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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 13 avril 2023

Fin de vie : « La situation des personnes âgées très dépendantes est trop peu abordée »

Publié le 12 avril 2023

TRIBUNE

Mathias Wargon

L’urgentiste Mathias Wargon, chef de service à l’hôpital Delafontaine, en Seine-Saint-Denis, raconte, dans une tribune au « Monde », comment sa mère, atteinte de démence, a vécu ses dernières années. Il plaide pour une meilleure prise en compte de ces situations dans les débats actuels sur la fin de vie.

La loi Claeys-Leonetti très insuffisamment appliquée

Serge Cannasse    9 avril.  2023

La Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a rendu le rapport résumant les travaux conduits par la mission d’évaluation de la loi dite Claeys-Leonetti du 2 février 20161. Les rapporteurs rappellent que les principales innovations de cette loi étaient « le caractère contraignant des directives anticipées, le renforcement du rôle de la personne de confiance et la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès (SPCJD). » Ils soulignent qu’elle réaffirmait « le refus de l’obstination déraisonnable, le droit à une fin de vie digne ou encore l’accès aux soins palliatifs pour tous. » Et ils constatent que le bilan de sa mise en œuvre est décevant.


CMGF 2023 - Au congrès de la médecine générale, psychanalyse d’une profession en crise

Christophe Gattuso   Actualités Congrès   10 avr. 2023

Lors du congrès de la médecine générale (CMGF), les syndicats de médecins libéraux et l’Assurance maladie ont réalisé l’autopsie de l’échec de la dernière négociation qui n’a pas permis de conclure une nouvelle convention.

Marqués par ce revers, les deux parties ont manifesté le désir de donner une seconde chance à la négociation pour répondre rapidement à la crise de la profession et améliorer l’accès aux soins.

Il n’y avait pas de divan mais le débat organisé sur l’avenir de la convention, samedi 25 mars au Congrès de la médecine générale, a permis de réaliser une psychanalyse des acteurs déçus de la dernière négociation conventionnelle.

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Actualités santé internationales : les médecins en parlent

 5 avril 2023

Etudes phares, nouvelles politiques de santé, alertes sanitaires... Une sélection de l'actualité internationale de la santé couverte par nos équipes éditoriales locales.

 

EUROPE

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Santé mentale : l'IA enfile la blouse du psychiatre

 


 FRANK NIEDERCORN  le 15/04/2023 

L'intelligence artificielle va permettre de mieux comprendre les maladies psychiatriques, d'aider au suivi des patients voire d'anticiper les maladies. Encore faudra-t-il savoir encadrer son utilisation.


mercredi 12 avril 2023

Effondrement «Un monde sans insectes, ce serait une catastrophe»

par Coralie Schaub  publié le 11 avril 2023

Le biologiste britannique Dave Goulson publie un livre alarmant dans lequel il explique pourquoi nous ne pourrons pas survivre sans ces bestioles, dont les populations s’effondrent. Leur disparition rendrait la planète invivable pour les humains.

C’est un livre choc. Aussi fascinant qu’horrifiant. Un nouveau cri d’alarme qui devrait nous extirper d’une torpeur individuelle et collective : en exterminant les insectes, nous condamnons notre civilisation. Dans Terre silencieuse, qui vient de paraître en français (Ed. Rouergue, 400 p.), le biologiste britannique Dave Goulson, professeur à l’université du Sussex, explique à quel point notre destin est lié à celui de ces bestioles, belles, intelligentes, captivantes, mystérieuses, que nous faisons pourtant disparaître à un rythme ahurissant. Pour l’instant, nous n’en avons décrit et nommé qu’environ 1,1 million d’espèces, mais il pourrait y en avoir cinq fois plus.

Le musée Würth d'Erstein met en avant l'Art Brut et son dialogue avec les patients en souffrance

Écrit par Isabelle Michel    Publié le 

Avec l'exposition "Art brut, un dialogue singulier avec la collection Würth", le musée d'Erstein (Bas-Rhin) propose à ses visiteurs d'emprunter un chemin inhabituel. Celui d'un art collecté d'abord dans les institutions psychiatriques, puis découvert chez les autodidactes, souvent en marge de la société.

Des patients de l'hôpital psychiatrique de jour d'Erstein ont participé, à leur manière, à l'exposition.

Des patients de l'hôpital psychiatrique de jour d'Erstein ont participé, à leur manière, à l'exposition. • © Nicolas Meyer/ France Télévision

L'exposition couvre une large période, du début du XXe siècle jusqu'à nos jours. Elle se dévoile autour d'une cinquantaine d'artistes "bruts", autrement dit non-professionnels. Cette expression artistique germe la plupart du temps sur le terreau de l'isolement social, affectif ou économique. Poussées par une nécessité intérieure puissante, ces pratiques du dessin, de la peinture ou encore de l'assemblage sont en fait des soins auto-prodigués, des actes existentiels, des témoignages de vie singuliers. 

Ce qui est visible jusqu'au 21 mai au musée Würth d'Erstein est donc beaucoup plus qu'une exposition. En plus des 130 œuvres d'art brut en provenance de collections privées, il y a celles de sept patient(e)s de l'hôpital psychiatrique de jour. Le musée et le centre ont travaillé main dans la main. Pendant des mois. 

L'une des œuvres visibles jusqu'au 21 mai au Musée Würth d'Erstein.

L'une des œuvres visibles jusqu'au 21 mai au Musée Würth d'Erstein. • © Nicolas Meyer / France Télévision

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"N’appelez Pas Ça Art Brut" le musée Art Et Marges sort de sa réserve




BELGIQUE

Par Xavier Ess  09 avr. 2023 


N’appelez Pas Ça Art Brut sonne comme une provocation de la part de l’institution de référence en la matière : le musée Art Et Marges qui fête les 40 ans de sa collection. L’heure d’un bilan sur la constitution de cette collection de 4000 œuvres et la question récurrente des limites de l’Art Brut. Rencontre avec Coline De Reymaeker, la responsable des projets et expositions.

L’exposition présente une quarantaine d’artistes ("du plus grouillant au plus sobre") ainsi qu'un focus sur les dessins récemment découverts de Francis Goidts, un enfant de 10 ans dont on a parlé ici, et un second sur une des artistes belges les plus reconnues, Martha Grünenwaldt qui commence le dessin à 70 ans avec les crayons de ses petits-enfants.

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Chronique «Aux petits soins» «Un sentiment de vide, de flou, de panique» : paroles de soignants non vaccinés

par Eric Favereau   publié le 11 avril 2023 

Avec leur retour prochain dans les institutions de santé, la parole des personnels ayant refusé la vaccination contre le Covid-19 se fait jour. Le sociologue Frédéric Pierru a recueilli des centaines de témoignages à l’occasion d’une étude sur le sujet. 

Ce sont des témoignages que l’on a du mal à entendre, des mots qui décrivent une impasse. Certes, on peut se dire que ces personnels soignants qui n’ont pas voulu se faire vacciner contre le Covid l’ont bien cherché, il n’empêche, les voilà isolés, perdus, sans emploi : «Je travaille depuis 1984. J’ai commencé comme infirmière pendant sept ans à Paris. Après une formation de puéricultrice, j’ai travaillé deux ans en pédiatrie. J’ai travaillé en protection maternelle et infantile, j’ai été responsable de la pouponnière de mon département pendant trois ans. Je me suis formée régulièrement à la protection de l’enfance. J’ai également fait un DU en psycho-patho du nourrisson, et je me suis formée à la psychothérapie. Je fais partie des soignants mis au pilori pour avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid-19.» Et cette femme de 63 ans, courageuse et déterminée, ne comprend pas : «Je vis cette situation comme une grande violence, violence qui a eu des conséquences sur ma santé. Jamais de ma vie je n’aurais imaginé vivre une telle expérience traumatisante, une telle maltraitance. J’ai cherché du travail, mais à mon âge, c’est difficile. Je vis actuellement sur un petit pécule que m’a laissé mon père à son décès, mais mes économies fondent comme neige au soleil.»

Santé : les coûts liés à la psychiatrie ont fortement augmenté chez les jeunes femmes

12 avr. 2023

SUISSE

Selon une étude de Santésuisse, les coûts de la santé sont en hausse chez les jeunes femmes en raison des prestations psychiatriques, plus nombreuses que chez les jeunes hommes.


Les dépenses de santé ont fortement augmenté chez les jeunes femmes en raison des prestations psychiatriques. Selon une étude de la faîtière des assureurs Santésuisse, la part de ces dépenses est passée de 16 à 20,2% entre 2017 et 2021.

Chez les jeunes hommes, elle est de 13,7%. En moyenne suisse, les prestations en psychiatrie représentent 5,6% des dépenses de santé pour l’ensemble des patients, selon cette évaluation, révélée mercredi par le Tagesanzeiger.

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mardi 11 avril 2023

« Je vis seul(e) mais je suis heureux/se ! »

Accueil 

07/04/2023


Selon une étude de l’Insee, plus de 9 millions de personnes vivent seules en France et parmi elles, plus de la moitié sont des seniors. Même si certains ont fait le choix d’être seul et le vivent bien, la solitude peut parfois conduire à l’isolement. Il convient donc de trouver des activités pour maintenir un lien social. 


Une pause avec soi-même

La solitude est une situation que l’on choisit rarement. Retraite, déménagement, maladie, rupture amoureuse ou familiale… Les causes de la solitude sont nombreuses. Identifier la raison de cet isolement, permet d’y voir plus clair. Vaincre la solitude passe souvent par un changement d’état d’esprit et une modification de ses habitudes.

 

Éviter l’isolement

Être seul(e) est souvent facteur de dépression et de perte d’estime de soi qui peut amener à un comportement plus négatif et critique. Le premier pas ? Se prendre en main. Comment ? On démarre avec une bonne hygiène de vie : alimentation, activité physique, sorties. Il s’agit de ne pas se laisser aller et se motiver. On le sait, s’extraire de la solitude demande du courage mais à partir de 60 ans, il est temps de vivre pleinement. Et si vivre seul était au final une vraie opportunité de vivre pour soi : une liberté totale, une paix avec soi-même…


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Atteints de la maladie de Charcot, ces Français font le choix du suicide assisté en Suisse

Le 






Des malades, qui se savent condamnés, font le choix de préparer leur mort. Si cela n'est pas possible en France, beaucoup se rendent en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté. C'est le cas de l'ancien journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot, qui a confié avoir préparé son suicide assisté dans le pays frontalier. 


Migrants «115 de la débrouille» : à Paris, des tentes d’exilés dans des locaux de start-up

par Gurvan Kristanadjaja   publié le 10 avril 2023

Face à la saturation des centres d’hébergement et aux expulsions de réfugiés hors de la capitale, des propriétaires privés, sensibles à leur situation, mettent temporairement leurs locaux vacants à la disposition d’associations d’aide aux migrants.

C’est un grand duplex désaffecté de 500 m² au fond d’une cour pavée du XXe arrondissement de Paris. On y entre par une petite porte en bois qui donne sur un couloir exigu, au bout duquel sous les néons blafards d’une grande pièce à vivre… des dizaines de tentes ont été déployées. Lorsqu’on monte l’escalier, plusieurs autres abris sont installés entre quatre murs avec vue sur les terrasses voisines. Assis sur un matelas gonflable, Ali (1), un Ivoirien de 17 ans, mordille une cuisse de poulet. Il scrute autour de lui et plaisante : «C’est ici qu’on habite maintenant. C’est beau, hein ?»

La philosophe Claire Marin : “J’ai cherché à comprendre l’euphorie des débuts, face à la nouveauté”

Par  Juliette Cerf  Publié le 06 avril 2023

Deuils, ruptures, rencontres. Pour la philosophe, très attachée à la transmission, chaque étape de la vie est un nouveau départ. Dont elle entend saisir l’intensité, dans son nouveau livre, “Les Débuts. Par où commencer ?”.


La philosophe Claire Marin chez elle à Paris, le 23 mars 2023.

La philosophe Claire Marin chez elle à Paris, le 23 mars 2023.  Photo Roberto Frankenberg pour Télérama

«Nous sommes cette drôle d’espèce qui commence son existence dans la certitude de sa fin à venir. Nous nous efforçons d’apprendre ce que nous oublierons, nous aimons ceux qui dispa-raîtront, nous soignons ceux qui s’effacent. » Les mots si justes de Claire Marin touchent en plein cœur ce que nous sommes : ce mélange cabossé de fragilité et de créativité, de précarité et d’entraide, de dépendance et de force. Pour saisir la richesse de nos identités, toujours multiples et souvent paradoxales, la philosophe née en 1974, professeure en classes préparatoires aux grandes écoles, s’intéresse aux moments clés de l’existence, comme les maladies, les déplacements, les naissances, les deuils, les ruptures, qui, à chaque fois, affectent et reconfigurent le sens de notre vie. Des périodes d’intense « désorientation existentielle », des épreuves tout à la fois terriblement banales et extrêmement violentes pour chacun.

Apôtre oubliée, femme de Jésus, icône féministe : qui est Marie-Madeleine ?

Par   Publié le 10 avril 2023

Figure importante des liturgies de Pâques, Marie de Magdala – ou Marie-Madeleine – tient une place centrale dans les Evangiles. Mais la compréhension de cette figure, qui inspire aujourd’hui les courants féministes chrétiens, a été déformée par de nombreuses légendes, dont certaines ont la peau dure.

Tahar Rahim et Rooney Mara dans « Marie Madeleine » (2018), film de Garth Davis.

Présentée tour à tour comme une sainte, une mystique, une prostituée, une coiffeuse ou une noble, nue ou austèrement habillée, pécheresse repentie voire amante du Christ : pendant des siècles, Marie de Magdala – d’où dérive le prénom Marie-Madeleine en français – a enflammé les imaginaires, abondamment exprimés à travers la littérature, la peinture, et même le cinéma. Personnage central des liturgies de Pâques en tant que témoin de la Résurrection de Jésus, elle reste largement incomprise.

Avez-vous lu "Mars" de Fritz Zorn ?

Vendredi 14 avril 2023

Une nouvelle traduction de "Mars" de Fritz Zorn, par Olivier Le Lay,  vient de paraître. ©Radio France - Le Book Club

A l'occasion de la parution d'une nouvelle traduction par Olivier Le Lay, le Book Club invite les auteurs Philippe Lançon et Georgina Tacou pour redécouvrir l'unique oeuvre de Fritz Zorn, "Mars", essai autobiographique, critique acerbe de la bourgeoisie et ultime cri de douleur d'un auteur mourant. 


Avec

Son texte puissant a fasciné toute une génération, dès  sa parution française en 1979. Mars est l'œuvre unique de Fritz Zorn, auteur suisse qui commence à écrire en 1976  alors qu'il est mourant, souffrant d'un cancer à seulement 32 ans. Zorn tient sa famille pour responsable du développement de sa maladie : profondément dépressif depuis l'enfance, il considère que la tumeur dont il est atteint est une manifestation de la souffrance qu'il a enduré toute sa vie à cause du conformisme social et familial auquel il a été contraint. Il débute son roman par les mots : Je suis jeune, riche et cultivé ; et je suis malheureux, névrosé et seul.

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PsyGPT : Seriez-vous prêts à entamer une analyse avec un bot ?

Pascal Neveu  

Pascal Neveu est directeur de l'Institut Français de la Psychanalyse Active (IFPA) et secrétaire général du Conseil Supérieur de la Psychanalyse Active (CSDPA). Il est responsable national de la cellule de soutien psychologique au sein de l’Œuvre des Pupilles Orphelins des Sapeurs-Pompiers de France (ODP).

Atlantico : Alors que l’on ne cesse de parler de l’IA et de ses miracles, certains s’imaginent que cette dernière pourrait remplacer le thérapeute. Les patients pourraient-ils être ouverts à une telle évolution ?

Pascal Neveu : En premier lieu je me permets de rappeler un chiffre : 1 Français sur 5 (soit environ 13 millions de personnes) souffrent de troubles psychiatriques. C’est sans compter les suivis thérapeutiques qui ne relèvent pas de la psychiatrie, mais de la psychanalyse, la psychothérapie, et d’autres formes d’accompagnement.

Il est très clair que l’IA ne peut pas remplacer une thérapie, mais il y a des applications très intéressantes sur lesquelles on travaille depuis plusieurs années. Le système s’est développé depuis 2017.

Par exemple il est déjà répertorié plus de 300 applications afin de gérer l’anxiété ! Mais faut-il encore tomber sur la bonne… efficace !

Le monde bouge, et d’autant plus suite à la COVID-19, sur un plan professionnel, médical, scientifique… Le fait d’avoir été « retranché » chez soi, sur soi, a fait repenser notre monde, créer et innover des solutions alternatives, déjà à la pointe, comme l’IA.

Les patients ont été fortement impactés même si les dérogations existaient, mais par exemple entre Paris et la Province nous observions dans le besoin et la demande  un différentiel énorme entre ceux qui voulaient une rencontre présentielle sur Paris, et d’autres acceptant la visio (forme téléconsultation) en province. Et en même temps j’observais le nombre de patients psychotiques en errance dans les rues.

La solution rattachée au fameux Chat-GPT, nommée Replika peut être une solution d’étayage pour certains patients, je vais y revenir.

Est-ce possible d’envisager une IA remplaçant complètement un thérapeute ? Pourquoi ? Que manque-t-il à l’IA ?

A ce jour, ll ne manque pas grand chose… sauf qu’en tant que clinicien il manque :

- L’interaction psy-patient, l’humanité, et la communication-non verbale que perçoit le thérapeute

- L’impossibilité de programmer une abréaction (disons une catharsis, une libération de ses tourments) face à un monde virtuel


- La relation transférentielle essentielle lors de tout suivi thérapeutique


Mais mon amie Sophie Zakka qui est enseignante à l’Ecole Centrale de Nantes, de réputation internationale (et d’ailleurs décorée par le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur) a développé des travaux hallucinants avec des résultats qui perturbent le monde « psy »

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Turquie : de nombreux rescapés du séisme souffrent de stress post-traumatique


10/04/2023

Certains dorment à peine ou redoutent les intérieurs. D'autres ont développé une peur intense de la montagne qui leur apportait auparavant bien-être et réconfort.

Dans le sud de la Turquie, accrochés au pied des falaises qui dominent Antakya, les rescapés du tremblement de terre qui a fait au moins 50 000 morts en février souffrent, deux mois plus tard, d'une anxiété et d'un malaise persistants.

Ce sentiment d'angoisse ne les quitte plus depuis qu'ils ont tout perdu - leur toit, leurs proches et souvent leur emploi - dans la nuit du 6 février.

Cuma Zobi connaît bien ce sentiment: cet agent de sécurité, âgé de 38 ans, a été réveillé par d'énormes rochers dévalant sur sa maison.

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lundi 10 avril 2023

Ces hommes qui ont choisi la vasectomie : « Notre sexualité est plus spontanée et plus sereine »

Par    Publié le 10 avril 2023

Cette méthode de stérilisation masculine reste marginale en France, bien qu’en hausse. Répartition de la charge contraceptive, refus de procréer dans un monde troublé… Les motivations sont diverses, et les regrets peu nombreux.

« Touche pas à mon zizi. » Rigolarde ou résolument défensive, c’est l’une des réactions masculines lambda aux témoignages des hommes partageant sur Twitter leur expérience de la vasectomie dans un but pédagogique. Il y a ceux qui, l’air de rien, se renseignent. « Quels sont les risques de casser la machine ? » « Tu as eu beaucoup de douleurs ? » A quoi il faut ajouter les angoissés de la virilité qui insultent et vouent aux gémonies cette fichue époque qui promeut « la castration par idéal féministe ».

VIDÉO. Immersion calédonienne : plongée dans l’univers des personnes atteintes de schizophrénie

 





  

Suite aux journées mondiales de la schizophrénie qui ont eu lieu entre le 18 et le 25 mars dernier, NC la 1ère vous fait découvrir cette maladie encore mal connue et sa prise en charge localement.

C’est lors d’un atelier cuisine au sein du groupe d’entraide mutuelle de l’association Hippocampe que nous découvrons Martine et Michèle, toutes deux atteintes de schizophrénie. Cette maladie psychiatrique, qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions est encore peu connue. Pourtant, elle touche presque 1% de la population mondiale et environ 600 000 personnes en France.

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Santé mentaleLe fiasco du dispositif « Mon Psy »

Sophie Cousin

Publié le : 09/04/2023 

Rendre accessibles à toutes les personnes en souffrance les séances de psychologue. Sur le papier, l’intention du dispositif « Mon Psy » était louable lors de son lancement, en avril 2022. Un an après, le premier bilan est loin d’être à la hauteur.

Peu de bénéficiaires et très peu de psychologues engagés. Le premier bilan est très décevant, 1 an après le lancement de « Mon Psy », rebaptisé depuis « Mon Parcours Psy ». Seuls quelque 100 000 patients ont bénéficié de ce suivi, pour 438 000 séances au total, soit en moyenne 4 par patient. Selon les chiffres communiqués par la direction de la Sécurité sociale, 71 % d’entre eux sont des femmes. Problème : seuls 11 % des bénéficiaires ont la complémentaire santé solidaire (ex-CMU), alors que le dispositif a précisément été conçu pour permettre aux personnes en situation de précarité d’accéder à une prise en charge psychologique, trop coûteuse sans remboursement.