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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 30 novembre 2022

Bientôt un « plan d’ampleur » pour la psychiatrie…

Publié le 

Selon nos confrères d’Hospimédia, les quatre syndicats de la psychiatrie publique * qui avaient appelé à la grève (voir notre article) le 29 novembre ont été reçus au ministère. La ministre déléguée à l’Organisation territoriale et aux Professions de santé, Agnès Firmin-Le Bodo, interpellée à l’Assemnblée nationale, a annoncé le lancement prochain de travaux en vue d’un « plan d’ampleur pour améliorer les conditions d’exercice et conduire les chantiers structurels de modernisation de la profession »


Psychiatrie en grève

 29/11/2022

Faute de places et de professionnels dans les services de psychiatrie, « rien qu’en Ile-de-France, 60 000 à 70 000 personnes, dont au moins 60 % sont des malades mentaux, errent en dehors de toute institution et de tout domicile », dénonce un psychiatre. Ce manque de moyens s’aggrave d’année en année, aussi le secteur de la psychiatrie publique est appelé à la grève aujourd’hui 29 novembre.


Santé mentale : les psychiatres hospitaliers se mobilisent contre le "délabrement" du secteur

franceinfo avec AFP   Publié 

Quatre organisations appellent à la grève, à des manifestations et des rassemblements dans plusieurs villes de France, mardi.

Une précédente journée d'action et de grève des psychiatres hospitaliers, le 28 juin 2022 à Paris.  (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Les psychiatres hospitaliers mobilisés contre le « délabrement » du secteur

Publié le 29 novembre 2022 

Pour renforcer l'attractivité de ces métiers, les syndicats réclament des primes de pénibilité

Pour renforcer l'attractivité de ces métiers, les syndicats réclament des primes de pénibilité - © SIPA

« Manque criant » de lits d’hospitalisation, « fermetures régulières » de centres médico-psychologiques faute d’effectifs : les psychiatres hospitaliers se mobilisent mardi contre le « délabrement » d’un secteur public victime d’un « abandon » de l’État, selon leurs syndicats.

Quatre organisations appellent à la grève et à des manifestations, notamment à 11 heures à Paris, devant le ministère de la Santé. Des rassemblements sont annoncés dans d’autres villes, devant les agences régionales de santé (ARS) ou des hôpitaux. Ces syndicats dénoncent un « abandon de la psychiatrie publique » qui « se caractérise au quotidien par le manque criant de lits d’hospitalisation complète et des fermetures régulières de centres médico-psychologiques (CMP) ». Une situation liée à la pénurie d’effectifs de médecins et d’infirmiers, qui « touche aujourd’hui cinq établissements hospitaliers sur six », selon un communiqué intersyndical.

« Nous n’avons plus la capacité de soigner comme on voudrait », déplore le Dr Norbert Skurnik, président de l’Intersyndicale de défense de la psychiatrie publique (Idepp). Selon ce psychiatre, faute d’accueil, « rien qu’en Île-de-France, 60 000 à 70 000 personnes, dont au moins 60 % sont des malades mentaux, errent en dehors de toute institution et de tout domicile ».


Hôpital public : quatre syndicats de psychiatres appellent à une nouvelle grève ce mardi 29 novembre

Par , avec AFP   Publié le 

Hôpital public : quatre syndicats de psychiatres appellent à une nouvelle grève ce mardi 29 novembre

Quatre syndicats de psychiatres hospitaliers appellent à une nouvelle journée de mobilisation et de grève le 29 novembre contre « l’état de délabrement » de leur discipline. Les psychiatres, qui se mobilisent pour la deuxième fois en moins de six mois, réclament toujours davantage de moyens financiers, humains et matériels.



La maladie mentale et le diagnostic de cancer du sein chez les femmes plus âgées

21 nov. 2022

Contexte

  • Les études antérieures révèlent que les femmes atteintes d’une maladie mentale présentent une mortalité jusqu’à quatre fois plus élevée après un diagnostic de cancer du sein que les femmes sans maladie mentale.
  • Les femmes atteintes d’une maladie mentale semblent faire face à des barrières fonctionnelles (notamment un manque de capacité à reconnaître des symptômes tels que des nodules, un gonflement ou une douleur et à réagir) et à des barrières systémiques (notamment un manque d’accès aux soins de santé).


New York veut hospitaliser contre leur gré des sans-abri considérés malades

Publié le 29 novembre 2022

PHOTO JOHN MINCHILLO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Le maire Eric Adams a annoncé que les autorités interviendraient de manière plus agressive pour aider les personnes ayant besoin d’un traitement, déclarant qu’il y avait « une obligation morale » de le faire, même si cela signifie fournir des soins à ceux qui ne le demandent pas.

(New York) Jugeant que New York est en proie à une insécurité grandissante, son maire Eric Adams a annoncé mardi un plan d’hospitalisation contre leur gré de sans-abri présents dans la rue et le métro et considérés comme malades psychiatriques.

« Si des personnes souffrant d’une grave maladie mentale sont sans-abri et représentent un danger pour elles-mêmes, nous avons l’obligation morale de les aider à recevoir les traitements et les soins dont elles ont besoin », a déclaré à la presse l’édile démocrate, un ancien policier classé au centre droit et qui a fait de la lutte contre les violences le socle de sa politique municipale. 

Un projet de loi doit être présenté en 2023 aux pouvoirs législatif et exécutif de l’État de New York, prévoyant l’intervention sur la voie publique et dans le métro des services de police, sécurité, santé publique et d’assistance sociale pour éventuellement interpeller et hospitaliser de force des sans-abri soupçonnés de souffrir de troubles psychiques et psychiatriques.

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mardi 29 novembre 2022

« Suis-je un salaud ou un soignant ? »

PUBLIÉ LE 02/06/2016

Jérôme CORNIER  Cadre infirmier en psychiatrieCMP/HDJ/EMGP/Psy de liaison 

femme angoisse psychiatrie

femme angoisse psychiatrie

Tentons de voir les choses de façon, certes réaliste, mais aussi positive… Si la réalité de la qualité des soins est loin d’être satisfaisante partout en France, la potentialité qu’elle le soit davantage dans l’avenir est chaque jour un peu plus grande. En effet, la démocratie sanitaire, la recherche paramédicale et les diverses interactions humaines mêlant expertise profane et professionnelle permettent aujourd’hui d’interroger le réel dans sa complexité et donc d’appréhender avec plus de professionnalisme les contraintes spécifiques à l’exercice infirmier en psychiatrie. Tentative de réflexion pour élever le débat...

Plusieurs années après, des usagers en psychaitrie continuent lors de consultation ambulatoire a évoquer la peur d’être à nouveau attaché, un jour, de force, pied et poing lié sur un lit.

Vous avez peut-être lu un ou plusieurs articles concernant le rapport de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté , Adeline Hazan, qui épingle les hôpitaux psychiatriques. Une fois de plus un rapport fait le triste constat que des professionnels de santé perpétuent des pratiques qui s‘apparentent, dans certaines conditions, à des traitements inhumains et dégradants. Le traitement médiatique, à l’image d’une société accélérée où le temps de pensée est bien court, ne laisse malheureusement pas de place à une analyse de la complexité des situations et donc à la possibilité d’un réel débat public. Et si nous ne devons pas nier des abus intolérables dans l’usage de l’isolement et de la contention il ne faut pas faire d'amalgame ni tirer de conclusion hâtive concernant telle ou telle pratique de soin. En effet les apparences sont parfois trompeuse comme le suggère avec humour Morisot dans son article intitulé mise à l‘index . Suis-je un salaud ou un soignant quand je fait un toucher rectal à une adolescente de 17 ans sans qu’elle ne l’ait explicitement demandé ?

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Seriez-vous prêts à faire un test pour savoir si vous avez le «gène Alzheimer»?

 98.5

Publié le dimanche 27 novembre 2022

QUEBEC

Seriez-vous prêts à faire un test pour savoir si vous avez le «gène Alzheimer»?
Écoutez Jude Poirier, professeur de psychiatrie à l’Université McGill, aborder avec Jérémie Rainville les questions que soulève cette maladie connue.
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L’architecture au défi des troubles du spectre autistique

Par    Publié le 27 novembre 2022 

Deux établissements, à Soisy-sur-Seine (Essonne) et à Chevilly-Larue (Val-de-Marne), associent avec réussite principes constructifs et souci du soin.

L’hôpital l’Eau vive réalisé par l’agence Tolila + Gilliland, le 27 juin 2022, à Soisy-sur-Seine (Essonne).

Un mur qui sonne creux, c’est une brèche qui se déchire dans le réel. La porte ouverte, pour les rêveurs, à des fantasmes de trésor oublié, de passages secrets, de fantômes égarés en quête de délivrance… Chez d’autres, le vide perçu est source d’angoisse. Aux personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA), il peut donner le sentiment de ne pas être suffisamment « contenu ». Cette condition qui se traduit par une forme d’hypersensibilité (à l’espace, au bruit, à la lumière, aux matières, aux odeurs…) produit, en effet, chez certains le sentiment d’être comme « en apesanteur », explique Véronique Layer, cheffe de service du nouveau foyer médicalisé pour adultes autistes de l’hôpital l’Eau vive, à Soisy-sur-Seine (Essonne). Les murs de cet établissement qui a ouvert en septembre se devaient donc d’être bien pleins. Et ils le sont.

Les trente chambres de l’hôpital l’Eau vive se répartissent dans deux ailes symétriques, intégralement conçues en bois

« La ville peut fragiliser notre santé mentale »

Propos recueillis par   Publié le 28 novembre 2022

Etudes à l’appui, la neuroscientifique Emma Vilarem, cofondatrice de l’agence [S]CITY, confirme que vivre dans un espace densément peuplé peut s’avérer pathogène.

En créant avec trois associés [S]CITY, Emma Vilarem, docteure en neurosciences cognitives, spécialiste des interactions sociales, est partie du constat que la ville pouvait nuire à la santé mentale. Son agence sonde, depuis 2019, les besoins émotionnels, cognitifs et sociaux des citadins afin de mieux prendre en compte le bien-être dans les aménagements urbains.

La vie urbaine menace-t-elle notre santé mentale ?

Vivre en ville présente de nombreux avantages pour l’individu : accessibilité des services de santé, réseau de transport dense, loisirs et activités culturelles à proximité… Mais, a contrario, la ville peut aussi fragiliser notre santé mentale. Les auteurs d’une étude pionnière, réalisée à Chicago entre 1922 et 1934, indiquent que les taux d’incidence des maladies mentales, notamment la schizophrénie, diminuent fortement entre le centre-ville et la périphérie urbaine.

Dialogue musclé Pénibilité au travail : le patronat joue sur les maux

par Frantz Durupt   publié le 27 novembre 2022

Comment prendre en compte l’«usure professionnelle» dans l’âge de départ  ? Le sujet revient sur la table dans le cadre de la future réforme des retraites, alors que le système actuel, combattu par le patronat et amoindri par Macron, n’a bénéficié qu’à un petit nombre de salariés. 

Depuis son annonce durant la dernière présidentielle, le projet de réforme des retraites d’Emmanuel Macron est accompagné d’une sérénade réconfortante : tout le monde ne serait pas frappé de la même manière par le report progressif de l’âge légal de départ jusqu’à 65 ans en 2031. Tant s’en faut : «Il y a des métiers qui usent davantage que les autres, et ces personnes-là, évidemment qu’elles ne doivent pas partir à 65 ans, qu’elles devront partir plus tôt», assurait en avril le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

Lacan pris au mot. Les fureurs de Bonneval ou Laplanche maudit par son maître

BELGIQUE

Francis Martens


ActuaLitté

La psychanalyse est-elle affaire trop sérieuse pour être laissée aux seuls psychanalystes ? Passé l'effet de mode qui l'a menée à la disqualification systématique de l'autre, dans la certitude de l'impunité et dans l'évitement du débat, la psychanalyse se voit à son tour malmenée. Mais c'est une chance, un moment favorable pour faire la part des choses. L'exercice s'avère difficile : nombre de psychanalystes partagent les mêmes mots pour signifier des réalités différentes. Comme Lacan l'a souligné lui-même, sa notion d' "inconscient" n'a rien à voir avec celle de Freud. Il s'agit donc de recentrer la métapsychologie, et d'arracher la psychanalyse à ses oripeaux identitaires pour la rendre à la modestie de la rationalité et aux exigences du débat.


Journal d'épidémie A Londres et Paris, le même déni de l’effondrement du système de santé

par Christian Lehmann   publié le 27 novembre 2022

Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique régulière d’une société traversée par le coronavirus. Aujourd’hui, l’aveuglement, une caractéristique bien partagée de chaque côté de la Manche.

Le système de santé s’est effondré. Ces mots, qu’aucune autorité sanitaire ne veut entendre, ne devraient pas étonner ceux, dont je suis, qui depuis plus de vingt-cinq ans alertent en vain sur la situation, et bataillent au quotidien dans leurs cabinets et leurs services pour tenter de s’opposer aux décisions politiques et économiques qui nous ont collectivement amené à cette situation. Et pourtant, ces mots sont difficiles à intégrer, même pour nous, au cœur du système. Cela me rappelle la sortie de Titanic en 1997. A l’époque? j’avais été fasciné par le choix de James Cameron de filmer le naufrage du navire quasiment en temps réel. A partir du moment où le paquebot percute l’iceberg, le temps est compté, en heures, en minutes. C’est une simple question de physique des fluides. Il en est de même pour le système de santé. Même nous, qui tentions d’alerter sur les conséquences de directives prises par des tutelles à qui seule importait la maîtrise des dépenses d’un système social jugé trop dispendieux, même nous, qui observions l’eau monter dans les compartiments supposément étanches, qui assistions impuissants à l’absorption de la biologie médicale et des cliniques par les grands groupes privés, à la prise de pouvoir des assureurs à la Sécurité sociale et au ministère, n’arrivions à envisager pleinement ce qui se profilait, ni à quoi ressemblerait ce monde d’après.

En Valais, le suicide assisté plus fort que le péché

Par Eric Felley

Publié

SUISSE

Les EMS et les homes valaisans ne pourront plus refuser le suicide assisté dans leurs murs.

Les EMS et les homes valaisans ne pourront plus refuser le suicide assisté dans leurs murs.

Getty Images/Westend61

Le sujet était présenté comme très délicat dans un canton où les valeurs chrétiennes traditionnelles sont encore bien implantées. Mais le résultat de ce week-end montre un Valais qui s’est largement émancipé sur le sujet. Plus de trois Valaisans sur quatre ont soutenu la proposition du Grand Conseil d’obliger les EMS et les homes à accepter le choix des patients, qui veulent partir avec une assistance au suicide.

Les milieux conservateurs, sous l’égide du comité «Pro Liberty», ont mené une campagne bien organisée pour défendre la liberté de ces institutions contre la liberté des patients. Mais ce message n’est pas passé. Même le Haut-Valais a voté oui à cette loi, à part quelques petites communes. Il y a vingt ans, le Valais l’aurait probablement refusée. Mais, année après année, le suicide assisté est entré dans les mœurs comme une solution pour quitter cette terre dignement sans être soumis aux règles divines de la «mort naturelle» et son lot d’agonie et de souffrance. Le droit à «une fin de vie digne» a d’ailleurs été introduit dans la nouvelle Constitution.

Un «grave péché»

Le comité Pro Liberty, emmené par l’ancien conseiller aux États Jean-René Fournier ou le conseiller national Benjamin Roduit, se défendait d’être «un groupe d’intérêts religieux», mais il n’en était pas moins composé de personnes engagées sur ce plan. La doctrine chrétienne dénonce sans ambiguïté l’évolution des pratiques qui permettent d’abréger la fin de la vie : «Ceux qui adoptent des lois sur l’euthanasie et le suicide assisté sont complices du grave péché que d’autres commettront», dit un texte sur le sujet signé par le pape François en 2020.


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Près de 10 700 suicides en France en 2012

PUBLIÉ LE 08/02/2016

suicide prise de médicaments

suicide prise de médicaments

Le nombre de suicides en France s'est rapproché en 2012 des 10 700 décès, selon le deuxième rapport de l'Observatoire national du suicideremis le 2 février 2016 à la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine.

En 2012, le suicide a engendré la mort de 9.715 personnes en France métropolitaine.

Ce rapport de 481 pages, intitulé "Suicide, connaître pour prévenir : dimensions nationales, locales et associatives" est le deuxième rapport rendu par cet observatoire créé en septembre 2013 Lancement de l'Observatoire national du suicide sur la volonté de Marisol Touraine. Le premier rapport, publié en décembre 2014, avait établi un état des lieux sur des chiffres de 2011, rappelle-t-on.

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DoudouCare : la e-santé au secours des parents

PUBLIÉ LE 23/04/2019

Ours en peluche malade avec un thermometre

Ours en peluche malade avec un thermometre

Depuis le 19 septembre 2016, un service en ligne fait parler de lui : DoudouCare, une plateforme de conseils pour les parents. Devant les demandes croissantes, DoudouCare a augmenté son périmètre d'action en faisant appel à de nouveaux professionnels, médicaux et paramédicaux : psychologues infantiles, diététiciens, ostéopathes, masseurs kinésithérapeutes et orthophonistes sont venus rejoindre les infirmières puéricultrices.

Sur le site DoudouCare, des infirmières puéricultrices fournissent des réponses rapides et fiables aux parents.

Nous avons contacté Fanny Renoux, fondatrice de DoudouCare , pour comprendre comment lui est venue l’envie de créer cette plateforme et le rôle qu’y tiennent les infirmières puéricultrices. Mère de jumeaux de 3 ans, c’est à la suite d’une grossesse pathologique que ses enfants naissent grands prématurés et sont hospitalisés en service de néonatalogie. Fanny Renoux découvre alors le métier d’infirmière puéricultrice , au fil des journées passées à l’hôpital auprès de ses enfants. Elle prend conscience à ce moment du rôle de ces professionnelles et de leurs compétences. Son expérience professionnelle en tant que responsable marketing numérique et sa connaissance de la e-santé à travers l’association New Health, font rapidement émerger l’idée d’une plateforme numérique pour les mettre en valeur.

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Cancer : les inégalités d’éducation en cause dans la mortalité

Par    Publié le 28 novembre 2022

Une étude du Centre international de recherche sur le cancer menée dans dix-huit pays européens confirme que moins on est éduqué, plus le risque de mourir de cette maladie est grand.

Dans une rue de Liverpool (Royaume-Uni), en mai 2020.

Les inégalités socio-économiques pèsent lourd dans la mortalité liée au cancer en Europe. Et si le cancer touche tout le monde, il frappe plus durement les personnes les moins éduquées. Une équipe de chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé, en collaboration avec le centre hospitalier universitaire néerlandais Erasmus MC, ainsi qu’une dizaine d’autres organiseuromes, ont analysé et comparé des données sur le risque de décès par cancer selon le niveau d’éducation dans dix-huit pays en Europe, sur une période comprise entre 1990 et 2015, et sur l’ensemble de la population âgée de 40 à 79 ans. Ce qui représente environ 70 % de tous les décès par cancer en Europe.

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Par Laurent P. · Publié le 26 novembre 2022 

Exposition Le Grand Désenvoûtement au Palais de Tokyo

Le Palais de Tokyo invite les amateurs d'art contemporain à découvrir sa dernière exposition, Le Grand Désenvoûtement, du 9 au 18 décembre 2022. Une exposition qui se tient dans le cadre des 20 ans du musée.

À l'occasion des 20 ans du Palais de Tokyo, le musée parisien invite les curieux à découvrir une exposition atypique, Le Grand Désenvoûtement, chapitre 1, du 9 au 18 décembre 2022. Un événement rassemblant artistes, praticiens et chercheurs, ayant pour objectif de prendre "le pouls du centre d’art et de son bâtiment" en sondant "ses récits et identités multiples, ses désirs refoulés et ses traumatismes".

Une exposition qui s'inspire librement de la psychothérapie institutionnelle, et proposant aux artistes d'explorer "différentes manières d’examiner le lieu et de prendre soin d’une institution culturelle". Un bâtiment qui, au fil du temps, a gardé des traces indélébiles des passages des artistes, qu'elles soient physiques ou symboliques, et mises ici en exergue pour raconter une histoire, celle du Palais de Tokyo

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Notre corps va-t-il changer avec le climat ?

Par   Publié le 28 novembre 2022

Des nuits plus courtes, une vulnérabilité accrue à certaines maladies, et, pour les femmes, des perturbations tout au long de la vie hormonale. Voici quelques-unes des modifications que pourrait provoquer le dérèglement climatique.

Un couple de personnes âgées regarde la mer sous le soleil en se protégeant de la chaleur mais aussi du risque de seconde vague de Covid-19, à Nice, en août 2020.

Des nuits plus courtes, un mode de vie moins actif, une vulnérabilité accrue à certaines maladies, et, pour les femmes, des perturbations tout au long de la vie hormonale. Voilà quelques-unes des modifications qui guettent les habitants de la planète Terre dans le futur, en lien avec l’évolution du climat. Au-delà des effets immédiats des canicules et autres événements météorologiques extrêmes sur la santé, de mieux en mieux étudiés, les scientifiques se penchent désormais sur les conséquences à plus longue échéance du réchauffement climatique sur le corps humain, sa morphologie, son fonctionnement, et les comportements qui déterminent la santé comme le sommeil, l’activité physique…

Ils refusent de vivre en Ehpad et de perdre leur autonomie : ces retraités créent un habitat partagé

 Florence MALLÉGOL/NG   Publié le 

Choqués par les mesures sanitaires imposées en Ehpad pendant la crise du Covid-19 et plus globalement par les conditions de vie des personnes âgées en France, un groupe de retraités planche sur un habitat partagé en Occitanie. Ils souhaitent vivre tous ensemble dans une immense maison divisée en appartements. Chacun serait propriétaire de son logement.

Roland Bugat et Marie Clerivet, fondateurs de l’association Egregore, ont imaginé un habitat partagé en Occitanie pour les retraités qui refusent de vivre en Ehpad. Photo d’illustration.

Roland Bugat et Marie Clerivet, fondateurs de l’association Egregore, ont imaginé un habitat partagé en Occitanie pour les retraités qui refusent de vivre en Ehpad. Photo d’illustration. | SOFIA_SHULTZ_PHOTOGRAPHY / PIXABAY

Ils ne souhaitent pas habiter en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Ils ne comptent pas non plus « peser sur leur famille ». Un groupe de retraités a décidé de se mobiliser pour acheter une maison et la transformer en une petite colocation en Occitanie. Elle sera composée d’une dizaine d’appartements privés mais aussi de lieux de vie communs comme une salle de sport, une bibliothèque, une salle de projection et d’un grand jardin.