Personnels soignants et habitants mêlés, ils étaient une cinquantaine, ce mercredi 20 novembre à Chezal-Benoît, à manifester devant l’unité psychiatrique de l’hôpital George Sand destinée à la fermeture d’ici quelques mois.
Jeudi 7 novembre, la direction a annoncé la fermeture des 31 lits de l’un des quatre pavillons psychiatriques de cette antenne de l’hôpital de Bourges, qui accueille des malades chroniques. Contacté par France 3, Alexis Jamet, le directeur de l'hôpital, défend une décision inéluctable et de bon sens, répondant aux difficultés de recrutement rencontrées en psychiatrie et en milieu rural.
«Ni les agents, ni les patients ne sont des pions qu’on déplace pour faire des économies»
«La direction a invoqué des difficultés à recruter, un manque de personnel et un besoin de rationaliser car il y a des lits libres dans les autres services psychiatriques de Chezal-Benoît, précise Emmanuelle Arnoult Marais, aide-soignante et déléguée CGT à George Sand. Mais les lits libres ont été organisés délibérément. Tous les collègues le disent : ils n’en ont jamais vu jusqu’ici !»
Les patients seront transférés dans les autres unités de l’hôpital de Chezal-Benoît, ou quitteront le milieu hospitalier pour s’installer dans des appartements en ville, sans suivi adapté, selon la syndicaliste.
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