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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 14 août 2023

Les femmes pensent-elles autrement ?

Vendredi 6 janvier 2023

Provenant du podcast

Avec philosophie

Dessin d'une femme en train de penser dans la nature ©Radio France - stellalevi

Dessin d'une femme en train de penser dans la nature ©Radio France - stellalevi

En partenariat avec Philosophie Magazine, et à l'occasion de la publication le 5 janvier 2023 du volume 23 Penseuses pour 2023, Avec Philosophie se demande comment postuler l’existence d’une pensée spécifiquement féminine sans sombrer dans le sexisme, autrement dit sans essentialiser la femme.


Avec

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Exclusif : les professionnels de santé très largement favorables à l’interdiction des traitements hormonaux pour les mineurs transgenres


Paris, le mardi 1er août 2023

Selon notre sondage, 84 % de nos lecteurs sont favorables à un moratoire sur l’administration de traitements hormonaux pour les mineurs transgenres.

La question de la prise en charge et de l’intégration des personnes transgenres dans notre société est devenue ces dernières années une question majeure du débat public, recoupant des interrogations politiques, juridiques, philosophiques et bien sur médicales et éthiques. Les avis sont souvent passionnés, rendant la possibilité d’un débat apaisé malheureusement illusoire, d’autant plus quand la question concerne les enfants et les adolescents.

Ces médecins qui disent non aux arrêts maladie de complaisance pour les policiers


Marseille, le mardi 1er août 2023

 Dans une tribune publiée dans le journal La Croix, des médecins s’indignent que certains de leurs confrères accordent des arrêts maladie de complaisance à des policiers frondeurs.

Voilà désormais près de deux semaines que des centaines de policiers à travers la France et notamment dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes utilisent des arrêts maladie dits « de complaisance » pour cesser le travail et contourner l’interdiction qui leur est faite de se mettre en grève. Ce faisant, ils souhaitent protester contre le traitement judiciaire infligé à quatre de leurs collègues, accusés d’avoir violemment passé à tabac un jeune homme de 21 ans dans la nuit du 1er au 2 juillet dernier à Marseille au cours des émeutes urbaines qui touchaient notre pays. Les quatre fonctionnaires ont en effet été mis en examen et l’un d’eux placé en détention provisoire.

Reportage «Tous ces gamins qu’on laisse dormir à la rue, ça me tue» : près de Paris, l’auberge espagnole d’un prof pour accueillir des jeunes migrants isolés

par Emile Boutelier  publié le 14 août 2023  

Johannes, sexagénaire, héberge dix-sept mineurs dans un appartement de 60 mètres carrés. «Quand j’ai compris que derrière ses grands principes, la France laissait dormir des gamins de 13 ans dans les rues, je me suis dit que je ne pouvais plus fermer les yeux», raconte-t-il.

Hamidou, un Sierra Léonais de 15 ans, chéchia vert sur la tête et sweat-shirt «Paris est très magique», vient nous ouvrir. «Bienvenue dans la ruche», glisse-t-il dans un sourire timide, tandis qu’une moiteur inattendue nous saute à la gorge : dans le salon surchargé, il fait bien 5 °C de plus que dehors. A droite, un impressionnant cimetière de baskets, empilées sur plusieurs étages, occupe toute la longueur du mur – on comprend mieux l’odeur de chaussette. A gauche, trois ou quatre duvets sont dépliés sur des matelas, cernés par des cabas pleins à se rompre de vêtements et d’objets hétéroclites. 

dimanche 13 août 2023

Dégénéré «Les Avantages à voyager en train», le psy déraille

par Lelo Jimmy Batista   publié le 8 août 2023

Bien qu’un poil inégal, le film espagnol «les Avantages à voyager en train» sur un psychiatre qui raconte la vie de ses patients à une éditrice est impressionnant et furieusement réjouissant.

Les premiers mots de Moby Dick, «call me Ishmael», sont depuis longtemps l’objet d’intenses déchirements entre traducteurs.«Appelez-moi Ishmael», écrivait Henriette Guex-Rolle dans la version courante – simple, trop simple, manque tout le voile d’ombre, la promesse de l’insondable mystère. Le poète Armel Guerne avait opté pour une version plus littérale : «Appelons-moi Ishmael», plus évident mais un rien invraisemblable à l’oreille. Jean Giono, dans la traduction de Lucien Jacques et Joan Smith qu’il a revue pour Gallimard avait trouvé une parade habile : «Je m’appelle Ishmaël. Mettons.» Fuyant mais élégant. «Mettons». Deux syllabes qui suffisent à amorcer la suspension d’incrédulité, nécessaire à tout récit. Les Avantages de voyager en train ne s’embarrasse pas de tant de subtilité : il utilise directement «Imaginons».

Epais dossier

«Imaginons qu’une femme rentre chez elle et trouve son mari en train d’inspecter ses excréments avec un bâton.» «Imaginons qu’elle le fasse interner.» «Imaginons que le lendemain, elle prenne le train.»

Rue d’Ulm, à Paris, le « Grand Continent » prolonge l’aventure des grandes revues intellectuelles du XXᵉ siècle

Par    Publié le 10 août 2023

 REPORTAGE « Lieux de pensée » (4/6). Portée par de jeunes trentenaires, la revue en ligne consacrée à la géopolitique de l’Europe organise un séminaire tous les mardis, à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm.

Mieux vaut ne pas être en retard le mardi soir à l’Ecole normale supérieure. A 19 h 30, la salle Dussane est déjà remplie d’habitués et d’étudiants pressés d’assister au séminaire hebdomadaire du Grand Continent. Une revue en ligne qui réussit le pari de faire à nouveau aimer une Europe souvent méprisée pour sa technocratie et qui fait encore bâiller d’ennui. Un périodique numérique capable d’« articuler le temps du tweet au temps du livre », c’est-à-dire d’adapter la puissance de l’écrit à la fluidité des écrans, affirment Gilles Gressani et Mathéo Malik, respectivement directeur et rédacteur en chef du Grand Continent.

Soucieuse de prolonger l’aventure des grandes revues intellectuelles du XXe siècle, mais à l’ère digitale et à l’échelle continentale, cette nouvelle génération n’ignore pas que les lieux créent du lien. C’est ainsi que, depuis cinq ans, Le Grand Continent accueille rue d’Ulm, dans le 5e arrondissement de Paris, la fine fleur de la pensée géopolitique européenne. Une heure d’exposé conçu le plus souvent à partir d’un article, une « pièce de doctrine » discutée en compagnie de maîtres de cérémonie jeunes, élégants et informés : le dispositif est une habile façon de passer du texte à l’oralité et de souder une communauté.

Evelyne Heyer : là où il y a des gènes, il y a du plaisir

Vendredi 4 août 2023 (première diffusion le vendredi 14 octobre 2022)

Provenant du podcast

La Science, CQFD

"En anthropologie, on étudie l’Homme, et la génétique est l’outil." Evelyne Heyer ©Getty - Boris SV

Notre ADN recèle de secrets. Nos gènes sont semblables à une incroyable encyclopédie qui nous conte l’histoire de nos origines, de nos différences et aussi de nos ressemblances communes. Cette discipline a un nom : l’anthropologie génétique. La professeure Evelyne Heyer y a consacré ses recherches. 


Avec

  • Evelyne Heyer Professeure en anthropologie génétique au Muséum national d’Histoire naturelle


Enquête Enfants rapatriés de Syrie : «Mon petit-fils n’en finit plus de payer le choix funeste de son père»

par Luc Mathieu et Marie Piquemal   publié le 8 août 2023

Le retour des enfants de jihadistes, souvent nés en Syrie et traumatisés, est un casse-tête pour les départements concernés. La protection de l’enfance est débordée et les décisions prises par la justice sont appliquées trop lentement, voire incompréhensibles pour les familles.

L’enfant ne connaissait rien de la France. Né en Syrie, ayant grandi dans un camp syrien, il a été rapatrié début 2023, à l’âge de 5 ans, avec sa mère, incarcérée à sa descente de l’avion. Placé dans un foyer de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), il a été victime de violences sexuelles cet été. Il l’a raconté à sa mère lors d’une visite au parloir et lui a aussi dit que son agresseur le tapait régulièrement. Une enquête a été ouverte. L’enfant est toujours dans son foyer, où un autre adolescent, qui dormait dans sa chambre, l’a aussi agressé.«Je suis en rage, dit sa grand-mère paternelle. Mon petit-fils n’en finit plus de payer le choix funeste de son père qui a décidé de partir faire le jihad en Syrie. Il l’a payé en vivant plus de quatre ans dans un camp. Il le paie encore ici, en France. Comment est-ce possible ?»

"Rockeuses", une histoire du rock au féminin

Dimanche 9 août 2020

Tina Turner et Janis Joplin chantent ensemble dans un concert, en janvier 1970. ©Getty - Photo by Condé Nast via Getty Images

Tina Turner et Janis Joplin chantent ensemble dans un concert, en janvier 1970. ©Getty - Photo by Condé Nast via Getty Images


"Rockeuses" une thématique de l'émission "Opus", sur l'histoire du rock au féminin avec Marjorie Alessandrini et Corine Marienneau (du groupe "Téléphone"), 1ère diffusion le 23/04/1988.

Dans la galerie de photos des temps pionniers du rock'n'roll, rares sont les visages féminins, comme celui de Wanda Jackson, affichés à côté de ceux d'Elvis, de Gene Vincent, d'Eddie Cochran et Jerry Lee Lewis. D'une manière générale, le monde du rock'n'roll - qu'il soit psychédélique, hard, glam, punk ou grunge - est depuis resté majoritairement un territoire masculin même si quelques-unes - comme Janis JoplinMarianne FaithfullTina Turner ou Patti Smith – en ont marqué l'histoire.

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Rennes. Réseaux du silence de Traudi Malo : entre art et thérapie


Traudi Malo

Exposition de Traudi Malo, Usine à fabriquer des fous © Traudi Malo

traudi malo
© Traudi Malo 

L’amour de Tr Kaos, Traudi Malo de son nom de naissance, pour la peinture remonte à bien longtemps et ne s’est jamais éteint. Il la consume, avec son consentement, depuis des années. « Pleins de choses curieuses me prouvent que je suis faite pour la peinture », explique énigmatiquement l’artiste. Adolescente, elle était chargée de la réalisation des tableaux pour le dimanche à l’école religieuse où elle allait. « Mon père peignait, mais disait toujours “l’art ne donne pas de pain”. Il ne voulait pas que j’aille à l’école des beaux-arts. C’est grâce à une religieuse de l’école qui a harcelé mes parents tout un été pour qu’ils me laissent aller à cette école », se souvient l’artiste d’origine autrichienne. « Je me demandais pourquoi elle était obsédée par ça et j’ai appris qu’elle était elle-même sculptrice. » Après avoir étudié un an à l’école des beaux-arts de Vienne, Traudi Malo s’envole pour Paris au milieu des années 60, capitale française qui faisait rêver rien qu’en prononçant son nom.

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Faites des gosses ? Procréer hors du cadre hétérosexuel, c’est comme écrire une épopée sans modèle, par Wendy Delorme

par Wendy Delorme, Autrice   publié le 8 août 2023

Si l’autrice a eu des enfants en coparentalité dans une société qu’elle juge pourtant répressive et malgré son sentiment d’être à la marge des existences «normales» en tant que lesbienne, c’est parce qu’elle a encore foi dans ce qu’on appelle «l’avenir».

Les enfants, on en veut un peu, beaucoup, et parfois pas du tout. Aux combats des un·es pour construire leur famille hors du modèle patriarcal répond, chez d’autres, le refus de devenir parent pour des raisons familiales, politiques ou écologiques. Seule certitude : ces choix de parentalité ou pas changent nos partis pris et nos convictions, pour le meilleur et pour le pire. Libé se plonge dans ces histoires de familles pour mieux questionner les contradictions de cette injonction parfois ironique à avoir des bébés.

J’ai toujours voulu des enfants. J’en ai trois aujourd’hui. Chaque fois que j’utilise ma carte SNCF «famille nombreuse», j’ai le même sentiment d’incrédulité. Comme dit mon père, ce statut de «mère de famille nombreuse» était inattendu. Je souris en lui rappelant que c’est lui qui pourtant me répétait comme un mantra «Ne dépends jamais d’un homme !» ce qui ne m’a pas empêchée de faire trois enfants. Pas exactement «faire», puisque je ne les ai pas toustes conçu·es ni porté·es. Deux d’entre iels ne portent pas mon patronyme ni mon patrimoine génétique (on devrait dire «matronyme», «matrimoine»). Peu importe, les trois sont mes enfants.

Iels ne sont pas «à moi» en réalité. On n’appartient qu’à soi. Quatre adultes s’en occupent alternativement au fil de la semaine. Rien n’était pensé pour que ça existe, du point de vue légal et administratif. Procréer hors du cadre hétérosexuel, vivre la coparentalité en garde alternée, former une constellation différente de la configuration traditionnelle («un-papa-une-maman»), c’est comme écrire une épopée sans modèle préétabli. Inventer au fur et à mesure nos propres modalités.

Car la famille est initialement le lieu où beaucoup d’entre nous, membres des communautés LGBTQI, avons subi le rejet, quand ce n’est pas la violence. Faire famille revêt alors d’autres enjeux, au-delà de la loi qui, malgré des avancées (ouverture du mariage aux couples de même sexe, légalisation de la PMA pour les lesbiennes), reste inadaptée à la réalité des multiples façons d’aimer, de transmettre et de faire filiation. Concevoir un enfant en famille homoparentale ça se choisit, ça se décide, ça n’arrive pas par hasard.

"Nous savions que ça finirait par arriver" : en Italie, la traque des familles homoparentales par le gouvernement de Giorgia Meloni a commencé

Marie-Violette Bernard   Publié 

A Padoue, plusieurs dizaines de mères risquent de voir leur nom rayé des actes de naissance de leurs enfants. Une décision qui découle de la politique du nouvel exécutif, dirigé par la Première ministre d'extrême droite.

De "la colère et de la tristesse", mais "pas de surprise". Lorsque Valentina a reçu, en juillet, la lettre l'informant que le nom de sa conjointe risquait d'être rayé de l'acte de naissance de leur fille Caterina, cette Italienne a vu ses pires craintes se concrétiser. "Nous savions que ça finirait par arriver, affirme cette mère d'une petite fille d'un an. Dès le début [de son mandat], le gouvernement de Giorgia Meloni a affirmé que les familles homoparentales n'étaient pas de vraies familles."

Comme des dizaines d'autres couples lesbiens, Daniela et Valentina vont devoir plaider leur cause en novembre devant un tribunal, saisi par le parquet de Padoue pour "rectifier" les actes de naissance de 33 enfants. Objectif : ne faire apparaître que le nom de leur mère biologique, rapporteIl Corriere del Veneto"On parle d'enfants parfois âgés de 6 ans, qui ont eu deux mamans toute leur vie, y compris au regard de la loi",dénonce Rachele Scarpa, députée du Parti démocrate (centre gauche).


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Bonne nouvelle, vous allez être hospitalisé !


jeudi 3 août 2023

"Sauver la sécu pour sauver l'hôpital", conférence gesticulée d'Eric Daverat, ex cadre infirmier, sur l'état du système hospitalier public.

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Tours : les agents du service de réanimation pédiatrique de l'hôpital Clocheville en grève, une première

De Armand Moreira  Jeudi 3 août 2023

Le personnel du service de réanimation pédiatrique de l'hôpital Clocheville à Tours était en grève ce jeudi 3 août pour dénoncer leurs conditions de travail. Plus d'une vingtaine d'infirmières et d'auxiliaires puéricultrices alertent sur le manque d'effectif et la surcharge de travail.

Les infirmières et auxiliaires puéricultrices alertent sur le manque d'effectif et la surcharge de travailLes infirmières et auxiliaires puéricultrices alertent sur le manque d'effectif et la surcharge de travail
Les infirmières et auxiliaires puéricultrices alertent sur le manque d'effectif et la surcharge de travail Armand Moreira









Les agents du service de réanimation pédiatrique étaient en grève à l’appel de la CGT, une première selon le syndicat. Banderole en main, les agents sont venus dénoncer des conditions de travail qu'ils estiment dégradées depuis plus d’un an.


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