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Qu’ont en commun le Kenya, l’Alaska, la Finlande, le Canada et l’Inde ? Tous ont accueilli des expérimentations du « revenu universel » sur leur territoire. Considéré par certains comme une solution face à la raréfaction de l’emploi dans un monde numérisé, comme levier de développement pour des régions paupérisées, ou encore comme un outil de redistribution économique, le concept attise intérêt et débats depuis plusieurs années. Mais derrière le mot se cachent différentes philosophies politiques, qui ne recouvrent ni le même sens, ni le même objectif.
« La définition la plus large que nous retenons du « revenu de base » est qu’il s’agit d’un revenu versé à vie à chaque membre de la communauté politique, sans condition, de façon régulière, et cumulable avec d'autres revenus », résume Raihere Maruhi, coordinateur international du Mouvement français pour un revenu de base (MFRB). Son association transpartisane s’est donné pour but de promouvoir et développer la notion de revenu de base. « Mais derrière chaque proposition d’un revenu universel se cache une vision différente de la société, poursuit-il. Ce ne sont pas les mêmes objectifs politiques, et forcément, ce ne sont pas les mêmes mesures d’accompagnement. »
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