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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 15 mai 2019

LES RÉFÉRENTIELS DE L'INFIRMIÈRE DE PRATIQUE AVANCÉE EN SANTÉ MENTALE ET PSYCHIATRIE SONT FINALISÉS

Publié le 10 Mai 2019

Les référentiels d'activités et de compétences de l'infirmier de pratique avancée (IPA) en santé mentale et psychiatrie sont finalisés (voir notre article). Les projets de textes (un décret, un arrêté et leurs annexes) seront soumis pour avis au Haut Conseil des professions paramédicales (HCPP) le 14 mai prochain avant l'examen du décret par le Conseil d'État.  Le contenu et le découpage de la formation de la mention psychiatrie et santé mentale sont désormais précisés dans un référentiel de formation.
Concrêtement le diplôme d'état d'infirmier de pratiques avancées confère le grade master.  Les enseignements de tronc commun, qui regroupe les quatre champs de pratique avancée (les pathologies chroniques stabilisées et les polypathologies courantes en soins primaires ; l’oncologie et l’hémato-oncologie; la maladie rénale chronique, la dialyse, la transplantation rénale et la santé mentale et la psychiatrie), sont dispensés au premier, deuxième et partiellement au troisième semestre de formation.

Des hôpitaux publics en mal de candidats aux postes d’infirmiers et d’aides-soignants

Dans plusieurs régions, des établissements de soins ne parviennent pas à recruter les personnels dont ils ont besoin. Dans les hôpitaux de l’AP-HP, en Ile-de-France, il manque aujourd’hui 400 infirmiers.
Par François Béguin Publié le 15 mai 2019
AUREL
Désaffection pour des métiers de soins jugés éreintant et mal payés, coût de la vie en Ile-de-France, concurrence des pays frontaliers… Pour des motifs divers, depuis quelques mois, dans plusieurs régions, des hôpitaux publics peinent à recruter des infirmiers en soins généraux ou des aides-soignants. Des difficultés qui viennent s’ajouter à celles existant de plus longue date pour embaucher des masseurs-kinésithérapeutes, des manipulateurs en électroradiologie médicale ou des infirmiers anesthésistes ou de bloc opératoire. « Nous n’avons pas d’alerte d’une pénurie majeure mais nous avons des signaux de difficultés que nous n’avions pas avant », explique-t-on à la Fédération hospitalière de France, la structure qui représente les hôpitaux publics.
Premiers touchés par ces difficultés : les trente-neuf établissements – pour la plupart franciliens – de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le plus grand groupe hospitalier du pays. « On voit la courbe des recrutements se creuser depuis le début de l’année et aujourd’hui, ce sont 400 infirmiers, soit environ 3 % des effectifs d’IDE [infirmiers diplômés d’Etat] à l’AP-HP, que l’on souhaiterait recruter et que l’on ne trouve pas », alerte Sylvain Ducroz, le directeur des ressources humaines. Un comble à l’heure où la direction s’est notamment engagée à recruter 61 soignants supplémentaires dans ses vingt-cinq services d’urgences en grève, et à y remplacer systématiquement tous les congés maternité pour mieux faire face à la hausse continue de la fréquentation.

Pour en finir avec le marasme médiatique dans lequel se vautre la psychiatrie


  • Une belle émission nous attend pendant la campagne Européenne de toutes les désaffections électorales. Petit rappel pour celles et ceux qui, pour ménager un peu leur santé mentale ce sont éloignés.ées des canaux dominants. Cette émission s’intitulera « Le divan des politiques », émission présentée par le psychanalyste des plateaux télé Gérard Miller, et se déroulera sur LCI, « La chaine d’information » ; comme ci l’information était unique et univoque. Vous sentez déjà ce présomptueux et arrogant postulat de base. Il faut le savoir, LCI c’est aussi la chaîne de toutes les arrogances.
    Dans les grandes lignes et selon les dires de Mr Miller, cette émission s’est donnée pour épique objectif, avec le concours d’experts en psychologie, en psychiatrie et en psychanalyse (disciplines que nous regrouperons sous l’appellation de constellation Psy) d’analyser les propos et discours tenus par les différents.es candidats.es aux prochaines élections Européennes. Vous sentez un peu comme moi la fumisterie intellectuelle poindre. En effet, on devrait être vachement avancé en apprenant qu’un tel ou une telle cherche à régler son Œdipe en écrasant les velléités pseudo-socialistes de son ancien camarade de parti. Ou encore qu’elles.ils aient toutes et tous été trop narcissisés dans leur plus tendre enfance ; héritage affectif qui leur a donné goût au vertige du pouvoir et au sentiment de toute-puissance.
    Il nous semble vain sur un plan analytique de vouloir réduire les velléités axiologiques des candidats.es à de triviaux déterminants psychologiques. Pourquoi ne pas accepter l’idée simple que leurs motivations et discours ne sont que l’expression et le produit des effets structurels de milieux dans lesquels ils ont baigné et évolué. Des milieux pour la grande majorité d’entre elles.eux de dominants, avec des ambitions de dominants, un rapport au monde et aux autres de dominants, un attachement pour la verticalité et ce dans la plus grande tradition Bourgeoise Française.

Quoi après l’hôpital psychiatrique ? Un nouveau regard sur la Psychothérapie institutionnelle






Depuis quelques mois et après des années de silence, les alertes médiatiques se multiplient sur les problèmes de la psychiatrie française. Les constats effarants sur l’état du système hospitalier (avec heureusement des exceptions) se succèdent, de même que les promesses gouvernementales. Des réformes s’imposent et un plan de reconstruction (dénommé « feuille de route ») a été promulgué par la ministre en charge de la Santé fin juin 2018.

[...] La psychothérapie institutionnelle est née avec la révolution psychiatrique. Bien que participante avant l’heure du mouvement d’inclusion des patients dans la société, elle est taxée aujourd’hui d’être surannée et rétrograde. Or elle est particulièrement performante, le montrer était le but de cette journée. Il importait en effet de faire redécouvrir les réalités de la psychothérapie institutionnelle d’aujourd’hui en clinique privée, et quel meilleur vecteur pour ce faire qu’inviter à cette (re)découverte un éminent professeur de CHU, donc du secteur public, en la personne du Pr Antoine Pelissolo.
Autour du Pr Pelissolo, de nombreuses personnalités ont été invitées : hauts fonctionnaires des ministères concernés, parlementaires, élus, médecins, dirigeants d’associations, journalistes… En raison de la date, peu ont pu venir, mais les participants ont vécu un moment de grande intensité en découvrant que la Clinique de Chailles était à la pointe de la performance en termes de soins, d’accompagnement vers la réinsertion mais aussi en termes économiques.

Des associations de psychiatres et de patients réclament le retrait d’un décret liant radicalisation et psychiatrie

Le lien entre santé mentale, radicalisation voire attentat est une question polémique.
Le Monde avec AFP Publié le 13 mai 2019
Vingt-trois associations de psychiatres et de patients réclament l’abrogation d’un décret publié le 7 mai au Journal officiel qui lie psychiatrie et « radicalisation terroriste ».
La parution de ce décret « constitue une étape supplémentaire inacceptable et scandaleuse au fichage des personnes les plus vulnérables touchées par la maladie mentale dans notre pays », s’insurgent-elles dans un communiqué commun. Elles dénoncent un « amalgame indigne entre le champ sanitaire et celui de prévention de la radicalisation ».

mardi 14 mai 2019

« Jamais je n'ai connu telle situation » : un médecin coordonnateur en Ehpad menace de démissionner

Camille Roux
| 13.05.2019


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    « Jamais je n'ai connu telle situation » : un médecin coordonnateur en Ehpad menace de démissionner

BURGER/PHANIE

Un post Facebook qui sonne comme un dernier cri d'alarme. Un généraliste et gériatre, par ailleurs médecin coordonnateur de l'Ehpad Le Oyats (Vendée), vient de publier sur la page Facebook du journal Ouest France un message faisant part des difficultés rencontrées dans son établissement, aussi bien par les soignants que par les résidents. « Jamais je n'ai connu pareille situation », décrit le Dr Marcellin Meunier en lettres capitales.  
Celui qui exerce à Notre-Dame-de-Mont ne mâche pas ses mots. Il n'hésite pas à parler de « détresse critique » concernant les 80 résidents de cet Ehpad où il intervient depuis 10 ans. Et pour cause, le personnel est à bout, ce qui aurait des conséquences sur le bien-être des personnes âgées. « La situation est devenue critique à un point tel que les arrêts de travail du personnel exténué, les abandons de poste et les situations de burn-out sont légion, ce qui ne permet plus un fonctionnement normal de l'établissement, augmentant de facto la charge de travail et ne permettant plus les soins minimums que requièrent nos personnes âgées, du fait de leur dépendance, de leur état de santé ou de leur âge très avancé », constate le professionnel.

Comment l’e-santé peut nous sauver de nos addictions






Le professeur Pascal Perney, du CHU de Nîmes, a lancé l’application 
Mydéfi pour aider les patients à réduire leur consommation d’alcool 
en 12 semaines. DR

Un rapport remis ce mardi à la Mission interministérielle de lutte contre les drogues, et que nous dévoilons, montre comment le numérique peut être la solution pour prendre en charge les patients «accros».

C’est un combat urgent, difficile mais qu’il faut absolument gagner. Aujourd’hui, l’Hexagone fait partie des pays qui subissent le plus important dommage causé par les addictions, responsables de 120 000 morts par an. Cinq millions de Français consomment tous les jours de l’alcool, première cause d’hospitalisation, 13 millions du tabac, 700 000 du cannabis. Sans compter les autres drogues, les nouvelles dépendances liées aux jeux vidéo, à la pornographie, aux réseaux sociaux. Triste paradoxe, seules 20 % de ces personnes sont prises en charge.
Comment soigner tous les autres, tétanisés par la honte, le déni, l’isolement, la peur de la rechute ? Face au manque cruel de spécialistes, le numérique pourrait être la solution.

Les ambitions mondiales de Doctolib et de son fondateur, Stanislas Niox-Chateau

Valorisée à 1 milliard d’euros, l’entreprise qui veut simplifier l’accès des Français aux soins est à l’image de son fondateur de 32 ans : on y est ambitieux, acharné du travail, avec l’ambition de créer à terme « un monopole ».
Par Vincent Fagot Publié le 14 mai 2019
Stanislas Niox-Chateau, cofondateur et président de Doctolib, le 24 mai 2018 à Paris.
Stanislas Niox-Chateau, cofondateur et président de Doctolib, le 24 mai 2018 à Paris. JOEL SAGET / AFP
Ce 3 avril au matin règne une certaine euphorie dans les bureaux de Doctolib, le leader français de la prise de rendez-vous médicaux. Fraîchement nommé secrétaire d’Etat au numérique, en remplacement de Mounir Mahjoubi, Cédric Oréserve son premier déplacement à la start-up parisienne. Deux semaines plus tôt, elle a bouclé une nouvelle levée de fonds de 150 millions qui la valorise désormais à plus de 1 milliard d’euros, la faisant ainsi accéder au statut si convoité – et si rare en France – de licorne.
« C’est bien, les licornes, mais ça ne suffit pas, vous n’êtes pas arrivés, ce n’est que le début », prévient le nouveau secrétaire d’Etat, qui n’hésite pas à comparer Stanislas Niox-Chateau, le patron de Doctolib, à Mark Zuckerberg, celui de Facebook, par « sa volonté de changer le monde ». Expliquant avoir été très marqué par sa première rencontre avec l’entrepreneur, M. O en dresse un portrait assez fidèle, à en croire les réactions des salariés présents qui s’esclaffent en l’entendant dire : « Probablement que c’est dur, il est très exigeant, il vous fait travailler beaucoup. »
Stanislas Niox-Chateau assume. La levée de fonds ? « Ce n’est pas une étape pour moi, c’est un moyen pour investir demain. » Lui qui dit attacher peu d’importance à l’argent n’a rien changé à son train de vie. Il ne se cache pas de « demander beaucoup » à ses collaborateurs. À seulement 32 ans, le voilà qui bâtit l’une des plus belles réussites de la tech française, à peine plus de cinq années après avoir lancé son site.

L’inflammation, une immunité innée qui s’est retournée contre l’humanité

Cette réaction de défense de notre corps a protégé l’humanité depuis des centaines de milliers d’années. La vie moderne et sédentaire percute une physiologie façonnée par l’évolution.
Par Florence Rosier Publié le 14 mai 2019
Des cellules de cerveau humain reproduites par ordinateur.
Des cellules de cerveau humain reproduites par ordinateur. SPL / BSIP
L’inflammation, chacun de nous l’a déjà éprouvée dans sa propre chair. Ça rougit et ça gonfle ; ça brûle et ça lance. C’est, en réalité, une réaction de défense normale de notre corps, face à une agression : ­infection, blessure physique, tumeur… Partout, dans notre corps, des cellules sentinelles patrouillent. Dès qu’elles détectent un signal suspect, elles envoient des « molécules SOS ». Très vite, les soldats de l’inflammation accourent. C’est que l’enjeu est vital.
Les armes de cette immunité innée ont été rodées depuis des centaines de milliers d’années. Il s’agissait de juguler nos ennemis ancestraux : ces hordes sournoises de microbes, ces dents et ces griffes des grands prédateurs, ces défenses de mammouths, ces massues des tribus rivales… L’inflammation, ou comment protéger l’humanité chancelante, livrée à un milieu hostile.
Et pourtant. « L’inflammation est-elle notre amie ou notre ennemie ? », s’interroge le professeur Charles Serhan, de l’Ecole de médecine d’Harvard (Massachusetts, Etats-Unis). « C’est une arme critique pour notre survie. Mais un excès d’inflammation fait le lit de nombreuses maladies chroniques. »

Fichiers en santé : mais où est donc passé le consentement du patient ?

CHRONIQUE «AUX PETITS SOINS»

Par Eric Favereau — 
Chronique «Aux petits soins».

Deux événements récents font craindre des utilisations problématiques des données des patients, ainsi que le non-respect du secret médical.

Dominique Pon, responsable de la révolution numérique au ministère de la Santé, le dit avec insistance : «Cette révolution ne marchera que si elle est faite autour et pour le bien du patient. Autrement, cela ne marchera pas. Les big data, comme l’espace numérique de santé pour chaque citoyen, doivent reposer sur ce principe.» Deux événements récents autour de fichiers de patients ne vont pas franchement dans ce sens-là.

Une étude scientifique remet en cause l’intérêt de la prison dans la prévention des violences

La revue « Nature » publie les travaux d’une équipe de l’université de Berkeley qui a mesuré l’impact de la prison par rapport aux peines de probation.
Par Jean-Baptiste Jacquin Publié le 14 mai 2019
La prison ne servirait à rien en matière de prévention de la violence, que ce soit au travers de l’effet de dissuasion qui lui est prêté ou de la fonction de réinsertion qui lui est assignée. C’est la conclusion d’une étude publiée lundi 13 mai dans la revue scientifique américaine Nature.
Une équipe de chercheurs menés par David J. Harding, directeur du laboratoire de sciences sociales de l’université de Berkeley (Californie), a réalisé une étude inédite à partir de 111 110 cas de personnes condamnées pour des violences dans l’Etat du Michigan entre 2003 et 2006. Cette cohorte a été suivie jusqu’en 2015 afin d’étudier les personnes qui, après une peine de prison ou de probation, ont été de nouveau arrêtées ou condamnées pour des faits de violence.

Roland Goigoux : Evaluations : Faire mentir les chiffres, en pédagogie aussi

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13/05/2019

Manipulations, dissimulations et falsifications scientifiques. Roland Goigoux démonte la publication des résultats des évaluations de CP et CE1 en les attaquant dans leur conception même. Un travail explicatif qui laisse derrière lui les ruines d'une démarche politique et de communication du ministère. Alors que la loi Blanquer prévoit une réforme de l'évaluation de l'Education nationale en la mettant aux ordres du ministre, l'intérêt général impose de cesser de confondre communication et évaluation.

« Les premiers résultats sont là »

 Le 7 mai 2019, en conclusion du Grand débat, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a écrit à tous les professeurs des écoles pour saluer le travail accompli sous sa houlette : « les premiers résultats sont là ». Pour étayer son affirmation, il s’appuie sur les résultats des évaluations CP et CE1 publiés quelques jours plus tôt  (1) par la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, MEN). Dans le domaine de la lecture, un progrès spectaculaire est mis en valeur pour administrer la preuve de son succès : « si, en début de CP, 23 % des élèves n’identifiaient que la moitié des lettres et des sons qui leur étaient soumis, ils ne sont plus que 3,3 % au mois de janvier ».

Les chiffres sont exacts. La DEPP relève que, au mois de septembre 2018, 23 % des élèves ont échoué au test intitulé « Connaitre le nom des lettres et le son qu’elles produisent ». Dans cette épreuve, à dix reprises, les enfants devaient entourer, parmi une suite de cinq lettres imprimées (par exemple « p b d a q »), celle qui correspondait au son qu’ils entendaient au début d’un mot monosyllabique prononcé par le maitre (p. ex. « bulle »). Autrement dit, ils devaient être capables de discriminer un phonème en position initiale (« bulle » commence par le son /b/) puis de sélectionner la lettre correspondant au phonème qu’ils venaient d’isoler. Ceci impliquait de combiner une connaissance de la valeur sonore des lettres (« le B fait Beu ») et une habileté phonologique complexe, généralement hors de portée des enfants à qui on n’a pas encore appris à déchiffrer (2). Est-ce que, pour autant, cet échec signifie que les élèves sont « en difficulté » comme l’écrit la DEPP ?

Si l’on consulte le décret qui fixe les objectifs de l’école maternelle, on peut constater que les compétences ainsi évaluées ne sont pas au programme. Quoi de plus normal, par conséquent, qu’à la rentrée bon nombre d’élèves ne disposent pas de connaissances qui ne leur ont pas été enseignées ? Et quoi de plus normal, quatre mois plus tard, qu’ils sachent ce qu’on leur a appris ? En d’autres termes, en quoi le résultat de janvier peut-il être considéré comme la preuve que « l’École de France sait être réactive et déterminée pour se placer aux avant-postes des politiques sociales de notre pays », c’est-à-dire de la politique sociale du gouvernement ?

Cet argument, élaboré par les services de communication du ministère et déjà relayé par plusieurs DASEN (« le nombre d’élèves en difficulté baisse de 20 points » osent-ils écrire dans les mails adressés aux écoles), est mensonger. Ne prendrait-on pas les professeurs des écoles (et peut-être aussi les journalistes) pour des crétins ?


Comme nous ne pouvions pas nous résigner à le croire, le ministre ayant fait précéder sa signature de la mention : « Avec toute ma confiance », nous avons entrepris d’examiner de plus près les publications ministérielles. Dans l’article qui suit nous allons présenter le résultat de nos investigations à la recherche des mécanismes de fabrication de « bobards » tels que celui-ci. Le dernier, dévoilé en conclusion, ne sera pas le moindre.


AutomobileAviationCommerceHôpitauxLa PosteSNCF Santé : une contre-attaque à construire !



Le 9 mai, en prenant la tête de la manifestation parisienne contre la casse de la fonction publique programmée par le gouvernement, les grévistes des services d’accueil des urgences de l’AP-HP ont été rejoints par des collègues de la psychiatrie, qui bataillent depuis bien plus longtemps contre la transformation profonde de celle-ci au cours des dernières années. Politiques d’enfermement et de contrôle social généralisé s’opposent aux revendications des personnels, confrontés au traitement inhumain des personnes à soigner.
Les salariéEs du travail social aussi étaient présentEs, pour exprimer leur rejet de la privatisation et de la marchandisation de leur métier. Arrivé non loin du ministère de la Santé, sortant du parcours, le cortège s’est dirigé vers celui-ci mais a été rapidement stoppé par les forces de l’ordre. Bien évidemment, la ministre a refusé de recevoir une délégation. Les manifestantEs se sont promis de revenir et d’être beaucoup plus nombreuses et nombreux.
À ce jour, pour les urgences, sont acquis la revalorisation de l’indemnité pour travail dangereux à hauteur de 65 euros mensuels, une prime exceptionnelle de 250 euros net et l’augmentation des effectifs de 61 soignantEs, bien loin des 700 postes revendiqués au début du conflit comme le préconisait le référentiel de SAMU inter-urgences de France rejeté par le patron de l’AP-HP. 

Mise en oeuvre du service sanitaire

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Depuis la rentrée 2018, un service sanitaire a été instauré pour tous les étudiants en santé (médecine, pharmacie, maïeutique, soins infirmiers et masseur-kinésithérapeute).

[Au mois de mai, ActuSoins vous propose une série d'articles de présentation de différentes conférences et tables rondes du salon infirmier.]
« L’objectif est double. D’une part, initier tous les futurs professionnels de santé aux enjeux de la prévention et de la promotion de la santé. D’autre part, faire travailler ensemble les différentes professions », explique Brigitte Sifferlen, la trésorière du Cefiec (Comité d’entente des formations infirmières et cadres) qui fera une présentation intitulée « retour d’expérience sur la mise en oeuvre du service sanitaire- un pas vers l’interprofessionnalité ».

lundi 13 mai 2019

En grève, les infirmiers manifestent « encore » devant la Wilaya de Rabat

Hespress en Français

MAROC

    15 Mai 2019

En grève, les infirmiers manifestent « encore » devant la Wilaya de Rabat

Une soixantaine d’infirmiers et techniciens de santé du public ont manifesté ce mercredi 15 mai devant la Wilaya de Rabat pour faire entendre « encore » leurs doléances aux autorités. D’autres sit-in régionaux ont été organisés en parallèle dans plusieurs villes du Royaume à savoir Tanger, Beni Mellal et Fès. 
Il ne s’agit pas de la première protestation de ces infirmiers et techniciens de santé qui ont été exclus du décret n°2.17.535 portant statut particulier du corps interministériel des infirmiers et techniciens de la santé.

Le recrutement par simulation : un remède aux métiers en tension ?

La méthode de mise en situation des candidats, indépendamment de leur CV, facilite le travail des responsables des ressources humaines, toujours en quête de la perle rare.
Par Myriam Dubertrand Publié le 15 mai 2019
« Pôle emploi dispose de 110 équipes spécialisées et de 500 conseillers MRS sur l’ensemble du territoire » (Agence Pôle emploi de Montpellier, le 3 janvier)..
« Pôle emploi dispose de 110 équipes spécialisées et de 500 conseillers MRS sur l’ensemble du territoire » (Agence Pôle emploi de Montpellier, le 3 janvier).. PASCAL GUYOT / AFP
Ils étaient préparateur en pharmacie, paysagiste, spécialiste du marketing ou du tourisme, gestionnaire des achats… Ils sont aujourd’hui codeurs-développeurs. Florian Carmelet, 27 ans, est diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Poitiers (Ensip). Après une expérience d’ingénieur thermique dans le bâtiment, il est, depuis le mois d’avril, salarié à Nantes chez Wiztivi, une société qui développe notamment des interfaces télé pour des opérateurs téléphoniques et pour des opérateurs de contenus.
Une reconversion vers un métier en très forte tension rendue possible par le recrutement par simulation (MRS). Cette méthode développée par Pôle emploi fait fi du traditionnel CV et met les candidats en situation afin de déceler leurs capacités ou leur « habileté » à exercer leur nouveau métier.