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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 8 août 2023

En Sarthe, face à une situation de crise en psychiatrie, un préavis de grève illimitée a été déposé

 




 Antonin LE BRIS.  Publié le 

La situation dramatique de la psychiatrie en Sarthe mobilise des professionnels à bout. Le syndicat Jeunes médecins a déposé un préavis de grève illimitée qui prendra effet le mardi 8 août 2023, pour l’ensemble des praticiens du département.

« Laisser perdurer cette situation sans alerter la population serait franchir une limite inacceptable : celle de la déshumanisation des soins psychiques pour les patients sarthois. » Dans une tribune publiée le 28 juillet 2023, les médecins de l’EPSM (Établissement public de santé mentale) de la Sarthe situé à Allonnes, près du Mans, alertaient déjà sur la « situation dramatique » de la psychiatrie dans le département.

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CHI – Clermont : un syndicaliste traîné au tribunal

02 août 2023 


Le 26 juillet, Fabrice, le secrétaire de la CGT de l’hôpital psychiatrique de Clermont/Fitz-James (CHI), dans l’Oise, était convoqué au tribunal et en est ressorti mis en examen pour diffamation.

C’est un tract de la CGT, diffusé en février 2022, qui est à l’origine de cette criminalisation de l’action syndicale. Il mettait en miroir le recrutement d’un cadre, proche de la direction, et le sous-effectif de plus en plus massif qui pourrit le quotidien des travailleurs du CHI.

La direction reconnaît elle-même à présent que 120 postes sont vacants sur l’hôpital.

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Les arrêts de travail s'enchaînent, il n'y a plus de psychiatre aux urgences en Sarthe

De Julie Le Duff   Mercredi 2 août 2023 

Ce mercredi 2 août, la crise de la psychiatrie en Sarthe a atteint un stade inédit : en raison de plusieurs arrêts de travail pour épuisement professionnel, il n'y a plus de psychiatre pour la prise en charge aux urgences des patients les plus graves. Le CHU d'Angers est sollicité en renfort.

L'établissement public de santé mentale de la Sarthe à Allonnes

L'établissement public de santé mentale de la Sarthe à Allonnes © Radio France Alexandre Chassignon

Après la fermeture de 42 lits à l'Etablissement public de santé mentale (EPSM) de la Sarthe, la situation déjà dramatique de la psychiatrie dans le département s'est encore dégradée ces derniers jours : selon nos informations, ce mercredi 2 août en fin de journée, il n'y a plus de psychiatre à même de prendre en charge aux urgences les patients les plus graves, ceux dont l'état de santé met la vie-même en jeu. Une solution s'appuyant sur un renfort du CHU d'Angers était en cours d'élaboration ce mercredi soir, mais la crise nécessite des réponses de fond pour être surmontée, estime la vice-présidente de la commission médicale d'établissement.

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Les infirmiers en psychiatrie, acteurs de l'innovation du soin



PUBLIÉ LE 02/08/2023

En psychiatrie, parent pauvre du secteur de la santé, les soignants œuvrent chaque jour auprès des enfants et des adultes en souffrance. Après une crise sanitaire venue encore renforcer le mal-être de populations déjà fragilisées, les moyens engagés, financiers, humains, sont au cœur des enjeux pour l’avenir de ce secteur dans la tourmente. Les infirmiers, qui y travaillent continuent malgré tout à réfléchir à leurs pratiques : comment éviter le recours à la contention, comment changer de regard sur les troubles du comportement ? Focus sur une psychiatrie qui s'ouvre à une recherche infirmière de plus en plus assumée et porteuse d'innovations. 

 

lundi 7 août 2023

La déliquescence de la psychiatrie annonce-t-elle les drames de demain ?

Paris, le mercredi 2 août 2023

C’est un article que vous penserez peut-être avoir déjà lu mille fois. Le décor et l’action ont en effet déjà été vus fréquemment : des psychiatres ou soignants en psychiatrie prennent individuellement ou collectivement la plume pour décrire l’enfer de la psychiatrie publique dans notre pays. C’est l’errance des familles et des patients devant attendre de longs mois avant qu’une prise en charge, prise en charge dégradée, soit enfin mise en œuvre. C’est le désarroi des professionnels, qui face à une pénurie de personnels toujours croissante, sont contraints de recourir à la contention ou à l’isolement pour assurer un minimum de sécurité dans des services débordés. C’est partout la même maltraitance institutionnalisée et la même désespérance.

Des initiatives pour réduire les mesures de contrôle en psychiatrie

L'organisme Droits et recours en santé mentale Gaspésie-Les Îles planche sur un projet pour mieux soutenir les patients et le personnel soignant des départements psychiatriques dans la région.

Cet organisme, dont la mission est de promouvoir, de protéger et de défendre les droits des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, a obtenu une subvention de 50 000 $ du ministère provincial de la Justice.

Cette subvention permettra à deux intervenantes de se rendre quelques jours par mois dans les divers établissements hospitaliers de la Gaspésie à partir de l’automne. L’hôpital des Îles-de-la-Madeleine sera quant à lui visité une fois tous les deux mois.

Des lacunes dans l’utilisation des mesures de contrôle ont récemment été signalées à l’hôpital de Maria.

Ces intervenantes pourront à la fois accompagner les patients en matière de défense de droits en santé mentale et fournir des outils au personnel soignant.

Lors d’une visite, l’intervenante sera disponible pour offrir des ateliers, être à l’écoute des gens, organiser des rencontres individuelles ou en groupe, être présente auprès du personnel infirmier qui voudrait avoir des informations sur les méthodes alternatives, les bonnes pratiques en matière de défense de droits, explique Karyne Boudreau.

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Eco-anxiété : « L’action collective climatique améliore la santé mentale »

Clara Fanget   Publié le  Jeudi 3 août 2023

La pédopsychiatre Laelia Benoit aborde le phénomène de l’éco-anxiété et donne des clés pour lutter contre l’angoisse liée principalement au déni des décideurs et à leur inaction face à une catastrophe vue comme inéluctable par les jeunes générations.

Lilan Cazabet/Hans Lucas via AFP

Lilan Cazabet/Hans Lucas via AFP

Laelia BenoitPédopsychiatre, chercheuse à l’Inserm et à l’université de Yale

LAELIA BENOIT

Pédopsychiatre, chercheuse à l’Inserm et à l’université de Yale

Tout dépend de l’interprétation qu’on en fait. Quand on perd un proche, notre société dit qu’on a le droit d’être en deuil pendant un temps. Personne ne dit « vous êtes ­malades, vite donnons des médicaments ». Le deuil est un processus de transformation, d’acceptation, où on apprend à vivre sans la personne.

De la même manière pour l’éco-anxiété, tout dépend du sens que l’on attribue à cette détresse écologique. Je rappelle que l’éco-anxiété n’est pas une maladie mentale : c’est une réaction saine et légitime qui accompagne la prise de conscience écologique. Comme pour un deuil, il faut laisser le temps aux gens de digérer ce qu’ils ont compris. Si on se renseigne vraiment sur le climat, il est normal d’être inquiet. 

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Santé : priorité au politique

  Actualités professionnelles   1 août 2023

Le domaine de la santé n’est pas facile. Dans l’idéal, pour bien le maîtriser, il faudrait allier des connaissances et des expériences approfondies en médecine, en soins, en santé publique, en organisation de l’ambulatoire comme des établissements de santé, ainsi qu’en sociologie des professions, en économie de la santé, en même temps que d’être averti des enjeux syndicaux et politiques sous-jacents. Ça fait beaucoup. Bien entendu, de brillants cerveaux s’en approchent, au bout d’un temps plus ou moins long, mais ils sont rarement aux commandes. Le seraient-ils qu’ils devraient encore compter avec les aléas de la vie publique et, pourquoi ne pas le dire, avec les intérêts commerciaux, les calculs personnels et le fait du prince, ce qui implique d’avoir su naviguer depuis longtemps dans les méandres du pouvoir.

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Dépression post-partum : un premier médicament autorisé aux Etats-Unis

 Capital

Par Capital avec AFP   Publié le 

Il s'agit du premier médicament oral administré aux femmes qui peuvent ressentir de la tristesse, un sentiment de culpabilité ou d'inutilité, rappellent les psychiatres.

C'est une première. L'Agence américaine du médicament (FDA) a annoncé vendredi 4 août autoriser un comprimé dédié au traitement de la dépression post-partum, une situation rencontrée par de nombreuses femmes après leur accouchement mais longtemps entourée d'un tabou. Le Zurzuvae, des laboratoires Sage Therapeutics, est "le premier médicament oral à être indiqué pour le traitement de la dépression post-partum chez les adultes", relève la FDA dans un communiqué. Ébranlement physique et psychique qui peut durer plusieurs mois, la dépression post-partum est une situation "grave et potentiellement mortelle, au cours de laquelle les femmes ressentent de la tristesse, un sentiment de culpabilité, d'inutilité", rappelle Tiffany Farchione, responsable en psychiatrie à l'Agence américaine du médicament.


Maladie d’Alzheimer : bientôt diagnostiquée par un simple prélèvement sanguin au doigt ?

  • Pauline Anderson
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Les résultats d'une nouvelle étude pilote suggèrent qu'un test sanguin par simple prélèvement sanguin au doigt peut permettre d’identifier avec précision des biomarqueurs clés de la maladie d'Alzheimer.

"L'étude a montré que nous pouvons détecter une large gamme de biomarqueurs liés à la maladie d'Alzheimer dans le sang veineux, mais aussi dans le sang capillaire obtenu par une simple piqûre au doigt", a déclaré à Medscape Medical News l'investigatrice principale, Hanna Huber, PhD, du département de psychiatrie et de neurochimie, de l'institut de neuroscience et de physiologie, de l'université de Göteborg, à Mölndal, en Suède.

Les résultats ont été présentés lors de l'Alzheimer's Association International Conference (AAIC) 2023.

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Suicide des enfants : « Ce type de crise n’est pas une fatalité, de vraies réponses existent »

Publié le 02 août 2023

Ces drames, qui ne peuvent uniquement s’expliquer par le harcèlement scolaire, sont complexes et doivent mieux être pris en charge par le gouvernement, constatent, dans une tribune au « Monde », l’ancienne secrétaire d’Etat à la jeunesse Jeannette Bougrab et le neuropsychiatre Boris Cyrulnik.

Lindsay, Lucas et Marion avaient 13 ans, Chanel 12 ans, Ambre 11 ans et Thibault tout juste 10 ans. Des enfants. Ils avaient la vie devant eux. Pourtant, ils se sont donné la mort, ils se sont auto-assassinés… Cette réalité est insoutenable. On aimerait l’enfouir dans un trou de mémoire, être sûr de l’oublier. Mais elle est là. Le suicide s’est ancré dans nos sociétés occidentales modernes.

« Ne jetons pas l’opprobre sur les parents solos »

Tara Heuzé-Sarmini est cofondatrice et PDG de Commune, société de coliving dévolue aux familles monoparentales.

Publié le 05 août 2023

Mises en lumière lors des émeutes urbaines, les familles monoparentales méritent mieux que les caricatures dont elles ont été l’objet, estime Tara Heuzé-Sarmini, cofondatrice et présidente de Commune, dans une tribune au « Monde ». Il est temps de prendre la mesure de leurs difficultés et d’investir dans des politiques familiales équitables.

Interrogé sur les émeutes ayant récemment frappé le pays, le président de la République a pointé du doigt les « très jeunes » qui, « pour une écrasante majorité », ont « un cadre familial fragilisé », car élevés par « des familles monoparentales » ou par « l’aide sociale à l’enfance » [dans une interview sur France 2 et TF1 le 24 juillet depuis Nouméa].

Stigmatisation, déconnexion, méconnaissance des différentes formes de monoparentalité… De nombreuses voix de parents solos n’ont pas tardé à s’élever et à exprimer leur indignation sur les réseaux sociaux. A raison.

Interview Rendre public son cancer : «Les réseaux sociaux ont évidemment amplifié ces récits de vie»

par Sabrina Champenois   publié le 1er août 2023

Ces derniers mois, des célébrités, du chanteur Florent Pagny à l’influenceuse Caroline Receveur, ont décidé de révéler leur maladie. La chercheuse Hélène Romeyer analyse l’effet de ces annonces. 

La vidéo est forte, poignante. Dans les couloirs d’un hôpital, une femme esquisse un sourire face à la caméra, puis, l’instant d’après, craque, pleure, cherche un mouchoir. Elle est magnifique, avec son crâne rasé qui lui donne des airs de Sinéad O’Connor. Ça n’est pas un choix : Caroline Receveur, 35 ans, est d’ordinaire connue pour sa chevelure auburn savamment ourlée, raccord avec une apparence 100 % glamour autour de laquelle la native d’Epinal a construit une entreprise d’influenceuse florissante. Produit de la téléréalité (Secret StoryLes Anges), elle a ensuite officié comme animatrice télé sur les chaînes du groupe NRJ, avant de mettre sur pied son propre business – thé détox, vêtements, collaboration avec diverses marques. Elle compte désormais 5.5 millions d’abonnés sur Instagram, et le coup dur qu’elle rend public par cette vidéo devrait encore élargir sa «communauté».

L’accès de nuit de nouveau régulé aux urgences du CHOG

01/08/23

GUYANE

Le service compte moins de 12 infirmiers en ce mois d’août, pour un effectif cible de 28. Par conséquent, de 19 heures à 7 heures, seuls les patients amenés par les sapeurs-pompiers, les gendarmes, le Smur ou qui auront préalablement contacté le 15 pourront accéder aux urgences

Aux mêmes maux, les mêmes remèdes ! Début juillet 2022, le Centre Hospitalier de l’Ouest guyanais (Chog) avait mis en place la régulation de l’accès aux urgences, la nuit, en raison d’un manque d’infirmiers (lire la Lettre pro du 1er juillet 2022). A compter de ce soir, le même dispositif entre à nouveau en vigueur, toujours en raison d’un trop faible nombre de ces personnels.

En pratique, de 19 heures à 7 heures, seuls les patients amenés par les sapeurs-pompiers, les gendarmes, le Smur ou qui auront contacté préalablement le 15 pourront accéder aux urgences. Les portes de l’hôpital seront closes durant cette plage horaire pour ne laisser passer que les personnes régulées. Seuls les femmes enceintes et les enfants de moins de 10 ans pourront accéder aux urgences sans restrictions. Cette mesure restera en vigueur jusqu’au 4 septembre.

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Hommage aux Infirmiers libéraux


 



Jeudi 3 août 2023

Hommage aux Infirmiers libéraux ©Getty - Edwin Tan

Les infirmiers aident les malades chroniques depuis longtemps. Pour leur rendre hommage, Baptise Beaulieu a souhaité partager cette consultation d’une collègue Infirmière à domicile.

"Infirmière libérale , j’interviens chez Antoine 37 ans , atteint d’une myopathie qui le paralyse progressivement et qui va raccourcir considérablement son espérance de vie. Antoine a 37 ans, j’en ai 34…

Il est totalement dépendant, seule l’extrémité de son index droit bouge encore un peu, ainsi que son menton… comme beaucoup de patients atteints de cette maladie, il ne peut, ni manger, ni respirer seul, et encore moins assumer ses soins d’hygiène ! Il est nourri par sonde, et respire grâce à un respirateur…

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Faible relève en pédopsychiatrie au Québec

 ICI Québec

 Publié le 6 août 2023

Alors que les besoins sont importants en santé mentale auprès des plus jeunes au sortir de la pandémie, une des lignes de service manque de relève. En juillet, seulement cinq résidents ont été admis dans le programme de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au Québec alors qu’il y a 14 places et plusieurs postes à pourvoir dans les établissements.

Il ne s’agit que des admissions, le nombre de médecins résidents qui mènent à terme la formation est souvent plus faible. Ce n’est clairement pas assez, il faudrait minimalement remplir tous les postes, surtout qu’il y a une pénurie en ce moment. La relève ne suffira pas à combler les départs à la retraite, en cabinet ou autres, souligne Annie Loiseau, psychiatre de l’enfant et de l’adolescent à Rimouski et présidente du Comité de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l'Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ).

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Poitiers : une plongée dans un monde de Brut !

06/08/2023

L'exposition « Brut ! » regroupe les oeuvres de trente artistes singuliers, au Miroir de Poitiers. Elle sera prolongée jusqu'en novembre.

L'exposition sera prolongée jusqu'en novembre au Miroir.

Mi-septembre, la galerie Le Miroir, place Leclerc à Poitiers, fêtera son premier anniversaire. Après avoir accueilli 13.750 visiteurs lors de sa première exposition, consacrée au reflet, fin 2022, l'ancienne salle de spectacles de théâtre comptabilise plus de 4.000 entrées pour son exposition actuelle, ouverte depuis fin avril.

Intitulée Brut ! Génies insolites et artistes hors-les-normes, elle était initialement prévue jusqu'au 17 septembre mais sera prolongée jusqu'en novembre (1). En accès libre et gratuit, elle aborde cent ans de création à travers les oeuvres d'artistes dits bruts ou singuliers.

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Qu’est-ce que le burn out maternel ?

Publié le 

Le burn out aussi connu sous le nom de surmenage ou d’épuisement, est très connu dans le milieu professionnel. Pourtant, il en existe une autre forme, beaucoup plus taboue : le burn out maternel ou syndrome de la maman épuisée. Mais qu’est-ce que le burn out maternel et plus largement le burn out parental ? Comment se manifeste-t-il ? Quels sont les moyens de s’en sortir ?

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dimanche 6 août 2023

Etudiants en médecine et psychiatrie, une bonne surprise…

Publié le 25/07/2023

Dans un contexte général de forte prévalence d'attitudes négatives envers la psychiatrie et la maladie mentale chez les étudiants en médecine avant leur approche de cette discipline, une équipe de l’Université du Witwaterstrand (en Afrique du Sud) a cherché à déterminer les opinions sur cette spécialité dans un échantillon de 180 étudiants en quatrième année de médecine (116 femmes et 64 hommes) n’ayant pas encore reçu un enseignement formel en psychiatrie.

La pénurie de psychiatres va durer : 50% de la population mondiale va souffrir d’un trouble mental avant 75 ans

1er août 2023

Enjeu majeur de santé publique, la santé mentale doit être au cœur des engagements et actions des gouvernements à travers le monde, comme ne cesse de l'exhorter l'Organisation Mondiale de la Santé. Et pour cause, une nouvelle étude menée par des chercheurs australiens et américains révèle qu'une personne sur deux développera un trouble mental au cours de sa vie dans le monde.

  La pénurie de psychiatres va durer : 50% de la population mondiale va souffrir d’un trouble mental avant 75 ans

© DR


Art et médecine

Pr Gilles Pialoux, Dr Dominique Savary, Dr Jean-Pierre Usdin, Dr Patrick Lemoine, Dr Benjamin Davido, Aude Lecrubier, Stéphanie Lavaud, Véronique Duquéroy

10 juillet 2019 

Art et  médecine entretiennent depuis toujours des liens étroits. Que des artistes  aient représenté le corps, malade ou sain. Ou encore que médecins ou  chercheurs, eux-mêmes, aient cherché à témoigner de leurs recherches par le  dessin, la sculpture ou la photographie. Lesquels produits initialement dans un  but scientifique, ont révélé au final de véritables dons artistiques chez les  auteurs. Aujourd’hui, avec l’imagerie, il n’est parfois plus possible de dissocier  art et médecine, sans oublier les réalisations étonnantes des patients  souffrant de pathologies psychiatriques (art brut). Dans ce diaporama, toute  l’équipe (blogueurs, auteurs, journalistes) partage avec vous sa sélection  d’oeuvres se situant aux confins de l’art et de la médecine.