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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 17 mai 2019

PSYCHOTHÉRAPIE PSYCHANALYTIQUE Master of Advanced Studies

LogosUNIL-UNIGE

PUBLIC CONCERNÉ

Le Master of Advanced Studies (MAS) en psychothérapie psychanalytique s’adresse aux psychologues et aux médecins psychiatres souhaitant acquérir à travers une formation complète les savoirs, savoir-faire et savoir-être nécessaires à la conduite autonome de psychothérapies psychanalytiques.
Pour les candidat∙e∙s psychologues, le MAS permet l’obtention du titre postgrade fédéral en psychothérapie, délivré par l’Université de Lausanne et l’OFSP.
Pour les médecins psychiatres, le MAS en psychothérapie psychanalytique est compatible avec les exigences FMH de formation continue en psychothérapie.
Les participant∙e∙s doivent avoir une expérience pratique suffisante dans une activité psychothérapeutique dans l’orientation psychanalytique en tant que psychologue ou psychiatre (avec suivi de 2 cas de psychothérapie minimum) dès le début de la formation.

ENJEUX

Le Master of Advanced Studies (MAS) en psychothérapie psychanalytique est conjointement décerné par l’Université de Lausanne et l’Université de Genève. Accrédité par l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP), le cursus du MAS en psychothérapie psychanalytique permet aux psychologues d’obtenir le titre postgrade fédéral en psychothérapie, délivré par l’Université de Lausanne et l’OFSP.
Formation en cours d’emploi, le MAS prend appui sur la pratique clinique et la pratique de la psychothérapie des participant∙e∙s. Des dispositifs de formation variés sont proposés  (enseignements théoriques, séminaires, ateliers cliniques, psychodrames, supervisions de groupe…), complétés par des éléments de formation organisés par les participant∙e∙s (expérience personnelle de la psychothérapie, heures de formation et de supervision complémentaires).

Une psychothérapie solidaire



Thomas Noyer    

Un jour je suis tombé sur l’histoire d’un vendeur de pizzas à New York. Il vendait ses tranches de pizza 1$ et proposait de mettre 1$ supplémentaire pour acheter un coupon qui permettrait à un des sans-abris des environs d’avoir une tranche gratuite.

Cette histoire m’a beaucoup inspirée et j’ai voulu la transposer dans ma propre pratique professionnelle, ce qui vous vous en doutez n’était pas aisé car la pizza est un objet alors que la psychothérapie selon la manière que j’essaie de la pratiquer est une relation et une rencontre.
En 2014 j’en suis arrivé au concept suivant : j’offre la possibilité à mes clients de donner de l’argent pour un fonds ; je double cette somme avec mes moyens propres. Je réserve ensuite ce fonds à des personnes ayant peu de moyens financiers, restreignant la possibilité d’un suivi ou sa fréquence alors qu’elles traversent une situation difficile et qu’elles montrent une motivation forte à évoluer dans leur problématique. La personne qui reçoit ce don est invitée à écrire un message de remerciement anonyme pour chaque personne donatrice (y compris le thérapeute), que je transmets aux personnes intéressées. J’ai fixé un plafond par séance pour favoriser l’engagement du client et/ou pour éviter un biais de désengagement qu’une notion de gratuité pourrait éventuellement induire.
Un billet de gratitude

L’esthétisme, de Lascaux à la FIAC…

La neuroesthétique nous apprend beaucoup de ce qui se passe dans notre cerveau au moment précis où nous produisons ou jugeons une œuvre d’art, expliquer 

Sylvie Chokron, chercheur en psychologie de la perception. Publié le 15 mai 2019

« Carte blanche ». Tous les matins sauf le mardi, les visiteurs se pressent salle des Etats, au Louvre, pour se perdre dans le regard pénétrant de La Joconde. Leonard de Vinci, mort il y a tout juste cinq cents ans, aurait développé une technique spécifique, le sfumato, « fumée » en italien, spécifiquement pour ce tableau. Pendant des années, il aurait appliqué au doigt, patiemment, délicatement, jusqu’à trente couches de peinture, pour obtenir cet effet translucide et profond.

Les cas de démence vont tripler d'ici à 2050 selon l'OMS

Par  le 15.05.2019

Les personnes atteintes du syndrome de démence devraient être trois fois plus nombreuses d'ici à 2050 selon l'OMS. Cette pathologie touche surtout les personnes âgées de plus de 60 ans. 

Les cas de démence multipliés par 3 d'ici à 2050 selon l'OMS

Le nombre de personnes atteintes de démence à travers le monde devrait être multiplié par trois d'ici à 2050.

Avec le vieillissement de la population, le syndrome de démence progresse dans le monde. Aujourd'hui, environ 50 millions de personnes en souffrent à l'échelle mondiale. D'ici à 2050, le nombre de cas devrait même tripler selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui table sur environ 152 millions de personnes atteintes selon un rapport publié le 14 mai 2019.


A la recherche de cet ancêtre inconnu que nous partageons avec Néandertal

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Quel devenir pour la clinique psychiatrique ?

CONFÉRENCES   17/05/2019

Depuis la suppression de l'internat des médecins en 1986 jusqu'à l'apparition des soins sélectifs et individualisés en 2005, la clinique psychiatrique donne plus d'autonomie aux patients.
Pinel, médecin en chef de la Salpêtrière, délivrant les aliénés de leurs chaînes
Pinel, médecin en chef de la Salpêtrière, délivrant les aliénés de leurs chaînes Crédits : Tony Robert-Fleury
La clinique psychiatrique fait face à plusieurs problématiques. Le recours à l’hospitalisation diminue avec la création d’équipes mobiles spécialisées dans l’aide aux personnes autistes, aux personnes âgées et aux jeunes. La « télépsychiatrie », apparue dans les années cinquante en Amérique du Nord, permet désormais de réaliser de plus en plus de consultations individuelles à distance. L’aspect relationnel est laissé aux infirmiers, aux aides-soignants et aux personnels de ménage par manque de temps et de formation des psychiatres. La psychiatrie se tourne actuellement vers la notion d’« empowerment ». Cette méthode de soin des années quatre vingt-dix est réintroduite dans l’actualité par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Elle la définit comme la prise en charge du patient, de sa santé et de sa destinée économique et professionnelle par lui-même. 

Le monde de la psychiatrie s’oppose au fichage des patients

 PAR 
Le Conseil national de l’ordre des médecins annonce le dépôt d’un recours contre un décret qui autorise les préfets à interconnecter les fichiers des personnes hospitalisées sous contrainte en raison de troubles psychiatriques avec le fichier des personnes signalées pour radicalisation. Cette nouvelle polémique, après celle du fichier SI-VIC, est révélatrice d’une pression sécuritaire pesant de plus en plus sur le monde médical.


Aidants profanes en psychiatrie et politiques sociales

Le rôle des aidants profanes en santé mentale s’est considérablement accru suite à la désinstitutionnalisation, la famille et les proches des patients se voyant alors assigner un rôle désormais central, celui d’aidants dits « naturels ». Malgré un certain nombre d’aides sociales, destinées d’abord au patient, mais aussi à ses aidants, les familles déclarent en bénéficier très peu et se sentir relativement seules face à la gestion quotidienne de la maladie. Outre cet enrôlement forcé, les familles et les proches font parfois le choix d’apporter leur aide bénévolement, dans le but de soutenir d’autres familles et des usagers confrontés à une situation similaire à la leur.


Filiation : non à la tyrannie de la transparence

Par Audrey Kermalvezen, association Origines — 

Obliger à préciser sur l’état civil qu’un enfant est né grâce à un don de sperme ou d’ovocytes stigmatisera les personnes conçues par PMA.

Tribune. L’extension de la PMA à toutes les femmes implique-t-elle de modifier les règles de la filiation pour tous ? Plusieurs rapports, dont celui de la mission d’information parlementaire relative à la bioéthique, proposent de changer le mode d’établissement de la filiation de toutes les personnes conçues par don de gamètes ou d’embryon. A l’avenir, le demandeur d’une PMA avec don devrait réaliser une déclaration anticipée de filiation pour établir un lien avec son futur enfant, avant même sa conception.

À Sainte-Marie, on réfléchit à l'évolution des métiers médicaux

Publié le 

Pourquoi la Haute Autorité de Santé recommande le déremboursement de l’homéopathie

« Le Monde » dévoile les détails de l’avis dont la conclusion a été révélée par France Info, jeudi 16 mai. L’avis définitif est attendu pour juin.
Par Paul Benkimoun Publié le 17 mai 2019
Des tubes d’homéopathies vendus dans une pharmacie à Lille, en septembre 2018.
Des tubes d’homéopathies vendus dans une pharmacie à Lille, en septembre 2018. PHILIPPE HUGUEN / AFP
Le projet d’avis n’est pas encore officiellement connu mais, comme l’a révélé jeudi 16 mai Franceinfo sur son site, la commission de la transparence (CT) de la Haute Autorité de santé (HAS) est « défavorable au maintien de la prise en charge par l’Assurance-maladie des médicaments homéopathiques. » En août 2018, Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, avait annoncé qu’elle allait saisir cette instance, précisant son intention de dérembourser ces médicaments si la preuve de leur efficacité n’était pas apportée. Formellement saisie le 27 mars par la directrice de la Sécurité sociale, la commission a instruit le dossier et adopté, mercredi 15 mai, son projet d’avis dont Le Monde a pu prendre connaissance.

Cancer : des chercheurs découvrent que le cerveau joue un rôle clé dans son développement

LCI

16 mai 2019

Le cancer causé par des neurones ? Voilà l'étonnante découverte d'une équipe de chercheurs de l'Inserm. Dans une étude publiée dans la revue Nature, elle prouve que le cerveau contribue au développement de la maladie. Une découverte qui ouvre la voie à de nouvelles voies thérapeutiques.

Il s'agit d'une découverte majeure dans la recherche contre le cancer. Dans une étude parue au sein de la revue Nature le 15 mai, une équipe de chercheurs de l’Inserm, dirigée par Claire Magnon, annonce avoir démontré que le cerveau est mêlé de façon importante au développement d’une tumeur cancéreuse, du moins pour les cancers de la prostate.

D'après leurs recherches, l'organe fabrique des neurones, aussi appelés cellules nerveuses, capables de migrer via la circulation sanguine, d'alimenter la tumeur et de multiplier les métastases. Une importante découverte qui pourrait donner lieu à la création de nouveaux traitements.


Vincent Lambert : le poids des mots







Paris, le vendredi 17 mai 2019 – C’est presque étrange. Certes toutes les décisions judiciaires confortent les médecins dans cette voie. Mais la multiplication des recours avait fini par donner le sentiment d’un processus sans fin. Aussi, voir annoncer une date, celle du 20 mai pour la suspension des soins apportés (hydratation et nutrition) à Vincent Lambert et son placement en sédation profonde suscite l’étonnement. C’est aussi que même si l’on a entendu les différents magistrats affirmer que la loi Leonetti-Claeys qui permet la suspension de tels soins, invoquée par les médecins, pouvait s’appliquer, le caractère irréversible de cette décision qui demeure contestée par les parents de Vincent Lambert ne peut être oublié.
Beaucoup l’ont rappelé ces derniers jours. Certains sans nuance : « Le 20 mai prochain, un innocent sera légalement mis à mort par la médecine de notre pays » écrit ainsi sans détour le président du Parti Chrétien-Démocrate, Jean-Frédéric Poisson dans une tribune publiée par le Figaro. Avec bien plus de distance, une distance qu’il prend même soin d’afficher en déclarant vouloir éviter les « commentaires personnels », le journaliste et médecin Jean-Yves Nau s’interroge cependant également : « Comment la France pourrait laisser faire ? » lance-t-il dans le titre d’un des posts qu’il a consacré ces derniers jours au sujet. Dans un autre billet il remarque : « C’est une étrange veillée d’armes ». Enfin, Sylvain Rakotoarison sur son blog hébergé par Agora Vox estime que face aux incertitudes qui demeurent sur la volonté exprimée par Vincent Lambert : « Le bénéfice du doute doit rester pour l’option la moins irréversible ».

Ouverture sans précédent de l’Eglise catholique de France vers la reconnaissance des enfants de prêtre

Selon les informations du « Monde », des enfants de clerc ont été reçus pour la première fois par un responsable ecclésiastique français, et ils témoigneront en juin devant des évêques.
Par Faustine Vincent Publié le 18 mai 2019

Le pape François et Olivier Ribadeau-Dumas, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, au Vatican, le 12 avril.
Le pape François et Olivier Ribadeau-Dumas, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, au Vatican, le 12 avril. VATICAN MEDIA / AFP

Après des siècles de déni, l’Eglise catholique de France fait un pas timide mais sans précédent vers la reconnaissance des enfants de prêtre. Trois d’entre eux, membres de l’association française Les Enfants du silence, qui compte une cinquantaine d’enfants d’ecclésiastiques, ont été reçus pour la première fois – à leur demande – par un responsable ecclésiastique, selon les informations du Monde.
La rencontre, restée jusqu’ici confidentielle, s’est tenue le 4 février à Paris dans les locaux de la Conférence des évêques de France (CEF), qui rassemble l’ensemble des évêques et cardinaux du pays. Pendant une heure et demie, Olivier Ribadeau-Dumas, le secrétaire général de la CEF, a écouté leur témoignage sur ce sujet tabou. Une discussion « cordiale et constructive », explique l’intéressé, qui a entendu les « souffrances » de ces hommes et de ces femmes considérés comme les fruits du péché, rejetés et élevés dans la honte et le secret.

Un psy dit avoir choisi l’amour avant la loi

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L’homme a plaidé coupable d’inconduite sexuelle jeudi


Le psychologue François Hamel a comparu jeudi devant son conseil de discipline.
PHOTO MARTIN ALARIE
Le psychologue François Hamel a comparu jeudi devant son conseil de discipline.
Un psychologue de Québec a plaidé coupable d’inconduite sexuelle jeudi après avoir été dénoncé à son ordre professionnel par l’ex-conjoint de la patiente avec qui il a entretenu une relation.
Avec cette culpabilité, François Hamel s’expose à une radiation de cinq ans, mais il a déjà cessé sa pratique, se disant aujourd’hui incapable de continuer.
En larmes devant le Conseil de discipline de l’Ordre des psychologues, il a affirmé que cette relation avait été son « plus grand dilemme », confronté à choisir entre l’amour et la loi, préférant la première option et se disant prêt à en assumer les conséquences.

Avec Hubert Passe, le musée sort vraiment de sa réserve !

Publié le 


Expo. Durant un an, des pièces issues des réserves, côtoieront de l’art brut.

À partir de samedi 18 mai, pour la Nuit européenne des musées (lire ci-dessous) le musée Auguste-Jacquet de Beaucaire va accueillir, pendant une année entière, une cinquantaine d’œuvres de l’artiste plasticien d’art brut Hubert Passe. Des œuvres qui entrent en correspondance avec certaines pièces permanentes du musée, (tableaux, portraits..) ou d’autres spécialement créées pour figurer dans le cabinet de curiosités aux côtés d’œuvres sortis des réserves du musée. " Chaque année on va sortir et présenter des œuvres de la réserve, sur des thématiques différentes ", précise Marie Pierre Maurin, responsable du service culture et patrimoine de la communauté de communes de Beaucaire Terre d’Argence.


Comment la Suède s’inventa un serial killer

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Publié dans le magazine Books, mai 2014. Par Daniel Müller

C’est l’histoire d’un beau scandale judiciaire et sociétal. Pendant quinze ans, un homme, solitaire, toxicomane, habitué des hôpitaux psychiatriques, revendique tous les meurtres non élucidés du pays. Trente-trois au total. Malgré l’absence de modus operandi, de preuves et de témoins, les médecins, les enquêteurs et les magistrats se laissent mystifier. Tout était faux, mais le pays voulait son tueur en série…


Ses mains sont moites et ont la blancheur du papier. L’homme est assis dans une pièce de trois mètres sur quatre. Il baisse les yeux vers ces mains. Elles tremblent. Avec elles – c’est ce que, pendant seize ans, il a fait croire –, il aurait assassiné trente-trois personnes, enlevé des enfants et abusé d’eux. Ces mains – c’est ce qu’il se racontait à lui-même encore et encore – auraient dépecé des cadavres. Elles lui auraient servi aussi à manger des morceaux de ses victimes, des phalanges, des pieds, des bras. Pour l’heure, il grignote un gâteau sec et dit : « Si j’ai inventé tout ça, c’est parce que je cherchais à me rendre intéressant. »
Hôpital psychiatrique de Säter à la fin du mois d’octobre : une barre de béton à moins de 200 kilomètres au nord-ouest de Stockholm. Le brouillard recouvre le lac de Ljustern tout proche ; dans les rues, la pluie fait fondre la première neige. Sture Bergwall, 63 ans, qui, sous le nom de Thomas Quick, passait pour le plus épouvantable tueur en série de l’histoire suédoise, regarde par la fenêtre. Il contemple la même vue que tous les jours, la clôture verte qui délimite son existence depuis vingt-deux ans déjà. Et parle du jour où le grand mensonge a commencé.