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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 20 février 2020

Où le stress prénatal conduit aux troubles de la personnalité

Publié le 18/02/2020




Alors que diverses recherches avaient déjà souligné « des associations entre un stress prénatal et le développement subséquent de troubles psychotiques, anxieux ou dépressifs », des travaux analogues ne semblaient pas encore avoir été menés pour mettre en évidence une association possible entre un stress prénatal et des troubles ultérieurs de la personnalité.

Cette lacune est désormais comblée par une étude longitudinale, réalisée sur une vaste cohorte de 3 626 enfants nés en Finlande (entre juillet 1975 et juin 1976). Les auteurs ont utilisé des modèles de régression logistique pour examiner les relations éventuelles entre un stress maternel en période prénatale (rapporté par la mère elle-même lors des rencontres pour le suivi de la grossesse) et des troubles de la personnalité chez la progéniture.

Après une licence de psychologie, l’orientation délicate des « sans master »

Moins d’un étudiant sur deux en licence 3 de psychologie obtient une place en master dans cette discipline. Ils peuvent néanmoins s’orienter vers d’autres parcours.
Par  Publié le 20 février 2020
En juin dernier, alors qu’elle terminait sa licence de psychologie, Mélissandre a postulé à quinze masters dans cette discipline très demandée. « Je me disais que, comme ça, je pourrais avoir le choix entre plusieurs propositions. » Mais, de choix, l’étudiante toulousaine n’en a eu aucun. « J’ai vu les refus s’égrener, jusqu’au début du mois de juillet, où ma dernière demande a elle aussi été rejetée, raconte la jeune femme de 21 ans. Certes, je n’avais pas des notes étourdissantes, mais j’avais un projet professionnel précis, inscrit dans le domaine des troubles alimentaires. Je travaillais même dans une association spécialisée dans la boulimie et l’anorexie. »
Après ces multiples refus, Mélissandre peine à rebondir. « Ces candidatures m’avaient pris beaucoup d’énergie et se soldaient par de la frustration et du doute », se souvient-elle. Dépitée, elle cherche « un peu tout et n’importe quoi », pour ne pas se retrouver sans activité à la rentrée. Elle tombe finalement sur une offre en service civique : un poste dans une association qui lutte contre les inégalités scolaires dans un collège du Havre. Elle est acceptée. « Aujourd’hui, je retrouve peu à peu la confiance qui m’avait quittée. Je pense à retenter un master en psycho l’année prochaine. Ou bien un master en métiers de l’enseignement. »

La Cour de cassation condamne des propos visant des personnes à raison de leur identité de genre

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par Claire Lamy   le 21 janvier 2020

La Cour de cassation s’est prononcée sur des propos injurieux visant les personnes transgenres. Il s’agit de la première mise en œuvre par la chambre criminelle des dispositions protectrices de la loi Égalité et citoyenneté du 27 janvier 2017, qui a introduit une protection spécifique pour les personnes discriminées à raison de leur identité de genre.

Henry de Lesquen, haut fonctionnaire et très polémique ancien président de Radio Courtoisie, était poursuivi à la suite de la mise en ligne sur son compte Twitter d’un message ainsi rédigé : « Transgenres. Les malheureux qui veulent changer de sexe sont des vicieux et des malades qui relèvent de la psychiatrie ». Le procureur de la République l’a fait citer du chef d’injure publique envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, sur le fondement de l’article 33, alinéas 4, de la loi du 29 juillet 1881.

Saint-Malo : le chantier du nouvel hôpital psy démarre



Publié le 20 Février 2020

Les élus, responsables de l'hôpital et de l'Etat, ont posé la première pierre du futur pôle de santé mentale de Saint-Malo.

Les élus, responsables de l’hôpital et de l’Etat, ont posé la première pierre du futur pôle de santé mentale de Saint-Malo. (©Le Pays Malouin)

Jeudi 20 février, la première pierre du futur pôle de santé mentale a été posée à Saint-Malo.

Le sport, recommandé pour les personnes épileptiques

Contrairement à certains préjugés, les épileptiques peuvent pratiquer une activité sportive et en retirer des bienfaits. Pour autant, le respect de certaines règles est nécessaire.

Pascale Santi Publié le 19 février 2020

10 000 pas et plus. Halte aux idées reçues ! Si, pendant longtemps, le sport était vu comme délétère pour les personnes épileptiques, il est aujourd’hui recommandé. C’était l’un des thèmes abordés lors du colloque annuel de la Fondation française pour la recherche sur l’épilepsie, qui s’est tenu mardi 11 février.
Rappelons que l’épilepsie touche environ 600 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants, selon l’Inserm. Il n’y a pas une mais des épilepsies. Une personne peut faire une seule crise dans sa vie ou en subir vingt par heure. « Pour le grand public, elle est souvent associée à des crises avec des convulsions, des absences, une rigidité des muscles… Mais chaque syndrome épileptique peut se manifester par une grande variété de symptômes… », indique l’Inserm. Les crises « de type absence » s’accompagnent parfois de perte de conscience.

La surconsommation d’opioïdes est liée à la pauvreté, selon une étude

Ce travail inédit, réalisé en France, révèle également que les politiques de lutte contre la précarité ont un effet positif sur la réduction de l’usage des antalgiques opiacés.
Par  Publié le 20 février 2020
COLCANOPA
La pauvreté incite-t-elle à consommer davantage de médicaments opiacés ? Ou ces antalgiques entraînent-ils certains patients dans une spirale d’addiction et de déclin ? Pour la première fois, des économistes se sont penchés sur le cas de la France, et pour eux, dans l’Hexagone du moins, la première hypothèse est la bonne.
Selon leurs calculs, l’augmentation du taux de pauvreté de 1 % dans un département se traduit par une augmentation de 10 % de médicaments opiacés. Ces chercheurs de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont exploité les données de vente d’antalgiques en France entre 2008 et 2017 – jusque-là jamais exploitées à l’échelle départementale – et plusieurs indicateurs socio-économiques : le taux de pauvreté (14 % en moyenne dans le pays), le taux de chômage, la densité de population ou le niveau d’éducation. Cette approche leur a permis d’étudier l’influence de ces différentes variables, et de comparer les départements entre eux.

« Morts de désespoir »

« Ce résultat valide l’hypothèse des “deaths of despair” [morts de désespoir] américains », commente Mathias Dewatripont, l’un des coauteurs de l’étude, qui n’a pas encore été publiée. Conceptualisée par le Prix Nobel d’économie Angus Deaton et sa consœur Anne Case, cette hypothèse explique la surmortalité liée aux drogues et aux médicaments par le blues de la « working class » américaine, prise au piège d’une économie en berne. Aux Etats-Unis, les antalgiques opiacés ont ainsi causé au moins 200 000 décès depuis 1999. Près de 100 milliards de comprimés ont été distribués pour la seule période 2006-2014.

Au Maroc, le suicide touche surtout les femmes

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18 février 2020

MAROC

© Copyright : DR

Sur 1013 personnes qui se sont suicidées au Maroc en 2016, on compte 613 femmes. D’après le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le suicide, les femmes font beaucoup plus de tentatives que les hommes.
On ne comprendra jamais les raisons pour lesquelles certains ont recours à ce geste de désespoir qu’est le suicide. La société marocaine fait de plus en plus face au phénomène. Les hommes le font généralement par pendaison, tandis que les femmes, moins brutales, préfèrent absorber des médicaments, indique ouest-france.fr
Meryeme Bouzidi Laraki est la présidente de l’association « Sourire de Réda », basée à Casablanca. Elle connaît la douleur que ressentent ceux dont les proches choisissent le suicide comme solution. L’association porte le nom de son fils qui s’est donné la mort, à l’âge de 13 ans. « Nous étions la première famille au Maroc à parler ouvertement du suicide. Nous voulions permettre aux mineurs, filles ou garçons, de ne pas rester isolés ou dans la détresse ».

Climat, malbouffe, tabac… : l’ONU inquiète pour la santé des enfants

Un rapport pointe une « menace immédiate » sur la santé des générations futures en évoquant en premier lieu la pollution de l’air et le réchauffement climatique.
Le Monde avec AFP Publié le 19 février 2020
Manifestation contre la pollution à Bucarest en Roumanie, le 14 février 2020.
Manifestation contre la pollution à Bucarest en Roumanie, le 14 février 2020. Andreea Alexandru / AP
Cela ressemble à un signal d’alarme, déjà actionné, mais qui sonnerait encore plus fort. Les auteurs d’un rapport publié mercredi 19 février dans la revue médicale britannique The Lancet estiment que des avancées ont été réalisées au cours des vingt dernières années dans le domaine de la santé des enfants et des adolescents, mais « ces progrès sont aujourd’hui au point mort » voire « menacés »,
Dérèglement climatique, malbouffe, marketing des fabricants de tabac… La santé des enfants fait partout face à une « menace immédiate » et aucun pays dans le monde ne protège leur avenir de façon satisfaisante, avertit l’Organisation des Nations unies (ONU).
Pour parvenir à cette conclusion sévère, ce groupe de 40 experts indépendants en santé infantile du monde entier, convoqués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef, a construit un nouvel indice mesurant la possibilité des enfants de s’épanouir, à partir des données de 180 pays (indicateurs de mortalité, d’état de santé, de nutrition, d’éducation…).
Sans surprise, ce sont des pays riches qui arrivent en tête avec la Norvège en première position, suivie par la Corée du Sud, les Pays-Bas et la France. Inversement, le bas du classement est occupé par des pays d’Afrique subsaharienne : République centrafricaine, Tchad, Somalie et Niger.
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Etre une femme trans ou devenir soi

Par Camille Froidevaux-Metterie , professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’université de Reims — 

En juin 2018, lors de la Marche des fiertés, à Paris. 

Photo Adrien Selbert. Agence VU

Derrière la violente polémique sur la place des femmes trans dans le milieu féministe, se pose une question essentielle : comment penser et vivre nos corps sexués par-delà les diktats de genre ? Et sans tomber dans l’ornière essentialiste.

Quand Zola devenait sérieusement pornographe Étude des enjeux de l’écriture pornographique à la fin du XIXe siècle


Tout au long de sa carrière, Zola fut taxé de pornographie par ses détracteurs qui entendaient sous cette accusation la représentation complaisante de détails obscènes sans que ceux-là aient trait à la seule sexualité. On connaît la célèbre critique de Louis Ulbach qui dénonçait dans Thérèse Raquin la « littérature putride » contemporaine, celle d’Albert Millaud qui voyait dans L’Assommoir non pas du réalisme et de la crudité, mais de la malpropreté et de la pornographie, celle signée Ambroise Macrobe dans sa Flore pornographique, ou encore les caricatures qui associèrent Zola à un porc pour faire de lui un auteur vulgaire écrivant des « cochonneries » naturalistes [1]. Face à ces attaques récurrentes, Zola adopta toujours l’ethos d’un homme pudique comme il en fit l’aveu dans une étude du Roman expérimental intitulée « La littérature obscène » : « Je ne me sens pas gai du tout, pas aimable, pas polisson, incapable de chatouiller les dames [2]. » Les charges à son encontre relèveraient donc de ce paradoxe injuste que l’auteur le plus prude fût celui à qui l’on fit le plus reproche d’indécence et de grossièreté.


J'ai claqué 200 euros au salon parapsy et je regrette

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Par Sébastien Wesolowski; photos Thibault Hollebecq
19 Février 2020

Cette somme rondelette m'a permis d'acheter beaucoup de choses inutiles mais super chères, comme un livre sur les secrets des pierres et un élixir lacto-fermenté.

Le Salon Parapsy s'est tenu du 13 au 17 février dernier du côté de la porte de Champerret. Comme son angle « arts divinatoires, forme et bien-être» et son affiche sur laquelle s'ébroue une femme à la poitrine convenablement floutée nous ont immédiatement séduits, VICE France a envoyé plusieurs de ses grands reporters sur place, dont votre obligé. Ma mission : dépenser 200 euros tirés du coffre de la boîte en babioles diverses pour améliorer mon quotidien. Après mon retour du salon vendredi dernier, une collègue nous a quitté pour le week-end en me souhaitant de revenir changé. J'ai une mauvaise nouvelle pas si surprenante : je suis toujours une larve. Ci-dessous, les tests des objets qui ont tenté de me rendre meilleur.
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Les mules de réflexologie plantaire


Tout sur la psychologie en ligne avec psynyou.com


18/02/2020

Une séance de thérapie, c’est peut-être bien ce dont vous avez le plus besoin en ce moment mais vous n’avez pas le temps de vous déplacer en cabinet ? À l’heure du numérique où tout a tendance à être digitalisé, vous pourrez profiter de la psychothérapie en ligne. Cela vous permet de parler à cœur ouvert avec votre psychologue sans faire face à une longue file d’attente dans les cabinets.
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Tout sur la psychologie en ligne
Personne ne doute de l’efficacité de la séance de psychothérapie pour retrouver le bien-être. En effet, faire appel à un professionnel vous aidera à vous retrouver et à vous sentir bien dans votre tête. D’ailleurs, le fait que la psychothérapie puisse être réalisée en ligne depuis votre domicile arrange bien les choses. En effet, en plus d’avoir la possibilité de faire la consultation depuis chez vous, vous avez également droit à une consultation personnalisée et professionnelle avec des psychologues reconnus dans leurs métiers..

Arts : A la prison de Réau, une exposition pour « blâmer les préjugés »

Une équipe mixte de détenus a monté elle-même, avec l’aval du service pénitentiaire, cette manifestation autour du thème de la femme.
Par  Publié le 19 février 2020
Vue de l’exposition « La Femme, un regard différent », au Centre pénitentiaire du Réau.
Vue de l’exposition « La Femme, un regard différent », au Centre pénitentiaire du Réau. RAPHAËL CHIPAULT
« Simone Veil, elle me rappelle ma mère, qui s’est battue toute sa vie contre des hommes hostiles. Au Parlement, ils étaient tous contre elle, mais elle leur a fait comprendre qu’ils n’étaient que des bébés au petit pied. Et elle l’a eu, son avortement ! Elle a jamais lâché l’affaire, je suis si fière d’elle ! » La voix de Bouchra tremble. D’elle, on ne saura rien. Son histoire lui appartient, et restera entre les murs de la prison de Réau (Seine-et-Marne). Mais cette émotion, cette ardeur, elle les partage depuis trois mois avec ses codétenus du centre pénitentiaire sud-francilien, quand elle leur fait visiter l’exposition qu’elle a conçue au sein de l’établissement avec une dizaine de compagnons d’infortune. Ils l’ont intitulée « La Femme, un regard différent ». Simone Veil en est l’une des vedettes, aux côtés de l’écrivaine Colette, ou de la révolutionnaire Olympe de Gouges, qui finit guillotinée.
Rien à voir avec un accrochage de pacotille : ce collectif de commissaires hors norme a eu accès aux plus belles collections muséales. Comme par deux fois auparavant : deux expositions ont déjà été montées ici, l’une autour du voyage, aidée par le Musée du quai Branly-Jacques Chirac, et l’autre autour des Misérables de Victor Hugo. C’est d’ailleurs Vincent Gille, l’un des conservateurs de la maison de Victor Hugo, place des Vosges, qui se trouve aux manettes depuis le début. Il ne compte pas son temps pour voir aboutir ces initiatives ardues, mais essentielles à ses yeux : « Les détenus se sentent exclus de la culture, il y a une vraie distance symbolique entre le monde de l’art et eux, que d’un coup nous faisons disparaître. Les œuvres des musées nationaux leur appartiennent, autant qu’à nous tous. »

Des protestations face à la réforme des urgences

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19/02/2020

LUXEMBOURG
Des médecins urgentistes mettent en garde contre des problèmes de sécurité et des psychiatres menacent carrément de démissionner. La réforme des services d'urgence qui doit se concrétiser en juin dans le centre du pays se heurte à des résistances.
(MF avec Maximilian Richard) – Pour trouver une solution aux services d'urgence constamment engorgés dans les quatre groupes hospitaliers du pays,  le ministère de la Santé avait commandé un audit en 2017. Bilan: la durée moyenne aux urgences allait de 1h20 à 3h49 d'attente pour les patients.

Opérée du cerveau, une violoniste joue de son instrument pour guider les chirurgiens

Les chirurgiens de l’hôpital King’s College de Londres ont mis au point une technique permettant de vérifier en temps réel que les zones du cerveau responsables du mouvement des mains n’étaient pas affectées pendant l’opération.
Le Monde avec AFP Publié le 19 février 2019
L’idée peut paraître audacieuse, mais l’opération a bien fonctionné. Une violoniste a aidé les médecins à ne pas endommager une zone importante de son cerveau en jouant de son instrument pendant l’opération destinée à enlever sa tumeur, a annoncé l’hôpital King’s College de Londres.
Les chirurgiens qui l’ont opérée ont mis au point une technique permettant de vérifier en temps réel que les zones du cerveau responsables du mouvement des mains n’étaient pas affectées pendant cette procédure délicate, a précisé l’hôpital sur son site mardi 18 février.
Dagmar Turner, musicienne de 53 ans, membre de l’Orchestre symphonique de l’île de Wight (sud de l’Angleterre), a été diagnostiquée en 2013 d’une tumeur à la croissance lente. Lorsque la tumeur est devenue agressive à l’automne 2019, la quinquagénaire a demandé à être opérée. L’acte chirurgical a eu lieu le mois dernier et s’est bien déroulé.
L’idée de faire jouer la musicienne en la réveillant au milieu de l’opération visait à protéger en particulier d’importantes cellules situées dans le lobe frontal droit de son cerveau. Cette zone, située juste à côté de celle opérée, contrôle entre autres la main gauche, essentielle pour jouer de l’instrument.
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« Ceci n’est pas un consentement » : la campagne pour rappeler au monde entier que oui, on a le droit de s’habiller comme on veut

ELLE, le magazine de toute l'actualité des femmes

Publié le 19 février 2020

« Ceci n’est pas un consentement » : la campagne pour rappeler au monde entier que oui, on a le droit de s’habiller comme on veut
La nouvelle campagne de l'association HandsAway © Shelby Duncan
L’association de lutte contre les violences sexistes et sexuelles HandsAway lance une nouvelle campagne appelée « Ceci n’est pas un consentement ». L’occasion de rappeler que oui, chaque femme a le droit de s’habiller comme elle l’entend. Découvrez vite huit images très fortes.
Qui n’a jamais troqué une paire de baskets contre des talons en sachant qu’elle allait rentrer tard le soir ? Dégainé une écharpe pour planquer un décolleté qui pourrait provoquer trop de regards insistants et de lourdes remarques une fois dans le métro ? Eu envie de mettre une jupe et avoir finalement opté pour un jean ? Depuis des années, vous avez été très nombreuses à nous raconter le harcèlement de rue, les insultes, les regards qui mettent mal à l’aise et parfois même les violences sexuelles. Et parce qu’en 2020, les choses bougent encore trop lentement, l’association HandsAway lance une campagne nécessaire avec la photographe américaine Shelby Duncan.
« DÉVOILER UNE PARCELLE DE NUDITÉ NE DOIT PAS ÊTRE VUE COMME UNE INVITATION »
L’association qui a créé une appli pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles appelle chacune à revendiquer le droit de s’habiller comme elle le souhaite. Exactement comme ces femmes shootées par Shelby Duncan, que vous pouvez découvrir ci-dessous. Huit photographies barrées de la phrase suivante : « Ceci n’est pas un consentement ». « Parce que la tenue d’une femme, quelle qu’elle soit, ne doit jamais être considérée comme un consentement. L’envie de porter une tenue moulante, une jupe courte, un décolleté plongeant, ou de dévoiler une parcelle de nudité ne doit pas être vue comme une invitation, ou plus grave encore, comme un élément légitimant une agression verbale ou physique, comme c’est encore trop souvent le cas aujourd’hui », rappelle avec justesse l’association dans un communiqué. A partager donc.