Laurent LE GOFF Publié le
Des salariés du centre hospitalier psychiatrique Guillaume-Régnier ont organisé un barrage filtrant ce mardi 6 octobre, à Cesson-Sévigné, près de Rennes. Ils demandent, pour l’ensemble des salariés de l’hôpital, sans exclusion, le versement du complément de salaire de 183 € par mois, promis par le gouvernement.
Environ 70 salariés du centre hospitalier Guillaume-Régnier (CHGR) de Rennes ont distribué des tracts et filtré la circulation, ce mardi 6 octobre, à l’heure de pointe, sur le rond-point de Vaux à Cesson-Sévigné. « Nous n’avons pas choisi ce rond-point par hasard, il est situé entre les maisons d’accueil spécialisées (MAS) de Thorigné-Fouillard et Betton, deux services du CHGR dont les personnels sont exclus du complément de salaire prévu par le ministère » , explique Rodolphe Verger, de la CGT
Exclus de l’augmentation de salaire
Depuis le 21 septembre, un mouvement de grève a été lancé par la CGT et Sud santé, dans les structures annexes du centre hospitalier psychiatrique, pour exiger le versement de ce complément de salaire. Les personnels de ces établissements sociaux et médico-sociaux (MAS, services de soin à domicile, établissements d’aide par le travail…) sont à ce jour exclus du « complément de traitement indiciaire », accordé par le ministre de la Santé Olivier Véran.
Environ 300 personnels (soignants, agents administratifs et techniques…) sont concernés, en plus des 2 000 salariés de l’établissement principal du CHGR, qui aux yeux du ministère sont les seuls éligibles à ce complément de traitement accordé à la fonction publique hospitalière. « Sauf que ces derniers attendent eux aussi de toucher cette augmentation », expliquent les syndicats CGT et Sud de Guillaume-Régnier.
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