A l’approche de Nöel, Cécile*, 45 ans, infirmière en psychiatrie dans un petit hôpital des Hautes-Pyrénées, exerçant au service des entrants, exerce depuis 12 ans son métier en étant passée passée par différents services. « Je m’estime heureuse, je n’ai jamais vécu de situation conflictuelle sur les plannings de chacun, grâce à une très bonne cohésion d’équipe », se réjouit-elle.
Dans l’établissement où elle travaille, le système de roulement permet d’éviter le sentiment d’être lésée. « Tous les quatre ans, on peut être libres et Noël et le Jour de l’An, sinon, on travaille au moins l’un des deux jours fériés », explique-t-elle. « Parfois, quand on a les deux fêtes, il nous arrive de revenir sur repos afin de permettre à chacun.e d’entre nous d’avoir au moins une fête ». Sans enfant, elle se rend particulièrement disponible « afin de permettre à mes collègues ayant eux des enfants ou une famille à proximité de faire les fêtes avec eux », dans un contexte où « encore plus au moment des fêtes, on ressent le manque de personnel, les restrictions budgétaires que l’on subit déjà tout au long de l’année ».
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