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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 28 décembre 2018

Troubles mentaux : un guide de la HAS pour optimiser la coordination des soins

Univadis
  • HAS
  •  
  •  30 nov. 2018
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        À retenir
        La HAS met à disposition un guide de coordination entre médecins généralistes et les différents professionnels de la santé mentale, afin de favoriser une prise en charge pluridisciplinaire et collaborative des patients souffrant de troubles mentaux. Il pose quelques repères pour optimiser les modalités de communication et de collaboration entre médecins généralistes et/ou traitants, spécialistes de la psychiatrie, ainsi qu’avec les patients et leur famille.
        Le médecin généraliste est fréquemment amené à prendre en charge des patients atteints de troubles mentaux. La recherche d’un avis spécialisé peut être nécessaire face à une dépression grave ou résistante, ou en cas de pathologie psychiatrique sévère. S’il n’en dispose pas dans son réseau, le MG peut s’appuyer sur les annuaires d’Ameli, le répertoire opérationnel des ressources, des Agences Régionales de Santé ou s’adresser directement aux établissements disposant d’un secteur de psychiatrie, pour rechercher un avis spécialisé.

Les robots vont changer le destin de nos anciens

RTFLASH  21/12/2018

Bonjour, chers lecteurs de RT Flash,
La petite équipe de RT Flash prend quelques jours de repos. Si vous avez la chance de pouvoir en prendre, nous vous souhaitons de bien vous reposer pendant ces congés de fin d'année. Le prochain numéro sera mis en ligne le Vendredi 4 Janvier 2019.
René TRÉGOUËT
D’ici 2050, on prévoit que la population mondiale des personnes âgé de plus de 65 ans doublera pour atteindre 1,6 milliard d’individus, soit 16 % de la population totale. Quant à celle des plus de 80 ans, elle sera multipliée par quatre d’ici le milieu de ce siècle. La France comptera, quant à elle vingt millions de personnes âgées à la même échéance, soit plus d’un quart de sa population. Parmi ces seniors, il y avait 2,1 millions de personnes de plus de 85 ans en France début 2018. L’Insee prévoit qu’elles seront 4,2 millions d’ici 2050.
Aujourd'hui, 1,3 million de personnes sont en état de dépendance, c’est-à-dire qu’elles ont besoin de l’aide d’une tierce personne pour accomplir les gestes essentiels de la vie quotidienne comme se déplacer, s’habiller, se laver, se nourrir. Mais ce nombre, sous l’effet du vieillissement inexorable de notre population, devrait atteindre au moins 2,4 millions en 2050, selon l’hypothèse moyenne de l’Insee.
Il faut également rappeler qu’en 2050, seul un Français sur deux sera en âge d’être actif, ce qui permet de mieux comprendre l’équation redoutable à laquelle notre société va être confrontée : de moins en moins d’actifs qui vont devoir, d’une façon ou d’une autre, prendre en charge un nombre de personnes très âgées, fragiles ou dépendantes, qui va doubler au cours des trente prochaines années…

En Belgique, des banquiers incités à devenir infirmiers

Le besoin de banquiers diminue, les métiers de la santé peinent à recruter. Un accord va faciliter les transferts entre les deux secteurs.
Par Véronique Chocron Publié le 29 décembre 2018
Le siège du groupe bancaire belge KBC, à Bruxelles, en février 2014.
Le siège du groupe bancaire belge KBC, à Bruxelles, en février 2014. BENOIT DOPPAGNE / AFP
Deux problèmes, une solution. En Belgique, une résolution insolite vient d’être mise sur la table pour régler les questions d’effectifs rencontrées par deux secteurs-clés de l’économie du royaume. Comme en France, le secteur bancaire belge, bouleversé par la révolution numérique, l’intelligence artificielle et la chute de fréquentation des agences, ne cesse de détruire des emplois. « Les effectifs sont en baisse constante depuis vingt ans, de 2 % par an en moyenne », explique Rodolphe de Pierpont, le porte-parole de la Febelfin, la Fédération belge du secteur financier.

Houellebecq ou le lent (et nécessaire ?) suicide de l’homme blanc

Africa Top Success
L’œuvre houellebecquienne est une irrésistible agonie dont «Sérotonine» pourrait bien être le stade terminal. C’est tant mieux. La mort annoncée que chronique inlassablement le romancier, c’est celle de l’homme blanc, figure du dominant par excellence qui, depuis des siècles, croit que le monde tourne autour de sa jouissance, autrement dit de son phallus. Florent-Claude Labrouste, le héros de «Sérotonine» en est le dernier avatar. Et pour lui, la partie est finie.

A sa manière et selon ses critères, cet ingénieur agronome de 46 ans aurait pu être heureux. Il a eu de nombreuses maîtresses, souvent plus jeunes que lui et toujours disponibles sexuellement; il a passé sa vie à rouler en 4×4 diesel et il fut un temps où il lui suffisait de montrer à une femme comment gonfler un pneu pour asseoir sa supériorité virile. Et puis ce fut la débandade. Tout son monde s’est effondré avec sa libido. Tel est le noyau – plus vraiment – dur de «Sérotonine». Dans les mots de Houellebecq, ça donne ça:De même, probablement essayais-je, sur une échelle plus limitée mais qui pouvait servir d’entraînement, d’organiser un mini-cérémonial d’adieux autour de ma libido, ou pour parler plus concrètement autour de ma bite, à l’heure où elle me signalait qu’elle s’apprêtait à terminer son service (…) 
[...] Toute cette esthétique du « vieux mâle blanc» est datée, périmée, et ne donne plus rien de bon manifestement. «A quoi bon essayer de sauver un vieux mâle vaincu?», s’interroge le narrateur. A quoi bon, en effet.
Elisabeth Philippe BIBLIOBS

Pour le réveillon, ils organisent des soirées avec des inconnus

29/12/2018



Pour la Saint-Sylvestre, certains vont passer la soirée avec des personnes qu'ils rencontreront pour la première fois ! / Photo DDM, Émilie Cayre
Pour la Saint-Sylvestre, certains vont passer la soirée avec des personnes qu'ils rencontreront pour la première fois ! / Photo DDM, Émilie Cayre
Pour la Saint-Sylvestre, certaines personnes ne sont pas forcément entourées. Alors pour ne pas se retrouver seules, elles ont trouvé un moyen de contourner le problème et la solution passe par… internet !
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir de la famille ou des amis pour passer la soirée du 31. Pas question pour autant de se résigner. Sur internet, et notamment sur le site AmieZ. org, plusieurs annonces sont en ligne.
Soirée en discothèque à Lavaur pour les uns, dans une salle à Lagrave pour les autres, avec plus de cent personnes dans certains cas. D'autres encore prévoient des moments plus intimes. Gérard, 58 ans, qui vit à Largardiolle propose par exemple de passer le nouvel an chez lui. «Nous serons dix personnes. C'est un peu le concept de l'auberge espagnole. Chacun apporte un petit truc et on le partage tous ensemble. Sur les dix personnes, je connais presque tout le monde puisque nous faisons des randonnées ensemble». Des rencontres qu'il a par ailleurs réalisées grâce à ce site web ! Deux invités se sont inscrits à sa soirée alors qu'il ne les connaît pas du tout. Du moins pas pour l'instant ! Certainement séduits par son annonce. «Je ne les connais pas encore mais je sais que ça va bien se passer. C'est la troisième fois que j'organise ce genre de soirée, mais je sais déjà que ça va être une bonne soirée, autant à titre gourmand que festif comme d'habitude», déclare-t-il !
[...] 

Solitude : pas de fatalité, SOS amitié est là

2018 restera un bon cru pour le bureau albigeois de SOS amitié avec neuf recrues cette année. Compte tenu des départs de quelques bénévoles, cela veut dire que le nombre d'écoutants est passé de 24 à une trentaine en un an. Et c'est tant mieux, parce qu'ils ne manquent pas de travail, surtout à cette période de l'année avec le nombre d'appels important qui arrive 24 heures sur 24 au 09 72 39 40 50 ou au 05 63 54 20 20. Lors des relais, le plus souvent de trois heures, la question de la solitude revient souvent dans les conversations engagées par des voix anonymes en mal de contacts. «Toutes les personnes qui nous appellent souffrent, d'une manière ou d'une autre, de solitude, confirme Marie-Christine, bénévole depuis 5 ans. Ils ne sont pas toujours entourés par une famille. Et donc, forcément, les périodes de fêtes sont plus critiques. La solitude est plus dure à vivre en ces moments-là.»

Quelles nouvelles de la préhistoire ?

LA GRANDE TABLE IDÉES par Olivia Gesbert
27/12/2018
34 MIN

Avec Raymonde Bonefille, biologiste, palynologue, auteure de "Sur les pas de Lucy. Expédition en Ethiopie" (Odile Jacob, 2018), et Claudine Cohen, philosophe et historienne des sciences, auteure de "La Femme des origines. Images de la femme dans la préhistoire occidentale" (Belin Herscher, 2003).
La fabrication du pain à l'âge de pierre selon Emile Bayard (1837-1891), illustration de l'édition italienne du livre "Les races humaines" de Louis Figuier (1819-1894), du magazine "L'Illustrazione Universale", année 2, no 11, December 27, 1874
La fabrication du pain à l'âge de pierre selon Emile Bayard (1837-1891), illustration de l'édition italienne du livre "Les races humaines" de Louis Figuier (1819-1894), du magazine "L'Illustrazione Universale", année 2, no 11, December 27, 1874 Crédits :Emile Bayard/De Agostini Picture Library - Getty

[...] Avant, on ne parlait que de l'homme de Cro-Magnon, et là, tout d'un coup, la femme surgit sur le terrain.  
(Claudine Cohen à propos de Lucy)
Lire la suite et écouter le podcast ...

Objets impossibles ou serpents tournants : comment les illusions d'optique trompent votre cerveau

Par Pierre Ropert  27/12/2018

L'escalier impossible d'Escher, des traits de longueurs différentes finalement identiques ou encore des points qui apparaissent mais ne sont finalement pas là. Les illusions trompent notre cerveau, mais pourquoi au juste ?
La grille d'Hermann, une illusion d'optique de contraste.
La grille d'Hermann, une illusion d'optique de contraste. Crédits :
Il suffit de regarder à travers la fente en métal pour voir apparaître une structure qui n’a aucun sens. Les trois côtés du triangle de Penrose s’alignent alors en un arrangement qui paraît inconcevable à l’oeil humain : et pour cause, il appartient à la catégorie des objets impossibles. 
Au Palais de la découverte, la courte exposition Illusions, prêtée par le Bloomfield science Museum de Jérusalem, permet aux curieux de se confronter à une autre réalité et de tromper leurs sens. 

jeudi 27 décembre 2018

INFORMATION IMPORTANTE Notre association, le Collège de psychanalyse Groupale et Familiale, le CPGF, a dû prendre la décision douloureuse mais inévitable de sa dissolution à l’amiable.


CPGF




INFORMATION IMPORTANTE


Notre association, le Collège de psychanalyse Groupale et Familiale, le CPGF, a dû prendre en Assemblée Générale Extraordinaire, comme vous le savez peut-être déjà, la décision douloureuse mais inévitable de sa dissolution à l’amiable. Celle-ci prendra effet au 31 12 2018. La raison essentielle en est financière. Compte tenu de notre structure organisationnelle, les recettes de Formation et de Congrès n’équilibrent plus, depuis quelques années, les dépenses de fonctionnement, malgré la diminution significative de celles-ci. Une telle réalité s’impose, à des degrés divers, à nombre d’associations qui œuvrent dans le champ de la psychanalyse. Elles sont confrontées à la diminution de l’engagement des personnes et des institutions soignantes dans la formation et la pratique psychanalytiques. Les déterminations de ce changement sont complexes. Sans doute, les facteurs culturels, sociaux, économiques sont-ils déterminants, y compris lorsqu’ils agissent au sein des groupements psychanalytiques eux-mêmes.

Cannabis thérapeutique : l’Agence du médicament souhaite une expérimentation avant la fin 2019

Un comité d’experts avait donné son feu vert mi-décembre à cet usage « dans certaines situations cliniques et en cas de soulagement insuffisant » procuré par les traitements.
Le Monde avec AFP Publié le 27 décembre 2018

Un plant de marijuana à Vancouver, au Canada, pays qui autorise déjà le cannabis thérapeutique.
Un plant de marijuana à Vancouver, au Canada, pays qui autorise déjà le cannabis thérapeutique. DON MACKINNON / AFP
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) souhaite qu’une expérimentation du cannabis thérapeutique puisse être mise en place avant la fin 2019, dans des conditions à définir, a-t-elle annoncé jeudi 27 décembre.
Quinze jours plus tôt, le 13 décembre, un comité d’experts, mis sur pied par l’ANSM, avait rendu un avis positif sur l’usage thérapeutique du cannabis. Il avait jugé « pertinent » d’autoriser cet usage « dans certaines situations cliniques et en cas de soulagement insuffisant ou d’une mauvaise tolérance » aux traitements existants.
L’agence du médicament « souscrit aux premières conclusions du groupe d’experts indépendants », a-t-elle indiqué dans un communiqué. Elle juge que « l’accès à l’usage du cannabis à visée thérapeutique devrait faire l’objet dans un premier temps d’une expérimentation », selon des modalités à définir par le groupe d’experts.

Un Noël en « rose » et « bleu » : la lente évolution des jouets sur les questions de genre

La sectorisation « genrée » est récente et répond à un impératif commercial évident : celui de vendre davantage de jouets.
Publié aujourd’hui le 24 décembre 2018
Temps de
Lecture 5 min.  Un père Noël dans les allées d’un supermarché lillois, en décembre 2012.

Un père Noël dans les allées d’un supermarché lillois, en décembre 2012. PHILIPPE HUGUEN / AFP

La moyenne de la classe est assez faible, à peine 6/20. Les observations, elles, oscillent entre l’encouragement à « continuer les efforts » et les constats aussi lapidaires que cinglants « Pourrait difficilement faire pire. » C’est un bulletin devenu annuel, publié chaque Noël dans le cadre de la campagne « Marre du rose », lancée par les associations féministes telles qu’Osez le féminisme et les Chiennes de garde. Son objectif ? Sensibiliser le public et les enseignes aux mécanismes sexistes à l’œuvre dans l’industrie du jouet.
Car quiconque s’est aventuré dans un rayon jouets cette année le sait : Noël continue de se décliner en nuances de rose et de bleu. « Les catalogues de jouets 2018 ne montrent pas de différence notable en termes de lutte contre les stéréotypes sexistes », souligne Mona Zegaï, sociologue à l’université Paris-VIII et autrice d’une thèse consacrée aux discours sexués sur les jouets. « Car sur les questions de genre, les jouets évoluent au même rythme que la société : lentement », souligne la spécialiste.

« Toutes les femmes devraient pouvoir initier une grossesse librement et dans de bonnes conditions »

Pour Pierre Jouannet, spécialiste de la reproduction humaine, toutes les femmes devraient bénéficier d’un droit à la procréation non motivé médicalement.
Par Pierre Jouannet Publié le 24 décembre 2018
Temps de
Lecture 5 min.  Tribune. Le droit à l’enfant n’existe pas, mais des femmes et des hommes peuvent souhaiter devenir parents. Ils peuvent réaliser leur projet parental soit en choisissant de débuter une grossesse qui aboutira à la naissance d’un enfant soit en adoptant un enfant.
Parfois cependant, la femme peut se sentir incapable de mener à terme la grossesse quand elle n’est pas désirée ou si elle doit conduire à la naissance d’un enfant sévèrement malade ou atteint d’un grave handicap. Le grand mérite de Simone Veil est d’avoir compris qu’une loi interdisant l’avortement était inopérante car la plupart des femmes qui le souhaitaient avortaient de toute façon, soit en allant à l’étranger, soit en ayant recours à des pratiques clandestines plus ou moins dangereuses pour elles. Il convenait donc, non seulement d’autoriser l’avortement, mais aussi de faire en sorte qu’il soit pratiqué dans de bonnes conditions.

L’accès aux soins psychiatriques en prison : on pourrait mieux faire

Publié le 24/12/2018


Réalisée au Canada, une étude de cohorte rétrospective a évalué l’accès aux soins psychiatriques parmi les détenus. En effet, comme dans la plupart des pays, la population carcérale du Canada est souvent concernée (pour environ 12 à 14 % des prisonniers) par des problèmes de santé mentale : troubles anxieux, dépression, maladie bipolaire, psychose… Et les groupes ayant généralement le plus faible accès aux services de prévention et de soins en psychiatrie (comme les jeunes, les minorités ethniques et les sujets de sexe masculin) sont statistiquement sur-représentés dans les prisons, au Canada comme ailleurs. MS Martin et coll. l’ont vérifié, en constatant que ces groupes ont moins tendance à auto-déclarer leurs besoins de dépistage ou de soins psychiatriques et –phénomène encore plus préoccupant – que ces mêmes sujets sont aussi moins susceptibles de recevoir un traitement, y compris quand ces besoins sont déclarés.

mercredi 26 décembre 2018

Sommes-nous des holobiontes ?

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Par Rémi Sussan   29/11/2018

Aujourd’hui tout le monde parle du microbiome. Nous savons que les bactéries que nous hébergeons dans notre corps sont non seulement partiellement responsables de notre physiologie, de notre santé, mais aussi de certains aspects de notre psychologie. Mais peut-être ne suffit-il pas de constater ce rôle important. Peut-être ce microbiome nous amène-t-il à reconsidérer complètement notre vision du vivant ? En effet, si les colonies de bactéries qui peuplent notre corps remplissent des fonctions si importantes, est-il encore légitime de conserver notre vision classique de l’organisme comme entité unique ? N’avons-nous pas plutôt affaire à quelque chose de plus collectif ?

Une nouvelle conception de l’évolution

C’est là qu’entre en jeu le concept d’holobionte.
L’holobionte, c’est un « méta-organisme » constitué de plusieurs êtres vivants différents. Dans Aeon, le biologiste et philosophe des sciences Derek Skillings (@DerekSkillings) nous explique la double origine de la notion. Le mot a été utilisé pour la première fois en 1991 par Lynn Margulis, la célèbre biologiste spécialiste de la symbiose, qui a utilisé le terme d’holobionte pour décrire une créature issue de la collaboration entre deux espèces. Mais parallèlement, Forest Rohwer, spécialiste du corail, a employé ce terme pour designer un hôte et l’ensemble des espèces microbiennes associées.


Vers des perspectives de modélisation en psychiatrie

Publié le 26/12/2018




Si les objets fractals tels que le célèbre ensemble de Mandelbrot[1] passent pour les structures mathématiques les plus complexes (comportant en tout point une architecture déployée en sous-structures gigognes, vers l’infiniment petit), on estime que le cerveau humain représente de même, du point de vue matériel comme informationnel, la structure « la plus sophistiquée » de l’univers connu. De ce constat, le British Journal of Psychiatry tire une conséquence évidente : vu sa complexité, comment cet organe pourrait-il échapper à des dysfonctionnements, autrement dit comment concevoir un monde sans l’existence concomitante de maladies mentales qui semblent constituer la rançon obligée de cette complexité ?

71 061 détenus en France au 1er décembre 2018, «un terrible record»

26.12.18

Prisons.
L’Observatoire international des prisons (OIP) a rapporté ce mercredi sur Twitter qu'«un nouveau terrible record a été franchi le 1er décembre 2018». Selon sa mesure mensuelle de l’incarcération, plus de 71 000 personnes sont détenues dans les prisons françaises. Dont 22 890 «dans les prisons occupées à plus de 150%»

Un petit poisson trouble le test du miroir

Controverse dans le monde de la biologie du comportement : le labre nettoyeur aurait réussi l’examen censé prouver la conscience de soi.
Par Nathaniel Herzberg Publié le 23 décembre 2018

Zoologie. Parmi les spécialistes de l’intelligence animale, le test du miroir fait figure de juge de paix. Depuis son invention en 1970, il divise le monde en deux : ceux qui disposent de la conscience de soi et ceux qui en sont dépourvus. D’un côté, les chimpanzés, les orangs-outans et les humains ; de l’autre le reste du règne animal. Certains chercheurs ajoutent aux heureux élus les bonobos, les gorilles, les éléphants d’Asie, les dauphins et les pies. Mais même dans sa version élargie, le club reste particulièrement sélect.

Hôpital public : la cote d’alerte

La politique de non-remplacement et de redéploiement des personnels a atteint sa limite.
Par François Béguin Publié le 25 décembre 2018


Analyse. Non-remplacement de départs à la retraite, redéploiement de personnels… La recette des hôpitaux publics pour juguler leurs déficits et récupérer des marges de manœuvre financières est connue de longue date. Mais après des années de mise en œuvre, la potion est devenue trop amère pour les soignants. « Nous sommes arrivés à un point insupportable, écrit la neurologue Sophie Crozier dans une tribune à Libération, le 19 décembre. Nous abîmons nos hôpitaux, nous abîmons les gens, et je ne peux me résigner à voir l’hôpital couler ainsi… »
Et la situation pourrait se tendre davantage ces prochaines années. Pour répondre à des déficits qui devraient atteindre cette année entre 1,1 et 1,3 milliard d’euros, les plans de suppressions de postes se multiplient. Dans les hôpitaux de Marseille, Nancy et Tours, des centaines d’emplois sont sur la sellette. A Cherbourg, l’hôpital pourrait devoir économiser 190 équivalents temps plein d’ici à 2022, soit 10 % du total de ses effectifs.