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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 11 juillet 2019

«L’individu adolescent : quels sont les enjeux contemporains de cette crise ?» par Daniel Marcelli Espace Parent-Enfant Issy-les-Moulineaux

UNIDIVERS
«L’individu adolescent : quels sont les enjeux contemporains de cette crise ?» par Daniel Marcelli Espace Parent-Enfant, le mardi 17 décembre à 20:30
Dans le cadre de son cycle de **conférences-débats**, l’Espace Parent-Enfant vous accueille à l’Espace Andrée Chedid pour :

«L’individu adolescent : quels sont les enjeux contemporains de cette crise ?» par Daniel Marcelli, mardi 17 décembre 2019 à 20h30
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Le temps de l’adolescence reste pour chaque être humain un temps de transformations et de changements physiques et psychologiques propice à un bouleversement individuel et souvent familial. Ce qui est nouveau est certainement le sens que ce bouleversement prend pour l’individu adolescent ! En effet, élevé dès son plus jeune âge dans l’idée, l’illusion, qu’il est un individu à part entière, ce jeune adolescent est confronté à un travail nouveau, celui de devoir accorder à l’autre une place dans son économie psychique. Ce même adolescent aujourd’hui doit parvenir au statut d’individu/subjectivé. On abordera dans cette intervention les conséquences tant psychiques que relationnelles et sociales de ce nouvel enjeu.

«Travailler avec les familles face aux Troubles des Conduites Alimentaires» par Maurice Corcos Espace Parent-Enfant Issy-les-Moulineaux

UNIDIVERS
«Travailler avec les familles face aux Troubles des Conduites Alimentaires» par Maurice Corcos Espace Parent-Enfant, le mardi 21 janvier 2020 à 20:30
Dans le cadre de son cycle de **conférences-débats**, l’Espace Parent-Enfant vous accueille à l’Espace Andrée Chedid pour :

«Travailler avec les familles face aux Troubles des Conduites Alimentaires» par Maurice Corcos, mardi 21 janvier 2020 à 20h30
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L’anorexie peut être comprise comme une manière utile et paradoxale de se séparer de son objet primaire. Car et c’est là un point d’importance, l’angoisse de séparation est d’avec le contenant… les enveloppes, la maison, plus que d’avec l’objet maternel. Et si les deux sont confondus un temps, il vient un autre temps où ce qui est angoissant pour l’enfant c’est non l’absence de la mère, mais son omniprésence et son investissement narcissique Conditionné… et il y a dans la trouvaille anorexique un moyen paradoxal de déplacer cette source d’angoisse… et plutôt que de faire disparaître la mère… faire disparaitre sa nourriture.

Regards croisés sur la psychiatrie

LA GRANDE TABLE D'ÉTÉ par Maylis Besserie
11/07/2019
1H11

Alors que les soignants ont encore récemment dénoncé une situation critique de la psychiatrie publique en France, retour sur le parcours d'une ancienne interne dans une unité pour malades difficiles qui interroge la folie elle-même. Puis portrait en 3D de l'architecte Philippe Chiambaretta.
Statut dans le parc de l'hôpital Sainte-Anne à Paris, en février 2007
Statut dans le parc de l'hôpital Sainte-Anne à Paris, en février 2007 Crédits : Joël Saget - AFP

PREMIÈRE PARTIE | Regards croisés sur la psychiatrie

avec Claire Le Men, auteure et dessinatrice, et Jérôme Pellerin, psychiatre
Entrons dans l’univers psychiatrique par l’intermédiaire d’un témoignage singulier. Claire Le Men, ancienne interne en psychiatrie, publie un roman graphique, Le syndrome de l’imposteur, retranscrivant son expérience en unité pour malades difficiles : UMD. L’UMD accueille des patients souffrant de troubles importants ou des patients médicaux-légaux - déclarés pénalement irresponsables.Un album qui profite de l’expérience individuelle pour revisiter la psychiatrie, ses fondements théoriques  et les représentations qui la traversent.

RECHERCHE : LA CONTENANCE SOIGNANTE À L’UMD


Une recherche menée par des soignants à l’Unité pour malades difficiles (UMD) du CH Le Vinatier met en évidence ce qui détermine une relation de soin contenante lors de moments de tension.
L’unité pour malades difficiles (UMD) du CHS Le Vinatier a été créée en décembre 2011. Depuis son ouverture, nous avons observé une évolution des pratiques soignantes. En 2016, la loi (1) amorce un changement de paradigme sur les soins sans consentement. L’isolement devient une mesure de derniers recours lorsque toutes les alternatives ont échoué.

LES "DIX COMMANDEMENTS" DU CMP ...

Publié le 11 Juillet 2019


Les

Dans un communiqué, la Conférence des Présidents de CME de CHS précise les dix missions clefs du Centre médico-psychologique (CMP). Issue des travaux menés par la Conférence, cette contribution aux travaux du COPIL de psychiatrie s'inscrit dans la perspective de la mission CMP annoncée par Madame la Ministre en janvier 2019.

Service public hospitalier, le Centre Médico-Psychologique (CMP) de psychiatrie générale ou de psychiatrie infanto-juvénile constitue sur son territoire le pivot du dispositif de prévention et de soins de la psychiatrie de secteur. Il est à ce titre un acteur essentiel du parcours de soins, dont il participe à la coordination, notamment en lien avec le médecin généraliste traitant. L'accomplissement de l’ensemble de ses missions nécessite de disposer des moyens adaptés en professionnels.

Inspection du travail : qui protège les protecteurs ?

Par Amandine Cailhol — 
Manifestation intersyndicale en mars 2016 à Lyon contre la loi El Khomri.

Manifestation intersyndicale en mars 2016 à Lyon contre la loi El Khomri. Photo Laurent Cerino. REA

De moins en moins nombreux pour effectuer leur tâche, les agents de contrôle du ministère du Travail font front commun contre les baisses d’effectifs. Le 16 juillet, ils seront pour la première fois face à Muriel Pénicaud lors d’une réunion interne.

Mort de Vincent Lambert. Qui était l’homme derrière le drame ?

Fabien ALBERT    Publié le 



L’expérimentation du cannabis thérapeutique officiellement autorisée en France

Une décision de l’agence française du médicament ouvre la voie à un test en situation réelle réservé aux patients en impasse thérapeutique.
Le Monde avec AFP Publié le 11 juillet 2019
Un plant de cannabis thérapeutique, Israël, le 24 janvier 2019.
Un plant de cannabis thérapeutique, Israël, le 24 janvier 2019. Amir Cohen / REUTERS
C’est une nouvelle étape vers l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a validé jeudi 11 juillet le cadre proposé fin juin par un groupe d’experts« Le cadre global qu’ils posent est un cadre à partir duquel on peut travailler, leurs propositions nous paraissent des bonnes propositions », a précisé à l’Agence France-presse Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.

Mon mari ne veut pas faire de thérapie



SUISSE

Thomas Noyer    



Moi :
Qu’est-ce qui vous amène en thérapie de couple ?
Luis (regarde Elsa entre surpris et fâché) :
Je sais pas, pour moi tout va bien, c’est elle qui voulait qu’on vienne
Elsa (le regarde, entre découragée et en colère, puis à moi) :
Vous êtes notre dernier espoir avant la séparation
Ce qui suit comporte des idées, que j’espère vous reconnaitrez non comme des affirmations mais comme des hypothèses visant à nourrir une réflexion.
L’idée que les hommes se font des femmes
Comme Steven Stosny, j’ai remarqué que nous les hommes n’aimions pas être pris en défaut. Je crois que c’est le résultat d’une éducation occidentale où le plus souvent c’est la maman qui élève le garçon, qui lui met des limites, le frustre, le critique parfois aussi quand il n’est pas comme elle voudrait. Et où le papa est relativement absent, là pour les bons moments. Ses parents se disputent, se critiquent. Papa trouve maman compliquée. Maman trouve que papa n’est pas comme elle voudrait. Ce garçon risque de développer une image selon laquelle les femmes sont difficiles à satisfaire, compliquées.
La psychothérapie, un monde de femmes
En Suisse, 83 % des psychologues et 80 % des psychothérapeutes sont des femmes[1], et les hommes ont une perception plus positive de leur bien-être que les femmes[2]. Celles-ci consultent bien plus souvent que les hommes pour des problèmes psychiques. Les hommes et les femmes ne sont pas égaux en matière d’aisance à l’intimité émotionnelle, en particulier par le biais de la parole[3]. Certains auteurs dénoncent même la psychothérapie comme encourageant la « féminisation de l’intimité » (Esther Perel). Mais le fait qu’ils consultent moins ne signifie pas qu’ils en ont moins besoin. L’Association américaine de psychologie estime que « l’adaptation à l’idéologie traditionnelle de la masculinité restreint le développement psychologique des hommes (…) et influence de manière négative leur santé aussi bien psychique que physique »[4]. Nous savons par exemple que l’adhésion des hommes aux normes masculines traditionnelles (en particulier le fait de ne pas demander de l’aide) est fortement corrélée avec le risque suicidaire[5].

Et si le stress maternel durant la grossesse altérait la fécondité des garçons ?

Publié le 26/06/2019



L’infertilité touche environ 15 % des couples qui souhaitent concevoir. Pour près de la moitié d’entre eux, un facteur masculin est impliqué. L’infertilité masculine peut être d’origine génétique ou être due à une altération directe de la spermatogénèse, mais sa cause reste souvent inconnue.

De nombreux arguments orientent vers des facteurs environnementaux, qui pour certains, pourraient intervenir très précocement, dès la vie intra-utérine, entre 8 et 14 semaines. Différentes substances possédant une activité anti-androgénique peuvent perturber le développement reproductif prénatal masculin. On a aussi montré que le stress maternel pouvait agir sur les conditions du développement hormonal prénatal.

Hébergement d'urgence : les associations refusent de devenir des «auxiliaires de police»

Par Kim Hullot-Guiot — 

Le directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité, Florent Gueguen, s'inquiète que le principe d'accueil inconditionnel dans l'hébergement d'urgence ne soit remis en cause par une récente circulaire.

Un an et demi après la controversée circulaire Collomb, qui prévoyait que des «équipes mobiles» composées d’agents de préfecture et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) puissent se rendre dans les centres d’hébergement d’urgence afin de contrôler la situation administrative des personnes hébergées, un nouveau dispositif inquiète le secteur associatif. Quarante organisations ont écrit, le 5 juillet, au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, et au ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, pour leur faire part de leurs craintes au sujet d’une circulaire prévoyant que les services intégrés de l’accueil et de l’orientation (SIAO) communiquent à l’Ofii chaque mois la liste des personnes demandeuses d’asile ou réfugiés hébergées par le 115.

Migrants : mort de deux mineurs mal accompagnés

Par Mathilde Bienvenu — 

Des jeunes attendent un rendez-vous pour Médecins sans frontières, dans un centre d'accueil pour mineurs non accompagnés à Pantin, le 3 juillet.Photo Christophe Archambault. AFP

Deux adolescents étrangers sont morts récemment dans des chambres d'hôtel à Lyon et Orléans. Ces décès révèlent des conditions d'accueil et d'hébergement que les associations jugent inadaptées.

«Un hôtel de passes.» C’est la description faite par un client sur Google de l’établissement, situé à Orléans, où est mort un Guinéen de 17 ans, dans la nuit du 26 au 27 juin. Arrivé sur le territoire sans titre de séjour, ce jeune homme serait décédé d’une overdose.

Rencontre avec une artiste tarbaise

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Publié le 

Orane bien dans ses baskets et dans sa vie, elle travaille actuellement à son compte en espaces verts./ Photo Anne Billard.

Orane est une jeune artiste tarbaise, admise au musée d'Art brut de Lausanne. Elle peint des tableaux, mais seulement. Elle customise des baskets, mais aussi des vêtements.

C'est une jeune femme épanouie, bien dans sa vie et son travail d'entrepreneur en espaces verts… et dans ses baskets. Des baskets que de nombreuses personnes lui envient, tant elles sont personnalisées. Car Orane est aussi une artiste reconnue, admise au musée d'Art brut de Lausanne. Elle a profité de son talent pour améliorer ses chaussures.

mercredi 10 juillet 2019

Taux élevé de fécondité en France : « Il faut chercher les explications ailleurs que dans la présence des immigrées »

Dans une étude publiée mercredi par l’Institut national d’études démographiques, trois chercheurs interrogent l’impact des femmes immigrées sur le taux de fécondité.
Par   Publié le 10 juillet 2019
Un enfant à l’hôpital Necker, à Paris.
Un enfant à l’hôpital Necker, à Paris. JACQUES LOIC / PHOTONONSTOP
Les faits. Seulement les faits. Sans idéologie. Les trois auteurs de l’étude intitulée « La France a la plus forte fécondité d’Europe. Est-ce dû aux immigrées ? », réalisée pour l’Institut national d’études démographiques (INED), insistent sur ce point dès les premières lignes.
« Laissons les aspects idéologiques pour nous limiter aux faits », est-il indiqué en préambule. « Beaucoup de gens pensent que si le taux de fécondité est si élevé en France, le plus élevé de l’Union européenne, c’est parce que les immigrées font beaucoup d’enfants, explique l’un des auteurs, Gilles Pison, professeur au Muséum d’histoire naturelle et chercheur associé à l’INED. Les statistiques racontent une autre histoire. » Et ces chiffres balayent au passage plusieurs idées reçues.

mardi 9 juillet 2019

Donneurs anonymes : interrogations légitimes

A l’orée de la paternité, Rémi Delescluse filme sa quête génétique, pointant au passage les mutations de la société en trente ans.
Par   Publié le 9 juillet 2019


On estime à 70 000 le nombre d’enfants nés d’un don de gamètes en France.
On estime à 70 000 le nombre d’enfants nés d’un don de gamètes en France. STP PRODUCTIONS

arte – mardi 9 juillet – 22 h 25. documentaire
Attention, sujet brûlant. Alors que le débat sur l’extension du droit à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules s’échauffe, Les Enfants du secretrappelle, simplement et sans polémique, les problèmes posés par l’anonymat du donneur.
L’auteur, Rémi Delescluse, 36 ans, né de PMA, y confie ses interrogations et filme sa quête de réponses, faite de rencontres, de premières fois. Il permet, au passage, de prendre conscience de ce que l’on résume trop rapidement par : la société a changé.
Rémi Delescluse n’est pas traumatisé d’être né d’un don de gamètes – le sperme et les ovocytes. Ses parents lui ont parlé alors qu’il avait 5 ans : « Papa n’est pas vraiment papa, mais c’est quand même papa. » Ce qu’il avait traduit par : « J’ai trois parents », sans plus vraiment y penser.
Mais il y a deux ans, désirant fonder une famille, il demande à connaître le nom de son donneur et apprend que c’est impossible. Le quart du patrimoine génétique de son enfant à naître lui restera inconnu. Et s’il était porteur d’une maladie héréditaire ? Il n’y avait pas songé jusqu’ici. Le législateur non plus, lorsque, en 1994, il pose les fondements du don de gamètes sur le triptyque gratuité-anonymat-volontariat. Pour l’Eglise, la PMA est un « adultère sans joie ». Et c’est en partie pour effacer le côté adultérin de l’acte qu’il est rendu anonyme.
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Les enfants du secret

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59 min
Disponible du 28/06/2019 au 06/09/2019

Dans un bouleversant journal intime filmé, Rémi Delescluse, né d'un donneur anonyme, enquête sur son géniteur et rencontre celles et ceux qui militent pour la levée du secret.

La compagne de Rémi Delescluse va bientôt mettre au monde une fille. À l’approche de l’heureux événement, le futur papa prend soudain conscience qu’un vide s’invite à la fête : "Ma fille porte déjà en elle une part de cet homme et je ne sais absolument rien de lui", constate-t-il. Lui, c’est le donneur anonyme dont le sperme a servi à l’insémination artificielle de la mère de Rémi. Le désir d’humaniser cet homme, mais aussi de connaître ses antécédents médicaux, la moitié de son patrimoine génétique lui étant inconnu, pousse le réalisateur à partir en quête de ses origines dans un film en forme de bouleversant et instructif journal intime filmé.



Une vie entre les murs. Paul Taesch (1874-1914)

LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE par Emmanuel Laurentin
09/07/2019
52 MIN

C'est un enfant aux colères si terribles qu'il ne goûtera jamais vraiment la liberté. Paul Taesch, orphelin, est interné dès 12 ans à l'hôpital Bicêtre. Dans son autobiographie s'esquisse la réalité asilaire de la fin du XIXe siècle, qui n'a rien à envier à la misère qui le guette à l'extérieur...
Image tirée de l'Iconographie Photographique de la Salpêtrière, réalisée par le Dr Bourneville et le Dr Regnard Paris, 1877-1880. A la Salpêtrière, les docteurs ont photographié et catalogué les symptômes supposés de l'hystérie.
Image tirée de l'Iconographie Photographique de la Salpêtrière, réalisée par le Dr Bourneville et le Dr Regnard Paris, 1877-1880. A la Salpêtrière, les docteurs ont photographié et catalogué les symptômes supposés de l'hystérie. Crédits : Getty
À 22 ans, Paul Taesch, enfermé à l’asile de Quimper, rédige son autobiographie qu’il adresse au directeur de l’établissement. Orphelin de mère et de père, il est placé en nourrice dès sa naissance, puis à l’orphelinat Saint-Michel où il subit de nombreuses brimades. 
À sa sortie à douze ans, il devient apprenti pâtissier puis cartonnier ; mais très vite considéré comme arriéré et atteint d’une maladie de nerf, du fait de colères irrépressibles, il est interné dans la section psychiatrique des enfants à l’hôpital Bicêtre dans le service du Docteur Bourneville, un des premiers laboratoires de la prise en charge de l’enfance aliénée.

Marie-Jeanne Richard : « La psychiatrie pour les familles, c’est le désert et la désolation »

Psychologies
Par Hélène Fresnel - Mis à jour le 8 Juillet 2019 

Manque de structures spécialisées, retards de diagnostic, défaillances à tous les niveaux… Le système est déliquescent. Marie-Jeanne Richard, présidente de l’ Unafam, association qui accompagne des familles de malades, plaide pour une réforme profonde.

Psychologies : Pourquoi parle-t-on d’une psychiatrie inhumaine ?


Marie-Jeanne Richard : À cause des conditions inadmissibles de soins donnés aux personnes hospitalisées que nous dénoncions depuis des années, mais il y avait une omerta. Nous avons donc saisi Adeline Hazan, contrôleur générale des lieux de privation de liberté. Avant, la Haute autorité de santé passait dans les services en veillant uniquement au respect des consignes de sécurité. Ce n’est pas possible de certifier un établissement en se contentant d’inspecter les ascenseurs et les extincteurs ! Comment les experts ont-ils pu ne rien voir ? Cette situation terrible est une conséquence du désert et de la désolation qui règnent en dehors de l’hôpital pour les malades et leurs familles.