MATHIEU PERREAULT Publié le 17 décembre 2020
QUEBEC
Diagnostiquer la schizophrénie en observant… la rétine d’un patient ? C’est l’objectif d'une entreprise de Québec, qui vient d’obtenir que sa technologie soit évaluée en accéléré par les autorités américaines. L’analyse de la rétine pourrait ainsi faire partie du dépistage de certaines maladies mentales d’ici cinq ans.
La maladie dans la rétine
« On sait depuis une trentaine d’années que les signaux rétiniens contiennent des biomarqueurs pour certaines maladies », explique Claude Hariton, vice-président et chef de la direction scientifique de diaMentis, entreprise de Québec qui a mis au point cette technologie. « Dans le développement du cerveau, la rétine est un élément du cerveau, les tissus cérébraux constituent la rétine, alors il y a une homologie, une similarité. Ce qui est nouveau, c’est la capacité d’analyser ces informations. » L’électrorétinogramme, l’enregistrement de la réponse de la rétine à la stimulation lumineuse sous forme de flashes, pourrait être pour la psychiatrie ce que l’électrocardiogramme est à la cardiologie ou l’électroencéphalogramme à la neurologie, selon le Dr Hariton.
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