Près d’un an après le début de la pandémie de covid-19 en Alsace, les hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) font le bilan. Mercredi 23 février, les professeurs Emmanuel Andrès, président de la Commission médicale d’établissement (CME) des HUS et Yves Hansmann, chef du service des maladies infectieuses, ont exposé l’évolution de la gestion de la pandémie au sein d’un établissement toujours sous tension : « On ne peut pas prévoir l’avenir mais malheureusement il ne faut pas grand chose pour que la situation bascule », affirme Yves Hansmann.
« Garder la fonction d’hôpital de proximité »
Face à la première vague, en mars 2020, « 95 % des ressources des hôpitaux universitaires de Strasbourg étaient dédiées à la gestion de l’épidémie de covid », selon Yves Hansmann.
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Une demande d’aide psychologique renforcée
Les hôpitaux universitaires de Strasbourg doivent aussi faire face à une augmentation des troubles psychologiques. Les appels à destination du Samu ont changé de nature. Les troubles respiratoires ont diminué pour laisser place aux troubles de l’anxiété, à la dépression et aux tentatives de suicide. Entre octobre 2020 et janvier 2021, le Samu a enregistré environ 370 dossiers de régulation psychologiques et de tentatives de suicides par mois. Un chiffre en augmentation. En 2019 et 2020, le Samu n’a enregistré que 280 dossiers de régulation psychologiques et de tentatives de suicides par mois.
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