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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 17 février 2020

Le cœur au ventre : immersion chez un couple de collectionneurs d’art brut

LE SURICATE MAGAZINE

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Anaïs Staelens   16 février 2020

BELGIQUE

Vue d’ensemble coll. Oster ©photo Annabel Sougné/Art et marges musée
Vue d’ensemble coll. Oster ©photo Annabel Sougné/Art et marges musée
Entrer dans l’univers d’un collectionneur d’art brut, tel est le sujet de la nouvelle exposition du musée Art et Marges intitulée Le cœur au ventre.

Dans l’intimité d’un couple de collectionneurs

Cette exposition immersive amène le visiteur à la rencontre du couple de collectionneurs Marion et L. Oster. Rapprochés par leur passion pour un art qui sort des sentiers battus, ils rassemblent leurs collections pour n’en faire qu’une qu’ils agrandissent au fil du temps. Pour Le cœur au ventre, le couple a amené ses œuvres ainsi qu’une partie de son mobilier d’appartement de Lyon jusqu’au musée Art et Marges de Bruxelles.
Appartenant à l’art africain, haïtien, brut, naïf, vaudou ou encore religieux, les œuvres forment un ensemble hétéroclite harmonieux duquel on ressent toute l’affection que ses propriétaires leurs portent. Pour L. Oster, l’action de collectionner l’art lui permet de se sentir plus vrai, d’être chamboulé par l’art, une émotion un peu forte, tribale et primale. Le plus important pour Marion, elle-même artiste, c’est le dialogue, l’échange entre les collectionneurs et l’œuvre ou l’artiste.
Lubos Plny, coll. Oster, ©photo Annabel Sougné/Art et marges musée
Lubos Plny, coll. Oster, ©photo Annabel Sougné/Art et marges musée

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Fléau : huit personnes sur dix à Brown-Séquard en raison de la drogue synthétique

Accueil
BY PATRICK HILBERT   17 FÉVRIER 2020

ILE MAURICE

À l’hôpital Brown Sequard, le nombre de cas liés à la drogue synthétique est monté en flèche.
Le nombre d’admissions à l’hôpital psychiatrique Brown-Séquard pour des problèmes liés aux drogues synthétiques atteint des chiffres record, soit huit admis sur dix. Les travailleurs sociaux tirent la sonnette d’alarme.
En ce début d’année, 80 % des admis à l’hôpital psychiatrique Brown-Séquard, à Beau-Bassin, le sont pour des problèmes liés à la drogue synthétique. Celle-ci est moins chère et encore plus dangereuse que les drogues dites classiques et fait des ravages.
Alors qu’en 2016, seules 33 % des personnes admises l’étaient pour des problèmes de drogue synthétique, en début d’année, ce chiffre est passé à 80 %, comme l’a révélé la doctoresse Ameenah Sorefan, cheffe de service de psychiatrie au centre de santé mentale Brown-Séquard à la MBC jeudi. « L’année dernière, le chiffre n’était que de 50 % », devait-elle préciser.
Même constat au niveau de la police où le nombre de cas liés à la drogue synthétique est monté en flèche. De 5 en 2013, il est passé à 1 099 l’année dernière, constate l’Anti Drug and Smuggling Unit.

Rapport publie en 2017

« Dans notre rapport, nous avions mis en garde contre ce phénomène », avance Sam Lauthan, travailleur social et assesseur de la commission d’enquête contre le trafic de drogue. Dans son rapport, rendu public en juillet 2017, la commission avait tiré la sonnette d’alarme sur l’ampleur que pourrait prendre le trafic de drogue synthétique.

Contraception : un nouvel outil pour aider les femmes à mieux la choisir

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15/02/2020

Pour renforcer l’information concernant la contraception auprès des femmes, l'agence Santé Publique France a décidé d'étoffer son site choisirsacontraception.fr, avec un nouvel outil permettant à ses utilisatrices de se renseigner de manière plus personnelle grâce à un ensemble de questions. Avec à la clé la possibilité de savoir quel contraceptif correspond le mieux à chacune.

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© iStock
Pilule, implant, stérilet hormonal ou au cuivre, anneau vaginal... quelle contraception me convient le mieux ? Pour les femmes qui se posent cette question, l'agence Santé Publique France met à disposition le site choisirsacontraception.fr, qui traite de tous les aspects liés à la contraception, de manière simple et pédagogique. Celle-ci propose désormais, au-delà de ce site de référence, un nouvel outil validé par les professionnels de santé pour fournir une information personnalisée sur la contraception. Son but : informer sur les différentes méthodes existantes et leurs adéquations par rapport aux attentes de chaque femme, et diffuser les informations déjà présentes sur le site sous une forme nouvelle.
Conçu pour être consulté sur mobile, celui-ci demande de répondre des questions organisées en trois parties : « Moi » (sexe, âge, nombre de partenaires, méthodes de contraception déjà utilisées), « Mes préférences » (en termes d’efficacité, de régularité et modalité de prise) et « Ma santé » (antécédents médicaux personnels et familiaux, prise de médicaments, consommation de tabac...). Une fois le questionnaire terminé, l’outil classe les contraceptifs selon trois catégories, à savoir « les plus adaptés », « les possibles » ou « les contre-indiqués probables ». Enfin, pour chaque moyen de contraception, les points positifs et négatifs sont expliqués, et un renvoi vers la fiche descriptive sur le site est disponible.

Napoléon sur le divan : première psychanalyse de l’Empereur...

AgoraVox le média citoyen
par rosemar (son site)
jeudi 13 février 2020

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Lors du Festival de la Biographie, à Nîmes, Dimitri Casali a présenté son tout dernier livre "Napoléon sur le Divan" première psychanalyse de l’Empereur comme s’il s’allongeait sur le divan… avec toutes ses facettes : les plus obscures comme les plus lumineuses, bref l’homme comme vous ne l’avez jamais vu...
Dimitri Casali rappelle d'abord qu'il a été professeur d'histoire en Zone d'éducation prioritaire, pendant 10 ans :
"J'ai cette envie de transmettre l'histoire au plus grand nombre et surtout aux jeunes qui n'y ont pas accès.... vous savez, aujourd'hui, l'histoire tombe en désuétude... il y a une véritable répulsion que les moins de 18 ans éprouvent envers l'histoire, et mon âme de professeur d'histoire en ZEP est complètement scandalisé par ce fait...
J'ai écrit aussi de nombreux manuels scolaires, et ce livre "Napoléon sur le divan" présente ma façon d'apprendre l'histoire, c'est à dire comme disait Hérodote, l'histoire, c'est avant tout des histoires... c'est raconter des histoires..." 
Dimitri Casali rappelle à l'occasion qu'il a été l'élève de Jean Tulard, le plus grand spécialiste napoléonien :
"Il a toujours su raconter l'histoire... Je me souviens de ses cours à la Sorbonne : c'était extraordinaire quand il nous faisait Robespierre, il n'hésitait pas à monter sur sa chaise et à déclamer les discours de Robespierre, d'une manière unique... et hélas, cette manière d'enseigner l'histoire part en lambeaux, a disparu aujourd'hui.

La plupart des historiens sont des spécialistes et l'histoire est devenue ennuyeuse et poussiéreuse."

« À l'hôpital psychiatrique, il faut du personnel qualifié et stable »

centre presse banniere officielle

15/02/2020

POITIERS 
Les participants ont imaginé un parcours de santé pour dénoncer la financiarisation de la santé.
Les participants ont imaginé un parcours de santé pour dénoncer la financiarisation de la santé.
(Photo Patrick Lavaud)

Le côté festif, on le met de côté, souffle Éric Plat, secrétaire général du syndicat CGT du Centre hospitalier Henri-Laborit. Car, ce vendredi matin, au rassemblement organisé devant l'hôtel de ville de Poitiers, la musique ne suffit pas pour dissiper le malaise ressenti par les agents après la mort d'une collègue infirmière en psychiatrie, victime d'une agression par un patient à l'hôpital du nord Deux-Sèvres à Thouars.

« On veut considérer la psychiatrie comme un service somatique du CHU mais la prise en charge de la psychiatrie, c'est basé sur la relation de confiance et pour cela, il faut du personnel qualifié et stable », décline le responsable syndical. 


Le Ghana cherche à combler son déficit de psychiatres

Intellivoire

Publié le 15 février 2020

le manque de psychiatres
Une femme est examinée par un psychiatre du Corps médical international dans une clinique mobile située au PK3, en République centrafricaine Crédit photo: © Patrick Meinhardt / International Medical Corps

Le Ghana a pris des mesures pour combler le manque de psychiatres dans le pays, a déclaré le directeur général (PDG) de la Mental Health Authority Akwasi Osei.
Dans une interview avec Xinhua, le psychiatre en chef a déclaré qu’il était essentiel de combler le fossé, car le nombre de patients en santé mentale a dépassé 20 000 à travers le pays.
Les autorités s’emploient à former davantage de psychiatres pour assurer une répartition équitable des ressources médicales, mais le déficit persiste.
«Le Ghana devrait avoir pas moins de 100 psychiatres pour une population de 30 millions d’habitants, mais nous n’en avons que 39», a déclaré Osei.




"Vent de folie" salle Max-Havart

"Vent de folie" salle Max-Havart

Publié le 

La compagnie des Têtes plates a transformé la salle Max-Havart en clinique des Coquelicots en présentant la pièce Vent de folie en psychiatrie.

Dans la salle d’attente du professeur Hansky, éminent psychiatre à la clinique des Coquelicots, deux patients attendent et s’interrogent sur les motifs de leur présence dans les lieux.

Deux-Sèvres. Après la mort de leur collègue, l’onde de choc s’est répandue au-delà de l’hôpital

Publié le 



Le décès de l’infirmière de l’Unité de psychothérapie du Centre hospitalier Nord Deux-Sèvres affecte la profession qui réclame notamment depuis plusieurs mois une amélioration des conditions de travail.

Au lendemain de l’agression qui a coûté la vie à une infirmière de 31 ans, de l’Unité de psychothérapie du Centre hospitalier Nord Deux-Sèvres, l’onde de choc s’est répandue bien au-delà du microcosme local.
Sandrine Fournier, secrétaire de l’Union départementale CGT 79 à l’hôpital de Niort, ne peut s’empêcher d’évoquer l’émotion qui affecte les collègues de l’infirmière, la direction de l’établissement et la profession. Il s’agit d’un acte violent sur lequel je ne souhaite pas communiquer. Une enquête est ouverte. À son terme, nous pourrons en conclure des choses. Nous sommes peinés pour les familles. La psychiatrie est un service à risques. Nous le savons. On peut être confronté tous les jours à la violence. Mais on ne peut pas imaginer venir au travail et mourir de la sorte en accomplissant son devoir. Au-delà d’une colère légitime mais maîtrisée, Sandrine Fournier rappelle que la profession manque de moyens humains.


Orthorexiques cherchent traitement désespérément

Slate.fr

Lola Collombat — 
Derrière le prétexte de l'alimentation bien-être peut se cacher un phénomène qui ressemble à s’y méprendre à un trouble du comportement alimentaire (TCA). | Thought Catalog via Unsplash

Le régime de Louise est irréprochable. Dans la cuisine de son petit studio angevin, gâteaux, pizzas ou sauces grasses n'ont pas droit de cité. Pour cette trentenaire, la malbouffe, c'est «malsain», voire «impur»: depuis l'enfance, elle a éliminé radicalement les aliments trop sucrés, trop salés et trop gras de ses repas. Ses amies jalousent son mode de vie «healthy», qui correspond pile-poil à ce que vantent les influenceurs bien-être ou sportifs sur les réseaux sociaux. Pourtant, derrière cette exemplarité, la jeune femme souffre de ce qu'elle qualifie de «vraie névrose». Elle est atteinte d'orthorexie –du grec «ortho» (droit) et «orexis» (appétit), un phénomène qui ressemble à s'y méprendre à un trouble du comportement alimentaire (TCA).

Crimes et délits sexuels : «Faut que tu te bouges, que tu te soignes»


Dans l’établissement pénitentiaire flambant neuf, ni miradors ni filins anti-hélicoptère  : ici, la population pénale présente «un degré de dangerosité modéré».
Dans l’établissement pénitentiaire flambant neuf, ni miradors ni filins anti-hélicoptère  : ici, la population pénale présente «un degré de dangerosité modéré». Photo Albert Facelly pour Libération



Dans la prison de Riom, dans le Puy-de-Dôme, où la majorité des «longues peines» ont commis des infractions sexuelles, un suivi psychologique est mis en place. Le but : aider les condamnés à prendre conscience de leurs actes et prévenir la récidive.

Au loin, un horizon ondulé et verdoyant. Celui dessiné par la cime du puy de Dôme, volcan majestueux et endormi, dans le ciel bleu d’un matin d’hiver. Voilà le paysage que peuvent observer les «longues peines» de la prison de Riom, en Auvergne-Rhône-Alpes, depuis la fenêtre de leur cellule individuelle. Une «chance», à en croire le taxi qui nous dépose devant l’établissement pénitentiaire flambant neuf, en périphérie de la ville de 19 000 habitants. Ni miradors ni filins anti-hélicoptère : ici, la population pénale présente «un degré de dangerosité modéré», écrivait le Contrôleur général des lieux de privation de liberté à l’été 2017 dans un rapport de visite de cette prison inaugurée un an et demi plus tôt.
Derrière les murs, entre 550 et 650 détenus au total : de la maison d’arrêt, où sont affectés séparément les hommes et les femmes en attente de leur procès ou condamnés à moins de deux ans de prison, au centre de détention où sont placés les condamnés à plus de deux ans d’enfermement. Lors de notre visite, ils étaient 162 - uniquement des hommes - dans ce quartier. Parmi eux, plus de la moitié sont des «auteurs d’infraction à caractère sexuel» (AICS). Autrement dit des violeurs, des pédocriminels, des pères ou beaux-pères incestueux, des détenteurs d’images pédopornographiques… Et pour cause, Riom est l’un des 23 établissements pour peine (sur 96) labellisés dans leur prise en charge et rattachés à un établissement de santé afin d’assurer un suivi psychologique et médical adapté. Alors que 12 000 condamnations pour crimes et délits sexuels sont prononcées chaque année, selon la Fédération française des centres de ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (Criavs), comment sont suivis ceux que leurs codétenus traitent de «pointeurs» ?

L'intelligence artificielle pour se sentir moins seuls sur Mars

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MIT TECHNOLOGY REVIEW (CAMBRIDGE (MASSACHUSETTS))

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Des agences spatiales et des entreprises planchent sur le développement d’une intelligence artificielle capable d’identifier les émotions des astronautes et d’y répondre avec empathie. L’objectif : améliorer les longues missions d’exploration spatiale à venir.
Les astronautes font partie des individus les plus en forme du monde, physiquement et psychiquement. Ils sont entraînés à rester calmes même en cas de danger de mort et peuvent travailler avec une extrême concentration pendant de longues périodes.
Néanmoins, vivre, travailler et dormir dans un espace confiné avec les mêmes personnes pendant des mois ou des années serait stressant même pour la plus solide des recrues. Les astronautes doivent également gérer les contraintes physiques propres au séjour dans l’espace – entre autres la microgravité, qui grignote les masses osseuse et musculaire, provoque un déplacement de fluides infligeant une pression douloureuse sur la tête et les autres extrémités du corps et affaiblit le système immunitaire.
Un assistant doté d’une intelligence artificielle (IA) capable de percevoir les émotions humaines et de réagir avec empathie, voilà peut-être la solution, en particulier pour les futures missions vers Mars et au-delà. Il pourrait anticiper les besoins de l’équipage et intervenir si sa santé mentale semblait en péril.