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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 26 septembre 2022

JOURNÉES NATIONALES DE L'EPFCL-FRANCE


26 ET 27 NOVEMBRE 2022

Maison de la Chimie
28, rue Saint-Dominique, 75007 Paris

QU'EST-CE QU'ON PAYE EN PSYCHANALYSE ?

Présentation du thème des Journées nationales 2022 par Marc Strauss

Il me faut d’abord remercier le Conseil d’Orientation de m’avoir offert la charge de nos prochaines journées annuelles, qui auront lieu à la Maison de la chimie. Ça ravira les nostalgiques, dont je fais partie en l’occasion. C’était devenu un « running gag » : depuis des lustres, à chaque fois que cherchions le thème pour les journées suivantes, je proposais l’argent et tout le monde riait. Maintenant que je ne fais plus partie des instances décisionnelles, on me propose le truc. Vous en convenez, j’aurais eu mauvaise grâce de faire la fine bouche...

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La différence des sexes existe-t-elle encore ?



28

OCTOBRE 2022 
De 18:30 à 21:00

Ecole Normale Supérieure 
45 rue d'Ulm
75005 Paris

Présentation de la rencontre

Sous l’effet d’un usage toujours plus radical du concept d’ «  identité de genre  », le sujet humain, que la science occidentale avait pensé sous les catégories du biologique, du social et du psychique, se voit progressivement menacé d’amputation de sa dimension biologique. La prise en compte de la «  différence biologique des sexes  » dans la caractérisation du sujet ne serait, à en croire ses critiques, qu’une opération de maintien de l’ordre social et reproductif dominant, un ordre nourri de significations imaginaires et de pratiques symboliques assurant la domination des hommes sur les femmes et des pratiques «  hétéronormées  » sur les sexualités minoritaires. Cet ordre, il serait urgent d’en déconstruire les attendus si nous voulons entrer de plain-pied dans le monde nouveau, celui des subjectivités libérées et des identités multiples librement associées par le sujet lui-même.

[...] Un anthropologue et deux historiens ouvrent le débat.

  • Maurice Godelier, anthropologue, médaille d’or du CNRS, est l’auteur d’une œuvre considérable discutée dans toutes les universités du monde.
  • Elisabeth Roudinesco, historienne de la psychanalyse, est l’auteur d’une étude récente sur les dérives identitaires. Son œuvre est traduite dans le monde entier.
  • Georges Vigarello, historien, est l’auteur d’une œuvre originale consacrée notamment au corps et à ses représentations, mais aussi à l’exploration des normes qui entourent sa domestication et sa libération.

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Conférence de Pierre DELION, Les constellations transférentielles Jeudi 20 octobre 2022 à 21h au local et sur Zoom

Soirée au local de la SPF et sur Zoom

Conférence du Collège pour la formation des analystes et la transmission de la clinique
Conférence ouverte à tous les membres et auditeurs libres

Discutants : Patrick BLAUWART, Marie PUC


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Lille : Journées d’études L’impasse sexuelle et ses fictions

15 octobre 2022 14 h 30 min – 17 h 00 min

« L’impasse sexuelle sécrète les fictions qui rationalisent l’impossible qu’elle démontre » (Lacan Télévision). Par « fictions » entendons les discours qui organisent le rapport de chacun aux corps et aux identifications sexuées (dans le vocabulaire de Lacan les jouissances et les semblants).

Dans un passé pas si lointain, il revenait aux traditions, et d’abord religieuses, de leur donner consistance. Les identités sexuées, tout comme le choix des partenaires, y étaient « naturellement » (divinement) programmés, et relevaient de l’évidence. Cela n’excluait évidemment pas toutes sortes de « déviances », plus ou moins tolérées. Il revient à Freud d’avoir remis radicalement en question ces évidences, de même que le caractère pathologique des dérives.

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LES JEUDIS DE L’A.P.M. " SEXE et SEXUALITÉ "


 







Cycle de conférences 2021 – 2023 

par Houchang Guilyardi et Geneviève Vialet-Bine

Aborder la Sexualité et en théoriser s’avère plus difficile qu’il n’y paraît, puisque même pour la Psychanalyse, dont elle est l’objet par excellence, elle se révèle constituer un objet de refoulement : paroles contraintes, formules en impasse et discours répétitifs président à la plupart des nombreux colloques qui lui sont dédiés.
 
Évitement du Réel, du Réel de la sexualité qui exalte l’humain autant qu’il le taraude, jusqu’à le rendre malade.
Réel de la sexualité au plus intime et au plus hétérogène, échappant au Sujet.


Santé : comment Monaco soutient-elle l’art-thérapie ?

MonacoTribune

Le Rocher, la Riviera & au-delà

30 septembre 2022

chpg-monaco

© CHPG Monaco

L’Association de Bienfaisance Eugenio Benedetti Gaglio collabore avec le Centre Hospitalier Princesse Grace, pour l’aider à développer cette thérapie alternative.

Du dessin, de la peinture, du collage, de la musique, de la photographie ou encore de la sculpture… Loin de se cantonner à une simple discipline, l’art-thérapie pourrait permettre d’utiliser la création artistique comme un moyen de « pénétrer les problématiques inconscientes de l’individu et le conduire à une transformation positive de lui-même », selon le site spécialisé Psychologies.com

La pratique n’est pas encore remboursée en France par la Sécurité Sociale, mais elle est prise en charge (totalement ou partiellement) par certaines mutuelles, au titre de thérapie alternative et médecine douce.

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Psychanalyse YETU N° 50 : L'éventail du sexe


Catherine Joye Bruno

ActuaLitté

Sans doute, dans l'érotique de l'époque, est-on enclin à penser que seul le genre a un éventail, ce qui d'ailleurs, au regard du trinôme masculin, féminin, neutre, se révèle décevant. L, G, B, T, ... n, certes enrichit la grammaire, mais la multiplication des genres, quel que soit l'intérêt des questions que pose une telle auberge espagnole, rate la raison qui fait qu'aucun alphabet n'est infini. "Parions donc sur l'éventail du sexe, dont le nombre de pales est innombrable, ou du moins non dénombrable, non pas au regard du nombre finalement restreint des comportements qu'il permet, ou ne permet pas, qu'au regard de la singularité inépuisable du franchissement, effectif ou seulement rêvé, du seuil de la virginité, dont nul ne peut s'exempter. 

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«Œdipe n’est pas coupable» de Pierre Bayard, lu par Anaëlle Nakache, élève en khâgne

par Anaëlle Nakache, élève en khâgne B/L  publié le 25 septembre 2022

Chaque semaine, une lectrice ou un lecteur chronique un coup de cœur littéraire. Aujourd’hui, une enquête pour rétablir l’innocence du personnage mythologique, qui n’aurait pas tué son père.

Dans Œdipe n’est pas coupable, Pierre Bayard choisit de creuser un mythe fondateur qui a donné lieu à de multiples interprétations et prolongements, particulièrement dans le domaine de la psychanalyse. Depuis l’Antiquité, Œdipe est accusé d’avoir tué son père Laïos. Ce meurtre est le fruit d’une malédiction lancée par Apollon sur Laïos pour le punir d’avoir violé Chrysippe, le fils du roi Pélops. Apollon condamne Laïos à être tué par son propre fils qui, une fois le meurtre commis, épousera sa mère, Jocaste. Professeur de littérature et psychanalyste, l’auteur s’intéresse à la responsabilité présumée d’Œdipe et entreprend de mener une enquête pour identifier le véritable coupable du meurtre de Laïos.

La France buissonnière : une rampe en Lego pour rouler sur le handicap

Frédéric Potet   Publié le 25 septembre 2022

A la rencontre de la France ordinaire. Le déambulateur d’Aurore Schroeder ne lui est d’aucune aide quand un obstacle se présente sur son chemin. S’inspirant d’une idée venue d’Allemagne, cette Sarthoise de 41 ans fait donc appel au don de briques colorées pour fabriquer des plans inclinés.

Un exemple de double rampe en Lego, construite en Allemagne, à l’initiative de Rita Ebel.


A Coulaines (Sarthe), Aurore Schroeder a lancé un appel au don afin de collecter des Lego. Des briques, des plaques, peu importe la couleur ou la taille, il lui en faut en quantité. Non pas pour construire un château fort ou un bateau de pirates, mais une rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite (PMR). Attributaire de l’allocation adulte handicapé (AAH), cette mère isolée de 41 ans se déplace avec un déambulateur depuis un an en raison d’une fibromyalgie. Franchir la porte de son appartement est devenu « une galère », explique-t-elle : un seuil de deux centimètres de haut l’oblige à soulever son cadre sur roulettes pour entrer et sortir de chez elle. La manipulation s’avère encore plus délicate avec des sacs de course. Un plan incliné l’aiderait grandement. Autant le fabriquer soi-même. Grand avantage des Lego : les assembler ne nécessite aucune notion de bricolage.

L’état de santé de la population en France à l’aune des inégalités sociale

Publié le 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) analyse et synthétise dans ce dossier les déterminants de l’état de santé en mobilisant les données les plus récentes, avec un focus sur les inégalités sociales et territoriales de santé. En ce qui concerne la santé mentaleune personne sur dix présente des symptômes évocateurs de troubles dépressifs en France métropolitaine en 2019 parmi les 15 ans ou plus, avec des écarts du simple au double selon le niveau de vie.

État de santé de la population : une évolution contrastée parcourue par de fortes inégalités

La population française est de plus en plus âgée et le sera davantage à l’avenir : 9 % de personnes sont âgées de 75 ans ou plus aujourd’hui, elles devraient être 16 % dans trente ans. L’espérance de vie continue de croître malgré une baisse conjoncturelle en 2020 du fait de l’épidémie de Covid-19, mais sur les dix dernières années sa croissance s’amoindrit. L’espérance de vie sans incapacité à 65 ans ralentit aussi mais progresse plus rapidement que l’espérance de vie à 65 ans. Les inégalités sociales de santé se manifestent dans l’apparition des maladies chroniques qui surviennent et touchent plus fréquemment les personnes aux faibles revenus. Des inégalités territoriales apparaissent en matière d’espérance de vie : celle-ci est plus faible dans le nord et l’est de la France métropolitaine ainsi que dans les cinq départements et régions d’outre-mer (DROM).

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Hôpitaux psychiatriques de jour : "Ça m’a sauvé la vie"

Publié le 29 septembre 2022

Aider les personnes en dépression, celles souffrant de crises d’angoisse sans pour autant les couper de contacts extérieurs, c’est un peu la philosophie des hôpitaux psychiatriques. Le Groupement des hôpitaux psychiatriques de jour a 50 ans. Comme tout ce qui concerne les soins psychiatriques et psychologiques, ils sont pris d’assaut ces dernières années également pour des patients très jeunes… C’est le cas d’Alinoë (28 ans), Jeanine (61 ans) et Killian (25 ans) que nous avons rencontrés.


L’état de santé de la population en France à l’aune des inégalités sociale

 Pascal SIMON  Publié le 

Quels sont les enjeux de la fin de vie ? Le thème sera au cœur d’une soirée de débats organisée mercredi 28 septembre 2022, à Rennes. C’est déjà complet. Les débats seront diffusés en différé sur internet.

La soirée dédiée aux enjeux de la fin de vie, organisée mercredi 28 septembre, à l’espace Bonne Nouvelle de la basilique Saint-Aubin, à Rennes, est déjà complète. « Nous avons enregistré 300 inscriptions, se réjouit le père Nicolas Guillou, délégué épiscopal à l’information du diocèse de Rennes et curé de la paroisse rennaise Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle qui accueille le colloque. C’est révélateur de l’intérêt que suscite le sujet ».

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dimanche 25 septembre 2022

Norvège : une expérience inédite en Europe pour traiter les troubles mentaux sans médicament

Publié 






Depuis l’ouverture d'unités psychiatriques "sans médicament" en Norvège, plusieurs centaines de patients ont pu réapprendre à vivre sans l'aide de psychotropes... Extrait du magazine "Nous, les Européens".

Une expérience a été lancée en 2017 dans l’hôpital psychiatrique de la ville de Tromsø, aux confins de la Norvège, en Laponie : traiter les troubles mentaux sans chimie. Son unité "sans médicament" ne ressemble à aucune autre. Elle compte six lits pour une équipe de 24 personnes et a accueilli une centaine de patients en cinq ans.

"Quand elles arrivent à l’unité, à peu près la moitié des personnes prennent des neuroleptiques. Je pense que la moitié d’entre elles a réussi ou est en train de réussir son sevrage", affirme la directrice de cette unité, Christine Nyquist, au magazine "Nous, les Européens" (vidéo). Après l’unité de Tromsø, quelques autres services "sans médicament" ont ouvert dans le pays.

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Aux assises du Nord, la «fille bien» et son bébé enfoui «dans un coin de la tête»

par Julie Brafman, Envoyée spéciale à Douai  publié le 24 septembre 2022 

Après avoir vécu «une grossesse cachée», Mallaury D., 26 ans, a tué son nouveau-né en 2017 en le jetant par la fenêtre, paniquée à l’idée d’être découverte par ses parents. Elle a été condamnée, ce vendredi, à six ans d’emprisonnement. 

Immobile sur son banc telle une statue en baskets dorées et blouse scintillante de strass, elle écoute les qualificatifs à la chaîne : elle est une «fille bien», une «fille sage», une «fille réservée», une «fille sans problème», un «amour de fille», une fille «14 /20 au collège», une fille «20 /20 en comportement». A la barre, il y a son frère avec l’accent du Sud, sa sœur avec celui du Nord, sa grand-mère chez qui elle réside pendant l’audience et qui restera dans la salle «parce qu’il faut bien la ramener le soir» ou encore ses parents qui ne lui parlent plus depuis un mois. Ses épaules s’affaissent lentement tandis que tous soulignent qu’ils n’ont «rien vu», «rien, rien, rien», ou alors à peine un «petit ventre». Mais «rien» en tout cas laissant présager le «drame» de cette nuit du 4 novembre 2017, qu’ils résument de cette même formule qui renferme tout l’incongru de la violence : «Elle a jeté son bébé par la fenêtre Devant la cour d’assises du Nord, Mallaury D., comparaît libre. Jugée pour «meurtre», elle a posé quelques jours de congé dans l’hôtel de luxe où elle est gouvernante. Sans mentionner que, peut-être, elle ne reviendra pas.

Hôpital de Béziers : "Nous avons besoin de bonnes conditions de travail"

 

Publié le 

Mobilisation, ce jeudi matin, devant l’hôpital biterrois.

Environ 80 personnes se sont rassemblées devant le centre hospitalier de Béziers ce jeudi 22 septembre au matin, à l’appel de la CGT et dans le cadre d’un mouvement national.

"On dénonce le manque d’effectifs et on demande des augmentations de salaire en fonction des qualifications, et surtout les effectifs nécessaires pour bien soigner", lâche Magali Laffaille, secrétaire CGT de l’hôpital de Béziers, ce jeudi, devant l’établissement de santé.

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samedi 24 septembre 2022

Les parents peuvent-ils protéger leurs enfants de la violence du monde ? La psychanalyste Claude Halmos vous répond

Publié le

« Le divan du monde ». Dans cette nouvelle chronique, la psychanalyste s’appuie sur vos témoignages et questionnements pour décrypter comment l’état du monde percute nos vies intimes. Et propose des pistes pour mieux vivre.


Protéger leurs enfants de la violence de la réalité, s’interposer entre l’horreur et eux est pour bien des parents une préoccupation majeure. Et elle est non seulement légitime, mais le signe d’un amour capable de prendre en compte leur sensibilité, leur fragilité, leur complexité.

Cette violence que ses parents redoutent peut surgir, pour l’enfant, de sa vie personnelle (familiale, scolaire ou périscolaire), mais elle peut lui venir aussi du bruit du monde ; surtout dans une période, comme celle que nous vivons, où il devient trop souvent assourdissant.

Bruit en Ukraine des bombes qui tombent sur les maisons et menacent les centrales nucléaires. Bruit, toujours hurlant dans la tête des victimes, et que l’ouverture du procès fait résonner plus fort encore, du camion tueur de Nice. Sifflement terrifiant des tempêtes.

Penser et agir dans un monde en feu

Par   Publié le 23 septembre 2022

Face au désastre écologique qui affecte désormais le quotidien et l’intimité de tous les contemporains, nombre d’intellectuels opèrent un « tournant géologique » afin de forger des récits capables de relever le défi climatique.

L’espace d’un été, le monde a basculé. Aucun coin de terre n’a échappé à sa saison en enfer. Chacun a pu ressentir le désastre au bord du balcon, percevoir l’apocalypse au bout du jardin, connaître la suffocation sur les routes en goudron. Et éprouver non pas le « printemps silencieux » documenté par la biologiste américaine Rachel Carson (1907-1964), alertée par la disparition du chant des oiseaux due aux pesticides, mais un été assourdissant, alourdi par un air plombant, asséché comme l’étaient les rivières et les torrents, jauni et craquelé comme le furent les pelouses et les champs.

Lionel Naccache, en toute discrétion

Vendredi 23 septembre 2022

Provenant du podcast

La science, CQFD

Notre cerveau est une salle de montage. ©Getty - PM Images

Résumé

Conversation avec Lionel Naccache, reconnu pour ses découvertes sur la mécanique de la conscience. Son approche se nourrit également des arts, de la philosophie, et des mathématiques pour tisser une thèse de la pensée subjective et porter une vision de ce qui nous relie directement au monde.


avec :

Lionel Naccache (Neurologue chercheur en neurosciences cognitives. Codirecteur de l’équipe “PICNIC - Neuropsychologie et Neuroimagerie fonctionnelle” à l’Institut du cerveau, Paris.).


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Santé : un Français récompensé pour avoir trouvé la cause de la narcolepsie et son traitement principal

Par Le Parisien avec AFP Le 22 septembre 2022 

La narcolepsie serait déclenchée par le virus de la grippe : c’est ce que soutient Emmanuel Mignot, chercheur à l’université de Stanford, en Californie. Une molécule, l’orexine, peut pallier les endormissements spontanés. Reste à affiner la formulation délivrant la bonne dose, au bon moment.

Le chercheur Emmanuel Mignot avec Watson, son chien narcoleptique. AFP/HO/Emmanuel Mignot
Le chercheur Emmanuel Mignot avec Watson, son chien narcoleptique. AFP/HO/Emmanuel Mignot

C’est une maladie « bizarre », « incroyable », mais aussi « dévastatrice », dont les patients atteints « souffrent terriblement ». Le Français Emmanuel Mignot, 63 ans, a consacré sa carrière à l’étude de la narcolepsie, jusqu’à en trouver la cause et permettre ainsi d’éclairer un peu l’un des grands mystères de la biologie : le sommeil.

Sa découverte lui vaut d’être aujourd’hui récompensé par un grand prix américain, le Breakthrough Prize, aux côtés du Japonais Masashi Yanagisawa, arrivé à des conclusions similaires au même moment. Grâce à ces recherches, des médicaments qui promettent de révolutionner le traitement de la narcolepsie et d’autres troubles du sommeil sont aujourd’hui en cours de développement. Les narcoleptiques -environ une personne sur 2000- ne peuvent s’empêcher de brutalement s’endormir en pleine journée. Certains sont également touchés par de soudaines paralysies temporaires (cataplexie).

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PARISIENNES CITOYENNES !

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Engagements pour l’émancipation des femmes (1789-2000)

Exposition du 28.09.2022 au 29.01.2023

L’exposition « Parisiennes citoyennes ! » nous entraîne dans une ambitieuse traversée historique, de la Révolution française jusqu’à la loi sur la parité, sur les traces des luttes que les femmes ont menées à Paris pour leur émancipation.

Pierre Michaud, 6 oct 1979 Marche des femmes, Groupe de femmes assises faisant le signe « féministe », 1979 
© Pierre Michaud / Gamma Rapho Graphisme : Atelier Pierre Pierre

Le musée Carnavalet présente une synthèse inédite sur l’histoire et la mémoire des luttes pour l’émancipation des femmes en se concentrant sur l’histoire des féminismes à Paris.

Aux côtés de certaines figures incontournables, d’Olympe de Gouges à Gisèle Halimi, une large place est faite aux Parisiennes moins connues ou anonymes : citoyennes révolutionnaires de 1789, de 1830, de 1848, Communardes, suffragettes, pacifistes, résistantes, femmes politiques ou syndicalistes, militantes féministes, artistes et intellectuelles engagées, travailleuses en grève, collectifs de femmes immigrées…

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L’art s’invite en psychiatrie

Par Paula Dayan-Perez   le jeudi 22 septembre 2022 

QUEBEC

Mme Strauss-Fillion pose avec son œuvre. (Photo : Le Soleil - Paula Dayan-Perez)

Communiquer aux autres nos pensées et émotions peut être un défi pour n’importe qui. Mais ça l’est encore plus si on vit avec des troubles de santé mentale. Des patients hospitalisés en psychiatrie à l’Hôpital Anna-Laberge à Châteauguay utilisent l'art pour se questionner et partager leur vécu. 

Que représente votre santé mentale à vous? Voici la question qui a été posée récemment aux usagers de l’unité de psychiatrie dans un atelier d’art thérapie. Leur tâche, c’était d’y répondre en illustrant leurs idées en peinture sur une tête de styromousse. Les résultats, exposés près de la cafétéria de l’hôpital, consistent en une douzaine de têtes coloriées, certaines portent aussi des mots et des objets.

L’œuvre de Maïlly Strauss-Fillion, qui est hospitalisée avec un diagnostic d’anorexie, représente une tête de femme aux cheveux bruns, les joues creuses et des cernes gris. Sous les oreilles, évidées à la cuillère et couvertes de peinture noire, on y voit des gouttes de sang. Une chaîne ensanglantée se dessine autour du cou.

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