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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 12 mars 2020

Coronavirus : une "check-list" pour organiser la prise en charge des patients en MSP

| 11.03.2020


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GARO/PHANIE

Alors que la Direction générale des soins (DGS-ministère) a diffusé le week-end dernier des lignes directrices pour la prise en charge en ambulatoire des patients Covid-19 sans signe de gravité, les représentants des pôles et maisons de santé d'Avec Santé (ex FFMPS) ont à leur tour diffusé des recommandations en début de semaine. Il s'agit d'une "check list" de questions à destination des MSP (voir infographie) afin que les professionnels de la structure s'organisent dans l'information et l'accompagnement des malades en ambulatoire. « L'expérience des MSP peut aussi servir aux Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) lorsqu'elles existent », précise le président d'Avec Santé le généraliste Dr Pascal Gendry, installé en Mayenne.
« L’équipe coordonnée pluriprofessionnelle s’organise pour accueillir les malades en salle d’attente, pour baliser le parcours de soin au sein de la MSP, pour se protéger, pour renseigner les personnes en amont de la consultation, pour organiser les visites à domicile qui vont vite devenir une énorme charge de travail, pour se coordonner avec le service des maladies infectieuses ou l’hôpital référent » indique le communiqué. 
Le bureau d'Avec santé a également créé une adresse mail crise.sanitaire@avecsante.fr afin de recueillir les demandes générales des équipes de soins primaires « et si besoin, les transmettre aux autorités sanitaires ». Un webinaire est également organisé demain jeudi 12 mars à 13 h 30 pour répondre aux interrogations des professionnels sur le Covid-19. 

Hygiène de vie, information adaptée, maintien du tissu social… : l'OMS appelle à préserver la santé mentale face à la Covid-19

PAR 
COLINE GARRÉ - 
 
PUBLIÉ LE 11/03/2020



Crédit photo : AFP
« Je reçois dans mon cabinet des patients extrêmement angoissés qui décompensent sur le plan psychiatrique à cause de la psychose sociale autour du coronavirus », alertait ce 11 mars au standard de France Inter (vers la 16e minute) une généraliste, non sans pointer la responsabilité des médias et du gouvernement. 
Comment ne pas céder à la panique ? Et rassurer les patients ? L'Organisation mondiale de la santé (OMS) met en ligne des guidelines pour protéger le bien-être mental et psychologique au temps du coronavirus, qui s'adressent aux soignants, aux directeurs de structures sanitaires, à ceux qui travaillent auprès des jeunes enfants ou des personnes âgées, ou encore à la population générale.

Institut du cerveau : dix ans de recherche et des avancées en neurosciences

PAR 
ELSA BELLANGER - 

PUBLIÉ LE 11/03/2020



Crédit photo : S. Toubon
Dix ans après son ouverture sur le site de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) semble avoir rempli son pari de devenir une « plateforme pour les chercheurs » dans le domaine des pathologies neurologiques et psychiatriques.

mercredi 11 mars 2020

Et si on changeait d'angle

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Un livre qui permet de poser, avec humour, un nouveau regard sur l'éducation des enfants.







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Les traitements médicamenteux au long cours en psychiatrie en question ?

La belle affaire, enfin ! Une étude de neuro-imagerie canadienne montre que le traitement antipsychotique par olanzapine (le "zyprexa" largement prescrit) réduit l’épaisseur corticale dans les deux hémisphères. Peut-être va-t-on commencer à s'interroger sur les effets secondaires réels des traitements psychotropes et leur utilisation extensive
"Réduction du volume cérébral sous antipsychotiques au long cours"....
Tel est le titre d'un article d'un site médical de référence, qui rend compte d'une étude publiée dans le JAMA  Psychiatrie[1] le 26 février 2020.
Maintenant que les NEUROLEPTIQUES - j’ai toujours banni et me suis révolté régulièrement dans toutes les interventions que j’ai pu faire, de cette saloperie de signifiant, "les antipsychotiques", imposé par les laboratoires pharmaceutiques et repris sans discernement par une foultitude de psychiatres « modernes »- désolé de cette phrase proustienne-, donc que les neuroleptiques sont prescrits depuis une vingtaine d’années à des doses qui nous faisaient hurler dans les années 70 et 80, et dans des indications de plus en plus extensives, dans les états dépressifs résistants par exemple, les pathologies obsessionnelles, etc... sous l'influence des conseils judicieux de ces mêmes laboratoires. 
Sans jamais interroger le niveau transférentiel de la relation !!! 
Aaah j’ai osé le mot « Transfert » ! 
Horreur, ce mot qui fait référence aux processus inconscients, - l’Inconscient ? Mais ça n'existe pas !!! Encore une élucubration de cette théorie psychanalytique qui est utilisée par des charlatans, qui ne pensent qu’à s’enrichir et abuser de leurs patients... 
Mais quand y aura-t-il des publications et des statistiques à propos des morts liés aux neuroleptiques, les fausses-routes dues à certains effets secondaires, et j’en passe... Qui aura le courage de se lancer dans ce recensement-là ? 
Et bien sûr je balaye immédiatement et d’avance tous ceux qui me diront que les neuroleptiques sont utiles !

Tu seras mère ma fille

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De la Première Guerre mondiale à nos jours, le statut de la femme n'a cessé d'évoluer entre amour, interdictions, sexualité, douleur de l'accouchement, domination masculine, instrumentalisation et progrès médicaux, sociaux et politiques. Les femmes, en effet, ont mené bien des combats dans un monde dominé par les hommes et sont les actrices incontournables de la grande histoire de notre pays. Mais les femmes sont-elles totalement libres un siècle plus tard ? Ce documentaire, riche et émouvant, rappelle la place de la femme et l'héritage précieux et fragile qu'elle porte.

réalisé par : Camille Ménager, Bruno Joucla


À Saint-Cyr, les personnels de l’hôpital psy expriment leur malaise

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Par Sylvie MONTARON

Manifestation à l’hôpital psychiatrique de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Photo Progrès /S.M
« Durant 7 années, j’ai eu ce qu’on appelle la boule au ventre lorsque je devais voir ma cadre. Je n’ai jamais été soutenue ni considérée dans ma fonction malgré mes efforts de remise en question et d’élaboration, ou du soin apporté aux patients. J’ai souvent été méprisée, humiliée et ignorée, victime de la malveillance de cette personne, soutenue par l’institution », raconte une éducatrice ayant travaillé au sein de structures hospitalière et extra-hospitalière de l’hôpital psychiatrique de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or.
Comme cette éducatrice, plusieurs membres du personnel de cet établissement expriment un profond malaise sur leurs conditions de travail actuelles au sein de cet établissement. Au-delà des difficultés financières et d’effectifs, communes à la psychiatrie publique, ils dénoncent « un management violent et omnipotent de la gouvernance de l’hôpital ». Et c’est pour demander à « travailler en sécurité et en confiance », qu’ils ont participé à une journée de mobilisation organisée par la CGT ce mardi 10 mars sur le site de l’hôpital.
En début d’après-midi, ils étaient, selon le syndicat, plus de 160, « toutes catégories confondues, à pénétrer dans le « château » abritant la direction pour demander un entretien avec le directeur, Jean-Charles Faivre-Pierret, mais ce dernier leur avait proposé un rendez-vous uniquement en matinée. « Il n’y a pas de dialogue social », déplore Pierre Chatelet, permanent de la CGT.

mardi 10 mars 2020

Coronavirus : Véran assouplit les règles de la téléconsultation, les syndicats inquiets

Amandine Le Blanc
| 09.03.2020



L’Ordre des médecins et plusieurs syndicats de médecins libéraux avaient laissé entendre que face à la situation sanitaire exceptionnelle liée au coronavirus, une discussion devait avoir lieu entre les partenaires conventionnels pour assouplir provisoirement l’avenant 6 qui régule les règles de la téléconsultation.
Le nouveau ministre de la Santé Olivier Véran a décidé de prendre les devants en annonçant hier soir, à l'issue d'un conseil de Défense, un changement des règles.

La démobilisation totale Le coronavirus aura-t-il raison de notre modernité ?



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Anne-Sophie Moreau 05/03/2020 

Avec le confinement induit par le coronavirus, c'est l’idéal même de notre civilisation moderne qui est mis en pièces, à savoir le mouvement. Finis les voyages, et le libre-échange qui rythmaient l’économie mondialisée. Et ce n’est qu'un avertissement : quelle catastrophe mettra fin, comme dirait Peter Sloterdijk, à la « mobilisation totale » de nos sociétés productivistes ?

Ne bougez plus. Restez chez vous, et n’en sortez plus : c’est tout ce que les gouvernants trouvent à conseiller aux fiévreux inquiets et aux voyageurs imprudents. En entreprise, on tente de limiter les déplacements inutiles et de favoriser le télétravail. Les rendez-vous lointains sont annulés, les projets d’envergure reportés. Au point de mettre en péril les sacro-saints marchés : fin février, les bourses mondiales avaient connu leur pire chute depuis la crise de 2008. Malgré les risques qu’elle fait peser sur l’économie mondiale, il semble n’y avoir qu’une seule politique valable face à la pandémie de coronavirus : celle du confinement. Mais pourquoi la perspective de devoir rester cloîtrés nous angoisse-t-elle tant ? Et suffira-t-elle à nous faire prendre la mesure de la menace qui pèse sur notre civilisation 

Réduction du volume cérébral sous antipsychotiques au long cours

Univadis

Par Agnès Lara    2 mars 2020

À retenir

Chez des sujets atteints de dépression psychotique et en rémission, une étude de neuro-imagerie canadienne montre que le traitement antipsychotique par olanzapine réduit l’épaisseur corticale dans les deux hémisphères par comparaison au placebo sur une durée de 36 semaines.

Selon les auteurs, ces nouvelles données doivent être prises en compte dans la balance bénéfices/risques lorsque la prescription de ces molécules est envisagée et qu’il existe des alternatives thérapeutiques, en particulier chez les sujets âgés.

Néanmoins, le fait qu’une réduction du volume cortical soit également observée sur les cerveaux de patients sous placebo et en rechute (donc seulement liée à l’activité de la maladie) par rapport aux patients traités par olanzapine est en faveur d’un maintien du traitement antipsychotique lorsque la maladie est active.

Stade 3 du coronavirus ? : "on travaille déjà à flux tendu" s'inquiète un infirmier en Mayenne

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Par 

En Mayenne, c'est l'hôpital de Laval qui est l'établissement de référence pour la gestion de l'épidémie. Le personnel soignant se tient prêt à faire face malgré les nombreuses difficultés qu'il dénonce depuis des mois.
Hôpital de Laval
Hôpital de Laval © Radio France
On s'approche du stade 3 de l'épidémie de coronavirus. Le gouvernement pourrait, devrait l'annoncer dans la semaine. Le personnel soignant, qui travaille déjà à flux tendu, est en première ligne. Chez nous, c'est l'hôpital de Laval qui est l'établissement de référence mais il est possible, à court terme, en fonction de l'évolution de la maladie, les deux autres centres hospitaliers du département soient, à leur tour, mis à contribution. Et le contexte actuel n'est pas vraiment favorable. Les blouses blanches dénoncent, depuis des mois, leurs conditions de travail qui se détériorent, le manque de moyens humains et matériels, la fermeture de lits. 

Coronavirus en Afrique du Sud : polémique entre gouvernement et infirmiers

Texte par :Noé Hochet-BodinPublié le : 
Entrée de l’hôpital de Weskoppies de Pretoria, en Afrique du Sud. (Image d'illustration)
Entrée de l’hôpital de Weskoppies de Pretoria, en Afrique du Sud. (Image d'illustration) REUTERS/Siphiwe Sibeko

Le coronavirus s’installe encore un peu plus en Afrique du Sud. Quatre nouveaux patients ont été testés positifs, ce lundi 9 mars, portant à sept le nombre total de cas dans le pays. Le gouvernement se veut pourtant rassurant.
En Afrique du Sud, les sept personnes testées positives au coronavirus revenaient du même voyage en Italie. De ce fait, plusieurs dizaines de personnes ont alors été placées en quarantaine pour tenter de stopper l’hémorragie. Les écoles, elles aussi, ont commencé à fermer par mesure de précaution. Le ministre de la Santé a cependant appelé au calme et assure que tout est sous contrôle.

Accès aux soins : Jeunes psychiatres et psychologues sont-ils prêts à collaborer ?

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Par SOPHIE COUSIN  09/03/2020
Depuis la parution du rapport de l'Igas le 7 février dernier sur la prise en charge coordonnée des troubles psychiques, les réactions sont plutôt favorables. Mais la perspective d’une collaboration renforcée entre psychiatres et psychologues autour du patient fait ressurgir des questions enfouies.
Jeunes psychiatres et psychologues se connaissent-ils suffisamment bien pour travailler en réseau autour du patient ? Que pensent les psychiatres d’une possible généralisation du remboursement des consultations de psychologues ? La formation actuelle des psychologues est-elle adaptée ?
Autant de questions soulevées par le récent rapport IGAS. Après notre article du 17 février, les réactions ont été nombreuses sur Twitter. De nombreux lecteurs psychologues ont ainsi été passablement excédés de voir leur formation ainsi dénigrée par le responsable du syndicat des psychiatres français (SFP). Nous avons eu envie de donner la parole aux jeunes psychiatres et psychologues pour savoir s’ils étaient prêts à collaborer et à quelles conditions.

Une question qui arrive un peu tard…

« Je trouve ça vraiment dommage qu’on ne se pose pas la question de l’accès aux psychologues que dans un moment de pénurie de psychiatres. Partout en Europe, la question s’est posée à un moment de réflexion plus globale. On a besoin des psychiatres ET des psychologues évidemment », souligne Gladys Mondière, psychologue et coprésidente de la fédération française des psychologues et de psychologie (FFPP).
De leur côté, les représentantes de l’association des jeunes psychiatres et addictologues (AJPJA) indiquent que l’AJPJA débat régulièrement de cette question de collaboration renforcée. « Lors de nos journées d’octobre 2018, nous avons insisté sur l’importance d’un travail collaboratif et sur la co-construction du parcours de soins des patients. Dans le public, la collaboration psychiatres-psychologues fonctionne déjà bien, dans le libéral c’est moins le cas », indique Marine Lardinois, vice-présidente de l’AJPA.

Une méconnaissance des compétences des psychologues

« Dans ma région (Hauts-de-France), les psychiatres sont débordés et je suis un peu étonnée qu’ils n’adressent pas davantage de patients vers les psychologues.

Je pense que c’est dû en partie à une méconnaissance du travail des psychologues. Nous pouvons passer d’une thérapie brève à une thérapie plus analytique et c’est ce qui fait toute la richesse de notre métier », souligne Marie Foulon, 28 ans, psychologue libérale, installée depuis quatre ans à Cautiches (59), dans une zone sous-dotée en psychiatres.

Un avis partagé par l’AJPJA : « le rapport IGAS pose la question de la prescription de séances de psychothérapie et derrière, celle de la connaissance des différentes thérapies par le prescripteur. Il y a une nécessité pour les médecins généralistes et les psychiatres de s’acculturer aux différentes thérapies pour mieux les prescrire », estime Juliette Salles, secrétaire générale de l’AJPJA.
Cette méconnaissance semble concerner également de nombreux patients : « les patients qui arrivent à mon cabinet ne connaissent pas forcément la différence entre psychiatres et psychologues. De plus, ils ont souvent une appréhension à aller chez le psychiatre, notamment par crainte de se voir prescrire d’emblée un traitement médicamenteux », ajoute Marie Foulon.