© Liia Galimzianova/Istock
Un collectif de soignants estime qu’à l’hôpital Robert-Debré, à Paris, les personnes d’origine arabe, africaine ou antillaise sont discriminées à l’embauche. L’établissement attaque en diffamation, mais le collectif maintient ses accusations.
Tout est parti d’une discussion entre soignantes à l’hôpital Robert-Debré, dans le 19e arrondissement de Paris. Celles-ci remarquent que sur les presque 100 personnes travaillant dans leur service, elles ne sont qu’une poignée à être « issues de la diversité », raconte une infirmière, qui préfère rester anonyme et que nous appellerons X. « Cela nous est venu comme une évidence, raconte-t-elle, alors on s’est mises à analyser aussi ce qui se passait dans les autres services. » Et là, même constat : en hématologie, en néonatologie… « que des gens d’origine européenne », explique X. Les rares collègues d’origine arabe, africaine ou antillaise ont été embauchés « il y a plus de dix ans ». Choquées, X et ses collègues décident d’écrire à la direction. Le début d’une aventure qui devait les emmener bien plus loin qu’elles ne l’imaginaient alors, et qui a été relatée le 21 septembre dernier par « Mediapart ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire