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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 21 septembre 2022

«Les Enfants des autres», mater à réflexion

par Sandra Onana   publié le 20 septembre 2022

Porté par Virginie Efira et Roschdy Zem, le film de Rebecca Zlotowski, mélodrame raisonnable, campe une quadra qui s’attache à la fille de son compagnon tout en prenant conscience de la fin de sa propre fertilité.

D’emblée, les Enfants des autres est affaire de course contre la montre. Prof au lycée, Rachel file dans les couloirs à toute allure, cavale pour ne pas manquer ce cours de guitare où un homme l’attend. Plus tard, quand Ali l’embrasse à pleine bouche sur les marches du métro, son rouge à lèvres bave de partout. Sur cette image d’héroïne moderne, élancée, jonglant entre rôles publics et privés dans un tourbillon de blondeur hollywoodienne, un film commence. Pour la première fois, Rebecca Zlotowski joue avec la tradition du cinéma romantique de grand cru, précis et aérien.

Quels sont les nouveaux visages de la techno-lutte ?

Vendredi 16 septembre 2022

Provenant du podcast

Le Meilleur des mondes

En France, la "techno-critique" et la "techno-lutte" sont des termes de plus en plus fréquents. Qu'évoquent-ils exactement ? ©Getty - Robert DEYRAIL

Résumé

Alors que l'impact environnemental du numérique est désormais connu et que la condition des travailleurs de la "Gig Economy" fait l'objet de critiques de plus en plus vives, sommes-nous entrés dans une nouvelle ère de la techno-critique ? 


avec :

Isabelle Berrebi-Hoffmann (Sociologue), Fabrice Flipo (professeur de philosophie, membre du Laboratoire du Changement Social et Politique (Université Paris Diderot) et enseignant-chercheur en Grande Ecole à Institut Mines-Télécom), Fabien Benoit.


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A New York, les résultats catastrophiques des écoles juives hassidiques

Par   Publié le 21 septembre 2022

Des journalistes du « New York Times » ont révélé les résultats désastreux des établissements confessionnels de garçons à un test d’évaluation en mathématiques et en anglais.

Un passant, juif hassidique, marche devant une synagogue de Brooklyn, le 9 octobre 2020.

L’enquête a pris plus d’un an, les journalistes du New York Times (NYT) Eliza Shapiro et Brian Rosenthal ont mené plus de 275 entretiens, mais ils ont fini par s’attaquer à un immense tabou, les écoles juives hassidiques de New York. Cette communauté ultraorthodoxe de 200 000 membres, soit 10 % de la population juive de l’Etat, vit en vase clos dans certains quartiers de Brooklyn et dans la vallée de l’Hudson.

Psychologue : quand consulter, comment se passe une séance, différence avec un psychiatre

Écrit par  

Article réalisé avec l'intervention de Julie Scouppe, psychologue

Publié le 16/01/2022 

Diverses raisons peuvent pousser une personne à consulter un psychologue : des troubles anxieux et dépressifs, des difficultés relationnelles ou encore des traumatismes. Julie Scouppe, psychologue, nous explique tout ce qu'il faut savoir sur cette profession.

Quel est le rôle d'un psychologue ?

Un psychologue peut exercer dans différentes structures : les crèches, les commissariats, les hôpitaux, les maisons de retraite. Ce spécialiste permet de mieux comprendre son fonctionnement psychique et alléger le mal-être grâce à la mise en place d'une thérapie suivie. "Il existe plusieurs courants théoriques présentant chacun leur intérêt. Tout dépend de la formation du psychologue, de ses affinités avec certaines théories ainsi que des problématiques du patient", précise Julie Scouppe, psychologue. Avant d’ajouter : "mais au-delà de la technique utilisée, le plus important reste la relation thérapeutique. Elle se caractérise par le sentiment d’être écouté, compris, non jugé, en sécurité et en confiance." Un psychologue peut par exemple proposer une thérapie psychanalytique, travailler sur la guérison par l'acte de parole créée par Freud. Un psychanalyste non psychologue ou non psychiatre doit avoir été lui-même suivi une psychanalyse pour officier. C'est en fonction de ses spécialisations et des thérapies qu'il propose que vous pouvez choisir un psy.

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Le « doomscrolling », une habitude inquiétante pour la santé mentale des adolescents ?

Publié: 22 septembre 2022

Dès le réveil, sur le chemin du lycée, dans la file d’attente des magasins, dans le confort d’un canapé… la plupart des jeunes ont pour habitude de se jeter sur leur téléphone pour checker les notifications et les réseaux sociaux. Facebook, Instagram, TikTok… ils scrutent les faits divers et événements tragiques : images de la guerre en Ukraine, chiffres de la pandémie de Covid-19, réchauffement climatique…

Cette habitude porte un nom anglais, qui a émergé sur Twitter en 2018 : le doomscrolling, de « doom » qui signifie la chute, la fin ou l’effondrement et du verbe « scroll » qui définit l’action de faire défiler son écran numérique de haut en bas. Sa particularité repose sur la recherche et l’exposition intensive de sujets tristes et sombres, amplifiés par le scroll infini, sans pagination. En faisant une requête Google sur un portable, les utilisateurs n’ont en effet plus besoin de cliquer sur « page suivante ». Plus vous descendrez sur la page, plus les résultats s’afficheront d’eux-mêmes. Récemment, une étude menée par le site britannique Bupa, spécialisé dans la santé, révèle que les recherches Google liées aux angoisses matinales ont augmenté de 247 % en 2022.

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Pourquoi consulter un.e psychologue pour mon bébé ou mon enfant ?

 PARENTS

  

Le « réflexe psy » serait-il en train de se démocratiser ? Si certains parents ont encore du mal à l’envisager, d’autres n’hésitent plus à pousser la porte d’un.e psychothérapeute spécialisé.e auprès des bébés et des enfants. Le point.

En quelques secondes, c’est le mythe de l’enfant parfait qui s’écroule. « Pour le personnel de la crèche, mon bébé est "différent". Il a des excès de colère, tape les autres enfants sans véritable raison... J’ai pris rendez-vous chez un pédopsychiatre pour avoir des conseils », s'alarme Sophie, maman d'un petit Guillaume, sur le forum de Parents.

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Psychiatrie à Albi : "On a fermé l'unité Saint-Jean mais on a augmenté le nombre de lits par ailleurs"

Publié le 

Laurent Krajka, directeur de la Fondation du Bon Sauveur d'Alby, fait le point sur l'organisation de l'établissement et se veut rassurant alors que le manque de moyens en psychiatrie suscite des inquiétudes.

La fermeture en juin dernier de l'unité Saint-Jean, un des deux services d'hospitalisation sous contraintes de la Fondation du Bon Sauveur à Albi, suscite l'inquiétude des syndicats et d'acteurs judiciaires.

Laurent Krajka, directeur de l'établissement, explique la situation. "Les établissements hospitaliers ferment régulièrement des lits pendant la période estivale. Nous, on a voulu assurer la prise de congés de nos professionnels paramédicaux. Notre priorité était d'assurer les urgences psychiatriques, qui sont restées ouvertes. Et même si le service Saint-Jean a été fermé, on a augmenté le nombre de lits par ailleurs".

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mardi 20 septembre 2022

Témoignages «La blouse blanche n’est pas une cape de superhéros»: après l’attentat, la souffrance des soignants de Nice

par Mathilde Frénois, correspondante à Nice   publié le 20 septembre 2022

Ils témoignent au procès de l’attentat de 2016 ce mardi. «Libé» a rencontré des urgentistes et des personnels hospitaliers encore choqués, qui souffrent de stress post-traumatique et tentent de se reconstruire par divers chemins.

Le 14 juillet 2016, Daniel Navarro porte un encombrant sac à dos. Le long de la promenade des Anglais, alors que le feu d’artifice zèbre le ciel, il transporte tout un barda qui peut autant soulager un hématome que sauver un homme. Daniel Navarro est responsable du poste médical de la fête. L’urgentiste est mobile. Il va et vient, au gré du vent et des soins. «C’est de la bobologie, des malaises. En général, ça se limite aux affaires courantes, expose-t-il. C’est ce qui se passait ce soir-là, jusqu’à ce que le camion rentre dans la foule.» A la fin du feu d’artifice, le terroriste Mohamed Lahouaiej Bouhlel a tué 86 personnes et blessé plus de 400 autres. La fête familiale devient deuil national. Daniel Navarro est primo intervenant. Ce mardi, plusieurs médecins et un sapeur-pompier porteront la parole du personnel hospitalier à la barre du procès de l’attentat de Nice. Pas lui.

Covid-19 : la Haute Autorité de santé donne son autorisation à trois vaccins adaptés au variant Omicron

Le Monde avec AFP  Publié le 20 septembre 2022

A l’instar de l’accord de l’autorité européenne, l’avis de la HAS est favorable à l’utilisation en France des vaccins bivalents, qui ciblent autant la souche originelle du virus que son variant le plus diffusé.

La Haute Autorité de santé (HAS) a annoncé dans un communiqué, mardi 20 septembre, avoir donné son autorisation à l’utilisation de trois vaccins contre le Covid-19 adaptés au variant Omicron pour la nouvelle campagne de vaccination de rappel prévue à l’automne et couplée à celle contre la grippe.

Les délais à Pinel causent des maux de tête

NANCY MASSICOTTE   20 septembre 2022

QUEBEC

Les délais pour obtenir des expertises à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel ont causé des maux de tête dans le dossier d’Éric Drouin, au palais de justice de Trois-Rivières.

Les délais pour obtenir des expertises ne cessent de s’accumuler à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de sorte que des individus reconnus coupables de crimes doivent patienter pendant plusieurs mois avant de connaître leur sentence.

Le problème a encore causé des maux de tête ce lundi au palais de justice de Trois-Rivières dans le dossier d’Éric Drouin, reconnu coupable de crimes sexuels sur quatre mineures. Celui-ci est détenu depuis avril 2020. Le verdict de culpabilité a été prononcé au terme d’un procès en avril 2022. Trois mois plus tard, il était visé par une demande visant à le faire déclarer délinquant dangereux ou à contrôler. Au soutien de sa demande, la procureure de la Couronne, Me Catherine Lacoursière, avait invoqué le risque élevé de récidive, les antécédents judiciaires et les nombreuses infractions de sévices graves. Le juge Jacques Trudel avait accédé à cette demande non sans lui rappeler la longueur des délais pour obtenir un rapport d’évaluation de Pinel. Cependant, elle lui avait précisé qu’elle envisageait de réclamer une peine de plus de dix ans de prison.


Redon. L’hôpital est aussi un lieu culturel

Publié le 

Tout en remplissant sa mission de service public dans le domaine de la santé, l’hôpital de Redon (Ille-et-Vilaine) est également un lieu de culture puisque des expositions y sont organisées. Jusqu’au 30 septembre 2022, le rez-de-chaussée du bâtiment présente une exposition de photos réalisées par les patients de l’unité psychiatrie de l’hôpital de jour.

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Mazel Brouk

 L'habillage de la Chaîne | ARTE


Disponible :
Du 18/06/2022 au 17/06/2023

Cinq jeunes femmes françaises mais d'origines et de cultures allant du judaïsme à l'Islam se réunissent pour fêter l'enterrement de vie de jeune fille de leur amie commune. Dès les premiers instants, les différences culturelles se conjuguent pour rendre l'ambiance irrespirable. 

Mazel Brouk de Hanael (2021) - Unifrance




Nihal est une "enfant de la lune". Elle a une tolérance 0 aux UV. Elle raconte son quotidien !

15 sept. 2022 







Nihal est une "enfant de la lune". Elle a une tolérance 0 aux UV. Elle raconte son quotidien dans sa bulle qui, malgré les contraintes, ne l'empêche pas de profiter pleinement de sa vie !

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Vivre derrière les barreaux







Disponible : Du 19/09/2022 au 18/12/2022

En France et en Allemagne, des prisonniers racontent leur quotidien derrière les barreaux, tout en dénonçant les dysfonctionnements du système carcéral et en esquissant leurs rêves pour l’avenir.

En Allemagne comme en France, quelque 60 000 personnes vivent actuellement derrière les barreaux. Plus de la moitié récidive dans les trois ans qui suivent leur remise en liberté – un constat qui interroge la pertinence de notre système pénitentiaire. Relativement récent, le concept de prison s’est répandu au XIXe siècle, avec la volonté de ne plus punir par châtiments corporels et condamnations à mort, explique la chercheuse Annelie Ramsbrock. Alors que les prisonniers sont supposés réintégrer la société une fois leurs peines purgées, comment l’enfermement pourrait-il favoriser cette réinsertion ?

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"Souriez J’adore", Ariane Bergrichter croque des scènes de vie dans les bistrots, au Musée Art et Marge

Par Pascal Goffaux   18 sept. 2022

BELGIQUE









Le Musée Art et Marges présente une exposition monographique sous le titre un peu amène : Souriez j’adore. Ariane Bergrichter (1937-1996) a réalisé d’innombrables dessins à Bruxelles à la fin des années 80 et au début des années 90. Elle documente la ville et les lieux de sociabilité spontanée, car elle croque des scènes de vie dans les bistrots. Les dessins exécutés à la pointe Bic sont esquissés nerveusement sur des supports de " fortune ", des sous-bocks et des toutes-boîtes. La profusion des croquis révèle l’attention à l’autre, au peuple des invisibles : les serveuses, les ouvriers, les jeunes et les vieux. Elle dessine comme si elle prenait des notes pour ne rien oublier de la noblesse du Populaire.

[...]  Le sens de la vie

Ariane Bergrichter est née à Dresde en Allemagne de l’Est. Son père meurt quand elle a un an. Elle échappe au bombardement de sa ville natale en 45. Elle passe à l’ouest. Elle rencontre son mari. Le couple s’installe à Bruxelles. Elle donne naissance à deux enfants. Le couple se sépare après dix ans. Pendant cette décennie, elle exerce la profession de top-model. Tout lui sourit. Le divorce la prive de la garde des enfants. Elle continue à créer, à dessiner, à photographier. Elle connaît des crises d’asthme et des crises psychotiques. Elle est diagnostiquée paranoïaque. Elle entend des voix qui la harcèle, l’injurie. Elle meurt d’une septicémie à l’âge de cinquante-neuf ans, après dix ans d’angoisse




Le festival A Tours de Bulles s’intéresse à la schizophrénie

mercredi, 14 septembre 2022

Chaque année c’est la même chose : pour s’assurer une météo clémente le festival de BD A Tours de Bulles exige la présence d’un parapluie pour le dessin de son affiche. En général ça marche : on prévoit un grand soleil pour l’édition programmée en ce week-end du 17-18 septembre. En plus des dizaines d’auteurs/autrices en dédicace Place Châteauneuf, l’événement se déploie dans des lieux annexes comme Arcades Institute Place de la Monnaie pour une exposition avec table ronde en partenariat avec 37 degrés. 



Santé périnatale : l’agence Santé publique France tire la sonnette d’alarme


 



Par  et    Publié le 20 septembre 2022

L’agence nationale de santé publique rassemble pour la première fois bon nombre de données relatives à ce sujet, et relève une évolution préoccupante sur la décennie 2010-2019.

Une infirmière nourrit et soigne un nouveau-né dans le service de pouponnière et de soins intensifs de la maternité de Mayotte, à Mamoudzou, le 14 mars 2018.

Une « situation préoccupante de la santé périnatale en France ». Un ton assez alarmiste accompagne la publication par Santé publique France (SPF), mardi 20 septembre, d’un ensemble d’indicateurs concernant la santé périnatale – soit ce qui touche à la santé de la femme enceinte, du fœtus et du nouveau-né, de la grossesse au post-partum. En s’appuyant notamment sur les données de l’Insee, celles issues du codage des actes à l’hôpital et de résultats d’études diverses, l’agence nationale de santé publique offre une photographie inédite de l’évolution de la santé périnatale depuis dix ans, de 2010 à 2019.

Ehpad : les autorités sanitaires incapables de mesurer les maltraitances

Par     Publié le 06 septembre 2022

Des rapports internes au ministère de la santé dénoncent, en vain, depuis au moins 2018, les lacunes dans le suivi des maltraitances et des violences.

Des retraités mal soignés, malnutris, isolés… Les révélations sur les mauvais traitements infligés à des résidents d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) se sont multipliées depuis la publication en janvier du livre d’enquête du journaliste Victor Castanet, Les Fossoyeurs (Fayard, 400 pages, 22,90 euros), sur les dérives du groupe Orpea. Mais à quel point les maltraitances sont-elles répandues ? Combien des quelque 700 000 pensionnaires en Ehpad en ont été victimes ? A ce jour, les autorités sanitaires françaises ne sont pas en mesure de le dire.

Une inoculation psychologique pour contrer les « fake news »


 



Par   Publié le 20 septembre 2022

Le visionnage de courtes vidéos décrivant les procédés rhétoriques des infox pourrait limiter la diffusion de celles-ci sur les réseaux sociaux, suggère une expérience menée en laboratoire et en vie réelle.

Extrait de l’une des cinq vidéos présentant les mécanismes de désinformation et de manipulation.

Le 31 août, l’astronaute Thomas Pesquet a dû longuement expliquer sur Twitter que « bien sûr que oui, l’humain est allé sur la Lune pendant les missions Apollo », après que ses propos ont été déformés par des négateurs de la conquête par l’homme de notre satellite.

Enième illustration du fait que la désinformation en ligne continue d’être un problème sociétal majeur. Et ce, malgré la multiplication dans les médias de services de debunkers [de l’anglais debunk, « discréditer »], des journalistes qui, à l’image des Décodeurs du Monde, cherchent à vérifier des affirmations suspectées d’être fallacieuses. Comment trouver d’autres parades à ces « fake news » qui massivement se répandent sur les réseaux sociaux et, par ricochet, dans la société et les foyers ?

Delphine Horvilleur : "À partir du moment où nos identités sont simplifiées, l'autre devient un ennemi"

Vendredi 16 septembre 2022







Résumé

Delphine Horvilleur, rabbin, auteure de "Il n’y a pas de Ajar. Monologue contre l’identité" (Grasset), est l'invitée du Grand entretien de France Inter.


En savoir plus

Dans son livre "Il n'y a pas de Ajar. Monologue contre l'identité", Delphine Horvilleur imagine un fils à Émile Ajar, nom sous lequel Romain Gary a écrit. Ce fils s'appelle Abraham et elle lui fait raconter son histoire. "C'est une façon de se demander de qui on est les enfants. Dans nos obsessions identitaires, il y a beaucoup de gens qui pensent qu'on est ce que nos naissances, nos ethnies, nos parents, nos filiations ont fait de nous mais dans ce texte, je suggère qu'on n'est pas juste les enfants de nos familles. On est bien souvent les enfants des livres qu'on a lus, des histoires qu'on nous a racontées, des fictions qui ont été les nôtres, celles qu'on nous a confiées et celles qu'on a inventées pour nous-mêmes", explique l'auteure. "En inventant un personnage qui s'appelle Abraham Ajar, je suggère qu'on est les enfants cachés de tous ces récits."

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« Laisse quand même des affaires ici » : les parents en manque de leur grand

Ils ont tout fait pour aménager au mieux le premier studio de leur enfant parti faire ses études loin de chez eux. Et ils sont désormais envahis par la nostalgie devant son ancienne chambre laissée vide.

La rentrée étudiante de l’automne a une face cachée. Chaque étudiant qui part s’installer, c’est une chambre d’enfant qui se vide. Chaque chambre d’enfant qui se vide, ce sont des parents qui ne savent pas quoi faire de leur mélancolie. « Le départ de ma fille aînée m’a brisé le cœur. C’est supposé être naturel, cette horreur ? écrit Frédéric Beigbeder dans son dernier livre, Un barrage contre l’Atlantique (Grasset). Je ne laisserai personne dire que le départ d’un enfant adulte du foyer familial est autre chose qu’une catastrophe. »

Ille-et-Vilaine : Céline et son fils Killian écrivent un livre sur les troubles autistiques

Publié le 

Céline Leutellier et son fils Killian ont édité, à compte d'auteur, un livre sur les troubles autistiques et schizophréniques intitulé Maman a dit Bande de nuls.

Céline Leutellier sera accompagnée, le temps de la dédicace, par sa sœur Véronique qui l’a toujours soutenue

Céline Leutellier sera accompagnée, le temps de la dédicace, par sa sœur Véronique qui l'a toujours soutenue ©Le Journal de Vitré

« Mon fils a été détecté autiste à sa rentrée en maternelle », se souvient avec consternation Céline Leutellier. En classe, il était renfermé, malheureux et en grande souffrance. « Killian était à part, il ne comprenait pas les consignes », reconnaît-elle. Son interrogation ? « Il était gai à la maison. »