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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 19 octobre 2015

Armentières : la déstigmatisation de la maladie mentale via la photo

Daniel Terrier (CLP) 17/10/2015

Pierre-Alexandre Pheulpin, photographe et musicien, vit et travaille à Lille. Il se spécialise dans la photographie sociale, le reportage et le portrait. Il collabore régulièrement dans des projets d’art contemporain, notamment dans le domaine de la performance et le spectacle vivant.

La finalité du projet est de déstigmatiser la maladie mentale, de briser le cliché du « fou dangereux » et de rendre sa place à l’humain.
Cette série de portraits représente des personnes photographiées chez elles en plan large. Pierre-Alexandre Pheulpin a travaillé dans l’inspiration de la peinture flamande et hollandaise « Scènes de genre » avec lumière naturelle transversale, où le contexte du domicile reflète la vie intérieure. Le photographe a souhaité, au travers de ce projet, remettre en question la perception que nous avons de ces personnes.

La fédération des étudiants infirmiers dénonce l'opacité du financement de formation



En marge du Salon infirmier qui s'est tenu du 14 au 16 octobre derniers à Paris (lire ci-contre), la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) a fait part de son inquiétude concernant le financement de la formation. Dans un communiqué, elle dénonce une "opacité nuisible à la formation dans son ensemble. N'étant pas en capacité d'influer sur leur propre budget, les formateurs et les étudiants se retrouvent dans l'incapacité de définir les priorités budgétaires de leurs instituts".

Apple annonce de nouvelles études ResearchKit sur l’autisme, l’épilepsie et le mélanome

next.51.net 18 Octobre 2015

ResearchKit transforme l’iPhone en un outil de recherche médicale performant en aidant les médecins, les scientifiques et les chercheurs à recueillir des données de manière plus fréquente et précise à partir d’apps installées sur l’iPhone des participants. 

Avec ResearchKit, les participants bénéficient d’une procédure de consentement interactive, peuvent facilement réaliser des activités ou répondre à des questionnaires, et choisissent la manière dont leurs données sont partagées avec les chercheurs, simplifiant plus que jamais la recherche médicale. 

Chercheurs et développeurs ont déjà contribué à ResearchKit, avec plus de 50 chercheurs ayant complété le canevas open source. 


Olympe de Gouges voulait se souvenir du peuple

Par Geneviève Fraisse, Philosophe et historienne de la pensée féministe — 

L’auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, en 1791, n’a pas eu sa place au Panthéon. Une ironie de l’histoire ? Son buste devait être installé mercredi à l’Assemblée nationale au côté de celui de Jean Jaurès. Mais il ne sera pas prêt à temps…

C’est une anecdote, ou plutôt un événement : en 2013, Olympe de Gouges remporta le suffrage ouvert aux internautes pour être accueillie au Panthéon, lieu que la patrie «reconnaissante» offre aux grands hommes. Le gouvernement, exactement la présidence de la République, souveraine en la matière, en décida autrement et écarta le résultat du vote. Le peuple, les votants, les citoyens avaient tort. Mais cette année, l’Assemblée nationale, Chambre des représentants du peuple, accueillera cette «grande femme», très symboliquement : mercredi 21 octobre, son buste devait faire symétrie avec celui de Jean Jaurès dans la salle des Quatre Colonnes. Cette salle est l’espace le plus public de la maison de notre République. Olympe de Gouges n’obtint pas la reconnaissance de la patrie, mais elle est accueillie par la maison du peuple…


dimanche 18 octobre 2015

Patti Smith, Christine and the Queens, et le soupçon d'hystérie

Par Johanna Luyssen — 

Est-il bien juste de qualifier de «diva» ou de «capricieuse» une artiste qui prend une décision ou pousse un coup de gueule ?

C’est curieux, la psyché féminine. Prenons Patti Smith. La chanteuse américaine vient de faire cette chose extraordinaire, qu’on ne peut imputer qu’à un afflux massif d’hormones : elle change d’éditeur. Après avoir publié son autobiographie, Just Kids, chez Denoël, la chanteuse passe chez Gallimard. L’Express relate la chose dans un «indiscret», au titre réprobateur : «Patti Smith fait sa diva.» Le texte commente «l’exigence» de la chanteuse, qui a l’outrecuidance «de trouver l’éditeur français de Philip Roth autrement plus chic, alors que Denoël n’avait pas démérité – 250 000 exemplaires de Just Kids écoulés». La conclusion tombe, sévère :«Vous avez dit caprice de diva ?»

Si « Le Généraliste » était paru en octobre 1905 Édouard VII et le salut aseptique

20.10.2015


La meilleure manière – la plus courtoise, du moins de nos jours » – de se saluer, c’est de se donner la poignée de main. Mais vous pouvez ainsi risquer d’attraper ou de transmettre une foule de maladies telles que la gale, le panaris, la diphtérie, l’influenza, la fièvre typhoïde, la tuberculose, etc.

Sans entrer dans des considérations trop scientifiques, rappelons seulement le cas rapporté par les journaux d’Europe au sujet du dernier voyage de Calais à Marseille du roi d’Angleterre. On avait remarqué que Sa Majesté Édouard VII, à l’encontre de ce qui a lieu habituellement, était dégantée de la main gauche et, au contraire, ganté de la main droite, procédé qui aurait paru, aux yeux du public, en contradiction avec la mode courante, s’il n’émanait pas d’Edouard VII ; on crut que ce dernier voulait lancer, comme au temps où il était Prince de Galles, une nouvelle mode, mais on s’aperçut que Sa Majesté avait adopté ce procédé uniquement par mesure d’hygiène.

L’ONU pas opposée à la décriminalisation de l’usage privé de drogues, selon Richard Branson

20.10.2015

« La décriminalisation de la possession et de l’usage de la drogue dans le cadre d’une consommation personnelle est conforme aux conventions sur le contrôle du trafic de drogue, et pourrait même être nécessaire pour qu’un pays respecte ses obligations envers les lois internationales sur les droits de l’homme. » On pourrait croire cette phrase issue d’un document rédigé par des acteurs de la santé publique, ce sont pourtant les experts de la lutte contre le trafic de drogue de l’UNODC (United Nations Office on Drugs and Crimes) qui en sont les auteurs.

Avec le film Chronic, Michel Franco met en scène des fins de vie

17.10.2015



  • Avec le film Chronic, Michel Franco met en scène des fins de vie-1
Capture d'écran You Tube
"Je voulais faire le portrait objectif de l'immense complexité de ces moments de la vie". Avec "Chronic", qui sort mercredi sur les écrans, le réalisateur mexicain Michel Franco offre le portrait d'un aide-soignant (Tim Roth) totalement dévoué à l'accompagnement de patients en fin de vie. Un sujet O combien d’actualité, mais assez peu montré au cinéma. Le jeune réalisateur, né en 1979, dont le film a reçu le prix du scénario au dernier Festival de Cannes. L'idée a germé lorsqu'il a assisté aux derniers mois de vie de sa grand-mère paralysée. "J'étais très touché et intrigué par l'infirmière qui s'est occupée d'elle", a-t-il raconté à Cannes.

"Chronic" raconte donc l'histoire de David, aide-soignant à domicile peu loquace, qui vit au rythme de ses patients au point de s'approprier parfois leur histoire. L'intrigue très réaliste se concentre sur la relation entre David et quatre malades chroniques successifs. Le soignant méticuleux se donne tout entier à cette tâche ingrate et physique, touchant à l'intime, lorsqu'il lave les patients ou les prend dans ses bras dans des instants de désespoir. "Je me suis effacé le plus possible pour incarner le personnage, un gars très silencieux, très perturbant à jouer", a analysé à Cannes l'acteur britannique, qui a travaillé son rôle au contact de plusieurs infirmières, apprenant les gestes techniques. L’aide-soignant chroniquement dépressif en raison d'un drame qui a fait exploser sa propre famille, se trouve également à un moment critique de sa vie. Après des années d'absence, il tente de renouer maladroitement avec sa fille étudiante en médecine, avec laquelle il communique moins bien qu'avec ses patients.

Impuissants, les proches des malades réagissent différemment dans le film: en retrait, absents ou encore en embuscade, surveillant avec suspicion ou jalousie la subite intimité qui se noue entre l'infirmier et le patient. "Je n'ai pas voulu montrer les familles du doigt", précise Michel Franco. "C'est simplement ce qui se passe dans la vraie vie." Le cinéaste s'attaque sans le moindre pathos au sujet sensible de l'accompagnement à la mort et à celui de l'euthanasie, puisqu’une des patientes la réclame. Michel Franco et Tim Roth avaient d'ailleurs défendu à Cannes le droit des malades incurables à mettre fin à leur vie. "Ça devrait être légal et fait de manière appropriée", avait plaidé le réalisateur, dont "Chronic" est le quatrième long métrage.

(avec AFP)

Infirmier au Luxembourg : 4 800 € bruts après 8 ans d'exercice

20.10.15


Au Luxembourg, après 8 ans d'exercice, un infirmier peut gagner environ 4 800 euros. Un salaire bien supérieur à celui de ses confrères français et belges travaillant dans le secteur public...

C’est arrivé le 17 octobre 1840 Séguin ouvre une école pour les attardés mentaux

17.10.2015

Surnommé « l’instituteur des idiots » par ses détracteurs, Eugène Séguin est issu d’une longue lignée de médecins, son père ayant notamment été un compagnon d’Itard, le praticien qui s’occupa de Victor, « l’enfant sauvage » de l’Aveyron. Né le 28 janvier 1812 à Clamecy (Yonne), il fit ses études au collège à Auxerre puis au lycée Saint-Louis à Paris, avant d'étudier la médecine et la chirurgie.

Très tôt, il s'intéressa aux maladies mentales, assistant notamment Jean-Marc Itard et Jean Étienne Esquirol. Ce dernier ayant dit que les idiots sont incurables, il voulut démontrer le contraire. il rééduqua un enfant, publia son expérience (signée par Esquirol) et il fut appelé à appliquer sa méthode à l'hospice « des incurables ». En 1840, il fut chargé de l'instruction des enfants idiots à Bicêtre où il travaillait avec le Dr Félix Voisin, mais il ne fut pas admis à rester. Du coup, il fonda à Paris, à Pigalle le premier établissement destiné aux enfants attardés mentaux…

Claude Rabant Jalousie

 



Claude Rabant, philosophe et psychalanyste, a confondé le Cercle freudien en 1982 et dirigé, de 1983 à 1989, la revue Patio (éditions de l'Éclat) et, de 1992 à 1997, la revue internationale de psychanalyse Io (éditions Erès). Professeur à la Faculté des Lettres de Clermont-Ferrand, puis à l'Université de Paris-VIII (département de Psychanalyse).

Séminaires cliniques sur la schizophrénie Gaetano BENEDETTI




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maison jaune -La- - collection animée par Alain Castéra, Claudie Cachard, Danièle Faugeras, Patrick Faugeras et Michel Minard
Préface de Patrick Faugeras

Traduit de l'italien par Danièle Faugeras et Patrick Faugeras.

Cet ouvrage a reçu le Prix spécial 2015 attribué par la revue L’évolution psychiatrique
Gaetano Benedetti est connu au niveau international comme un grand théoricien des psychoses. Il se montre ici un clinicien et un superviseur hors pair. À partir de situations cliniques exposées par les thérapeutes participant à son séminaire, il reprend et relance une théorisation de la schizophrénie.

Lacan le Borroméen Creuser le noeud Michel BOUSSEYROUX




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©2014
Point hors ligne - collection dirigée par Jean-Claude Aguerre
Cet ouvrage a reçu le Prix Oedipe le Salon 2015.
Psychanalyser, c’est creuser. Creuser le réel du nœud que Lacan a fait sien pour repenser la psychanalyse. Ce nœud doit son nom à la famille des Borromeo qui, sur ses armoiries, symbolise sa triple alliance avec les Visconti et les Sforza par trois anneaux enlacés de façon telle que, si on en coupe un, n’importe lequel, les deux autres sont libres. 


Et si Macron était aussi libéral avec le cannabis ?

Par Michel Henry — 

Cher Emmanuel Macron, puisque vous aimez briser des tabous, il est temps de vous saisir de la question du cannabis.

Cher Emmanuel Macron, puisque vous aimez briser des tabous, il est temps de vous saisir de la question du cannabis. Et d’expliquer à vos camarades du gouvernement que l’avenir, c’est d’autoriser sa commercialisation dans un marché régulé par la puissance publique, pas de le laisser aux errements incontrôlés du marché noir. Cela ne va pas être aisé de les convaincre : rien que dimanche, par exemple, votre bien-aimé président est allé plastronner devant les 7 tonnes de cannabis saisies à Paris, en espérant que cet exploit allait «contribuer à porter un coup [qu’il] espère fatal à des organisations criminelles».

Sauvons l’Aquarium, un théâtre de service public !

19 octobre 2015

Le ministère de la Culture demande au directeur de cette composante de l’emblématique Cartoucherie, de quitter son poste au 30 juin 2016. Une décision qui suscite des inquiétudes quant à l’indépendance des lieux de culture.

Nous, artistes, spectateurs, professionnel-le-s ou militant-e-s de la culture, citoyen-ne-s, sommes attaché-es aux valeurs de service public que porte particulièrement le théâtre de l’Aquarium.
Aussi contestons-nous la volonté du ministère de la Culture de mettre prématurément fin à la direction de François Rancillac au 30 juin 2016. Au-delà de son cas personnel, nous ne pouvons accepter ce qui serait pour nous un signe de plus de l’abandon par l’Etat des valeurs fondatrices de notre démocratie.
Nous connaissons cette compagnie qui, depuis cinquante ans, au sein de l’emblématique Cartoucherie, a inscrit sa singularité dans un rapport étroit entre l’art théâtral et la société française. Dans le droit fil de cet héritage, François Rancillac et son équipe ont, en quelques années, fait de l’Aquarium un espace artistique ouvert et partagé : ouvert en direction de la diversité de la création artistique contemporaine, ouvert en direction de la diversité des publics, avec un souci constant de la transmission aux amateurs, aux adolescents, aux apprentis comédiens.
Rien n’est reproché à François Rancillac. Sauf peut-être de mettre exactement en œuvre le projet qu’il avait annoncé en candidatant, projet qui avait été choisi par le conseil d’administration de l’Aquarium puis confirmé par la ministre d’alors ? Sauf d’en faire «trop», sans déficit, malgré un budget tellement contraint ? Sauf de vraiment partager son outil de travail ? De trop s’intéresser aux générations de demain ?

Handicap - Seules six régions disposent du nombre de places fixé par l'État pour les adultes handicapés



50 000 places nouvelles en cinq ans. La promesse faite par Nicolas Sarkozy, alors président de la République, lors de la Conférence nationale du handicap de 2008 a-t-elle été tenue ? Au vu du bilan réalisé par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et publié le 15 octobre, les solutions d'hébergement ont clairement augmenté mais le compte n'y est pas vraiment.

Tribunal correctionnel d'Albertville. Le psychanalyste s'est-il transformé en gourou ?

  • France 3 Alpes avec AFP
  •  le 19/10/2015 

Un psychanalyste de 70 ans est jugé à partir de ce  mercredi 21 octobre par le tribunal correctionnel d'Albertville (Savoie) pour abus de faiblesse de patients en vue d'obtenir des relations sexuelles ou de l'argent.

Placé en garde à vue en 2010, Jacques Masset "a reconnu avoir incité ses patients à avoir des relations sexuelles non protégées et à s'adonner à des pratiques sadomasochistes", souligne l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes (UNADFI), qui a contribué à révéler l'affaire. L'association qualifie le prévenu de "gourou" et de "pseudo-thérapeute".



Le tribunal de Rennes suspend la nouvelle notation des personnels du CH Guillaume-Régnier


Nouvel avatar judiciaire pour la direction de l'hôpital Guillaume-Régnier de Rennes. La justice vient en effet de suspendre sa décision d'encadrer la notation des agents selon l'ancienneté, rendant de fait inapplicables les nouvelles règles d'avancement d'échelon. Et les syndicats se préparent de nouveau à saisir la justice sur la refonte des RTT.

Au CH Guillaume-Régnier de Rennes (Ille-et-Vilaine), les décisions de justice se suivent et se ressemblent. Par ordonnance en date du 16 octobre, le tribunal administratif de Rennes vient en effet de suspendre l'exécution d'une décision prise le 11 mai dernier par l'hôpital psychiatrique pour encadrer la notation des personnels en fonction de leur ancienneté. Et cela à la suite d'une requête déposée le 22 septembre par les syndicats CGT et Sud Santé sociaux.