La sectorisation « genrée » est récente et répond à un impératif commercial évident : celui de vendre davantage de jouets.
Publié aujourd’hui le 24 décembre 2018
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La moyenne de la classe est assez faible, à peine 6/20. Les observations, elles, oscillent entre l’encouragement à « continuer les efforts » et les constats aussi lapidaires que cinglants : « Pourrait difficilement faire pire. » C’est un bulletin devenu annuel, publié chaque Noël dans le cadre de la campagne « Marre du rose », lancée par les associations féministes telles qu’Osez le féminisme et les Chiennes de garde. Son objectif ? Sensibiliser le public et les enseignes aux mécanismes sexistes à l’œuvre dans l’industrie du jouet.
Car quiconque s’est aventuré dans un rayon jouets cette année le sait : Noël continue de se décliner en nuances de rose et de bleu. « Les catalogues de jouets 2018 ne montrent pas de différence notable en termes de lutte contre les stéréotypes sexistes », souligne Mona Zegaï, sociologue à l’université Paris-VIII et autrice d’une thèse consacrée aux discours sexués sur les jouets. « Car sur les questions de genre, les jouets évoluent au même rythme que la société : lentement », souligne la spécialiste.
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