notre compréhension de la nature du développement sont incontournables et leur apport est incomparable à celui d’autres approches(2).

mercredi 28 août 2019

Les tuyaux des patients LGBTI pour trouver un médecin bienveillant

28.08.2019
Parfois confrontées à des médecins discriminants, les personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes), ont créé leurs propres réseaux pour trouver des professionnels de santé bienveillants. Plus de la moitié des personnes LGBTI se sont déjà senties discriminées par un professionnel de santé, selon une étude parue en janvier 2018 qui s'est focalisée sur la cancérologie, la santé des mineurs et la bariatrie. Des annuaires informels de médecins sensibilisés ont fleuri sur Internet ces dernières années, certains praticiens sont recommandés par les associations, le bouche-à-oreille étant également très efficace pour obtenir le nom de médecins "gay-friendly" ou "transfriendly".

Délier les langues pour relier les mondes


Dans une classe de Quimper (Finistère) en 2017.
Dans une classe de Quimper (Finistère) en 2017. Photo Fred Tanneau. AFP



La France est aujourd'hui un pays multilingue, pourtant de nombreuses langues parlées par les élèves ne trouvent toujours aucune place à l'école. A quand une éducation inclusive ?

Epilation, corps sous contrainte

Par Miléna Younès-Linhart, Doctorante en études de genre et en sociologie au Laboratoire d'études de genre et de sexualité (LEGS) à l'université Paris VIII — 
«Les femmes en viennent à organiser leur vie et leurs postures physiques autour de la dépilation, ne pouvant montrer leurs poils ni publiquement ni dans leur vie intime», explique la sociologue Miléna Younès-Linhart.
«Les femmes en viennent à organiser leur vie et leurs postures physiques autour de la dépilation, ne pouvant montrer leurs poils ni publiquement ni dans leur vie intime», explique la sociologue Miléna Younès-Linhart. Photo William West. AFP

Les injonctions à la dépilation sont un des plus puissants outils de contrôle du corps des femmes.

Tribune. «La première fois que je me suis épilée, j’ai pris l’épilateur de ma mère, j’étais sur le carrelage blanc de la salle de bain. Je m’arrêtais toutes les trente secondes parce que ça fait trop mal ce truc. Ça a duré des heures… et t’intériorises ça comme étant une situation normale, pas étonnant que t’aies une si faible estime de toi après.» (1)