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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 10 juin 2019

«En France, une personne sur cinq souffre de maladie mentale»

Aline Gérard|08 juin 2019

A quelques jours du concert caritatif Psychodon, dédié à la maladie mentale, la psychiatre Marion Leboyer tire la sonnette d’alarme sur le retard pris par la France dans la recherche et dénonce les préjugés.

Investir dans la recherche, mais aussi changer notre regard sur les maladies mentales pour mieux les prendre en charge. C’est le souhait de Marion Leboyer, psychiatre à l’hôpital Henri-Mondor et directrice de la fondation FondaMental, qui participe au Psychodon, concert caritatif, mercredi 12 juin à L’Olympia, durant lequel résonneront les voix de Yannick Noah, des Fatals Picards, de Dave, Amaury Vassili, Oldelaf ou encore Chimène Badi.

Travail : les nouvelles conditions (1/4) Burn-out : le mal du siècle ?

CULTURES MONDE par Florian Delorme
10/06/2019
58 MIN

En l’espace de deux jours, fin mai, l’OMS a classifié le burn-out comme maladie avant de rétropédaler. Si la bonne santé mentale est jugée de plus en plus importante, la reconnaissance du syndrome d’épuisement professionnel ne fait pas l’unanimité. Mais que recouvre exactement le mot burn-out ?
Le surmenage en action
Le surmenage en action Crédits : Paul Bradbury / Caiaimage - Getty
Lundi 27 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonçait l’entrée du burn-out, un concept qu’on traduit souvent en français par « épuisement professionnel » ou « surmenage », dans la Classification internationale des maladie avant, finalement, de se rétracter le lendemain. C’est une douche froide pour les partisans de sa reconnaissance qui militent depuis plusieurs années pour l’obtenir. 

Un phénomène lié au travail

Pour autant, il y a bien eu une avancée dans la reconnaissance du burn-out. En effet, le 28 mai, un porte-parole a clarifié la position de l’OMS : le burn-out est passé de la catégorie « facteur influençant l’état de santé » à celle de « phénomène lié au travail ».

Fabienne Brugère : « Le féminisme doit se confronter aux inégalités de pouvoir et de richesse »

Alors que « l’oppression patriarcale se réorganise » pour « maintenir l’ordre ancien », les féministes doivent renouer avec une visée universelle en s’attachant aux vies ordinaires des femmes et en engageant une lutte solidaire, plaide la philosophe Fabienne Brugère dans une tribune au « Monde ».

Publié le 9 juin 2019

Tribune. L’émancipation des femmes ne manquera pas de troubler profondément le XXIe siècle. Elle s’est déjà annoncée comme un sujet avec #metoo, les marches de femmes en Argentine ou en Pologne, le mouvement de rébellion des femmes [contre le port du voile] en Iran ou encore la présence des féministes dans les dernières manifestations en Algérie. Peut-être sera-t-elle une révolution silencieuse, accomplie petit à petit, ici ou là, avec une grande détermination toutefois. Tout le monde sait que cette révolution se prépare.
C’est pourquoi l’oppression patriarcale se réorganise sous ses différentes formes, se mondialise, se rassemble plus que jamais pour maintenir l’ordre ancien. Une géopolitique de la situation des femmes dans le monde en donne quelques exemples. Dernièrement, le plus significatif tient dans le refus des Etats-Unis, en avril, de laisser passer une résolution de l’ONU contre le viol comme arme de guerre. Il s’agit ainsi, rejoignant la Chine et la Russie, de refuser toute mesure de surveillance et de recensement de ces violences, de ne rendre possible aucun soin aux victimes.

Peut-on choisir le jour de sa mort ? En Suisse, les recours au suicide assisté sont en augmentation

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franceinfo
Radio France

Jérémie Lanche  
 publié le 

Le stand de l\'association Exit, qui propose \"un accompagnement à la mort choisie\", ci-contre à la Foire de Bâle, le 9 janvier 2019. 
Le stand de l'association Exit, qui propose "un accompagnement à la mort choisie", ci-contre à la Foire de Bâle, le 9 janvier 2019.  (DENIS SOLLIER / MAXPPP)

Alors que le débat sur la fin de vie à été relancé en France par l'affaire Vincent Lambert, le Code pénal suisse autorise l'assistance au suicide lorsqu'il n'y a pas de mobile égoïste.

En pleine affaire Vincent Lambert, devenue le symbole du débat sur la fin de vie en France, en Suisse, le nombre de personnes ayant eu recours au suicide assisté a été multiplié par plus de dix en moins de dix ans. Une mort sans douleur mais pas sans heurts. Plus de deux ans après le décès de son frère Charles, Claude Mermod ne décolère pas contre ce qu’il appelle la banalisation du suicide assisté. Ce fringant septuagénaire se dit pourtant favorable à l’euthanasie pour des personnes en fin de vie. Elle est interdite en Suisse. Sauf que son frère Charles n’était pas gravement malade, simplement âgé.
"On s’est fâchés. On ne pouvait pas tomber d’accord. Il faut aider les proches pour pouvoir faire un départ avec un aurevoir harmonieux. Mais un aurevoir harmonieux quand le gars est en bonne santé, ça fait problème", explique Claude Mermod. Le 1er octobre 2016, son frère Charles adresse une lettre à sa famille : "Je vais mourir mardi 18", écrit-il. "Là, je me suis dis, il me fait un drôle de coup", se souvient Claude. Malgré une décision de justice qui suspend la procédure, Charles se donnera la mort quelques semaines plus tard.

Surmortalité : les inégalités géographiques sont d’abord des inégalités sociales

Par Nathaniel Herzberg , Mathilde Costil , Eugénie Dumas et Théodora Fragiadakis

Publié le 8 juin 2019

Les facteurs économiques et comportementaux expliquent en grande partie les différences de mortalité entre territoires.


La citation est presque devenue adage : mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade. S’il avait connu les travaux de Magali Barbieri, l’humoriste Francis Blanche, auteur du trait d’esprit, aurait peut-être proposé une variante : mieux vaut être vivant à Paris ou Nice que mort dans le Nord. Depuis des années, la démographe de l’Institut national d’études démographiques (INED) analyse les causes de mortalité et plus particulièrement sa variabilité géographique. Et ses conclusions sont sans appel. Pour vivre vieux, il est préférable de résider à Paris, dans la région lyonnaise ou dans le Sud de la France que dans les Hauts-de-France, le Grand-Est ou en Bretagne.

Une Intelligence artificielle capable de traduire les cris des bébés

Voici un nouvel outil qui va s'avérer très utile pour les jeunes parents. Des chercheurs ont mis au point une intelligence artificielle capable de comprendre si un bébé a faim, est fatigué ou a mal quelque part... rien qu'en écoutant ses cris.

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samedi 8 juin 2019

PMA et secret : le mieux ennemi du bien

Par Muriel Flis-Trèves, psychiatre-psychanalyste — 
PMA et secret : le mieux ennemi du bien
PMA et secret : le mieux ennemi du bien Photo Loic Venance. AFP

Donner aux enfants nés par don l’accès à leurs origines personnelles est une nécessité. Mais pourquoi l’inscrire à l’état civil ? Un tel affichage peut être contre-productif, paralysant.

Tribune. On le sait, le mieux est parfois l’ennemi du bien. Faire en sorte que le secret qui entoure la filiation des enfants nés par don de gamètes soit levé est une impérieuse nécessité. Un «bien», oui.
Il est primordial pour l’équilibre psychique, tant des parents que de l’enfant, puis de l’adulte, que ceux-ci puissent avoir un accès à leurs origines. La révision prochaine de la loi de bioéthique doit indéniablement aboutir à la levée de l’anonymat des dons de gamètes. Les mentalités ont évolué. Les parents qui ont eu recours à un don savent pertinemment qu’il est essentiel de dire son mode de conception à celui ou celle qu’ils ont ardemment désiré. Qu’à enfouir cette histoire particulière sous des monceaux de silence, celle-ci finit toujours par suinter. Entraînant les mêmes conséquences délétères que ces secrets de famille qui empoisonnent des générations. On ne peut donc que souhaiter sortir de ce cercle vicieux : bravo.

Entre contrôle et interdit : le corps féminin "pudique"

INSTITUT DU MONDE ARABE

CONFÉRENCES

06/06/2019

À la croisée du culturel et du religieux, à travers un cortège de restrictions, d’interdits et de rares injonctions au plaisir, se pose la question du contrôle du corps féminin et de son marquage.
Entre contrôle et interdit : le corps féminin "pudique"
Entre contrôle et interdit : le corps féminin "pudique" Crédits : Sergio Mendoza Hochmann - Getty
L’obsession d’une pureté idéalisée se décline en régulations comportementales, vestimentaires et alimentaires, souvent rendues par le terme ambivalent de "pudeur", qui s’érigent en normes touchant à la fois à l’intime, au sexuel et à l’expérience sociale. Celles-ci s’expriment sur un mode intense et exigeant et constituent les bases de l’éthique sexuelle.

vendredi 7 juin 2019

Psychothérapie remboursée dans 4 départements : les règles d'éligibilité au dispositif ont changé

| 07.06.2019



VOISIN/PHANIE
Depuis un peu plus d'un an, quatre caisses (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne Morbihan et Landes) expérimentent la prise en charge remboursée de la psychothérapie par l'Assurance maladie. Par l'intermédiaire d'une convention avec leur CPAM, les psychologues libéraux intéressés peuvent proposer des consultations remboursées à 100 % si celles-ci sont prescrites pas le médecin traitant. Le dispositif doit être testé pendant 3 ans mais à l'heure du premier anniversaire, quelques ajustements viennent d'être opérés.
« Il est apparu, dans le suivi de l’expérimentation, qu’une partie des patients bénéficiant du dispositif n’entraient pas dans les indications retenues car ils présentaient des troubles plus sévères ou avaient pris des psychotropes dans les années précédentes », indique la caisse nationale d'Assurance maladie contactée par le Généraliste. La Cnam a donc mis en place, en accord avec le Comité de pilotage, un nouveau filtre pour s'assurer du respect des critères d’inclusion des patients.

Refondation des urgences : l’Ordre infirmier présente ses propositions

 

Alors que plus de 80 services d'urgence sont actuellement en grève pour alerter sur leurs conditions de travail et que la ministre de la santé a annoncé hier le lancement d'une "mission de refondation des services d'urgences", l'Ordre national des infirmiers se positionne pour l'instauration de quotas de patients par IDE et pour une meilleure reconnaissance des compétences des IDE aux urgences, fait savoir l'instance dans un communiqué. 

"L'Ordre des infirmiers connaît et comprend les sentiments de colère, d'épuisement ou d'extrême lassitude qu'éprouvent actuellement grand nombre de professionnels de santé qui exercent dans un service d'accueil et de traitement des urgences. Il ne doute pas que les infirmiers savent rester dans le cadre de leur déontologie malgré de très difficiles circonstances. Surtout, l'Ordre regrette que malgré de très nombreuses alertes sur la situation des urgences y compris encore récemment par la Cour de comptes, les pouvoirs publics ne semblent pas avoir pris la pleine mesure du problème", explique l'ONI. 


Fin du "numerus clausus", hôpitaux de proximité, psychiatrie… Les six dossiers chauds du plan Santé

Publié le  par Cathy Lafon.




La désertification médicale est au coeur des dossiers phares du projet de loi Santé, examiné par le Sénat depuis le 3 juin, avant une adoption définitive d’ici la fin juillet. Zoom sur les points chauds.
Arrivé devant le Sénat le lundi 3 juin après avoir été examiné par l’Assemblée nationale, le plan Santé du gouvernement, porté par la ministre Agnès Buzyn, a pour objectif detransformer de manière "globale" le système de santé en France. En février, "cinq grands chantiers" prioritaires ont été identifiés : qualité et pertinence des soins, financement des hôpitaux, formation et qualité de vie au travail des professionnels de santé, virage numérique et organisation territoriale des soins. Le gouvernement veut remédier à "l’angoisse de la désertification médicale", faire la chasse aux actes médicaux inutiles, réduire la tarification à l’activité des hôpitaux et mettre à contribution la médecine de ville pour désengorger les établissements de santé. Dans un contexte tendu, où le malaise des soignants est grand. La crise aiguë que traverse les urgences depuis deux mois en est un révélateur. 

Fin du "numerus clausus" pour augmenter le nombre de médecins

L’article 1er du projet de loi de santé rénove l’accès aux études médicales, pharmaceutiques, odontologiques et maïeutiques, en supprimant le "numerus clausus" et en ouvrant des voies diversifiées. Le nombre d’étudiants admis en deuxième année sera déterminé par chaque université, en fonction des capacités de formation et des besoins de santé du territoire ("numerus apertus"). Des objectifs nationaux pluriannuels seront établis par l’Etat. Agnès Buzyn vise ainsi une augmentation de 20 % du nombre d’étudiants en médecine formés, soit près de 10.000 par an. Un décret en Conseil d’Etat déterminera les modalités d’admission, de réorientation et de sélection des étudiants. La réforme s’appliquera à la rentrée 2020. Mais les effets ne se feront sentir que dans une décennie.

Loi santé : l'examen terminé, un allongement de délai pour l'IVG adopté

Stéphane Lancelot
| 07.06.2019


L'examen en première lecture du projet de loi Santé au Sénat s'est conclu vendredi sur un vote surprise. Le dernier article du texte ayant été voté, il ne restait plus qu'une vingtaine de sénateurs au moment d'étudier une poignée d'amendements relatifs à des articles additionnels.
Et, à la surprise générale, l'ex-ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol (PS) a réussi à faire adopter un allongement de deux semaines des délais de l'IVG, malgré les avis défavorables d'Agnès Buzyn et d'Alain Milon, président de la commission des Affaires sociales.

Les mariages d’enfants concernent aussi des millions de garçons

Environ 115 millions de garçons et hommes dans le monde sont recensés comme ayant été mariés alors qu’ils étaient enfants, selon un premier recensement de l’Unicef.
Publié le 7 juin 2019
Ce sont les toutes premières estimations du phénomène : environ 115 millions de garçons et hommes dans le monde sont recensés aujourd’hui comme ayant été mariés alors qu’ils étaient enfants, affirme vendredi 7 juin l’Unicef, le fonds onusien pour l’enfance, dans une première analyse de 82 pays. Ce chiffre porte à 765 millions le nombre total d’enfants, filles et garçons, mariés avant d’avoir atteint l’âge adulte, précise le communiqué de l’Unicef.

Quand le racisme s’invite à l’hôpital

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Publié dans le magazine Books n° 77 , juin 2016. Par Yeji Lee.

Même après des années d’études de médecine, il n’est pas facile de faire oublier la couleur de sa peau. Damon Tweedy, un jeune praticien afro-américain, en a fait l’amère expérience. Dans un récit autobiographique, il raconte le racisme ordinaire qui mine les hôpitaux américains. Le mal n’épargne ni le personnel soignant, ni certains patients, qui refusent d’être soignés par un « nègre ».
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Étudiant en médecine à l’université Duke, en Caroline du Nord, Damon Tweedy se voit un jour barrer l’entrée de sa classe par un professeur, qui lui demande sèchement : « Vous êtes venu changer les ampoules ? » Maladroitement, Tweedy répond avec hésitation que non, qu’il fait partie des étudiants inscrits au cours. Pour toute réponse, il s’attire un regard vide, suivi d’un simple « Oh… », tandis que l’enseignant s’éloigne sans un mot de plus.

Un livre blanc pour de meilleurs soins en santé mentale à Bruxelles



BELGIQUE

SARRA EL MASSAOUDI Publié le 

Les médecins généralistes proposent des pistes d'action pour améliorer l'accès aux soins en santé mentale.
Cette dernière constate d'abord que les dépressions, burnout, anxiété et assuétudes se retrouvent dans quasi tous les motifs de consultations des médecins généralistes qui ont mis tous leurs espoirs dans la réforme psy-107. Les résultats concret de la réforme de la psychiatrie semblent cependant bien minces à Bruxelles. "Preuve en est que le nombre d’hospitalisation n’a pas baissé significativement : manque de moyens, manque de synergie entre les acteurs des hôpitaux et des services ambulatoires et manque de politique du bien-être en sont les clés."

Vers un implant capable de traduire les pensées en paroles !

RTFLASH   Lundi, 03/06/2019 

Des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco (UCSF) ont mis au point une interface cerveau-machine capable de reproduire des paroles à partir des signaux cérébraux qui contrôlent les mouvements. Ils ont présenté leur travail dans la prestigieuse revue scientifique Nature. Même si la technologie n'est pas encore opérationnelle, les tests effectués chez des personnes ayant une capacité à parler intacte se sont avérés prometteurs.
Il existe déjà des dispositifs qui aident ces patients à composer des mots lettre par lettre, grâce à des mouvements des yeux ou de la tête. L’exemple le plus connu est sans doute celui de l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, paralysé à cause d’une sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot), qui parlait en contrôlant un logiciel à l’aide de sa joue. Mais bien qu’ils améliorent la qualité de vie, ces systèmes sont lents : ils produisent tout au plus 10 mots par minute, contre 150 en moyenne pour la parole.
L’idée des chercheurs de l’UCSF a donc été d’aller puiser directement les mots à la source : dans le cerveau. Quand nous parlons, le cerveau envoie des signaux aux muscles du conduit vocal (lèvres, langue, larynx, mâchoire) afin de coordonner de façon fine et dynamique les mouvements qui permettront la production de sons.

Moelle épinière : vers un médicament pour aider les neurones à se régénérer

RTFLASH   Mardi, 04/06/2019

On estime que près de 500 000 personnes dans le monde sont victimes chaque année de lésions de la moelle épinière qui ont souvent de graves et irréversibles conséquences : paraplégie, pertes de motricité pouvant entraîner elles aussi la dépendance et de multiples affections secondaires risquant d'engager le pronostic vital.
Une étude internationale pourrait aboutir à la mise au point prochaine d'un médicament qui, associé à des techniques de rééducation, faciliterait la récupération des victimes de lésions de la moelle épinière.
Des travaux, et l'expérience des thérapeutes, ont déjà montré que les personnes victimes de tels traumatismes et qui ont eu auparavant un mode de vie actif se rétablissent mieux que les autres. Et l'impact de l'exercice physique sur le fonctionnement du cerveau et de l'ensemble du système nerveux a été démontré en laboratoire par des expériences menées sur des souris. « Les animaux vivant dans des environnements équipés de roues pour l'exercice, de jouets et qui sont en présence d'autres animaux montrent de meilleures performances.

La neurogénèse mieux comprise

RTFLASH  Mercredi, 05/06/2019 

Nos nerfs sont formés de petits câbles par lesquels circulent une diversité d’informations, comme celles nous permettant de bouger. Ces câbles sont en fait des cellules appelées neurones qui possèdent de longues extensions, les axones.
L’équipe de Frédéric Charron, chercheur à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et professeur de biologie moléculaire à l’Université de Montréal, a récemment mis en lumière un mécanisme qui guide nos neurones afin de construire les délicats circuits du système nerveux.
La découverte de ce groupe de chercheurs, tous issus de l’IRCM, est parue dans la prestigieuse revue Neuron. Ces travaux pourraient un jour contribuer à la mise au point de traitements pour les personnes atteintes d’une lésion à la moelle épinière ou d’une maladie génétique affectant leur motricité.