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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 24 décembre 2018

Un réseau pour mieux traiter les maladies mentales



  • Le 21/12/2018   

Mardi a été signée la convention-cadre officialisant le Conseil local de santé mentale (CLSM) du Mâconnais Sud Bourgogne. Cette structure vise à coordonner les différents acteurs de ce secteur.

Claire Pernet, du Pôle d’équilibre territorial et rural, a présenté le Conseil local de santé mentale.  Photo Camille JOURDAN
Claire Pernet, du Pôle d’équilibre territorial et rural, a présenté le Conseil local de santé mentale. Photo Camille JOURDAN

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur cinq sera un jour atteinte d’une maladie psychique. Pour améliorer la prise en charge de ces pathologies, le Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais Sud Bourgogne et l’Agence régionale de santé (ARS) a lancé un Conseil local de la santé mentale (CLSM). S’il mène des actions depuis plusieurs mois, son existence juridique a été actée mardi soir, par la signature d’une convention-cadre.
Un réseau d’acteurs variés
« Cette structure vise à rapprocher les professionnels de santé, mais aussi tous les acteurs de terrain », décrit Ariane Seigneur, directrice adjointe du Centre hospitalier de Mâcon, qui compte parmi les signataires. Mais le CLSM regroupe aussi des associations d’accompagnement ou des institutions publiques comme l’Éducation nationale ou le Conseil départemental. Mis en réseau, ces différents acteurs peuvent, à travers le CLSM, apporter des réponses plus adaptées et coordonnées aux problématiques de santé mentale du territoire. Si ce Conseil ne peut pallier, à lui seul, le « manque de psychiatres » ou les « ressources limitées des professionnels de terrain », il apparaît comme « un moyen de contrer la rareté de ces moyens humains et financiers », affirme Claire Pernet, en charge de la santé au PETR.

Sergio Canavero, l’homme qui veut greffer des têtes

Fournir un corps de rechange à un intellect intact ? C’est l’ambitionde ce chirurgien italien, qui fait fi d’obstacles techniques et de considérations éthiques.
Par Pierre Barthélémy Publié le 23 décembre 2018

Temps de
Lecture 8 min.  Sergio Canavero, à Glasgow, en Ecosse, en 2016.

Sergio Canavero, à Glasgow, en Ecosse, en 2016. JEFF J MITCHELL / GETTY IMAGES / AFP
Sec comme un coup de trique, un casque de cycliste à la main, le crâne lisse et luisant sous le soleil turinois tel un galet sorti de l’eau, l’homme traverse à grands pas la piazza Castello vers ce journaliste venu de Paris spécialement pour lui. Un regard laser bleu-vert derrière ses lunettes, une assurance à toute épreuve, un anglais fluide parlé avec un accent américain, Sergio Canavero en impose malgré sa petite taille. « Allons nous asseoir dans les jardins du Palazzo Reale, c’est là que j’ai accueilli Der Spiegel, ça devrait aller pour Le Monde, non ? » Cela ira très bien. Chemin faisant, il évoque les études qu’il a faites en partie à Lyon, la beauté de la France, tout en dénigrant la gastronomie hexagonale. Pardon ? « Oui ! Ils ne savent pas faire les pâtes ! »
On n’est pas venu dans la capitale du Piémont pour discuter cuisson des spaghetti. Si Sergio Canavero attire la presse du monde entier, c’est parce que ce neurochirurgien italien porte depuis 2013 un projet que l’on pourra, suivant le rapport que l’on entretient avec la notion de progrès scientifique, qualifier de fou, de grandiose ou d’immoral : il veut greffer des têtes. Pour résumer, imaginez que les organes contenus dans votre thorax et votre abdomen partent en sucette mais que la tête, siège de votre personnalité, de vos souvenirs, de votre esprit – bref l’endroit où vous habitez vraiment – tourne encore comme une horloge. N’auriez-vous pas envie qu’on vous l’implante sur un corps de rechange – celui d’un donneur en état de mort cérébrale – pour un nouveau tour de piste, tel un disque dur que l’on démonte d’un ordinateur à bout de souffle et qu’on réinstalle sur une machine neuve ?

Est-ce normal de se parler à soi-même ?

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Terri Coles HuffPost Canada


JUPITERIMAGES VIA GETTY IMAGES

Les chances sont élevées pour qu’à un certain moment dans votre vie, vous vous êtes parlé à vous-même - dans votre tête, ou même à voix haute. Certaines personnes le font régulièrement, et trouve ça même utile. Mais vous vous demandez peut-être: est-ce normal de se parler à soi-même? Ou si c’est même une mauvaisechose?

Est-ce que vous parlez à vous-même un signe de maladie mentale?

«C’est bien normal de se parler à soi-même et donc très commun», indique Dr Laura F. Dabney, une psychothérapeute basée à Virginia Beach, en Virginie, dans un courriel au HuffPost Canada. Ce n’est pas un trait de personnalité dont on se débarrasse nécessairement, ou encore un signe de maladie mentale, etc’est plus commun que ce que vous pourriez croire.

Les données génomiques de 2000 cerveaux humains pourraient révéler les racines de la schizophrénie, de l’autisme et d’autres troubles neurologiques

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cerveau anatomie autisme trouble neurologique neurologie schizophrenie bipolaire
Les tissus provenant de banques de cerveaux ont alimenté un ensemble de données génomiques pouvant contenir des indices sur les origines de la schizophrénie, de l'autisme et d'autres troubles neurologiques. | McLean Hospital

Plus de 2000 cerveaux humains stockés dans des banques de tissus abandonnent à présent leurs secrets génétiques ! Des analyses du génome ont déjà révélé des centaines de sites où l’ADN tend à différer, entre les personnes ayant ou non une maladie psychiatrique particulière. Mais ces études n’identifient pas des gènes spécifiques coupables, ni ce qu’ils font exactement dans le cerveau.

« Il y avait une sorte de chaînon manquant », explique Daniel Geschwind, neurogénéticien à l’Université de Californie (UC) à Los Angeles. Geschwind, ainsi que d’autres membres du consortium PsychENCODE (financé à hauteur d’environ 50 millions de dollars par les Instituts nationaux de la santé des États-Unis (NIH) à Bethesda, dans le Maryland), ont tenté de combler ce fossé en recherchant les gènes exprimés et où ils se situent. Le consortium se concentre sur les régions régulatrices, qui contrôlent l’expression des gènes codant les protéines, et que des études antérieures ont identifié comme étant des facteurs de risque de maladie psychiatrique.


La solitude, une « double peine » pour les personnes handicapées ou malades

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18/12/2018

Près d’un tiers des personnes handicapées et/ou souffrant d'une maladie disent se sentir seules, contre 22% de la population générale, selon une étude de la Fondation de France publiée lundi.

C’est une double peine qui demeure le plus souvent invisible… 32% des personnes souffrant d’un handicap et d’une maladie chronique disent se sentir seules et huit sur dix en souffrent selon une étude de la Fondation de France.
Vincent Lapierre, psychologue, a répondu aux questions du Magazine de la santé.
  • Les personnes handicapées et les malades chroniques se sentent-ils isolés pour les mêmes raisons ?
Vincent Lapierre : "Globalement oui. Que ce soit la maladie chronique, notamment quand elle est douloureuse, et le handicap physique ou psychique, il y a un frein aux déplacements, à la mobilité et donc à la possibilité d’entretenir des liens sociaux."
  • Cette étude montre que près d’un tiers des patients handicapés ou malades ont des revenus faibles, est-ce que cela contribue à l’isolement ?
Vincent Lapierre : "Bien sûr. La faiblesse des revenus limite la mobilité. La maladie ou le handicap peuvent aussi limiter dans les études, la scolarité. La Fondation de France parle de double peine et effectivement, quand on est malade ou handicapé, on va vraiment avoir du mal à « faire» une carrière, à suivre le chemin de ceux qui n’ont pas de handicap ou de maladie chronique."

Soins palliatifs : la solution au « mal mourir » ?

Interview du Dr Claire Fourcade, vice-présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP)



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Chapitres

samedi 22 décembre 2018

Loterie, liste de sans-abri « avérés » : les signes d’épuisement de l’hébergement d’urgence

Le 115, numéro national, ne répond quasiment plus, et de nombreuses familles sont contraintes de dormir dans la rue. Les préfectures créent de nouveaux critères pour choisir les SDF pris en charge.
Par Isabelle Rey-Lefebvre Publié le 22 décembre 2018

Temps de
Lecture 3 min.    Comme des milliers de personnes, un homme se prépare à passer la nuit dehors, à Paris, le 28 février.

Comme des milliers de personnes, un homme se prépare à passer la nuit dehors, à Paris, le 28 février. PHILIPPE LOPEZ / AFP
L’hiver 2018 ressemble aux précédents : malgré des efforts croissants pour ouvrir de nouvelles places – le gouvernement en a promis 7 000 et même 14 000 en cas de grand froid, s’ajoutant aux 138 000 pérennes –, le système d’hébergement d’urgence est à bout de souffle. Le ministre chargé de la ville et du logement, Julien Denormandie, suit la situation, chaque semaine, par téléconférence avec les régions et assure que le gouvernement a fourni cette année « un effort sans précédent » de 2 milliards d’euros. Mais cela ne suffit pas.
A Paris, le Samusocial laisse, chaque soir, 500 personnes dites « en famille » et 57 personnes isolées sans solution. En Seine-Saint-Denis, ils sont 250 à rester dehors. Dans les Hauts-de-Seine, lorsqu’on est un enfant de 4 ans, on est déjà trop grand pour être d’office mis à l’abri. « Ici comme ailleurs, les travailleurs sociaux sont réduits à trier les hébergés, instaurer des priorités, des urgences dans l’urgence… C’est illégal », rappelle Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité.

Sous les tours de la Défense, avec les sans-abri

Par Nathalie Birchem et Sabine Gignoux 
Illustrations: Titwane 

La Défense est un Janus. En surface, le plus grand quartier d’affaires européen abrite plus de 500 entreprises dont des fleurons du CAC 40. Sa forêt de tours, ses galeries commerciales géantes offrent les symboles spectaculaires du libéralisme triomphant.

Mais ce royaume opulent a son revers. Sous la dalle, un autre monde se cache, beaucoup plus sombre. Dans le dédale des voies souterraines, des locaux techniques et des parkings, au moins une centaine de sans-abri se réfugient, protégés du froid. Pendant deux semaines, accompagnés par Titwane, illustrateur, nous avons choisi d’aller à leur rencontre.

Autour des petits cafés partagés à La Maison de l’Amitié ou à l’église Notre-Dame de Pentecôte, beaucoup ont accepté de nous confier des bribes de leur histoire. Certains nous ont fait découvrir leurs abris dérisoires, parfois juste un carré de béton, parfois un squat. Emmenés par quelques guides, nous avons découvert, en descendant peu à peu dans les entrailles de La Défense, une multitude inattendue. Des hommes seuls, des jeunes en errance, des femmes, et même une famille.

Dans cet univers fracturé, des salariés bénévoles et des riverains retraités nous ont impressionnées par leur engagement pour créer des ponts, inventer des moments de partage. Un véritable voyage, jalonné de hauts et de bas.

« Bienvenue chez les rej’tés ! »

Lundi, 7 heures. Les tours fantomatiques de La Défense sont encore noyées dans la nuit. Sur le parvis désert, des silhouettes filent, droites comme des « i ». Gwenaël, lui, n’a pas dormi. Arrivé la veille, avec son gros sac et sa tente sur le dos, ce Savoyard de 36 ans a tourné toute la nuit dans les sous-sols, sans trouver où se poser. Il serre entre ses mains un bol de café chaud : « J’ai vu des trucs de dingue, que je n’imaginais même pas. Un véritable enfer ! »


Anjela-Duval, un abri pour les jeunes en crise

Ouest-France

16 octobre 2018 

photo située à l'hôpital morvan, l'unité anjela-duval accompagne environ 170 adolescents et adultes par an. voici une partie de l'équipe dans la grande salle de détente des jeunes.
Située à l'hôpital Morvan, l'unité Anjela-Duval accompagne environ 170 adolescents et adultes par an. Voici une partie de l'équipe dans la grande salle de détente des jeunes.

Depuis sa création, il y a dix ans, 1 700 ados et adultes ont été hospitalisés dans cette unité du CHU. Des consultations gratuites sont aussi proposées.

• Une unité unique au sein du CHU. Située à l'hôpital MorvanAnjela-Duval (du nom de la poétesse bretonne) accueille des jeunes en crise. Les raisons ? Un geste suicidaire pour 29 % d'entre eux (contre 36 % il y a dix ans). Mais il y a aussi l'alcoolisation aiguë, les fugues, l'absentéisme scolaire, une forte agressivité, l'angoisse ou la dépression, etc.. Des signes d'une insupportable souffrance. « Surtout, 40 % déclarent avoir des idées suicidaires », informe Laure Bleton, psychiatre et responsable de l'unité.

Le mystère des bébés sans main : une alerte longtemps ignorée

GRAND REPORTAGE par Tara Schlegel et Aurélie Kieffer
21/12/2018
54 MIN

Ces malformations très rares touchent 1,7 bébés sur 10 000. Or plusieurs enfants sont nés sans mains ou avant bras dans la même zone géographique, parfois la même ville, en quelques années. L'alerte a été donnée dans l'Ain dès 2011 - mais les autorités sanitaires sont restées longtemps sourdes.
Examen, en 2015, d'une agénésie en vue d'une prothèse en 3D
Examen, en 2015, d'une agénésie en vue d'une prothèse en 3D Crédits : Amélie Benoist / BSIP - AFP
Reportage de Tara Schlegel.
Les spécialistes l'appellent : "agénésie transverse des membres supérieurs" ou ATMS. Chaque année en France, environ 150 bébés naissent avec des doigts, une main, ou une partie d'avant-bras en moins. Ces malformations sont parfois d'origine génétique. Elles peuvent aussi s'expliquer par une infection contractée en début de grossesse. Ou encore par la maladie des "brides amniotiques", qui se traduit par la formation - dans le liquide amniotique - de filaments , venant s'entortiller autour du membre en formation, et le sectionner. Mais il arrive qu'aucune explication ne soit évidente. 
Entre 2009 et 2014, trois soupçons de "clusters" ont été signalés aux autorités sanitaires. Cluster : un surcroit de bébés porteurs de cette malformation, nés dans un périmètre restreint, de quelques kilomètres carrés et dans un laps de temps rapproché. Ils toucheraient trois régions françaises.

Le revenu universel, au-delà du manque d’emploi

Alternatives Economiques

04/12/2018


 Dans le cadre des Journées de l’économie autrementAlternatives Economiques s’associe à ActifsRadio, la station de l’économie sociale et solidaire ainsi que de l’innovation sociale. Cette dernière diffuse une série d’émissions consacrées à des personnalités qui ont participé aux tables rondes et aux conférences-débats des Journées de l’économie autrement à Dijon les 23 et 24 novembre.


L’inflammation pourrait-elle être un précurseur de la Maladie d’Alzheimer ?

RTFLASH    06/12/2018


La maladie d’Alzheimer représente, avec le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires, l’un des grands défis scientifiques et médicaux de ce siècle. Le nombre de malades d’Alzheimer devrait en effet passer, sous l’effet du vieillissement inexorable de la population mondiale, de 40 à 67 millions dans le monde d’ici 2050. Avec au moins 85 000 décès par an, les autorités de santé américaines estiment que la maladie d'Alzheimer est déjà devenue  la sixième cause de mortalité aux Etats-Unis en représentant 3,6 % de tous les décès en 2014 et son taux de mortalité a augmenté de 55 % depuis 20 ans aux Etats-Unis.
Mais en 2017, une étude épidémiologique rigoureuse menée aux Etats-Unis par le Docteur Bryan James sur 2 566 personnes âgées de 65 ans et plus (avec une moyenne d'âge de 78 ans) a montré qu’en réalité, le nombre de décès annuels provoqués par cette maladie serait d’au moins 500 000 personnes, soit un taux six fois plus élevé que celui admis jusqu’à présent. En France, cette terrible pathologie touche à présent 900 000 personnes et concerne 225 000 nouveaux cas par an. Dans notre pays également, la mortalité réelle due à cette maladie serait largement sous-estimée et 100 000 personnes pourraient décéder chaque année de cette pathologie.
En dépit d’un effort considérable de la recherche mondiale, on ne connaît toujours pas les causes exactes de cette maladie dévastatrice, dont l’incidence est multipliée par vingt entre 65 et 90 ans, bien qu’elle ne soit pas une conséquence normale du vieillissement. Grâce à une vaste étude publiée en octobre 2013 dans le cadre du consortium international I-GAP (International genomics of Alzheimer project ), on sait aujourd’hui qu’au moins une vingtaine de gènes de prédisposition peuvent venir, chez certaines personnes, interagir avec une multitude d’autres facteurs environnementaux, métaboliques, immunitaires, sociaux et culturels, augmenter les risques de développer cette maladie (Voir INSERM). Mais ces facteurs génétiques ne semblent pas avoir un poids déterminant dans le déclenchement de cette pathologie neurodégénérative.

La méditation en pleine conscience, solution pour prévenir le burn-out des soignants ?

Amandine Le Blanc
| 08.12.2018



  • Méditation
VOISIN/PHANIE

Prévenir l'apparition des risques psychosociaux est possible. Mercredi, lors du 4e colloque de l’association SPS (soins aux professionnels en santé), dont le thème central visait à « prévenir la vulnérabilisation des professionnels en santé »; La méditation de pleine conscience a été présentée parmi les actions de prévention possibles.
Le Pr Corinne Isnard Bagnis, néphrologue à La Pitié-Salpêtrière, a d’abord découvert cette discipline à titre personnel. Puis après avoir étudié la méthode « laïque », inventée par Jon Kabat-Zinn, elle décide il y a quatre ans de créer à la Sorbonne un diplôme universitaire de méditation de pleine conscience : « Méditation, la gestion du stress et la relation de soin »« Cela peut aider à prévenir les risques psychosociaux, mais je voulais aussi informer de ce que cela peut apporter aux patients car j’en avais marre d’entendre raconter n’importe quoi », explique-t-elle.

Infirmière en pratique avancée : un métier pensé pour l’hôpital ?

Camille Roux
| 07.12.2018


Les infirmiers en pratique avancée (IPA) feront-ils évoluer la pratique des généralistes ? Les jeunes généralistes ont découvert les contours de la collaboration avec ces futurs professionnels ce vendredi, lors d'un atelier des 7e rencontres nationales du syndicat ReAGJIR qui se poursuivent à Avignon. Les médecins de ville demeurent confus sur le rôle que pourront jouer, à l’avenir, ces super-infirmières, confirmant certaines inquiétudes exprimées dans notre récent sondage.

Certains traits de personnalité seraient plus favorables au développement de la maladie d’Alzheimer …

Publié le 06/12/2018





En l’absence de certitude sur l’étiologie de la maladie d’Alzheimer (MA), on a parfois suggéré que des sujets avec « certains traits de personnalité » seraient davantage prédisposés à cette pathologie neurodégénérative.


Pour déterminer si les patients atteints de MA présentent effectivement des traits de personnalité distinctifs, une équipe de l’Université de la Campanie (à Caserte, en Italie) a réalisé une méta-analyse portant sur 10 études de la littérature médicale. Cette recherche tend à confirmer la préexistence de « niveaux significativement plus élevés de neuroticisme »[1] chez les patients avec MA que chez les sujets-témoins, mais au contraire de « niveaux plus faibles d’ouverture aux autres (openness), d’affabilité (agreeableness), de conscience professionnelle (conscientiousness) et d’extraversion. »