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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 18 novembre 2023

LA VILLE DE PARIS VA EXPÉRIMENTER LA "SÉCURITÉ SOCIALE ALIMENTAIRE" EN SEPTEMBRE 2024

Le 17/11/2023

Déjà testée dans le 20e arrondissement, le Conseil de Paris vient d'adopter la généralisation de l'expérimentation de la "sécurité sociale alimentaire". Le projet débutera en septembre 2024. 

Après Montpellier, Lyon ou encore Grenoble, la "sécurité sociale alimentaire" va prendre de l'ampleur dans la capitale. Le Conseil de Paris vient d'adopter une expérimentation plus grande afin d'aller vers un dispositif plus pérenne alors que cette sécurité sociale alimentaire est déjà mise en place dans le 20e arrondissement.

Le principe de cette mesure: les bénéficiaires versent une cotisation, en fonction de leurs revenus. Le dispositif permet ensuite d'acheter un panier de course d'un coût d'une centaine d'euros à un prix progressif. Dans ce panier se trouveront notamment des produits bio et frais à cuisiner.

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Faut-il être fou pour faire des enfants ?

Darons daronnes



 

Avant les vacances, j’ai fait un tour à la médiathèque du journal pour ravitailler mes enfants en tomes de La Dynastie Donald Duck, de Carl Barks, et autres lectures (parfois me vient l’image des chauffeurs de locomotives à vapeur, nourrissant constamment la bête en charbon et en eau sans qu’elle soit jamais rassasiée). Sur place, je suis tombée sur le magazine Society, dont le titre m’a accroché le regard : « Faut-il être fous pour faire des enfants ? ».

Si je le pique éhontément pour cette chronique, c’est parce qu’il a résonné en moi pendant des jours. Je passe beaucoup de temps à lutter contre mes tendances pessimistes, voire déclinistes. Je me force à penser que non, ce n’était pas plus facile avant, et oui, nos parents étaient tout aussi inquiets pour l’avenir que nous aujourd’hui. Et quand je n’y arrive pas, mon compagnon s’en charge – il incarne le pôle optimiste du foyer, simple question d’équilibre. Alors, quand un soir il s’est mis à me parler de son désespoir devant l’actualité, j’ai un peu perdu pied. Il avait lu un compte rendu de la journée du 7 octobre en Israël, et me parlait les larmes aux yeux des massacres. Nos trois bambins étaient déjà couchés, mais pas endormis, et nous chuchotions pour évoquer des tortures et des meurtres ignobles d’enfants.

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vendredi 17 novembre 2023

Les magiciens sont moins sujets aux troubles mentaux que les autres artistes

Repéré par Bénédicte Le Gall — 

Ils sont même moins susceptibles de souffrir d'impulsivité que la population générale, d'après une étude de psychologie.

Ce n'est un secret pour personne: à l'instar de Van Gogh ou de Kanye West, bon nombre d'artistes souffrent de troubles mentaux. Parmi eux, un corps de métier semble pourtant épargné: celui des magiciens. C'est ce qu'affirme une étude parue le 15 novembre, menée par l'Université d'Aberystwyth au Royaume-Uni.

Avec ses collègues, Gil Greengross, docteur en psychologie et directeur de l'étude, a examiné à la loupe la santé mentale, la créativité et l'originalité de 195 magiciens, avant de comparer leurs résultats à ceux de 233 personnes de la population générale ainsi qu'à des données antérieures issues d'autres groupes artistiques.


Père... où es-tu ?

Année d'édition : 2023

LÉVY Marc (sous la dir.)

Pour Freud, le père était un Totem. Mais, en 1953, Lacan fait un pas décisif en introduisant le signifiant du Nom-du-Père.

Qu’est-ce que le père ? Le spermatozoïde ? Le géniteur ? Le personnage qui inscrit un enfant à l’état civil ? Celui qui prodigue ses soins et transmet ses valeurs sans même être père biologique ou père légal ?

Pour Freud, le père était un Totem. Mais, en 1953, Lacan fait un pas décisif en introduisant le signifiant du Nom-du-Père pour souligner sa valeur symbolique et introduire une fonction. De sorte que le père ne tient son existence que du langage, ce qui transcende le père de la réalité…lequel est comme tel désigné par la mère !


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Des soignants racontent comment ils se sont forgé une conviction sur l’euthanasie : « C’est moi qui vais m’en rappeler tous les jours de ma vie »

Donner la mort à un malade : la question divise les soignants. Alors qu’un projet de loi sur la fin de vie promis par Emmanuel Macron se fait attendre, Le Monde a sondé une dizaine de médecins, une psychologue, une infirmière. Chacun d’eux livre, à travers sa pratique, ses relations avec les malades, les épreuves personnelles traversées, les raisons qui font qu’il accomplirait – ou non – un geste létal. Certains confient l’avoir déjà fait.

Ces soignants se positionnent à un moment particulier : actuellement sur le bureau du chef de l’Etat, la copie du projet de loi que Le Monde a pu consulter dans une version remontant à début octobre prévoyait un accès à une « aide à mourir », l’acte étant « par principe réalisé par la personne elle-même ». Elle mentionnait aussi, si la personne est en incapacité physique de « s’autoadministrer la substance », l’intervention d’un médecin, d’un infirmier, voire d’un proche.

Autisme, déficit de l’attention... vers un dépistage « systématique » de tous les enfants

Par AFP  Publié: 14 Novembre 2023

Ce dépistage se fera lors des visites médicales obligatoires chez les médecins généralistes ou pédiatres, ainsi qu’à l’école maternelle. Le carnet de santé devrait intégrer des indicateurs pour les repérer.

Plan autisme, enfin l’inclusion ?

Mardi 14 novembre 2023

Emmanuel Macron annonçait cet après-midi une nouvelle stratégie gouvernementale d’accompagnement des TDN, « Troubles du neurodéveloppement ». Ce plan vise à allouer plus de moyens au dépistage et à l’accompagnement des autismes, troubles de l’attention ou encore « dys » (dyslexie, dysgraphie…).


Avec

  • Richard Delorme Responsable du Centre Expert FondaMental Asperger et chef du service de pédopsychiatrie de l'Hôpital Robert Debré

  • Danièle Langloys Présidente d'Autisme France


La relation soignant-soigné : le harcèlement

PUBLIÉ LE 16/11/2023

Christine Paillard, documentaliste et lexicographe en sciences infirmières, propose d'analyser un concept et son application dans le champ infirmier, à partir de son Dictionnaire des concepts en sciences infirmières, utile pour les Analyses de pratiques professionnelles, pour le Mémoire de fin d’études et l’exercice de la profession soignante.

Il existe un mal socio-professionnel que l’on ose maintenant nommer : celui du harcèlement. Pas celui du pugnace qui ne ferait de tort qu'à lui-même dans la poursuite effrénée de son but. Non… Celui qui tourmente, malmène et broie avec violence les individus qui en sont l'objet ; celui qui grignote le monde professionnel, celui qui infeste la société et s'invite insidieusement, avec toujours plus de véhémence, sur les réseaux sociaux. Qu'il soit d'ordre sexuel ou d'ordre moral, appuyé ou pas sur l'exercice hiérarchique au travail, il soumet les individus, dégrade les conditions de travail et engendre de la souffrance. Un “fléau" qui n'épargne pas le monde soignant.

Dans le dictionnaire de l’Académie Française, le verbe harceler par des synonymes comme "agacer, provoquer, exciter jusqu'à importuner, tourmenter". Le tourment est LE synonyme du harcèlement par excellence. Le verbe harceler comporte deux fondements : harce (diminutif de hart). Pour le dictionnaire du Moyen français, il s’agit d'une corde pour pendre un condamné (ou pour le lier au supplice). Littré y voit un dérivé du verbe herser, signifiant au figuré tourmenter comme la herse tourmente la terre. Il cite l'anglais to harrow, qui signifie herser. Par extension, le harcèlement malmène les individus. Dès le 17e siècle, le terme harceler, implique un comportement agressif.

Aujourd’hui, on peut constater qu’il existe plusieurs niveaux de harcèlement. Il y a celui qui peut révéler le caractère pugnace d’un individu déterminé à mener à bien son objectif. Celui-là ne fait pas de mal. Il y a l’acceptable et l'inacceptable. Il y a le harcèlement associé à la violence ordinaire. Ce type de harcèlement s’installe sournoisement et demande des efforts pour ne pas le banaliser. Il y a le harcèlement du prédateur ou du manipulateur, qui se régale de la relation dominant-dominé. Les harceleurs sont ceux qui génèrent abusivement du stress, ceux qui veulent asseoir une position sociale au détriment des autres, ceux qui veulent montrer leur virilité. Il y a le pervers narcissique, celui aime persécuter - tout simplement. A la maison comme au travail, le harcèlement fait rage.

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jeudi 16 novembre 2023

VISIONS CHAMANIQUES : L'EXPOSITION SENSORIELLE DU MUSÉE DU QUAI BRANLY QUI NOUS EMMÈNE EN AMAZONIE


 



Par Cécile D. · Photos par Cécile D. · Publié le 13 novembre 2023

Visions chamaniques : l'exposition du musée du Quai Branly qui nous transporte en Amazonie - IMG20231113152748

Au XIXe siècle, l'opium servait souvent de muse aux artistes romantiques, qui se laissaient transporter dans des paradis artificiels pour nourrir leur art. De l'autre côté du monde, on peut retrouver des pratiques semblables, et encore plus anciennes. 

Le musée du Quai Branly met en lumière l'art chamanique des peuples autochtones d'Amazonie. Une pratique en lien avec la spiritualité, qui donne des œuvres étonnantes et fascinantes. Venez découvrir ce genre unique, à travers l'exposition Visions chamaniques, présentée du 14 novembre 2023 au 26 mai 2024.  

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DOCUMENTAIRE. "Refaire famille", aider les parents au lieu de placer les enfants : le soutien à la parentalité à domicile se développe

Écrit par Olivier Brumelot et Florence Thibert    Publié le 

Éducatrices spécialisées des régions de Saumur et Cholet (Maine-et-Loire) Catherine, Émilie et Mélanie, accompagnent à domicile des parents qui désirent retrouver une vie de famille avec leurs enfants, souvent placés depuis des années. Pour son documentaire "Refaire famille", la réalisatrice Pascale Fournier a passé plusieurs mois en immersion auprès d’elles dans leur mission auprès de parents en manque de repères, mais pas avares d’amour

"Je me souviens de parents qui avaient déjà des enfants placés et quand ils en avaient un nouveau, on le plaçait directement dès la pouponnière. Je me suis questionnée. Bien sûr, on met les enfants en sécurité, mais si on n’aide pas le parent à être parent, la situation ne changera pas." Émilie, l’une des éducatrices spécialisées du documentaire "Refaire Famille" résume ainsi le dilemme.

Peut-on proposer une alternative au placement d’un enfant, en garantissant sa sécurité tout en faisant crédit à sa mère, son père ou les deux d’une capacité à évoluer vers une parentalité mieux assumée ?

Une alternative au placement en famille d'accueil

C’est tout l’enjeu du Placement Éducatif À Domicile (PAED) une mesure alternative au placement des enfants en famille d’accueil ou en foyer. Décidée par le Juge aux Affaires Familales (JAF) ou l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Elle reste expérimentale, mais se développe en France, et notamment dans le département du Maine-et-Loire.

Cet accompagnement et soutien à la parentalité à domicile a la vertu de ne pas séparer d’emblée parents, enfants et de disperser les fratries. Pas en tout cas avant d’avoir tenté ce qui pouvait l’être par le travail d’éducatrices ou d’éducateurs au sein de familles dont les carences constatées font l’objet d’une mesure de suivi.


Crier sur votre enfant fait-il de vous un parent maltraitant ?

Chloé Genovesi Fluitman — Édité par Diane Francès — 14 novembre 2023

Une nouvelle étude attire l'attention sur les violences verbales, en hausse et plus insidieuses que les violences physiques.

On ne peut pas comparer des cris ponctuels à des insultes répétées, mais ces cris ponctuels aussi affectent les enfants. | Nik via Unsplash

On ne peut pas comparer des cris ponctuels à des insultes répétées, mais ces cris ponctuels aussi affectent les enfants. | Nik via Unsplash

Si vous trouvez qu'il est très simple de répondre à cette question, vous n'êtes pas daron, ou vous l'avez été il y a très longtemps. Les parents de 2023 ont la chance de vivre à une époque où l'on choisit non seulement d'avoir un enfant, mais où on dispose aussi de millions de ressources pédagogiques pour l'élever.

Plus question de laisser pousser les marmots comme des carottes sauvages, les études et nos séances hebdomadaires chez le psychologue sont formelles: la façon dont nous élevons nos petits trésors impacte leur bien-être présent et futur.

On peut prêter à l'éducation non violente, aussi appelée «positive», des intentions qu'elle n'a pas (OUI, on peut dire «non» à un enfant, OUI, on peut poser des limites), elle aura eu l'avantage de nous interroger sur nos comportements violents.

En France, les châtiments physiques sont interdits depuis 2019, et de plus en plus de parents parviennent à éviter ces fessées qu'ils ont eux-mêmes reçues. Mais qu'en est-il des autres violences, plus insidieuses?

De plus en plus de violences verbales

Une méta-analyse britannique publiée en octobre 2023 dans la revue Child Abuse & Neglect vient de révéler que les violences physiques et sexuelles étaient en baisse un peu partout dans le monde. Malheureusement, cette étude britannique intitulée «Childhood verbal abuse as a child maltreatment subtype: A systematic review of the current evidence» («La violence verbale pendant l'enfance comme sous-catégorie des maltraitances infantiles: une revue systématique des preuves actuelles» en français) n'a pas été menée pour rebooster nos egos de darons.

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Documentaire : "Bébés placés : la vie devant eux" permet de "voir l'utilité de pouvoir grandir dans un foyer familial", souligne Mélissa Theuriau

 E.Tran Nguyen   Publié 




À l'approche de la Journée internationale des droits de l'enfant, le 20 novembre, Mélissa Theuriau, journaliste et productrice, est l'invitée du 12/13 info, mercredi 15 novembre, pour évoquer le documentaire "Bébés placés : la vie devant eux", réalisé par Karine Dusfour, et qui sera diffusé ce soir sur France 2.

Le documentaire Bébés placés, réalisé par Karine Dusfour, qui sera diffusé mercredi 15 novembre au soir sur France 2, donne la parole aux enfants. Pour ce film, Mélissa Theuriau, la productrice, a souhaité investir les locaux d'une pouponnière du Val-de-Marne, qui a la particularité d'accueillir des bébés placés. Basile a notamment été suivi dès ses premiers jours au sein de l'établissement. Sa mère biologique a fait un déni de grossesse après un acte non désiré, et a donc décidé de ne pas garder l'enfant, né sous X. Basile a ainsi été suivi par des assistantes sociales de l'enfance.  

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