La Psychopathologie Psychanalytique Corporelle (PPC) est un aménagement du dispositif analytique. Tout en conservant les outils que Freud nous a légués, nous avons approfondi l’opérativité de certains paramètres qui se révèlent fondamentaux dans l’aménagement du cadre. En effet nous introduisons la perception, la sensori-motricité, l’utilisation du divan comme paramètre de la cure.
En 1895 dans L’Esquisse, Freud voyait le mimétisme à la base du fonctionnement psychique, donc par la perception, une certaine représentation spéculaire. Le nourrisson imite à partir d’une perception primitive qu’il ressent comme une modification de son propre corps. Tout en percevant, on imite soi-même le mouvement, on innerve sa propre image motrice qui coïncide avec la perception, au point de reproduire réellement le mouvement. On a là le mécanisme physiologique précoce des bases des identifications et des traces de mémoire. C’est ainsi par les résonances de son propre corps que l’on peut comprendre la mimique et les gestes d’autrui. Les formes tonico-émotionnelles ont une histoire : celle de la relation.
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