Christophe PENOIGNON. Publié le
Atteint du syndrome d’Asperger, Vianney Sénéchal est parvenu à dépasser ses troubles du spectre autistique grâce à la pratique intensive de la course à pied et son amour pour les chiffres. À chacune de ses sorties, ce Nordiste de 28 ans compte, mesure ses performances et évacue un peu plus ses angoisses.
« Qui est en première base ? » Tout le monde se souvient de Raymond Babbitt, ou plutôt Rain Man, savant autiste aussi drôle drôle qu’attachant, immortalisé par Dustin Hoffman à l’écran. Celui-ci avait, dans le film éponyme, popularisé le syndrome d’Asperger, l’associant (à tort) au syndrome dit « du savant ». Il y a un peu de Rain Man en Vianney Sénéchal. Lui ne répète pas inlassablement la même formule de baseball, mais les mêmes courses à haute intensité pour se sentir bien.
Pendant trois jours, Prolongation, le nouveau produit numérique de la rédaction des sports de Ouest-France, se penche sur les rapports entre sport et autisme, et notamment sur les bienfaits du sport auprès des publics atteints de troubles du spectre autistique.
ÉPISODE 1. Vianney Sénéchal « évacue ses pulsions » grâce au running et aux chiffres
ÉPISODE 2. Le pongiste Timothé Ivaldi rêve des Jeux de Tokyo et de Paris 2024
ÉPISODE 3. Passionnée de VTT et autiste Asperger, elle a réalisé à 16 ans un film sur la différence
Ce Nordiste de 28 ans, atteint de troubles du spectre autistique (TSA) sans déficience mentale, a trouvé en la course à pied un salut. Ou du moins, une bien belle façon de mieux vivre sa vie. Les chiffres, c’est son truc. Alors, montre connectée serrée en permanence sur son poignet, il mesure, encore et encore, ses performances. Il y a un mois et demi, j’ai fait 21 kilomètres à l’entraînement en 1 h 47,
relate-t-il. Mon record sur 10 kilomètres est de 44 minutes, et 57 minutes sur 12 kilomètres.
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