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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 24 avril 2020

Stay healthy !

Publié le 22/04/2020




Le silence est d’or et la parole est d’argent…mais par temps de Covid-19 la parole est surtout productrice de gouttelettes, plus nombreuses encore quand il y a postillons ! Ces gouttelettes sont autant de vecteurs potentiels dans la transmission interhumaine des virus, tout particulièrement du SARS-CoV-2. Parler, c’est émettre des sons mais aussi une infinité de particules liquides de volume variable qui peuvent facilement abriter un virus : les plus grosses tombent rapidement sur le sol, mais le devenir des autres est plus imprévisible. Ces dernières peuvent subir une légère déshydratation au contact de l’air et se réunir sous la forme de groupuscules se comportant comme un aérosol, ce qui élargit leur champ d’action...

Ce que les coronavirus font au système nerveux

Publié le 21/04/2020




De nombreuses infections virales induisent des atteintes neurologiques de type encéphalite, encéphalopathie toxique, lésions démyélinisantes aiguës tardives (Michalicova et al., 2017, Wright et al., 2008), infections des macrophages, de la microglie ou des astrocytes à fonction immunitaire dans le SNC (Al-Obaidi et al., 2018, Soung et Klein, 2018). Le SARS-CoV-2, agent pathogène de l’actuelle pandémie est le septième CoV connu pouvant infecter les humains ; les six autres sont le HCoV-229E, le HCoV-OC43, le HCoV-NL63, le HCoV-HKU1, le SARS-CoV et le MERS-CoV (Corman et al., 2019).

États-Unis.La pandémie fait naître une nouvelle chorégraphie urbaine

THE NEW YORK TIMES - NEW YORK
Publié le 
Des piétons dans Fort Greene Park, à Brooklyn, le 31 mars 2020. Angelo Silvio Vasta/The New York Times
Distanciation sociale oblige, une façon très réglée de se mouvoir dans la rue a fait son apparition, s’émerveille dans le New York Times une spécialiste de la danse.

Un jour, avant la pandémie, je me trouvai au milieu d’une foule d’individus, moitié fébriles moitié inconscients, s’acheminant vers l’escalier mécanique de la station de métro West Fourth Street, à Manhattan, en pleine heure de pointe. L’accès était bloqué par un amas de gens qui avaient les yeux rivés sur leur téléphone portable et qui, lorsqu’ils ont enfin daigné s’engager sur l’escalator, ont décidé de rester plantés à gauche. S’est alors ensuivie une cohue indescriptible.
Sur un escalier mécanique, on reste à droite et on laisse passer les gens à gauche, telle est la chorégraphie du quotidien urbain. Je me suis donc retrouvée à indiquer aux gens où stationner et quand se mettre en mouvement. Alors que le bas de l’escalator commençait à reprendre forme, j’ai remarqué qu’un principe d’organisation similaire était à l’œuvre un peu plus haut. Et j’ai reconnu la voix d’Ori Flomin, danseur, professeur et chorégraphe. Nous apercevant l’un l’autre, nous nous sommes mis à rire. “Évidemment, a-t-il lancé, c’est nous qui dirigeons les gens dans l’espace !”

jeudi 23 avril 2020

Ehpad : les morts, les familles et le mur du silence

Des établissements d’hébergement pour personnes âgées ont tardé à communiquer le nombre de morts dû au coronavirus et à informer les familles de l’état de santé de leurs proches. Certaines ont déjà porté plainte.
Par  et  Publié le 23 avril 2020
Devant l’Ehpad La Riviera, du groupe Korian, à Mougins (Alpes-Maritimes), le 3 avril.
Devant l’Ehpad La Riviera, du groupe Korian, à Mougins (Alpes-Maritimes), le 3 avril. SEBASTIEN NOGIER / EPA
La sonnerie du téléphone tire Sébastien Lévêque de son sommeil. Embrumé par la fatigue, l’ouvrier de 40 ans décroche. Il est 8 heures ce samedi 28 mars. Au bout du fil, une aide-soignante de la Rosemontoise, à Valdoie (Territoire de Belfort), la maison de retraite où vit son père Bernard depuis six ans, lui annonce sa mort dans la nuit, suspicion de Covid-19.
« J’ai à peine eu le temps de reprendre mon souffle qu’elle a enchaîné sur les pompes funèbres. Que je devais les contacter en urgence pour faire enlever son corps, elle avait l’air pressée de s’en débarrasser. »

La transplantation de microbiote fécal, une nouvelle approche thérapeutique pour les patients schizophrènes avec troubles dépressifs ?

Univadis

Par Agnès Lara   20 avril 2020

À retenir

. Un lien de plus en plus clair apparaît entre déséquilibre du microbiote intestinal et troubles dépressifs.
. De nombreux arguments plaident en faveur d’une dysbiose intestinale chez les patients schizophrènes souffrant de dépression.
. Plus radicale et probablement plus durable que les probiotiques, la transplantation de microbiote fécal ouvre de nouvelles perspectives chez ces patients, avec une balance bénéfice/risque qui semble favorable au regard des traitements standards actuels.

Coronavirus : avec les équipes mobiles chargées de casser les chaînes de contagion jusqu’au sein des familles

REPORTAGE « Le Monde » a suivi une équipe de la Pitié-Salpêtriêre qui intervient au domicile de personnes potentiellement contagieuses au Covid-19 pour les tester et leur proposer des solutions d’isolement.
Par   Publié aujourd’hui le 23 avril 2020

Lorsque Mme L. a vu débarquer dans son salon Hélène, Camille et Jean-François dans leurs « pyjamas bleus » d’hôpital, surblouses, gants et masques sur le visage, elle ne s’est pas vraiment détendue. Hors de question que sa petite famille (quatre enfants) se fasse tester au Covid-19. Et surtout pas elle.

« Je déteste l’hôpital, les prises de sang… Alors qu’on me fasse un prélèvement dans la narine, ce qu’il y a de plus délicat, quelle angoisse ! » Déjà, elle n’avait « pas dormi de la nuit » après avoir appris de son mari qu’il avait vu récemment son oncle et sa tante, et que tous les deux étaient contaminés. « Notre fils aîné s’est mis à pleurer et a crié : “Papa, si tu as ramené ça à la maison... !” » Pour en avoir le cœur net, le père a appelé le centre « Covisan » de la Pitié-Salpêtrière, dans le 13e arrondissement à Paris.


Covisan, c’est le dispositif qu’expérimente l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à partir de quatre sites pilotes. Lancé mercredi 15 avril à la Pitié-Salpêtrière, il est désormais également testé à Bichat (18e) et Louis-Mourier à Colombes (Hauts-de-Seine), et depuis le 22 avril à Avicenne à Bobigny. Robert-Debré (19e) et l’Hôtel-Dieu (4e) doivent le rejoindre en fin de semaine.

Si les résultats sont jugés probants, il sera étendu à l’ensemble de l’Ile-de-France et a vocation à essaimer partout dans le pays. Il préfigure une nouvelle stratégie face à la pandémie. Les mesures de distanciation sociale et de confinement ont atteint leur limite pour endiguer la progression de l’épidémie. Il s’agit désormais de casser les chaînes de transmission en identifiant et en isolant les personnes potentiellement contaminantes – et dont l’état ne nécessite pas une hospitalisation – jusqu’au sein des familles. Une façon de préparer le déconfinement du 11 mai en évitant une deuxième flambée.

Le 21 avril, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, une équipe de bénévoles Covisan part pour une intervention à domicile.
Le 21 avril, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, une équipe de bénévoles Covisan part pour une intervention à domicile. RAFAEL YAGHOBZADEH POUR « LE MONDE »

Les psychologues en renfort au CHSF



Publié le 21 avril 2020 

L'unité de psychologie clinique s'est réorganisée pour intervenir dans les services COVID de l'hôpital de Corbeil-Essonnes, directement auprès des malades mais aussi auprès des familles. Pour cette mission particulière, l'équipe bénéficie du renfort apporté par 4 psychologues volontaires qui exercent en temps normal dans les secteurs de psychiatrie adultes et infanto-juvéniles. 
L'unité de psychologie clinique a la particularité d'intervenir dans tous les secteurs d'hospitalisation COVID. Elle se déplace au chevet des patients qui manifestent des troubles liés à l'anxiété. Au-delà du soutien psychologique, ces visites permettent de faire le lien avec l'entourage, les psychologues assurant le relais et transmettant des messages. En cas d'aggravation ou de décès, les familles peuvent compter sur l'appui de cette équipe.
Des psychologues accessibles facilement

LYON : OPÉRATION COUP DE POING AU VINATIER



Mardi 21 Avril 2020




Plusieurs syndicats s'opposent à la fermeture d'une unité supplémentaire dans l'hôpital psychiatrique.

"Stop à la violence institutionnelle", "Vinatier en colère", "moins de lits, plus de morts" : les pancartes se sont multipliés ce mardi sur une façade d'un des bâtiments du centre hospitalier du Vinatier.

L'opération a été menée par la CGT et FO, qui revendiquent "une centaine de personnels" pour dénoncer la fermeture d'une unité de l'hôpital psychiatrique.

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Epidémie de Covid-19 : l'Institut Pasteur sort les chiffres

Le 22/04/2020

RADIOGRAPHIES DU CORONAVIRUS, LA CHRONIQUE par Nicolas Martin

Sciences |Chaque jour, Nicolas Martin, producteur de La Méthode scientifique, fait un point sur l'avancée de la recherche sur le coronavirus. Il revient aujourd'hui sur l'étude épidémiologique présentée hier par l'Institut Pasteur sur l'ampleur de l'épidémie en France.
Le 11 mai, la France comptera environ 5,7% de personnes infectées au niveau national.
Le 11 mai, la France comptera environ 5,7% de personnes infectées au niveau national. Crédits : da-kuk - Getty
L’Institut Pasteur a présenté mardi 21 avril une étude épidémiologique sur l’ampleur de l’épidémie en France.
C'est une étude forcément intéressante en ce qu'elle propose un modèle de dispersion de l'épidémie, et qu'elle montre quels ont été les effets des mesures de confinement et vous avez certainement déjà entendu que ces effets ont été copieux. 
Quelques chiffres intéressant qui aident à rationaliser pour commencer : seules 2,6% des personnes infectées sont hospitalisées, et 0,53% meurent, avec d'importantes variations de ce taux de mortalité qui est au plus haut, chez les plus de 80 ans de 8,3%, contre seulement 0,001% chez les moins de 20 ans. L'âge moyen des personnes hospitalisées est de 68 ans, celui des décès de 79 ans et plus de 8 décès sur 10 surviennent chez les plus de 70 ans. Par ailleurs, la mortalité est un peu plus élevée chez les hommes, 60% contre 40 pour les femmes.
Comment ont été obtenus ces chiffres ? Il faut avant tout préciser qu'il s'agit d'un modèle. Ce n'est pas le résultat d'une étude épidémiologique d'ampleur sur l'ensemble de la population, à l'image de celle qu'est en train de réaliser en Allemagne le Max Planck Institute sur 100 000 citoyennes et citoyens allemands.

Parfois un stress post-traumatique pour les parents d’enfants hospitalisés en USIN

Publié le 21/04/2020


Un état de stress post-traumatique [ESPT] peut affecter des parents dont l’enfant a été hospitalisé dans une unité de soins intensifs néonatale [USIN]. Les effets de cet état sur la parentalité et sur le développement de l’enfant ont été bien décrits. Les facteurs médicaux qui y contribuent ont, en revanche, été peu abordés jusqu’à présent.

Le CH Henri-Laborit propose une consultation psychiatrique Covid-19 en langue des signes

Publié le 22/04/20
Le centre médico-psychologique (CMP) Signes du CH Henri-Laborit à Poitiers (Vienne, lire notre article) propose une cellule d’accompagnement psychologique à destination des personnes sourdes qui souhaitent disposer d'une aide dans le cadre de la crise du coronavirus et du confinement. Cette écoute prend la forme de consultations en langue des signes pour tout adulte et adolescent de plus de 12 ans présentant des difficultés et des troubles psychiques. La cellule est ouverte les lundi, jeudi et vendredi de 9 heures à 17 heures et le mardi de 9 heures à 12 heures.

Vidéo-[COVID-19] Accompagnement psychologique par le CMP Signes ...

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Emmanuelle Deleplace

Coronavirus : le confinement en hôpital psychiatrique

Fichier:France Bleu Mayenne logo 2015.svg — Wikipédia
Par 
Confinement oblige, dans les services de psychiatrie, les patients ne peuvent plus recevoir de visites, ni participer à leurs activités de groupe. Pour les soignants, ils faut doser, entre contraintes sanitaires et tolérance, pour ne pas que l'équilibre précaire ne vole en éclats.
Le confinement en hôpital psychiatrique
Le confinement en hôpital psychiatrique © Maxppp - .
Le confinement est pénible pour tout le monde, mais, plus ou moins. Les gestes barrières, les distanciations sociales, on a parfois du mal à s'y conformer. Mais, pour certains d'entre nous, c'est encore plus difficile. C'est le cas dans les services de psychiatrie. Les patients ne peuvent plus recevoir de visites, ni sortir en permission, ni même participer à leurs activités de groupe, si importantes pour leur équilibre psychique. Les soignants doivent doser, entre l'obligation de la prévention et une certaine tolérance, le risque étant que le précaire équilibre, ne vole en éclats. 

"la distanciation sociale, c'est totalement impossible"

Maxime est infirmier au SPAL, le Service Psychiatrique Adultes de Laval. Chaque jour, il doit répéter aux patients, les gestes simples, qu'ils sont souvent incapables de réaliser. "Le lavage des mains, raconte-t-il, il faut le répéter, le refaire, encore et encore, c'est indispensable. Mais la distanciation sociale, c'est tout bonnement impossible"! 


Psychiatrie et confinement : 2,5 M de patients en souffrance

Handicap.fr
 • Par 
L'Académie nationale de médecine alerte à son tour sur les "conséquences de l'épidémie sur les malades mentaux (sic) et les soins psychiatriques". Selon elle, elles sont "majeures" et "alarmantes". Pour quelles raisons ?

Y-a-t-il urgence à venir au secours de la psychiatrie en cette période confinée ? L'Académie de médecine semble le penser puisque, le 21 avril 2020, elle se fend d'un communiqué pour déplorer sur une situation « alarmante » qui pourrait avoir des conséquences « majeures ». Elle fait ainsi écho de l'appel au secours d'une centaine de médecins qui, dans une tribune publiée le 8 avril dans Le Parisien, s'inquiétaient du sort des 2,5 millions de personnes prises en charge en psychiatrie (article en lien ci-dessous). « Ce sont les grands oubliés de la crise », avait martelé Marion Leboyer, directrice de FondaMental, fondation dédiée aux pathologies mentales.

Coronavirus : Après le confinement, « on craint de devoir gérer une seconde vague psychiatrique »

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INTERVIEW Alors que depuis un mois les urgences psychiatriques sont en baisse, le Dr Raphaël Gourevitch qui dirige le centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA) basé à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, craint un afflux de patients dans les semaines à venir

Rupture de traitement, anxiété et idées suicidaires liées au confinement. Alors que pendant un mois les urgences psychiatriques ont été délaissées par les patients, le Dr Raphaël Gourevitch qui dirige le centre psychiatrique d’orientation et d’accueil (CPOA)*, basé à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, s’inquiète de voir arriver dans les semaines à venir une vague de patients en rupture de traitement ou particulièrement affectés par la période que nous traversons.

Depuis le début du confinement, avez-vous constaté un afflux de patients qui peinent à gérer cette période ?


Étonnamment, c’est plutôt l’inverse qui s’est produit. Lors de l’annonce des mesures de confinement, nous étions dans l’expectative ; on pouvait s’attendre, dans ce contexte de stress généralisé, à un déferlement de patients vers les urgences psychiatriques. En réalité, chez nous, le nombre de patients a été réduit de deux tiers au cours des quatre premières semaines. D’ordinaire, on voit environ une trentaine de patients chaque jour, on tourne aujourd’hui plutôt à dix. Et nous avons des retours similaires un peu partout.

Dans un hôpital psychiatrique de Marseille, la crainte de "l'effet cocotte-minute"

AFP      Publié le 
Dans un hôpital psychiatrique de Marseille, la crainte de
"Le remède ne doit pas être pire que le mal, il faut éviter l'effet cocotte-minute": à l'hôpital psychiatrique marseillais de Valvert, le confinement pour lutter contre le coronavirus a poussé les soignants à se réinventer, sans renier leurs principes d'ouverture.
Derrière son masque à fleurs fait maison, Stéphanie Toy-Riont, psychiatre, résume le dilemme: "Du jour au lendemain, le collectif soignants-soignés devenait dangereux. L'inverse de ce que nous défendons depuis toujours !"
Avec ce coronavirus qui fait des dizaines de milliers de morts à travers la planète, le monde extérieur est devenu un danger potentiel pour les patients alors que l'établissement multiplie habituellement les passerelles, fier de son concept d'hôpital ouvert.
Gestes barrières, distanciation sociale, fin des permissions de sortie pour les patients, interdiction des visites familiales: depuis plus d'un mois, aux Tilleuls comme aux Lavandes, aux Cèdres et dans la dizaine de pavillons éparpillés parmi les pins, le coronavirus a tout bousculé, même si aucun cas n'a été détecté jusqu'à présent.

Aux Hôpitaux de Saint-Maurice, on prend soin des SDF atteints du Covid-19

Par Marine Legrand    Le 21 avril 2020
 Saint-Maurice, mardi. Antonio, 52 ans, sans-abri atteint du Covid-19, est confiné dans cette chambre dans cette unité dédiée aux SDF ayant le coronavirus.
Saint-Maurice, mardi. Antonio, 52 ans, sans-abri atteint du Covid-19, est confiné dans cette chambre dans cette unité dédiée aux SDF ayant le coronavirus.  LP/Marine Legrand

Antonio (le prénom a été modifié) a le souffle court. Ce SDF de 52 ans atteint par le Covid-19 cherche l'air derrière son masque chirurgical. Mais, désormais, l'homme est entre de bonnes mains. Il est arrivé lundi aux Hôpitaux de Saint-Maurice dans l'aile qui vient d'être aménagée spécialement pour recevoir des sans-abri touchés par le coronavirus.
Comme les dix autres SDF malades accueillis actuellement, il est confiné dans une chambre, sous la surveillance bienveillante d'une douzaine de personnels de la Croix-Rouge. C'est cette association qui a été choisie par l'Etat pour gérer l'unité, créée dans une aile désaffectée de psychiatrie.

Suivi infirmier quotidien

« C'est bien que cet endroit existe, confie Antonio. Bon, il y aurait bien quelques travaux de rénovation à faire. Et je m'ennuie un peu, alors j'ai lessivé les fenêtres pour m'occuper. »

La Pass d'Angoulême veille au suivi des plus précaires malgré la crise sanitaire

Publié le 21/04/20


La permanence d'accès aux soins de santé du CH d'Angoulême et tous les acteurs du territoire de Charente restent mobilisés pour assurer le suivi des publics précaires. La crise sanitaire a permis d'accroître encore les coopérations et d'innover.
Depuis plus de quinze ans, la permanence d'accès aux soins de santé (Pass) du CH d'Angoulême (Charente) assure le suivi des publics précaires. Ces années d'expérience lui permettent d'assurer, avec l'ensemble des acteurs du territoire, un bon maillage dans la lutte contre le Covid-19. Au cœur de la crise sanitaire aussi, la Pass fait preuve d'une importante faculté d'adaptation.

La consommation d’alcool chez les jeunes en France

Publié le 07/08/2019




C. COGORDAN,
Paris
Les enquêtes réalisées au collège et au lycée, ainsi que le baromètre santé adulte donnent une image des consommations d’alcool chez les jeunes et des facteurs influençant ces consommations. Chloé Cogordan fait le point sur les données disponibles aujourd’hui.

Les collégiens : l’enquête HBSC 2014 (1)

HBSC (Health Behaviour in School-Aged Children) est une enquête internationale réalisée tous les quatre ans depuis 1982, sous l’égide du bureau Europe de l’OMS, dans 41 pays ou régions, essentiellement européens. La France y participe depuis 1994 et le pilotage de l’enquête est assuré par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). L’enquête est auto-administrée, strictement anonyme et est menée en classe sous la responsabilité d’un enquêteur formé. La dernière édition a eu lieu en 2014.

Aimeriez-vous faire un bébé à un robot ?

LES 400 CULS

 
Entrer dans l’utérus d’une créature artificielle ? Voir comment le sperme humain “épouse” un ovaire synthétique ? Laval Virtual vous propose de vivre cette expérience en direct aujourd’hui. A 11h20, pendant une heure, rencontrez une des créatrices de ce dispositif.
La proposition peut sembler incongrue. Il s’agit, de plonger en pensée dans les bras d’un ovaire géant (comme si l’on était réduit à la taille d’un spermatozoide), puis de se fondre en lui, et de se démultiplier en cellules proliférantes, jusqu’à former un embryon. Après quoi, sortir à l’air libre… en rampant le long d’un goulot. But : « renaître », mais pas dans n’importe quelle peau : dans celle d’un hybride humain-robot. Au Japon, l’expérience est menée depuis 2019 sous des formes sans cesse changeantes. Elle est proposée par l’équipe Internal Space, affiliée à l’Institut de sciences et de technologies (JAIST). Composée de six chercheurs-euses, cette équipe s’est donnée pour but de « promouvoir l’entente et l’harmonie avec les robots ». Il s’agit de lutter contre l’influence délétère des films de SF-catastrophe – 2001 l’Odyssée de l’espace, Terminator ou Alien – qui présentent toujours le robot comme l’équivalent d’un Golem fou.
Dangereuses les machines ?

Dangereuses les machines ? Pas du tout. Au Japon, le message se veut rassurant et les médias serinent que « les robots sont des amis ». Depuis au moins 25 ans, il ne passe pas un jour sans qu’un article répète la leçon : grâce aux robots, les humains se sentent moins seuls. Ca fait de la compagnie. Il n’est d’ailleurs pas innocent que les robots japonais soient souvent développés avec l’air enfantin, fragile ou vulnérable, suivant des principes contraires à ceux qui prévalent ailleurs. Dans la plupart des laboratoires à travers le monde, les recherches s’appuient sur le principe néolibéral du robot performant : les ingénieurs entendent faire des copies optimisées de l’humain, des copies qui, disent-ils, pourraient très vite surpasser l’original.